L'Antre aux secrets
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 5 - La Taverne-Auberge du Promeneur à Carcassone

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MessageSujet: 5 - La Taverne-Auberge du Promeneur à Carcassone   5 - La Taverne-Auberge du Promeneur à Carcassone Icon_minitimeMer 13 Aoû - 21:45

5 - La Taverne-Auberge du Promeneur à Carcassone 080823063536300482408585Dequerne

Suite à cette information cruciale, le groupe entier progressa sans encombre jusqu'à Carcassone, à la faveur de de la nuit, et aucun brigand n'était donc sur cette route. Loué soient les hommes infâmes car ils connaissent les secrets les plus intéressants, et ce marchand clandestin d'Absynthe les avait certainement prémunis d'une attaque plus que malvenue...

En route le groupe croisa un convoi de pauvre manants en armes constitué d'une charrette encadrée de cavaliers, tous quasiment éclopés ou agonisant, certains à cheval et d'autre, les plus mal en point, dans la charrette. Ils avaient dû se faire rosser gravement pour sembler aussi pitoyables... et une fois ce convoi dépassé, Dequerne esquissa un léger sourire car il semblait que Carcassone soit alors des plus "dynamique"... cela allait lui plaire...

Ils arriverent aux murailles de la ville et passèrent sa massive porte entrée, mais au loin une petite lueur orangeâtre se reflétait sur une colonne de fumée, trahissant la présence d'un feu important. Intrigué et sans autre but que de trouver une auberge, la curiosité de Dequerne fut piquée au vif, se demandant la cause de ce brasier, il jeta dans cette demi-obscurité un regard aux deux soeurs leurs enjoignant de le suivre et ils talonerent tous trois leurs montures, filant à grande allure, le bruit intense du galop sur les pavés résonna dans les rues désertes dans ce matin naissant. Promptement, ils arrivèrent à proximité immédiate d'un établissement qui semblait justement être une auberge et à coté de laquelle l'écurie attenante était en feu. L'incendie, source de cette lueur au loin, semblait être partiellement maitrisé par des formes que Dequerne distinguait par intermitance à travers les flammes, de l'autre coté, s'activant aux jets de seaux d'eau. Il contourna le bâtiment suivit des deux soeurs et traversant des volutes de fumées envahissant les rues, ils arrivèrent par l'arrière de l'auberge où il vit enfin à contre-jour des flammes les silhouettes des personnes luttant avec ardeur contre le feu...

Abandonnant sa monture en l'attachant rapidement à une poutre non loin de là, Dequerne se précipita pour prêter main forte aux groupe.
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5 - La Taverne-Auberge du Promeneur à Carcassone 080823063536300482408586Bellinda La Démone

Dans la pénombre de ce matin qui se dissipe peu à peu dans des couleurs bleutées, Bellinda et sa soeur accompagnées de Dequerne croisèrent un convoi d'hommes armés et progressant à contre sens du leur. Au loin se profilaient les murailles de la ville da Carcassone, destination finale que l'ancien marin leur avait indiqué et qui semblait-il serait l'aboutissement ultime de leur quête, mieux valait pour lui..... car s'il n'avait d'utilité en temps que guide, Bellinda saurait bien le reconvertir pour son bon plaisir en de tumultueux tourments...

Elle souria à cette pensée fugace... et savait aussi que cela ne déplairait pas à sa soeur...

Tout en étant bercée par le pas lent de sa monture, elle jeta un regard à sa soeur qui n'avait pas décroché un mot depuis le départ et plongea ses iris d'acier dans les siennes. Bellinda sachant Hyldra en plein tourment, secouée des souvenirs et réminescences du passé.

Elle vit l'attention de Dequerne attirée par une colonne de fumée qu'elle ne distingua pas de prime abord, plongée dans sa torpeur, mais qui finalement l'intrigua tout autant que lui. Ce dernier lui jeta dans un regard dans cette demi-obscurité et, hochant la tête dans un signe approbateur, elle talonna sa monture et suivit l'homme dans une chevauchée des plus bruyantes, la ville encore plongée dans les voiles du sommeil d'une nuit mourante.

Fendant d'épais nuages de fumée à proximité d'une écurie en flammes, Bellinda tira sur le mors de sa monture pour la faire ralentir et manoeuvrer à la suite de l'arrogant qui déjà s'engouffrait dans un passage pour contourner le batiment ressemblant à une taverne-auberge, puis le voyant sauter de sa monture, sans attendre que son cheval n'ait eû le temps de s'arrêter. Il ne fallait pas perdre de temps, car déjà la population intriguée sortait des batisses et l'épaisse fumée de l'incendie se propageait dans les rues. Bellinda attacha sa monture à la poutre et vit Dequerne se diriger promptement vers un puits. Il fallait rapidement stopper l'incendie et Bellinda ne se posant même pas la question accourut en renfort.
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5 - La Taverne-Auberge du Promeneur à Carcassone 080823063535300482408579*Hyldra*

Contrairement à ce qui était initialement prévu, suite à l’information que Dequerne avait récoltée d’un marchand, le trio voyagèrent de nuit pour rejoindre leur point de chute, Carcassonne. Cette ville devait être leur ultime étape. C’était ici, qu’ils étaient sensés trouver les informations nécessaires pour leur quête, selon les dires du mâle.

La chevauchée avait été calme une fois de plus pour Hyldra, qui avait gardé le silence pendant tout le long. Sentant les regards interrogateurs de sa sœur sur elle, la belle de glace se contentait de répondre à chacune de ses œillades, par un léger sourire qui se voulait rassurant.

Il était temps que cette « collaboration » prenne fin. Si la raclure était encore en vie, c’était uniquement parce que les poupées scandinaves avaient encore besoin de lui, même si, aveuglé par son orgueil et son impudence, il en avait sûrement pas conscience.

Dans cette semi pénombre matinale, les remparts de la cité tant attendue se dressèrent enfin devant leurs yeux. C’était donc ici qu’allait tout se jouer pour les frangine… ici qu’elles allaient savoir si tout leur chemin parcouru jusque là, était vain ou non. Leur vie allait elle prendre le tournant qu’elles recherchaient ?

Le petit groupe traversa les portes de la ville sans anicroches, se faisant les plus discrets possible devant les gardes assoupis qui étaient certainement en train, par la même occasion, d’évacuer l’alcool de leur sang, ingurgité la veille. Passant à côté de ces loques humaines, Hyldra leur jeta un regard méprisant et dédaigneux, s’exaspérant de voir le piteux état dans lequel ils se trouvaient, bien qu’elle devait admettre que leur entrée dans l’enceinte de cette cité s’en trouvait ainsi facilitée.

Une fois à l’intérieur de Carcassonne, une odeur nauséabonde de brûlé vint titiller les narines de la cadette, remarquant au loin d’épais nuages de fumée se dissiper dans les airs. Suivant le signe de leur « guide », la scandinave au regard de glace talonna à son tour son étalon, afin de rejoindre au plus vite le foyer de l’incendie.

La chaleur qui s’y dégageait était intense. Déjà un petit groupe de personnes s’affairaient autour de ce brasier, seaux d’eau à la main, tentant ainsi de le dissiper. La bâtisse qui prenait feu semblait être une écurie, juxtaposée à une auberge.

Voyant sa frangine et la mâle accourir afin d’aider les villageois à éteindre ce feu, sans attendre, Hyldra descendit de sa monture à son tour, s’incorporant à la chaîne qui s’était formée, prêtant ainsi main forte.

* Nous voilà maintenant en train de jouer les bons samaritains. *
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MessageSujet: Re: 5 - La Taverne-Auberge du Promeneur à Carcassone   5 - La Taverne-Auberge du Promeneur à Carcassone Icon_minitimeMer 13 Aoû - 21:47

5 - La Taverne-Auberge du Promeneur à Carcassone 080823063536300482408581Zelia

Le souffle encore court, coupé, les poumons brulants de douleur, ayant l'impression que son coeur allait exploser par le manque d'oxygène, Zel se penche vers l'avant les mains posées sur ses genoux pour tenter de reprendre une respiration moins anarchique quand une vague humide de fraicheur vint la saisir brutalement.
Tournant violemment le visage vers la personne , vers la direction d'où on lui avait balancé un seau de flotte, découvrant la jeune femme à la mêche longue, sa phrase la fit presque sourire.
Se redressant, ravigotée par l'eau qui dégoulinait encore de son corps, la perle se rend compte de l'étendue des dégâts, voyant un pan de sa vie partir dans les flammes.

Soupirant fortement en grimaçant de la douleur que cela provoquait, elle fut cependant étonnée de l'ardeur que mettait des inconnus à vouloir sauver ce qui ne leur appartenait pas.
Elle même ne savait pas trop ce qu'elle devait faire, complétement perdue entre sa souffrance et ce qu'elle devait agir, ce qu'elle devait... faire tout simplement...
Prenant un deuxieme seau sur elle, en passant hagarde devant les personnes qui s'acharnaient à vouloir sauver ce qui pouvait encore l'être, elle finit par se diriger vers le puit, comme machinalement, pour augmenter la chainse qui s'activait sur son brasier, aidant à éteindre le feu qui diminuait petit à petit.
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5 - La Taverne-Auberge du Promeneur à Carcassone 080823063535300482408580Maïna la Lune*

Loin d'être dans ses habitudes, Maïna aida à éteindre l'incendie, elle voulait des informations et le meilleur moyen était de demander dans une taverne et qui sait, il passerait peut-être lui-même, celui qu'elle cherchait. Elle avait donc glissé sa lame dans son étui mais s'assura qu'elle glissait toujours bien et la plaça dans un endroit ou il serait facile de la récupéré rapidement.

Elle retourna donc au puit avec son sceau et aida les autres à éteindre l'incendie, elle remarqua qu'il y avait de plus en plus de monde qui arrivait, ne connaissant personne bien entendu, elle surveillait tout le monde du coin de l'oeil avec les cheveux dans le visage, il était si facile d'observer sans que cela paraisse.

L'incendie semblait se maîtriser petit à petit, avec tout ce monde qui travaillait ensemble c'était plus rapide. Tout ce qu'elle avait vu du travail d'équipe c'était avec les brigands avec lequel elle avait vécu plus jeune... Elle savait que le travail qu'équipe pouvait rapporter quand il était bien exécuté, mais elle était solitaire depuis si longtemps qu'elle ne se souvenait plus ce que c'était. Cela lui fesait vraiment bizarre, mais elle trouvait que la situation se prêtait bien à ce petit exercice.

Surprise de prendre la situation comme un exercice, elle afficha un sourire qui pourrait paraître aux yeux des autres comme de la satisfaction, mais c'était l'apprentissage qui avait amené ce dit sourire. Cela lui rappela donc que le travail d'équipe bien fait peut donner de bon résultat au bout de la ligne...

Elle continua donc ses observations tout en continuant de puisser de l'eau au puit et de participer à l'extinction du feu...
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5 - La Taverne-Auberge du Promeneur à Carcassone 080823063536300482408587Laurine.

Le feu occasionnait une attraction particulière chez les humains, réveillant en eux les peurs animales les plus enfouies. Fascination du malheur d’autrui plus que volonté de lui porter secours, le commun des mortels pensait aussi à préserver son bien de l’extension du sinistre. Tant bien que mal à cause de sa blessure, Laurine tentait de participer au mouvement tandis qu’affluaient de plus en plus de monde, qui pour leur part sortaient de l'ordinaire, affichant des mines qui ne leur donnait pas du tout l’air de paisibles carcassonnais rondouillards. Mais peu importait pour le moment, l’auberge et l’écurie y attenante était le seul logis de la Garçonne.

Plutôt que de continuer à souffrir le martyr en portant des seaux pleins à ras bord, Laurine se chargea de rappatrier les récipients vides vers la margelle du puits, ne ménageant cependant pas ses efforts. Un trait barrait son front indiquant clairement sa douleur et à plusieurs reprises elle du même faire une pause pour ne pas trop perdre la face.

L’incendie perdit rapidement de son intensité suite aux efforts conjugués de tous ces gens logiquement inconnus de Laurine. Seule une bonne partie de la toiture avait été réduite en cendre, réduisant au moins de moitié la capacité d’accueil du bâtiment.

Peu à peu les différents habitants du cru reprirent leurs tâches habituelles, partant en pestant contre le peu de sécurité que la ville leur offrait en définitive. Seul un petit groupe hétéroclite d’individus hétéroclites semblait attendre la suite des événements. Laurine évita soigneusement la femme à la frange, n’aimant décidément pas cette manière de cacher son regard et s’approcha du trio arrivé en dernier. Trio de choix, tant dans sa fraction masculine qu’en ce qui concernait le beau sexe. Toujours prête à s’embarquer tête baissée dans des situations périlleuses, elle dit à la tavernière trempée.

Dis donc ma belle, ils ont filé comme des lapins, tu as du leur faire peur.

Elle sourit en retroussant son petit nez coquin.

Par contre toute cette fumée ca donne soif, tu inviterais pas ces gens à au moins se désaltérer ?

Elle désigna l’étrange trio d’un petit coup de menton rieur
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MessageSujet: Re: 5 - La Taverne-Auberge du Promeneur à Carcassone   5 - La Taverne-Auberge du Promeneur à Carcassone Icon_minitimeMer 13 Aoû - 21:49

5 - La Taverne-Auberge du Promeneur à Carcassone 080823063536300482408586Bellinda La Démone

C'était bien leur veine ! ils arrivaient au bout de leur voyage et ce stupide incident était là... faisant obstacle à leur but final. La foule se pressait aux abords des bâtiments incendiés ; mais on entendait crépiter l'infernal brasier. Les flammes léchaient les murs de l'écurie. Le feu avait trouvé un aliment terrible, et maintenant les flammes grimpaient avec activité le long des murs, dévorant les solives, trouant le toit de chaume, lançant vers le ciel des flots de fumée et d’étincelles. Dans la fumée, des flammèches retombaient sur l'auberge. Le feu se propageait. De hautes flammes jaillissaient. Il fallait le maitriser. Les hennissements des chevaux se faisaient entendre. Heureusement ils étaient tous sortis. L’incendie rougissait et noircissait le ciel de ses lueurs.

"Que de fumée ! La vache !!! "

Pensa t-elle. Le souffle lui manquait... Elle sentait l'âcre de l'incendie qui brûlait sa gorge. Cette épaisse fumée noire, asphyxiante, semblait répandre les ténèbres. Une partie de la population de Carcassonne hommes, femmes, enfants, vieillards se mobilisait pour éteindre se brasier. Tout le monde faisait la chaîne avec des seaux depuis la fontaine la plus proche ou depuis un puits le plus proche jusqu'à l'auberge en flammes. Ils se mirent à les remplir, des seaux et des seaux d'eau passaient de main en main, un par un, en de longues queues, jusqu’au lieu du sinistré qui heureusement fut vite circonscrit. Chacun avait mis le meilleur de lui même dans la lutte avec des seaux de toutes sortes. Il y en avait en bois, en osier tressé enduits de goudron...

Déjà l’incendie diminuait d’intensité et au bout d'un moment en vinrent à bout rapidement. Elle rejoignit sa soeur et lui murmura:

A quelque part malheur est bon ! Nous avons aidés ces villageois, en reconnaissance, peut-être nous fourniront-ils de précieux renseignements sur le clan et son manoir.

Dit elle en lui faisait un large sourire.

"Qui avait donc mis le feu ?"

S'interrogea t-elle. Tout le monde rentrait chez eux. Elle vit une femme assez masculine par sa démarche et sa façon de se tenir, se diriger vers elles. Puis s'adressant ironiquement à une femme qui devait être la tôlière, elle fît comprendre, qu'elle souhaitait les inviter, en remerciement de leur aide. Bellinda fît signe à sa soeur d'accepter, car c'était le moment ou jamais, d'engager la conversation avec elles et en savoir plus sur ce dont elle cherchait ....
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5 - La Taverne-Auberge du Promeneur à Carcassone 080823063536300482408585Dequerne

Une étincelle malheureuse et c'est tout un village, toute une communauté qui s'en trouvait menacé, et quoi que Dequerne ne soit pas réellement philanthrope dans l'âme, il aida sans sans réserves et gonfla les rangs de cette équipe de sapeur improvisée s'affairait à lutter contre l'ardeur des flammes dantesque propre aux incendies de pailles, court mais intense.

Chacun prenant position où il pouvait afin de contribuer à l'extinction, Deqerne revint équipé d'une vieille corde et se plaça au puit. Arrachant presque les boutons de sa chemise, il l'abandonna négligeament à coté du puit, il se saisissait des sauts vide qu'on lui tendait et se démenait comme un diable, les attachant d'un noeud de marine appris dans sa longue vie à bord du baleinier, d'un geste vif et aiguisé par des milliers de pratiques, il précipitait dans le puit le saut vide encordé et en quelques instant le remontait le plus rapidement qu'il pouvait.


La fumée baignait les lieux et Dequerne n'entrevoyait dans la pénombre matinale que des bras lui tendant des seaux vides, des silhouettes accourant et repartant, des bruits de pas de course, des hélements de prévention, et au fond de l'esprit de Dequerne revint ce souvenir d'incendie de câlle à bord d'un des navires sur lequel il travaillait étant plus jeune, la même panique, et les même cris, la même fumée, et cette même ardeur collective à lutter contre ce fléau que les flammes représentaient. Dans une telle cohut ne laissant d'autres choix que de faire vite et bien, cela ne lui laissa guère d'autre alternatives que de tirer comme un boeuf sur sa corde dans l'espoir que tous arriverait au mieux dans leurs luttes conjointes...


Mais à force d'ardeur et de persévérance, l'incendie perdait en force et du brasier émanait plus de vapeur que de fumée, étouffant de fait l'intensité des flammes qui, peu à peu, devenaient maitrisable et ne semblaient pas avoir entamées par bonheur l'auberge. Rouge comme une pivoine et les yeux larmoyant à cause de cette fumée âcre s'estompant proportionnellement à la victoire remportée sur la brasier, Dequerne s'affaira toujours comme un forcené en tirant sur sa corde.


Déjà l’incendie diminuait d’intensité et au bout d'un moment en vinrent tous à bout non sans mal.


Reprenant son souffle, haletant, et le corps en sueur, il se campa face au puit et, remontant un dernier saut, il se le vida intégralement sur la tête, histoire de se coucher sans sentir la volaille fumée à peine sortie d'une rôtisserie...


Il se dit qu'il avait toujours ce don pour se placer aux mauvais endroit et surtout au mauvais moment... mais présentement il chassa rapidement cette idée et se voyait bien se désaltérer. Cherchant le tavernier du regard, ne sachant d'ailleurs même pas à qui s'adresser il vit une forme passant près de lui, Hyldra, et celle-ci rejoignait déjà sa soeur non loin de là...
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5 - La Taverne-Auberge du Promeneur à Carcassone 080823063535300482408579*Hyldra*

Voilà qu’à peine arrivée dans cette ville, tant attendue et recherchée, Hyldra se retrouvait couverte de cendres, mêlées à la sudation de son corps que la chaleur intense des flammes provoquait, et en train de se tuer à la tâche, pour aider à contrer l’incendie d’une bâtisse inconnue parmi des gens qui, eux aussi, lui étaient étrangers. Décidément ce voyage dans le Languedoc lui avait fait faire des choses, contraires à ses habitudes.
Mais encore une fois, elle avait suivi sa sœur, sans se poser de questions.

Combien de seaux d’eau lui avaient passé dans les mains ? Elle n’aurait pu le dire. Mais la chaîne humaine, qui s’était formée machinalement, semblait avoir été efficace, rendant le brasier inoffensif au bout de plusieurs heures de combat intensif. Concentrés sur le sinistre, et obnubilés par la volonté de l’éradiquer, les adversaires du feu n’avaient échangé encore aucun mot. Ce qui arrangeait d’ailleurs très bien la Belle de Glace, peu encline à faire la conversation de toute façon, à l’accoutumée.

Autres que des mots, ils se partageaient seulement des baquets d’eau. Seuls échanges avec les villageois. Mais bientôt, elle espérait apprendre de leurs bouches des informations qui serait nécessaires à elle, et sa frangine. Il s’agissait là, de la véritable raison de leur élan subit de solidarité et d’altruisme. Bien entendu, leur aide n’était pas désintéressée. Les poupées scandinaves finiraient par demander leur rétribution pour ce service rendu, d’une manière ou d’une autre.

Alors que le crépitement du feu s’estompait enfin et que les flammes s’éteignaient, libérant ainsi d’épaisses vapeurs noirâtres, presque suffocantes, Bellinda vint à la rencontre de sa cadette, harassée par tous ces efforts intenses et sans relâche qu’elle venait de fournir. L’aînée lui confirma ce qu’elle avait déjà bien en tête. Sa respiration encore trop haletante, Hyldra se contenta de lui répondre par un demi sourire narquois aux coins des lèvres, des plus évocateurs, accompagné d’un hochement de tête, indiquant ainsi son acquiescement.

Puis une donzelle aux allures masculines, avec une coupe de cheveux à la garçonne, s’approcha des frangines, mais tout en s’adressant à une autre femme, qui devait être certainement la tavernière de l’auberge au vu de ses paroles. Désignant le trio d’un coup de tête, le garçon manqué, qui ne manquait pas pour autant de formes gracieusement féminines, suggéra à la tenancière de les inviter à se désaltérer. Voilà que ça commençait sous les meilleurs auspices. Même pas besoin encore de s’imposer. Cette proposition était de bon augure, et faciliterait ainsi la tâche du petit groupe de voyageurs, à la recherche du moindre renseignement. Bien que la tavernière n’avait pas encore accepté, et il n’était pas dit que ce serait dans cette auberge qu’ils trouveraient les informations qu’ils quêtaient.
Mais il fallait bien commencer quelque part…

L’Iceberg attendit la réaction de l’aubergiste, dont elle espérait qu’elle se sentirait redevable, après leur coup de mains, quand Hyldra croisa le regard de Dequerne, trempé, qu’elle avait presque occulté jusque là, et ne s’en portait d’ailleurs pas plus mal.
C'est vrai qu'il était là encore celui là...
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MessageSujet: Re: 5 - La Taverne-Auberge du Promeneur à Carcassone   5 - La Taverne-Auberge du Promeneur à Carcassone Icon_minitimeMer 13 Aoû - 21:51

5 - La Taverne-Auberge du Promeneur à Carcassone 080823063536300482408581Zelia

Le feu enfin avait fini par s'éteindre avec le secours d'étrangers qui cherchaient auberge ou qui passaient par curiosité, peu importait, leur aide avait été bénéfique.
Encore le souffle cahotant, la perle observait l'étendue des dégats, ce qui restait de ce nouveau "chez elle", ce que ce raclure avait détruit par vengeance, une bonne moitié de l'écurie était à reconstruire.
Plongée dans ses réflexions, c'est à peine si elle entendit la garçonne se pointer à ses cotés, prétextant qu'il serait de bon ton d'inviter à boire ceux qui avaient aidé à éviter le pire.
Esquissant un sourire vers la garçonne, elle acquiesse d'un signe de tête, faisant tomber les colifichets de ses cheveux devant son visage.

Je vais finir par croire que c'est toi qui devrait tenir l'auberge Laur.

Après avoir jeté un regard à Topaze, elle inspire profondément et se dirige vers l'attroupement auprès du puit, faisant un léger signe de main, du bout des doigts mais pourtant très explicite, elle n'était pas du genre exubérante.
Pourquoi s'embarasser de superflu, ça ne servait à rien, réajustant son chemisier à l'échancrure plus qu'évocatrice, elle renvoit voler la longue queue de cheveux noir sur son dos.

Tournée générale, ils ont cramés mon écurie pas mon auberge.



Dans l'auberge


La porte encore entrebaillée est poussée et Zélia entre dans son auberge voyant le désordre laissé par ses chiens qui avaient incendiés les dépendances.
Soupirant, elle redresse au passage quelques chaises renversées, ainsi qu'une table de manière coléreuse avant de passer derrière le comptoir et de verser plusieurs chopines en attendant que les autres arrivent et prennent siège.

Faites pas attention au bordel, on va dire qu'une tornade est passée par là.

Les chopes fraiches glissent sur le comptoir les unes derrière les autres tandis qu'une autre s'écoule lentement dans la gorge irritée de la "tavernière" qui détaille les nouveaux venus.
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5 - La Taverne-Auberge du Promeneur à Carcassone 080823063535300482408580Maïna la Lune*

Maïna participa jusqu'à la fin pour éteindre les flammes, elle fut surprise de voir autant de gens venir participer à l'extinction des flammes. Voyant de nouveaux visages, comme toujours, elle les examina au travers de sa mèche de cheveux, mais ne s'y attarda pas trop, elle aurait sûrement la possibilité de le faire convenablement une fois la besogne terminée.

Elle regardait les flammes qui s'élevait de l'écurie, tout en se questionnant sur ce qui avait bien pu le provoquer. Elle repensa aussi au désordre qui règnait dans la taverne à son arrivée et le groupe qu'elle avait vu à l'extérieur lors de son arrivée.

Plus le monde venait aider plus elle se sentait mal à l'aise, puisqu'elle n'appréciait pas vraiment être trop entouré, mais bon elle resterait allerte comme toujours. Elle observait toujours les personnes prochent d'elle et constata que la Garçonne ne semblait pas l'aimer et la regardait avec un drôle d'air, cela ne la dérangeait guère, elle semblait par contre savoir quelques choses au sujet de l'homme qu'elle cherchait...

Quand la tavernière les invita à l'intérieur, elle la suivit, elle releva aussi quelques chaises pour permettre le passe de ceux qui suivaient et s'installa à un bout du bar, de ou elle pourrait voir les autres une fois entrée. Elle prit une des chopes et la bu. Ses vêtements toujours autant saillant sur sa peau, l'était encore plus dû à la sueur qui perlait sur son corps.

Elle observa les nouveaux venus et écouta ce qu'il avait à dire...
____________________

5 - La Taverne-Auberge du Promeneur à Carcassone 080823063536300482408586Bellinda La Démone

Une phrase avait fait tilt dans la tête de Bellinda. Celle de la patronne qui lança à la garçonne :

Tournée générale, ils ont cramés mon écurie pas mon auberge.

C'était donc un incendie volontaire. Elle était au courant et avait du voir les personnes en question. A cette phrase, Bellinda hésita encore moins à se lier à eux. Ils allaient surement apprendre des choses intéressantes. Les deux frangines entrèrent dans l'auberge, une fois la patronne à l'intérieur, laissant leurs pupilles progressivement s'adapter à la pénombre ambiante, sans sourire, elles se dirigèrent d’un pas sûr vers le comptoir. Vu le bordel dans l'auberge, il y avait eu surement bagarre. La patronne remettait sur pied les tables et les chaises renversées. Une fois derrière son comptoir, elle lança une nouvelle phrase:

Faites pas attention au bordel, on va dire qu'une tornade est passée par là.

Bellinda se sentant regardée, scruta à son tour, attentivement la physionomie de chaque personne présente. Là, sur ses paroles, elle tiqua intérieurement. D'elle, les soeurs n'obtiendraient pas le moindre renseignement. La belle de feu en était certaine, vu la phrase que la tavernière venait de lancer. Celle ci fît le service en faisant glisser les chopes pleines de bière sur le comptoir. Celle-ci les détaille. Bellinda dévisagea froidement l'aubergiste qui les scrutait:

Qu'est-ce qu'il vous prend donc, à nous dévisager ainsi ?

Dit elle froidement. Elle avait horreur qu'on la détaille ainsi de la tête aux pieds. Cela lui rappelait le marché aux esclaves, ou tout ses chiens bavaient devant elle. La colère fit son apparition. Puis regardant l'autre sournoise, qui matait derrière ses mèches retombant sur ses yeux.

Toi là! si tu as à nous lorgner ! autant le faire franchement, en nous montrons tes yeux.

Dit elle sur un ton énervé...

Cherchant la garçonne du regard., Elle chuchota à sa soeur:


Elle! elle parlera j'en suis certaine ... si elle connait le clan.
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MessageSujet: Re: 5 - La Taverne-Auberge du Promeneur à Carcassone   5 - La Taverne-Auberge du Promeneur à Carcassone Icon_minitimeMer 13 Aoû - 21:54

5 - La Taverne-Auberge du Promeneur à Carcassone 080823063536300482408581Zélia

Les dégats étaient aussi importants à l'intérieur qu'à l'extérieur, mue par la rage qui l'animait lorsqu'elle était redescendue de l'étage, et par cette envie furieuse de les voir tous hors de chez elle, Zel n'avait pas prété plus attention que ça à tout ça et aux ravages des deux fous furieux.
Son regard allait des étrangers à l'état de son auberge quand l'une des deux blondes commença à élever la voix contre elle puis contre la femme sans regard, détournant la tête vers elle, la "tavernière" s'approche de la femme au tempérament emporté, tout juste le temps de l'entendre murmurer à sa soeur et de comprendre le mot "clan".

Son épée toujours rivée sur son dos, elle la fixe sans rien dire, son regard clair-obscur plongeant dans le regard froid de la belle blonde, laissant quelques secondes, minutes s'écouler ainsi.
Soudainement le poing de la perle vient frapper violemment le bois du comptoir, envoyant valser la boisson versée plus tôt à la jeune femme, tandis que la tête s'incline pour s'adresser à elle, ses yeux se rétrecissant jusqu'à n'être plus que fentes.

Pardon... ça vous ennuie que je vous observe, de quel droit ?
Je suis encore chez moi il me semble, peu importe ce qui s'y soit passé, ça ne vous regarde en rien.
Je suis méfiante, tout comme vous vraisemblalement...
Et comme on dit, le plus géné s'en va, donc, si l'endroit et les gens qui s'y trouvent vous dérange, je ne vous retiens pas.

Le ton n'était pas venimeux comme avait pu l'être celui de la femme blonde, pour autant la fermeté et la froideur qui en émanait ne laissait aucun doute sur l'animosité qui l'animait.
Jamais la perle n'avait supporté de "domination" depuis son échappée de chez ses dingues, ce n'était pas pour qu'une péronnelle venue de dieu sait où, ne lui impose son bon vouloir.
_____________________

5 - La Taverne-Auberge du Promeneur à Carcassone 080823063536300482408585Dequerne

Dequerne ayant reprit son souffle et ramassé sa chemise, il se dirige alors vers les chevaux quelque peu affolés par toute cette agitation et l'incommodante fumée. Il leur flatta l'encolure et les apaisa tant qu'il le pouvais, jetant tout de même quelques regards derrière lui afin de voir enfin les visages des personnes. Il s'empara au plus vite d'une chemise neuve qu'il avait eu le soin d'acheter au marché la fois dernière et l'enfila vivement tout en songeant que débutait déjà leur enquête pour retrouver ce Manoir, et un établissement tel que cette auberge pouvait s'avérer des plus prometteuse quand aux informations qu'ils pourraient y glaner...

Rejoignant le groupe s'était amassé vers le puit, son attention fut attiré par une femme au charisme certain qui rajustait son chemiser et qui d'un gracieux mouvement de tête rejeta sur son dos sa chevelure de jais, a ce moment il était sûr pour Dequerne que cette femme était la Tavernière étant donné son aisance et le geste assurée qu'elle lança au groupe. Il se dit que se fut dommage de ne pouvoir faire plus "ample connaissance", ou du moins ce n'était pas une circonstance propice...
Il allait lui adresser la parole quand cette dernière lança une phrase qui fit illuminer d'un sourire le visage de Dequerne:

"Tournée générale, ils ont cramés mon écurie pas mon auberge."


Il était certain qu'après autant de fumée aussi acre, une petite chopine était des mieux venue, et suivant le troupe qui déjà se dirigeait à la suite de la tavernière, il rentra dans l'auberge où il constata un certain "désordre". La propriétaire leur expliqua brièvement de ne point y prêter attention suite à une "tornade"...
Il se dit en lui, rieur:

* Et bien si on compte Bellinda et Hyldra sa risque de faire beaucoup de tornades pour une bien belle taverne... *


Dequerne esquissa un sourire mesquin tout en se passant inconsciemment un main sur sa joue griffé dont la fumée avait ravivée les picotements...

*Et bien cette ville est des plus.... animée.... j'vais adorer...*


Quelques personnes, hommes et femmes, s'attelèrent à relever tables et chaises, et lui-même s'en chargea sur quelques unes deci delà, puis se dirigea avec les autres vers le comptoir auquel la Tavernière servait des rafraichissements des plus salvateurs. L'attention de Dequerne fut attiré par une femme dissimulant un regard pourtant attentif derrière une longue mèche de cheveux et cette étrange vigilance le mit justement en éveil, quoi que lui sache mieux se faire oublier, et ce, sans artifice capillaire. Il se dit en lui par ailleurs qu'il serait sage de veiller à passer pour de simples voyageur et aborder la question du manoir d'une approche quasi naïve pour ne point attirer l'attention...

Une fois les chopines servit, il en prit une et fit lentement glisser quelques gorgées mousseuse a souhait, plissant les yeux d'aise, il laissa cette légère amertume balayer délicieusement le gout acre de la fumée.
Reprenant son souffle tout en expirant un long bouffé d'air, il fut tout à coup surpris par Bellinda prononçant un propos des plus "abrasif" en la circonstance:

Qu'est-ce qu'il vous prend donc, à nous dévisager ainsi ?


Puis consécutivement elle s'en prit d'une façon tout aussi direct et froide à celle qui ce dissimulait derrière sa mèche:

Toi là! si tu as à nous lorgner ! autant le faire franchement, en nous montrons tes yeux.


Dequerne était aux aguets, tout à coup, cette cruche venait de diviser par deux la confiance instaurée par l'aide à l'extinction, et présentement il en oubliait presque sa chopine qu'il serrait fermement dans sa main et les dents serrées il assistait à la dégradation d'une situation pourtant bien débutée... surtout suivant les propos des plus clairs de la taverniere qui les yeux plissés lui lança:

Pardon... ça vous ennuie que je vous observe, de quel droit ?
Je suis encore chez moi il me semble, peu importe ce qui s'y soit passé, ça ne vous regarde en rien.
Je suis méfiante, tout comme vous vraisemblablement...
Et comme on dit, le plus gêné s'en va, donc, si l'endroit et les gens qui s'y trouvent vous dérange, je ne vous retiens pas.


Fermant lentement les yeux, Dequerne relâcha une expiration de lassitude et déposa sa chopine en la faisant presque claquer sur le comptoir, il se dirige à coté de Bellinda puis d'un air exaspéré il se lâcha sur elle:

"Ouulala... même si j'adooore s't'ambiance... C'est bon... t'arrête tout de suite tes conneries, Bell...
Parce que franchement si emmerder le monde était un métier, je te promet que tu gagnerais très bien ta vie...
T'a du talent Bellinda... crois moi...
Et si on compte ta soeur en plus... c'est bon... on a une paire de chieuses pour le même prix!
Alors on s'apaise, on respiiiire un grand coup et on écoute notre hôte qui à d'aimable attentions et intentions...

De plus la "petite curieuse" derrière sa mèche n'a fait que regarder des personnes lui étant étrangères..."


Puis levant une main et l'appliquant à son visage, il pensa intérieurement qu'ayant "froissée" la tavernière, il serait bien peu probable de pouvoir désormais s'informer de quoi que ce soit... mais il lança à cette dernière quelques propos se voulant rassurant, en se penchant légèrement au dessus du comptoir en sa direction:

"Veuillez pardonnez ce manque de courtoise, Dame, mais le chemin depuis Narbonne a été long et éprouvant... et loin de nous l'idée de vous commander chez vous...
Car n'ayant point dormit cette nuit, nous somme quelque peu épuisés et je pense qu'une bonne nuit de sommeil serait la meilleure réconciliation entre vous deux...
Et tant que j'y suis, pour parfaire les présentations... la houle en moins... je me nomme Dequerne, et "l'ardante" ici présente se nomme Bellinda... quant à la muette ici, son nom est Hyldra..."


Dequerne pensait ensuite en lui qu'au final Bellinda et Hyldra, mise à part faire les dindes, ne lui avait rien apportée d'autre qu'injures, griffures, morsures, et tout les fléaux imaginable en si peu de temps qu'il devrait éventuellement revoir ce concept de "collaboration" pré-établit au départ, et pourquoi pas même, s'en séparer au plus vite et les laisser ramer dans leur bouillon...
D'ici peu les deux Scandinaves risquaient fort d'avoir un petite surprise...
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5 - La Taverne-Auberge du Promeneur à Carcassone 080823063536300482408587Laurine

Laurine, après avoir suggéré à Zélia de faire entrer tout ce beau monde, était restée un peu en retrait. Si d’aventure la tavernière ne trouvait pas la proposition de la Garçonne à son goût, c’était son affaire. Un peu de reconnaissance pour service rendu ça n’avait jamais tué personne et de fait la tavernière la suivit dans son idée. Un homme, qui étrangement s’était versé un dernier seau d’eau sur la tête s’affairait discrètement dans un recoin. Il changeait de chemise.
Fidèle à elle-même, Laurine ne garda pas ses yeux en poche et se délecta du spectacle impromptu que l’homme donnait, peut-être même à son insu. Musculeux tout en étant tortueux le dos de l’homme était des plus…intéressant. Du coin de l’œil, Laurine regarda si son Prince l’avait vue tout occupée à manger des yeux ce bel inconnu. Elle lui adressa un sourire angélique qui ne devrait sûrement pas leurrer Seifer. Elle lui caressa le visage brièvement.

Allez viens on rentre on va rater la tournée.

Ils entrèrent dans la taverne ravagée par les autres malades et la première chose que tous firent c’est de ranger un minimum, au moins pour pouvoir s’asseoir confortablement. Laurine prit une des chopes que Zélia avait servi et se tint à l’écart des nouveaux venus. Elle prit place à côté de la cheminée et observa. Plus discrètement que la tavernière manifestement. A peine arrivés, les étrangers commençaient déjà à retendre une atmosphère qui n’était pas encore parvenue à redescendre. La journée avait déjà été rude, et les suites ne s’annonçaient pas sous des auspices des plus favorables.

Tout le monde en prenait pour son grade et les choses ne tarderait pas à dégénérer pour peu qu’on connaisse un minimum le tempérament de la tavernière. Pourtant son port fier et altier laissait bien supposer qu’ils n’avaient aucunement à faire à une méduse terrifiée par les premiers venus. Laurine se demandait si elle devait intervenir lorsque le jeune homme à la chemise fraîche prit la parole. Il semblait voyager en compagnie des deux jeunes femmes depuis quelque temps et la lassitude se dessinait sur son visage, ce qui ne manqua pas de faire sourire la Garçonne. Il commença par réprimander celle qui avait répondu vertement à Zélia avant de lui présenter des excuses, quelque peu faciles certes mais des excuses bien réelles. Il termina par les présentations. Au terme de la diatribe de celui qu’elle pouvait désormais nommer, Laurine ne put s’empêcher d’applaudir.

Joli… vous pensez faire de la politique ?

Elle sourit moqueuse en retroussant son petit nez. Elle se leva et s’approcha du groupe, cherchant son Prince des yeux. Tenant toujours son bras en grimaçant, elle se tourna premièrement vers la femme à la frange. Toujours aussi désagréablement vrillée par ce regard qu’on ne voyait pas et qui en quelque sorte entravait la franchise des conversations, il lui dit d’un ton sec et haut, se disant que si le autres l’entendaient elle pourrait épargner pour une fois sa salive et sauraient aussi qu’elle était pas du genre carpette.

Laurine !!!

J’ai mal entendu votre nom.

Outre ce regard masqué, Laurine voulait rapidement savoir à qui elle avait à faire et surtout qu’est ce qu’elle voulait au bel Argenté. Laurine se déplaça légèrement, histoire de ne plus se trouver entre le groupe des trois et la frangée. Malgré sa volonté de fer, elle ne pouvait pas se permettre un affrontement autre que verbal. Et encore la douleur lancinante de son bras à chacun de ses mouvements la déconcentrait énormément. Dans quel merdier était-elle en train de se fourrer peu à peu depuis quelques jours. La bagarre dans cette même taverne, un aller-retour plus que mouvementé au Manoir et pour terminer un bras dans le sac suite à une re-bagarre toujours dans ce même endroit. Lui portait-il chance ou pas, impossible de le savoir mais il était sur que pour rien au monde elle ne changerait d’endroit…pour le moment. Elle continuait à observer, effrontément, provocatrice.
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MessageSujet: Re: 5 - La Taverne-Auberge du Promeneur à Carcassone   5 - La Taverne-Auberge du Promeneur à Carcassone Icon_minitimeMer 13 Aoû - 21:59

5 - La Taverne-Auberge du Promeneur à Carcassone 080823063536300482408581Zélia

La femme en fâce d'elle n'était pas une donzelle éffarouchée, ni une catin de bas étage, comme la rouquine plus tôt, vu la façon dont elle envoya chier l'homme qui tentait de s'interposer en essayant de lui faire couler le miel dans les oreilles.
La seconde beauté s'en prie à son tour au lascard, décidément il avait du leur faire quelque chose aux deux et à priori ça ne leur avait pas plu, mais alors pas du tout, ou trop peut-être au contraire.

A cette pensée, Zel secoua la tête dans un sourire, zappant totalement ce qui c'était passé avant, à quoi bon de toute façon, elle se contenta de resservir une tournée offerte avec générosité par la seconde blonde.
La perle se faisait une raison, aujourd'hui serait la journée des casse-couilles de toute façon, vu comme le matin avait commencé, la suite ne serait pas mieux, c'était à prévoir...
Finissant d'aligner les choppes, Zélia les envoya valser devant chacune des personnes en présence avant de s'adresser à l'assemblée.

Semblerait selon les dires de Casanova que vous êtes claqués, dormez donc là, y'a des chambres à l'étage, pour le souper faudra voir ce qu'il y 'a en cuisine, pour la boisson y'a qu'à se servir.

Contournant le comptoir, la "tavernière" se dirige vers Laurine, la saisissant par son bras valide, l'entrainant sans lui demander son avis vers la sortie.

Je vous confie l'auberge Casanova essayez qu'elle soit debout quand je reviens, on a quelques petites choses à faire.

Attrapant une de ses capelines au passage, Zel l'enfile et se couvre la tête comme à l'habitude, ne laissant plus paraitre que son regard étrange et envoutant.
Au moment de passer la porte, la perle détourne la tête en direction de la blonde qui l'avait agressé et la regarde avec un rictus étrange, ses yeux clairs nimbés de noir luisant d'un éclat mystérieux.

Ah j'oubliais... ce que vous cherchez, vos "informations".
Elles ne s'obtiennent pas si aisément, et la discrétion vous manque pour l'intégrer... si nous parlons bien du même "clan".
A moins que ce ne soit moi qui ai l'ouie trop fine.

Le sourire s'accentue et le regard brille encore plus, d'une sournoiserie et d'une satisfaction évidente à la narguer de la sorte en sortant de sa taverne, au moins avec ces quelques petits mots assassins, Zélia savait qu'elle retrouverait son auberge debout.
Direction des rues de Carcassonne est prise, d'abord un médecin pour Laurine ensuite le marché, un achat à faire urgemment.
_________________

5 - La Taverne-Auberge du Promeneur à Carcassone 080823063536300482408585Dequerne

Que la ville soit animée, certes cela lui serait fort plaisant mais présentement par vraiment à son encontre. Dequerne aimait les femmes et tout ce qu'elles avaient à apporter et il les respectait généralement mais présentement il avait l'impression d'être au milieu d'une basse cour, gloussant à tout va comme de par hasard sur lui, ô surprise, le seul avec la "femme frangée" a rester a peu près courtois... Il gardait les yeux fermés et se massait les tempes de son pouce et de son index gauche afin de garder son calme qui pour l'heure se réduisait à une peau de chagrin, et il en faudrait peu pour qu'une des dindes finisse la tête rebondissant "malencontreusement" sur le comptoir...

La nervosité s'accroissant, il se prenait réflexion sur réflexion sans mot dire, chaque "arguments" comme autant de volées de plumes dispensées par ces volailles caquetantes, son tique le reprenait peu à peu et il commençait sans pouvoir le réfréner à ce frotter l'index droit avec son pouce et savait que cela allait durer des heures tant déjà il en grinçait des dents. Mais tout se paie... osait-il penser...

Puis la tavernière, au teint de lait tel celui d'une perle servit la tournée offerte par la belle de glace, alignant de nouveau des choppes et d'un ton devenu serein quoi que déterminé elle leur dit:

"Semblerait selon les dires de Casanova que vous êtes claqués, dormez donc là, y'a des chambres à l'étage, pour le souper faudra voir ce qu'il y 'a en cuisine, pour la boisson y'a qu'à se servir."



Tandis qu'elle contournait le comptoir, la perle lui adressa la parole mais ce ne fut qu'en décalé qu'il le compris, ouvrant subitement les yeux face à cette agréable injonction de "tenir la boutique":

"Je vous confie l'auberge Casanova essayez qu'elle soit debout quand je reviens, on a quelques petites choses à faire."



Il se détendit tout à coup, esquissant un large sourire rien qu'à l'idée du casse-croute qui l'attendait en cuisine et qu'il se ferait une joie non-dissimulé d'engloutir tant la faim le tenaillait à présent. Dequerne lui fit un signe approbateur de la tête, manière dissimulée de répondre face au fait d'avoir fait entrer un loup dans la bergerie ce qui le fit d'autant plus sourire. Enfilant prestement sa capeline dans un jeu de gestes gracieux mais vifs, l'assurance même émanait de la perle, et qui sans nul doute était une Dame de caractère, plus sur le fond que sur la forme, au moins semblait-elle savoir ce qu'elle faisait ce qui plut inconsciemment à Dequerne qui n'était homme à bouder les femmes mesurées... peut-être trop... il fut interrompu dans ses pensées par "LA" phrase tant redoutée de la part de la taverniere:

"Ah j'oubliais... ce que vous cherchez, vos "informations".
Elles ne s'obtiennent pas si aisément, et la discrétion vous manque pour l'intégrer... si nous parlons bien du même "clan".
A moins que ce ne soit moi qui ai l'ouie trop fine. "



La tavernière lança un dernier regard sans équivoque et sortit suivie de la garçonne, toute deux partirent vaquer à leurs occupations, tandis que déjà hors de lui, Dequerne se dirigeait vers Bellinda, dans son dos et se saisit de sa tignasse sans retenu et lui pencha la tête en arrière pour lui murmurer une phrase qu'il se devait de dire avant qu'un jour cette cruche finisse le regard livide, perdu dans le néant et son sang s'écoulant sur les dalles:

"Alors écoute moi bien!
Tu me refait un coup comme ça et il ne te faudra même pas me prévenir si tu veux m'égorger...
Parce qu'on a pas fait 60 lieux pour qu'une dinde foute tout en l'air sur une connerie!
Alors me sort pas gna-gna-gni gna-gna-gna...
Si tu rouvre ta gueule... je te bute... femme ou pas"



Puis d'un large geste il lui poussa fortement la tête en avant, les yeux dardant Bellinda d'un noir regard et les lèvres pincées tandis qu'il se dirigeait vers sa chope pour la prendre. D'un pas déterminé il la prit et passa derrière le comptoir et s'y installa pour au moins se resservir lui-même. Mais une idée lui vint...

Tout en buvant lentement sa chope il se rapprocha subreptissement de "la frangée"... puis d'un geste vif il lui passa les doigts sur le front pour écarter la frange et ainsi saisir la lueur de son regard et retira sa main aussitôt... il n'aimait pas trop non plus cette dissimulation et le lui dit:

"Dite moi, Dame, vous ne nous avez toujours pas dit votre nom..."



Dequerne la regarda alors d'un air plein de malice bien que dénué de moquerie...
_________________

5 - La Taverne-Auberge du Promeneur à Carcassone 080823063535300482408580Maïna la Lune*

Maïna toujours aussi attentive à tout ce qui se passait et se disait dans la taverne, remarqua que l'homme semblait doucement pris par la rage. Elle porta donc une attention un peu plus soutenue à ce dernier. Lorsque la tavernière parla, elle ne manqua donc un seul mot, le fait qu'elle parte avec la garçonne, Maïna savait qu'il y avait un lien entre elles. Au moment ou la tavernière parla de "clan", Maïna se demanda bien de quel clan cela pouvait bien s'agir. Elle s'appuya sur le bord du comptoir et prit une longue gorgée de douce boisson que contenait sa chope.

Une fois les deux femmes sortient, elle suivi du regard l'homme, lorsqu'elle le vit tirer sur la tignasse de la blondinette, elle su qu'il n'était pas content du tout et qu'il n'acceptait pas de se faire ainsi remballer par une femme, cela rappella d'ailleurs quelques hommes dont elle avait pris plaisir à faire taire... Elle entendit les murmures du "casanova", comme l'avait nommé la tavernière, elle comprit qu'il aimait avoir le contrôle et que pour lui une femme doit rester à sa place.

Cela la fit donc doucement sourire puisqu'elle ne se laisserait pas contrôler par n'importe qui. Elle aimait bien avoir le contrôle sur elle. Elle sentait doucement la sueur s'asséchée sur son corps, ses vêtements toujours bien collés contre elle, elle adorait avoir ainsi ses vêtements, ce qui expliquait d'ailleurs sa tenue provocante.

Elle ne manquait rien de ce qui se passait dans la taverne, voyant le type passé derrière le comptoir et se servir, elle vida d'une traite ce qui restait dans sa chope, le voyant s'approché d'elle lui demandant son nom et voulant enlever sa franche de devant ses yeux, elle eu alors un mouvement de recul... Elle mit alors une main sur son poignard, n'aimant pas qu'on la touche sans son autorisation et lui dit, d'une petite voix mieilleuse...

Veuillez me pardonner, mais on demande avant de toucher... Pour répondre à votre question, on me nomme Maïna la Lune...

Elle l'observait toujours au travers de sa mèche lui assurant toujours une certaine discrétion et lui tendit sa chope vide, affichant un petit sourire malicieux...

Vous faites le plein, j'ai la gorge sèche on dirait bien...Ça serait aimable de votre part.
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MessageSujet: Re: 5 - La Taverne-Auberge du Promeneur à Carcassone   5 - La Taverne-Auberge du Promeneur à Carcassone Icon_minitimeMer 13 Aoû - 22:04

5 - La Taverne-Auberge du Promeneur à Carcassone 080823063536300482408587Laurine

[Dans l’auberge pour le moment]

Les personnes en présence avaient toutes un caractère bien trempé ce qui était loin de déplaire à la Garçonne. Trop souvent elle s’était retrouvée en compagnie de larves édentées, à bailler aux corneilles. Mais la loi des séries pour une fois s’avérait inexacte et si le hasard existe, elle ne pouvait que le remercier d’avoir guidé ses pas en ces lieux.

Rien que d’y avoir retrouvé son Prince avait déjà toute son importance et les événements qui venaient de se succéder à toute allure lui redonnait de l’élan. Même si pour le coup, elle y avait laissé quelques plumes. Elle n’était pas spécialement friande de rixe ou d’affrontement mais rien ne l’horripilait plus que l’illusoire confort de l’oisiveté.

Avec un certain plaisir elle assista à la suite de la joute verbale. Chacun s’y donnait pleinement et les différentes personnalités s’affichaient sans détour. En la matière, l’endroit était bien achalandé. Même le bonhomme lui força un brin d’admiration. Mais c’est Zélia qui l’impressionna le plus. Peut-être parce qu’elle lui était redevable de l’avoir tiré d’affaire par deux fois en très peu de temps mais aussi par ça capacité à prendre les choses en main. Pour l’avoir remplacé à l’arrivée des malandrins qui avaient mis l’auberge à sac, elle savait que la gestion d’un tel lieu nécessitait force courage et bravoure. De plus la tavernière avait un physique alléchant qu’elle savait mettre en valeur sans pour autant en jouer. Toute en subtilité.

Seifer s’approcha de Laurine et lui murmura quelques mots à l’oreille. Elle acquiesça de la tête et le suivit du regard lorsqu’il gagna l’étage des chambres. Il est vrai que le pauvre s’était donné à fond dans l’extinction de l’incendie des écuries mais surtout que les tensions en général n’étaient pas du tout du goût du Prince, il les évitait dès qu’il le pouvait et l’atmosphère de la salle commune restait assez tendue.

A la grande surprise de plus d’un, Zélia, après avoir lancé quelques mots acerbes à destination de l’inconnu et de ses suiveuses, se leva, empoigna littéralement Laurine et l’attira à l’extérieur de l’auberge. Sur le pas de la porte, la tavernière confia l’établissement aux inconnus et plus particulièrement au mâle supposé dominant de la petite meute.

Malgré son étonnement, Laurine était bien contente de dégager de l’endroit, son bras la faisait souffrir et il fallait s’en occuper. Toutefois la tavernière avait évoqué plusieurs choses à faire. Elle verrait en chemin.

[Dans les rues de Carcassonne vers une destination inconnue]

Comme si elle la prenait sous sa protection, Zélia emmena Laurine en ville. Ville que la Garçonne ne connaissait que très peu mais l’heure n’était pas à la flânerie. De multiples questions tarabustaient Laurine et pourtant elle hésitait à en faire part à la tavernière. Arrivées sur une placette ensoleillée, elle se lança, tentant de ne pas étouffer Zélia sous le flot de ses paroles.

Dis moi, je comprend pas tout, ta taverne est mise à sac par des inconnus, on la range à peine que tu la reconfie à d’autres tout aussi inconnus. Je suis peut-être trop curieuse ou indiscrète mais tu m’emmène où comme ça ? Pas besoin de marcher si vite, si ? Puis tu as l’air d’avoir une idée pour cet satané bras.

Elle fit une pause en grimaçant sous la douleur qui se réveillait à la simple évocation de sa blessure.

Tu connais quelqu’un qui pourrait m’aider sans m’estropier plus ?
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5 - La Taverne-Auberge du Promeneur à Carcassone 080823063536300482408586Bellinda La Démone

Une fois son venin jeté sur ce moins que rien, Bellinda fût agréablement surprise de voir la garçonne se mettre de son côté. Elle se retourna et regarda cette femme en lui faisant un demi sourire de satisfaction, puis se tourna en direction de sa soeur qui venait de faire valser un tabouret sur les jambes de Dequerne. Ce spectacle fut jouissif pour la belle de feu. Celle-ci d'un calme désespérant, la connaissant surtout lorsque tout son sang bouillonne dans ses veines comme une lave, se mit à l'avertir ! Sa voix eut pour effet de claquer sèchement et très brièvement. Les deux frangines se sachant près du but, n'avait que faire maintenant de ce boulet qu'elle se traînait depuis Nîmes. Elle regarda sa soeur se rincer le gosier d'une traite et réclamer une seconde tournée...

La tavernière fît abstraction de ce qu'il venait de se passer et laissa même paraître un rictus, lorsque sa soeur s'acharna sur la larve et versa une seconde tournée que la Belle de Glace demanda. Bellinda ne put s'empêcher de lâcher un rire, lorsque la tavernière nomma de Casanova ! Dequerne ... La patronne leur proposa même de se reposer dans son auberge, avant de sortir, en emmenant la garçonne avec elle, vers l'extérieur.

Dormir ici ? Mais elle est folle ! Ce serait de l'imprudence. On ne voudrait pas finir grillé ici ...

Pensa t-elle. Ce fut avec stupéfaction ! qu'elle entendit la tenancière proposer à Dequerne de s'occuper de son auberge ! Bizarre ça... qu'elle file son échoppe comme ça. Où il la connaissait, où elle confiait son affaire à n'importe qui. Bellinda la suivait du regard. Celle-ci arrivant sur le seuil de la porte se retourna et s'adressant à la belle de feu:

Code:
Ah j'oubliais... ce que vous cherchez, vos "informations".

Elles ne s'obtiennent pas si aisément et la discrétion vous manque pour l'intégrer... si nous parlons bien du même "clan".

A moins que ce ne soit moi qui ai l'ouie trop fine.


Effectivement vous avez l'ouïe très fine ! Car j'ai vraiment Murmuré à ma soeur quelque chose. Votre curiosité malsaine vous oblige à écouter nos conversations. Donc je ne répondrais pas à votre question indiscrète.

Répliqua t-elle en lui rendant le même sourire. Entre temps elle jetait un regard sur le boulet qui commençait sa psychose, en se frottant l'index droit avec son pouce. Suite au départ des deux femmes, l'autre lâche, ne trouva pas mieux que de la surprendre par traîtise ! Il n'y avait que lui pour agir de la sorte ! Il n'avait pas assez de *Bip...* pour l'affronter de face ! Elle sentit un corps très près du sien. Une main saisir sa longue chevelure bouclée. Sa tête fût projetée violemment vers l'arrière et il se mit à lui murmurer :

Code:
"Alors, écoute moi bien !

Tu me refais un coup comme ça et il ne te faudra même pas me prévenir si tu veux m'égorger...

Parce qu'on a pas fait 60 lieux pour qu'une dinde foute tout en l'air sur une connerie!

Alors, me sort pas gna-gna-gni gna-gna-gna...

Si tu ouvres ta gueule... je te bute... femme ou pas"


A ces phrases, une fois qu'il la lâcha et qu'elle le vit partir au comptoir, le sang de Bellinda ne fît qu'un tour et telle la bête qui sommeillait en elle, saisissant son stylet, elle voulut se jeter furieusement sur la raclure mais, avant qu'elle ne pût faire usage de son arme, sa soeur la retint en lui saisissant le bras, lui faisant comprendre que pour le moment, ce serait une erreur de le tuer. Son regard se fit encore plus menaçant, haineux. Son visage furibond, elle se sentait épouvantablement défiguré. Ses poings tant serrés qu'ils en étaient bleus. Elle se contrôla, serra les dents et sur un ton des plus méprisables se mit à l'avertir sur un ton des plus méprisant :

Toi ! le lache des bas quartiers ! Je te conseille d'avoir le sommeil léger. Car je serais aussi traite que tu ne viens de l'être, en m'attaquant par derrière.

Dit elle en léchant sa lame, avant de la ranger dans son fourreau, espérant avoir dessus très prochainement dans sa bouche, le gout du fer de son sang ... Ses yeux furent attirés par la femme aux yeux cachés derrière sa frange, qui eut pour réflexe de saisir le manche de son poignard. De suite elle eut envie de lui crier :

"Vas y ! crève le ce chien"

Mais se retint, lorsqu'elle la vit parler avec ce chien . Un nouveau arriva dans l'auberge ! Les salua tous, puis monta à l'étage ! Bellinda le suivit du regard, jusqu'à sa disparition totale. S'approchant de l'oreille d'Hyldra elle lui murmura.

Attendons l'arrivée de la garçonne ! Je suis certaine qu'elle nous informera sur ce que l'on veut savoir. Mais il nous faudra parvenir à évincer la raclure. S'il veut des renseignements, il se les procurera seul ...
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5 - La Taverne-Auberge du Promeneur à Carcassone 080823063535300482408579*Hyldra*

Décidément cette journée n’était pas de tout repos… D’abord la route de Narbonne jusqu’ici, en étant forcée de supporter la compagnie de la raclure, pour finalement, à peine arrivés, jouer aux bons samaritains pendant des heures afin d’éteindre cette saloperie d’incendie, et quand enfin Hyldra espérait un peu de calme et de tranquillité en allant se déshydrater en taverne, et bien non, c’était au tour des tensions et des attaques de se mêler de la partie… Et sa frangine n’y était pas pour rien, il fallait bien l’avouer. Les hostilités semblaient encore loin d’être terminées…
Si elles voulaient arriver au bout de leur quête, les poupées scandinaves avaient pourtant tout intérêt à se faire le plus discrètes pour le moment, en optant pour la phase d’observation, avant d’agir. Il fallait d’abord jauger et évaluer cette bourgade, afin de relever les endroits et les personnes susceptibles de pouvoir les renseigner. Mais Bellinda n’avait semblait-il pas, choisi la même méthode. Elle avait privilégié le « rentre dedans » et une tactique plus directe, en provoquant la tenancière de cette auberge.
Pas certain que ce choix soit des plus subtiles et efficaces, surtout au vu de la remarque lancée par la patronne avant de déserter les lieux. Mais qui n’en restait pas moins intéressante… car même si leur volonté de discrétion venait d’être descendue, son allusion au Clan attira particulièrement l’attention de la Belle de Glace. Ainsi donc, comme elle le pensait dès le début, cette tavernière semblait connaître bien des choses… en tout cas, ce qui concernait l’objet de la quête des sœurs scandinaves. Malheureusement, il serait maintenant difficile d’en demander plus à cette femme à la peau claire, qui venait de laisser les rênes de son auberge à l’autre pourriture, au grand étonnement d’Hyldra. Quelle idée de filer la gestion de son établissement à ce chien, et le laisser sans surveillance à des inconnus ! Plutôt étrange… Mais bref, ne valait il mieux pas trop se poser de questions… de toute façon, l’Iceberg s’en fichait pas mal.
Le principal était de calmer le jeu pour le moment.

En tout cas, finalement, ce feu n’avait pas été si néfaste. Il avait au moins eu le mérite de les emmener au bon endroit. Désormais, il faudrait par contre se la jouer fine…

Une fois que la Patronne disparut, en emmenant, de manière un peu forcée, la Garçonne avec elle, Dequerne n’attendit pas plus longtemps pour sauter sur l’aînée des frangines lui tirant la tignasse en arrière. Sans attendre, la cadette s’apprêta à lui bondir à son tour dessus afin de venir en aide à Bellinda, mais la pourriture ne s’attarda pas plus, et la relâcha presque aussitôt après lui avoir susurrer on ne sait quelles invectives encore de bas étage, avant de s’empresser de rejoindre l’autre côté du comptoir, pour finalement faire causette avec la « femme frangée », qui était jusque là restée réservée.
Chance pour lui qu’il n’ait pas plus traîné…

Mais ne voulant en rester là, elle non plus, la Belle de Feu ne manqua pas de réagir à son tour en ripostant par la menace de son stylet, s’apprêtant à faire goûter sa lame à l’impudent de Dequerne. Se plaçant derrière elle, et en attrapant fermement son poignet, Hyldra stoppa néanmoins l’élan de sa frangine, malgré l’envie de le voir crever sur l’instant qui la tenaillait, seulement ce n’était pas encore le moment. Plus tard, elles auraient tout le loisir de laisser libre cours à leurs pulsions, et le voir implorer et agoniser sous leurs tortures en sera d’autant plus délectable. La patience… voilà ce dont elles devaient faire preuve… si elles voulaient atteindre leur but. Déjà que ça commençait mal avec la tavernière, si en plus les scandinaves lui laissait un cadavre au beau milieu de son établissement, pas sûr qu’elle apprécierait, et qu’elle serait plus coopérative.

Une fois assurée que Bellinda ait soigneusement rangé son arme, sa cadette enlaça sa taille avec tendresse, toujours placée derrière elle, et plaquée contre son dos, posant son menton sur l’épaule de la Belle de Feu. Déposant ensuite un doux baiser dans le creux de son oreille, elle cherchait ainsi à calmer sa sœur… qui en profita pour lui murmurer quelques mots, toujours à propos de la Garçonne… Encore elle…
Mais pourquoi était elle donc persuadée que cette femme les aiderait ? Et qu’est-ce qui pouvait bien lui faire croire que celle-ci avait des informations qui les intéresseraient ?
C’était pourtant la tavernière qui semblait le plus en savoir pour le moment.
Il fallait qu’elle en discute avec elle, mais ce n’était pas vraiment le lieu. Puis la vue de l’autre mielleux en discussion avec la jeune femme aux yeux cachés, commençait à l’insupporter de plus en plus. Quand tout à coup elle se remémora les paroles de la tenancière… il est vrai que son estomac commençait à crier famine, et il était temps d’assouvir sa faim, après cette éprouvante journée.

« Suis moi Bellinda,
Allons en cuisine. Je suis certaine que l’on trouvera de quoi se sustenter un peu. Nous l’avons bien mérité je crois.
On s’épargnera ainsi quelques odeurs pestilentielles et indésirables. »


Regard glacial en direction de Dequerne, plaignant la jeune fille à qui il tient la jambe, et tout en se dirigeant vers l’endroit dans lequel elle espérait trouver victuailles alléchantes.
Un moment de répit, partagé seul avec sa sœur… voilà ce qu’elle cherchait et ce dont elle avait besoin. Ca faisait un bout de temps qu’elles ne s’étaient pas retrouvées qu’entre elles deux, avec cette foutue « collaboration ».
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MessageSujet: Re: 5 - La Taverne-Auberge du Promeneur à Carcassone   5 - La Taverne-Auberge du Promeneur à Carcassone Icon_minitimeMer 13 Aoû - 23:02

5 - La Taverne-Auberge du Promeneur à Carcassone 080823063536300482408585Dequerne

Au bord de l'excès et passablement à l'abri derrière le comptoir, Dequerne subissait un flot de haine sans réel but autre que celui de ne pas perdre la face de la part de Bellinda qui, au comble de l'inutilité restait campée sur ses positions, refusant de voir qu'elle était artisan de son propre malheur et de par ce fait de celui de Dequerne qui regrettait amèrement de s'être encombré de ces deux volailles...

Face au geste taquin de Dequerne, la frangée eût un mouvement de recul, mais finalement ne se montra pas agressive, au grand étonnement de Dequerne, esquissant un demi sourire il prit la chope . Bien que faussement réservée elle se présenta tout de même, laissant transparaitre un brin de malice.

Maïna la Lune...

Enfin un peu de poésie... ça allait le changer du feu et de la glace... En tavernier improvisé, il lui fit couler une autre chopine de cervoise mousseuse à souhait de la barrique à proximité et la regardant avec tout autant de malice il lui dit:

"Et bien finalement vous êtes dotée d'une langue...
J'ose espérer que vous n'allez pas me gratifier avec des mêmes adjectifs pour mon mauvais service, c'est ma première journée en temps que tavernier..."



Il se mit à rire de bon coeur, libérant un peu de la tension retenue en lui par les derniers "dialogues". Il déposa la chope pleine devant Maïna puis tout en sa passant les mains dans les cheveux d'un geste lent, faisant glisser ses doigts jusqu'au cuir chevelu il souffla un bon coup, il n'avait que deux alternatives si Bellinda continuait, soit attendre que l'orage passe, soit lui éclater un tabouret sur le coin de la tronche... option des plus ludiques mais qui s'avérerait improductive sur le long terme.... Il effaça cette bonne idée de son esprit lorsque Hyldra emmena sa soeur en cuisine, au moins sur ce coup la belle de feu n'aurait pas à éplucher de nouveau l'ensemble de son vocabulaire si fleurie, proprement charmant et si gracieux dans sa fine bouche... une vrai dame Bellinda....

N'ayant pas dormit durant la nuit venant de s'écouler, Dequerne sentait en lui se propager une légère torpeur, et d'un pas lourd et sonore de ses bottes talonnant fermement le sol de la taverne il se dirigea vers un haut tabouret et s'installa avec derrière le comptoir, à sa place initiale et il se mit à sourire tout en balayant du regard le comptoir et les environs, il dit d'un air rieur:

"Sans même m'y attendre, je réalise un rêve de môme, là...
Derrière un comptoir, boisson et nourriture à volonté..."



Il éclata de rire bien malgrés lui, la détente se faisait ressentir, bon signe quand au retour à une situation stable et propice au dialogue, car les derniers jours passés en compagnie des deux scandinaves étaient des plus agités, il caressa inconsciemment sa joue gauche griffée par Hyldra tout en réalisant que mise à part les moments où il se retrouvait dans sa chambrée pour dormir, il ne s'était que très rarement éloigné des deux frangines, pour son plus grand malheur...
Il se mit à discuter alors avec Maïna, sans autre intention que de laisser place à un climat serein en parlant de tout et de rien. Il ne la connaissait pas mais était sûr qu'au moins si elle ne l'aimait pas particulièrement elle ne le lui communiquerais pas avec pertes et fracas...
Mais au fil de la conversation vint à lui de manière instinctive des petits éléments, sous-jacent, ténus, mais qui indiquait à Dequerne qu'il n'avait pas à faire à la première cagode du coin. Cette femme l'intriguait de plus en plus, Maïna était concise, précise, mais suffisamment à l'aise pour ne pas avoir besoin de se montrer démonstrative pour se faire valoir, ou de se montrer sexiste face aux hommes tel que le sont Hyldra et Bellinda, exprimant finalement leurs propres malaises... même les silences de la belle frangée étaient pesés et maitrisés... tout ça avait paradoxalement tendance à rassurer Dequerne.

Au bout de quelques minutes, sans être spécialement chaleureuse, cette conversation fit disparaitre peu à peu le tique de Dequerne qui machinalement n'avait cessé de frotter son index avec son pouce. Il lui demanda plus précisament:

"Sans me montrer trop curieux, je me posais la question de ce qui vous avait amenée ici, à Carcassone.
La région est des plus charmante mais cette ville n'est pas réellement touristique..."



Dequerne lui sourit, sans arrières pensées, et l'écouta tout en sirotant sa bière, laissant agréablement rouler le liquide sur sa langue, faisant définitivement disparaitre ce gout de fumée âcre. Peu à peu il récupérais ses forces et son calme, toute tensions s'étiolaient et il dit ensuite:

"La patrone à dit "...pour la boisson y'a qu'à se servir."
Ca serait dommage de la décevoir... n'est-ce pas?
Faisons honneur à ses bouteilles...."



Dans un large sourire, Dequerne se leva et, jetant un oeil sous le comptoir, il répertoriait l'inventaire des bouteilles. Il s'accroupie et en prit quelques unes pour les déposer sur la surface de bois usé par le temps des rigueurs des multiples tournées y aillant été servies. Il dépose une bouteille de liqueur de prune, une de gnôle de poire, du calva, et deux dernières, un bordeau et une de muscadet. Tout en sortant deux godets d'étain il dit à Maïna:

"Et bien nous allons trinquer à l'extinction... ça se fête...
Et si le coeur vous en dit ne m'appelez pas Dequerne...
Antoine suffira."



Il prit la bouteille de muscadet et sortit de sa poche un petit canif. Il ôta patiemment la cire rouge sombre protégeant le goulot. Tout en s'emparant d'un tire bouchon posé sur un des rayon sous le comptoir Dequerne demanda à Maïna:

"Je vous sert quoi, Dame Maïna?"

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5 - La Taverne-Auberge du Promeneur à Carcassone 080823063535300482408580Maïna la Lune*

Maïna observait la scène les deux soeurettes pas du tout commode lui plaisait pas beaucoup, surtout Bellinda… Elle semblait aimer provoquer les gens, Maïna aussi mais subtilement et surtout à l’abris des regards, puisque généralement les provocations l’amenait à utiliser sa douce lame… Tous voulaient voir ses yeux, c’était bien courant, mais elle ne permettait à personne de la toucher sans son autorisation… Lorsqu’il lui tendit la chopine, elle esquiva un sourire et pris rapidement une longue gorgée, elle adorait le goût des boissons fermetées…

En l’entendant, elle ne pu qu’afficher un petit sourire. Elle se dit qu’il lui fallait bien une langue pour vociférer au besoin, elle le regarda donc au travers de ses cheveux et lui répondit :

Ouais, je suis bien dotée d’une langue pourtant ce n’est pas la première fois que vous entendez des mots sortir de ma bouche, mais bon je suis habituée au fait qu’on ne m’accorde que peu d’importance….

Le fait qu’il lui dise que c’était la première fois qu’il jouait au tavernier la fit même rire, ce qui est généralement rare pour elle en public, elle affiche des sourires, oui, mais rire…

L’entendant rire, elle ne pu que rire un peu plus… mais cela était vraiment inhabituel par contre… Elle le suivi des yeux pendant qu’il allait chercher un tabouret et qu’il s’installait, il semblait plus décontracter depuis que les deux sœurs n’étaient plus dans le décor immédiat de l’homme… Elle écoutait attentivement ses paroles tout en échangeant avec lui, elle n’était pas une grande bavardeuse, mais apprendrait-elle des choses sur la personne qu’elle recherchait…. Pis pour une fois, l’homme ne la déshabillait pas du regard, ce qui était une bonne chose, puisque peut-être pour une fois, elle n’irait pas dans un coin sombre pour…..

Elle le vit caresser doucement une cicatrice qui se retrouvait sur l’une de ses joues, Maïna commença à se demander qui était la cause de cette marque, mais ne demanda pas, après tout c’était sûrement une des deux frangines qui devaient lui en avoir fait cadeau après tout… Elle l’observait attentivement tout en conversant et remarqua qu’il se frottait sans cesse l’index et le pouce, mais pourquoi… elle ne perdait pas des yeux aucun des mouvements qu’il faisait, juste au cas, mais ne le craignait point, de toute façon Maïna n’avait pas plus peur de rien et ce depuis bien des années… Elle avait eu tôt fait de vider sa chopine, ne résistant point à l’alcool…

Quand il lui demanda ce qu’elle venait faire ici… elle se mis doucement sur la défensive, sans que cela ne paraisse trop et dit tout simplement :

Je recherche quelqu’un… on m’a dit que je pourrais peut-être le trouver par ici…

Elle n’en dit point plus, pas qu’elle ne voulait lui en dire plus, mais il semblait lui aussi chercher quelques choses… Maïna avait entendu la tavernière parler de clan, mais de quoi elle ne le savait pas, mais lui et les donzelles semblaient chercher et il semblait près du but… Mais elle ne s’attarda pas non plus sur le sujet, il faut dire que depuis déjà un moment qu’elle était seule, elle profitait donc d’une conversation intéressante…

Pourquoi pas, ma chopine est vide et j’ai encore soif, alors tavernier d’un jour, à boire…

Dit-elle avec lui sourire sur les lèvres, de l’alcool comment pourrait-elle refuser une telle invitation… Elle le vit se diriger vers la réserve et prendre quelques bouteilles, elle sourit en voyant tout les bouteilles devant elle et les deux godets, en l’entendant elle faire un toast, elle ajouta :

À l’extinction alors!!!
Antoine ben si ça vous fait plaisir, mais moi Maïna par contre…

Lorsqu’il lui demanda ce qu’elle voulait avoir, elle eu un petit sourire malin sur les lèvres et répondit sans hésitation…

Ce qu’il y a de plus fort je vous pris….
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5 - La Taverne-Auberge du Promeneur à Carcassone 080823063536300482408582Samaël

Elle était passé devant lui, ouvrant la porte de son bras valide, de façon galante, il passa un bras au dessus de la tête de la garçonne, maintenant la porte pour laisser passer la femme au regard envoutant.
Rafale connaissait suffisament l'endroit, il se dirigea donc de lui-même vers les écuries, Samaël n'ayant pas à s'en soucier, ne sachant ce qui c'était produit peu avant.
Les deux demoiselles entrées dans l'auberge, l'ange déchu pénétra à son tour dans la taverne, apercevant deux sylphides se faufiler vers les cuisines, tandis qu'un homme étranger était posté derrière le comptoir.

Tiens, tiens, le jeune Alex n'est plus là, Kitty a du changer de tavernier

Avançant dans l'établissement, son mantel de cuir emettant son son si singulier à son passage, du fait de son fourreau intégré, il se plaça devant l'homme qui discutait avec une donzelle.
Saluant la jeune femme, il reporta son attention sur l'employé de l'auberge.

Alors l'ami, on est le nouveau tavernier ?

Regardant autour de lui et constatant les dégats, il ajouta.

Ta patronne risque de pas être heureuse vu l'état de sa taverne.
Elle est où d'ailleurs cette chère Kittyna ?

Lentement, l'argenté lança un regard à Laurine, observant ce qu'elle faisait en détaillant discrétement ses courbes si désirables, il se souvint alors de son bras.

Oh quand tu te décideras à répondre, j'aimerais assez une chopine et un morceau de linge assez résistant et long.
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MessageSujet: Re: 5 - La Taverne-Auberge du Promeneur à Carcassone   5 - La Taverne-Auberge du Promeneur à Carcassone Icon_minitimeMer 13 Aoû - 23:23

5 - La Taverne-Auberge du Promeneur à Carcassone 080823063535300482408580Maïna la Lune*

Maïna n'ayant pas remarqué que des gens étaient entrée dans la taverne entendit subitement la voix d'un homme, se décalant un peu pour voir qui était arrivée, elle le vit... L'homme qu'elle cherchait depuis déjà quelques années, son coeur se mis à battre à tout rompre, comment était-ce possible lui ici...

Elle était tellement surprise, qu'elle ne parla pas tout se suite... Il ne pouvait point y avoir deux hommes qui lui ressemblaient, cela était impossible!!! Elle le dévora littéralement des yeux... par chance pour elle, sa mèche vis-à-vis ses yeux les cachaient très bien... Elle savait que l'homme ne la reconnaitrait peut-être pas, mais la dague possiblement, il n'y en avait pas deux comme celle-là elle était unique, elle avait appartenu au clan pour lequel elle avait payé si cher son enfance...

Et oui, la fameuse dague avec laquelle Maïna se promenait était celle du clan auquelle elle avait appartenu et qu'elle avait utilisé habilement après l'avoir subtilisé pour mettre fin à son esclavage... C'était grâce à lui qu'elle avait posé les gestes pour sa liberté...

Elle le voyait parler, mais n'entendait plus ce qui se passait dans la taverne, elle avait l'impression de retourner dans le passé, elle tenait la dague dans sa main et elle la glissa doucement sur le comptoir aux yeux de tous et ne dit que quelques mots attendant de voir la réaction qu'il aurait et à savoir s'il reconnaîtrait la dague d'un clan décimé peu de temps après son passage...

Je vous ai enfin trouvé...

Bien des choses avaient été dites après que le clan aie été décimé, mais deux choses revenaient sur toute les lèvres, une jeune femme de 15 ans les avait tous tué et la dague qui était l'emblême du clan qui avait disparu...
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5 - La Taverne-Auberge du Promeneur à Carcassone 080823063536300482408584Anuata

Anuata entre dans l'auberge, prenant soin de ne pas faire de bruit, et se faufile dans un coin, silencieusement, telle une ombre chargée de son balluchon.

Elle s'installe, et observe distraitement, plongée dans ses pensées, serrant les dents. Elle refoule tous les sentiments qui pourraient venir l'affaiblir. Elle regarde la faune locale, restant en retrait.

Elle s'étire, essayant de détendre ses muscles après une longue chevauchée. Les personnes présentes semblent occupées ailleurs, c'est une chance pour elle.

Discrètement, elle passe une main sur sa nuque. Le voyage l'a épuisée. Son ventre crie famine, mais ouvrant sa bourse, elle constate qu'il ne lui reste rien, rien qu'un petit bout de parchemin conservé précieusement. Elle reste un instant, interdite, songeuse.

Elle profite de la chaleur du lieu, et se dit que s'ils la chassent, elle aura au moins pu se réchauffer un peu.
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5 - La Taverne-Auberge du Promeneur à Carcassone 080823063536300482408586Bellinda La Démone

[ Salle de l'auberge ]

Hyldra se plaquait complètement contre son dos, approchant doucement ses lèvres de son oreille, Bellinda senti son souffle chaud dans son cou. Elle se sentait bien, n'avait envie que d'une chose, c'était d'être près d'elle, contre elle, l'enlacer, respirer sa peau, la sentir frémir. Elle seule savait la contrôler, la calmer, l'apaiser. La belle de feu, ferma les yeux lorsque les lèvres de la belle de glace, effleura son cou avant de déposer un doux baiser, dans le creux de son oreille, puis lui glissa cette phrase : "Encore elle". La belle de feu, sentait d'après l'intonation de la voix de sa soeur, que celle-ci n'aimait pas trop qu'elle s'intéresse à une autre qu'elle. Elle se tourna légèrement puis l'embrassa tendrement et dans un murmure se voulant rassurant, elle lui chuchota :

Ma douce, il nous faut des informations sur ce fameux clan.

Lui dit elle en lui faisant un clin d'oeil avant de lui capturer à nouveau ses lèvres pulpeuses et de lui prendre la main, pour la suivre vers la cuisine, tout en riant sarcastiquement, des paroles lancées de la part de sa soeur, envers le Casanova....

[ Dans la cuisine ]

Une fois seule en cuisine Bellinda expliqua à sa soeur son comportement à voix basse, pour qu'on ne l'entende pas :


Il nous faut abuser de toutes nos ruses et charmes, pour avoir satisfaction. Si j'ai attaqué verbalement les deux gonzesses, ce n'était pas en vain. Ni du reste Dequerne. A me voir agressive, elles pourront alors peut être avoir de la compassion pour lui et s'il est intelligent, il s'en servira pour avoir des renseignements. On parle plus facilement à une victime. Quant à nous, si un mâle venait à arriver, à nous de jouer la séduction .... Tu le sais ma chérie, les confidences se font souvent sur l'oreiller ...

Dit elle tout en lui caressant la joue, avant d'aller à la recherche d'un morceau de sanglier ou autres viandes séchées et un bout de miche, de quoi calmer la faim. Une fois sustentées, les soeurs retournèrent en salle.


[ Salle de l'auberge ]

Bellinda intérieurement riait de voir Dequerne faire le joli coeur envers la donzelle. Ils étaient bien tous pareil ! pas un pour relever l'autre. Dès qu'une femme était là, ils se comportaient tous comme des chiens, la langue pendante, n'ayant qu'une idée en tête, celle d'assouvir leur bestialité. Son regard fût attiré par un homme aux cheveux longs argentés, accompagné de la garçonne.

Tien ! tien ! pas mal celui là. Voilà une agréable future proie à se mettre sous la dent, s'il ne parvenait pas à satisfaire leur curiosité ... Hummmmm et la garçonne, la revoilà. Faut à tout prix l'approcher.

Pensa t-elle. Bellinda regarda sa soeur, lui faisant comprendre, qu'elles devaient agir. Elle passa devant Hyldra pour que celle-ci la suive et .... dans une démarche provocante, elles ondulèrent leurs jolis petits postérieurs bombés à souhait, conscientes de leurs charmes, balancèrent leurs hanches et espéraient bien être détaillé, par l'argenté et pourquoi pas la garçonne. Elles passèrent devant eux. La belle blonde lança un regard de braise irrésistible vers l'argenté, puis fît un sourire angélique à la garçonne, avant de s'installer à une table proche d'eux. Une fois confortablement assises, Bellinda se releva, se dirigea vers le comptoir, remplit deux chopes de cervoise, détailla en un éclair une nouvelle venue, planquée dans un coin et revint à la table, offrant une chope à sa soeur.

Tien ma soeur, à notre santé.

Dit elle en trinquant avec elle ...
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MessageSujet: Re: 5 - La Taverne-Auberge du Promeneur à Carcassone   5 - La Taverne-Auberge du Promeneur à Carcassone Icon_minitimeMer 13 Aoû - 23:40

5 - La Taverne-Auberge du Promeneur à Carcassone 080823063535300482408579*Hyldra*

[ Dans les cuisines ]

Resserrant, à la fois avec infinie douceur et fermeté, l’étreinte autour de la main de Bellinda qui avait attrapé la sienne pour se rendre en cuisine, Hyldra se ravissait d’avance de pouvoir enfin satisfaire l’appel de son estomac, et bien entendu, profiter un peu de ce moment avec sa sœur. Envie de se retrouver seule avec elle…
Mais malheureusement, son aînée ne semblait pas avoir les mêmes idées en tête. Encore et toujours ce Clan. Elle n’avait plus que ce mot à la bouche maintenant. Pour une fois, qu’elles n’avaient pas Dequerne dans leurs pattes, la Belle de Feu ne lui porta aucune attention. Mais lui donna seulement les explications de son agressivité soudaine en taverne. Explications qu’Hyldra avait quelques peines à suivre d’ailleurs. Elle s’en fichait pas mal de toute façon. Tout ce qu’elle voulait, c’était partager un instant de tendresse et d’affection, en s’abandonnant dans les bras de celle qui avait le même sang qui coulait dans ses veines. Afin d’oublier ne serait-ce que quelques minutes ces derniers jours, qui n’avait fait qu’accroître encore plus la haine destructrice qui la rongeait de l’intérieur… Seul l’amour de Bellinda parvenait à lui faire oublier pendant de courts moments, toute cette tension et animosité présentes en elle, et qui la consumaient à petit feu… Mais paradoxalement, cette soif de vengeance démesurée l’avait jusqu’ici maintenue en vie. C’était grâce à ce sentiment ravageur que la Belle de Glace ne s’était pas laissée emporter par les ténèbres macabres.

Bellinda se contenta donc de se remplir la panse, tout en exposant sa « tactique » d’approche à sa frangine, qui écoutait à vrai dire que d’une oreille distraite. La belle de Feu n’accorda qu’une rapide caresse sur la joue à sa sœur, qui attendait pourtant bien plus de délicatesses.

Après s’être rassasiée à son tour, et entendant des bruits plus denses ainsi que des éclats de voix nouvelles dans l’autre salle, Hyldra, accompagnée de son aînée, se dirigea, intriguée, dans la taverne.



[ Salle de l’auberge ]

Des nouveaux arrivants avaient fait leur apparition. Un mâle, aux cheveux étrangement argentés, qui faisait déjà connaissance avec la raclure, semblait-il. Une donzelle, installée dans le fond de la salle, et qui cherchait sans doute à passer inaperçu.
Et puis La Garçonne et la tôlière étaient, elles aussi, de retour.

La cadette reprit sans attendre son visage dur et froid, balayant rapidement de son regard toujours aussi glacial l’endroit, qui s’était empli en peu de temps. A croire que ce bouge avait réussi à faire sa réputation.

Bell passa devant sa frangine amorçant la marche, dans un déhanchement plus que suggestif. La colérique Belle de Feu avait cédé la place à la provocatrice, enjôleuse et sulfureuse croqueuse d’hommes.
L’aînée était toujours la plus débordante et extravertie des deux.
Emboîtant son pas, mais dans une allure beaucoup moins aguicheuse, Hyldra, plus taciturne, suivit sa sœur jusqu’à une table autour de laquelle les scandinaves prirent place pour y déguster une chope.
Bellinda ressemblait à une petite fille qui venait de découvrir une nouvelle friandise…

Après avoir trinqué, les poupées nordiques étanchèrent leur soif en savourant tranquillement la cervoise, mais qui n’empêchait pas la Belle de Glace de rester observatrice... en évitant soigneusement de croiser le regard de l'autre pourriture.


* Tiens... la donzelle à la frange semble connaître l'inconnu... *

Intriguée et curieuse, Hyldra tend une oreille discrète mais attentive dans leur direction cherchant à capter la réaction de celui aux cheveux gris, tout en continuant tranquillement à déguster sa bière.
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5 - La Taverne-Auberge du Promeneur à Carcassone 080823063536300482408585Dequerne

Ce qu’il y a de plus fort je vous pris….


Antoine haussa les sourcils tout en souriant, pourquoi poser des questions bêtes se dit-il...
S'étant servit un gobelet de ce gouteux vin blanc il s'empara d'un verre à liqueur et l'emplit de la fine gnôle qui devait faire au bas mot ses soixante grades d'alcool exhalant un délicat parfum de poire au alentours, et semblant si forte qu'elle aurait pût prendre feu. Antoine le posa sur le comptoir face à Maïna et lui souhaitant bonne santé levant conjointement son verre au sien.


La porte de la taverne s'ouvrit dans un infime grincement, inondant la pièce principale de lumière, dessinant trois silhouettes à contre-jour, deux femmes et un homme, et le temps que sa vue s'habitue Dequerne fronçant les sourcils put reconnaitre la tavernière au teint de lait et Laurine, toujours aussi amochée. L'homme au cheveux étrangement argenté était taillé comme un ancien Guisarmier lourd, tout dans son attitude et son expression corporelle transpirait l'assurance, Dequerne détailla chaque geste, chaque mouvement et placement. Le grisonnant lui demanda s'il était le nouveau tavernier et que la "patronne" ne serait pas ravie de constater l'état de sa taverne... Intérieurement Dequerne se dit alors que "peau de lait" n'était donc qu'une employée qui de surcroit confiait le bon soin de sa taverne au tout-venant, et il songea alors que rien d'étonnant à l'état des lieux ni de l'écurie en cendre...


Ne lui laissant même pas le temps de rétorquer le grisonnant se voyait déjà servit et torché, manquait plus qu'un petit massage pour parfaire le tableau, et s'executant la demande d'un geste rapide, Dequerne attrapa un chopine vide et la posant devant le Sieur, il rajouta sur un ton neutre:

"Que je me décide de répondre?
Encore faudrait-il m'en laisser le temps et pour votre gouverne je ne saisi pas un traitre mot sortant de votre bouche.
L'habit ne fait pas le moine et ce n'est pas parce que je me trouve derriere le comptoir que j'en suis le tavernier...
Je ne connais ni de Kittyna ni l'emplacement du linge...
On ne m'a confier que la sécurité du bâtiment et la délicieuse option d'étancher ma soif !
Présentement je satisfait à la deuxième...

Mais je vous vois accompagné de la bonne personne pour satisfaire au service"



Joignant la parole au geste il désigna "peau de lait" du menton et reprit en main son gobelet de muscadet, il fit glisser lentement sur sa langue le fluide contenu couleur d'or, espérant ce raviver de sa fatigue accumulée ces temps-ci. Les deux belles Scandinaves refirent leur apparition, tel deux félins et tandis qu'Hyldra s'intallait, sa soeur leurs servait deux cervoises mousseuses. Mais un bruit métallique, léger, sans équivoque fit tourner la tête de Dequerne qui vit que Maïna venait de poser une dague sur le comptoir.

Je vous ai enfin trouvé...



Dans un élan vif de compréhension Dequerne se remémora ce que Maïna venait de dire quelques minutes avant

"Je recherche quelqu’un… on m’a dit que je pourrais peut-être le trouver par ici…"


Cette phrase somme toute anodine pouvait revêtir bien des aspects, bons comme mauvais, et cette dague sur le comptoir n'augurait justement rien de bon... bien au contraire...
Inconsciemment, Dequerne jeta un regard discret sur le coté, lorgnant subrepticement sa besace posée négligemment sur une des table, puis ses yeux passèrent du grisonnant à la belle frangée...

Quelque chose se préparait... mais il ne savait pas quoi....
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5 - La Taverne-Auberge du Promeneur à Carcassone 080823063536300482408581Zélia

N'ayant pas l'envie de répondre à Laurine quand à sa décision de rentrer, elle se contenta de suivre le mouvement, en cherchant pourquoi le dit Samaël n'avait pas terminé sa phrase lorsqu'il avait donné son nom, attitude étrange malgré un savoir vivre évident, quelque chose à cacher sans nul doute.
Intérieurement, la "tavernière" se disait que le retour à l'auberge n'était pas forcément une bonne option, que l'homme aux cheveux d'argent y était attendu par la femme sans regard à coup sur.
Haussant discrètement les épaules, Zélia s'introduisit chez elle sans rien dire, attendant la suite des évènements, et ce qui en découlerait.

Samaël semblait bien connaitre le lieu pour évoquer Kittina, elle esquissa un sourire, se disant que le Don Juan n'allait rien entraver à ce qu'il était en train de lui raconter.
D'un geste sensuel et habile, elle ota sa capeline, dévoilant de nouveau sa tenue et l'anatomie qui la mettait en valeur, passant dans le dos de l'argenté pour la crocher à proximité du comptoir avant que les deux blondes repointent le bout de leur nez.

Vu leurs démarches aguicheuses, elles avaient repérés l'argenté à n'en pas douter, levant discrètement les yeux au ciel, Zel songea que ces deux là avaient le feu au cul comme pas permis, mais chacun sa façon d'opérer.
Entendant la réponse de Dequerne à Samaël, la perle adressa un sourire au charmeur en passant derrière le comptoir, lorguant au passage la jeune femme sans regard qui plaquait un poignard sur le bois du bar en lançant une petite phrase que l'aubergiste ne fut pas étonnée d'entendre.

Je l'aurais parié...

Quelques secondes d'un silence pesant, elle détaille l'attitude de tous, brisant le froid en lançant à l'argenté.

Kittina n'est plus la propriétaire des lieux, c'est moi maintenant.
Et si vous voyez Chaos, vous lui direz que j'ai besoin de lui parler au passage.

Façon discrète et détournée de lui faire comprendre qu'elle savait d'où il venait, ayant eu un "aperçu" des habitués et la raison de leur présence ici, repaire oui, mais pas de n'importe qui.
Prenant une chope, elle se sert à boire et file dans la remise chercher ce dont l'argenté allait avoir besoin pour soigner Laurine, le laissant se débrouiller de la jeune femme qui le cherchait.
Ayant ce dont elle avait besoin, elle revint dans la salle commune, allant s'installer près de Laurine sans se faire remarquer, laissant chacun à ses démons.

Et ben, il a l'air connu ton argenté Laur. murmura t-elle en se penchant vers la garçonne.
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MessageSujet: Re: 5 - La Taverne-Auberge du Promeneur à Carcassone   5 - La Taverne-Auberge du Promeneur à Carcassone Icon_minitimeJeu 14 Aoû - 0:16

5 - La Taverne-Auberge du Promeneur à Carcassone 080823063536300482408587Laurine

L’auberge n’avait bien entendu pas changé. Dequerne, car tel était le nom qu’il avait annoncé à Zélia, ne s’était pas précipité pour terminer le rangement. Lorsque Zélia lui avait laissé la taverne en gérance, l’homme n’avait du y voir que la part belle de ce travail. Ses deux comparses avaient disparu on ne sait où, seule restait accoudée au comptoir, l’étrange femme au visage voilé de sa frange. Tous deux devisaient calmement. Le substitut de tavernier roulait évidement les mécaniques, ce qui ne manqua pas de faire sourire la Garçonne. Les hommes de cet acabit elle les flairait à dix lieues à la ronde. Bon nombre avaient tenté leur chance au près d’elle au cours des ses multiples escapades sur les routes et tous étaient repartis la queue entre les jambes et en berne pour un temps certain.

Une femme était entrée dans les entrefaites et s’était attablée, seule, ne semblant pas vouloir déranger le joli petit couple accoudé de part et d’autre du comptoir. Silencieuse et discrète elle observait. Simple passante attardée dans ces lieu par hasard ou source future de troubles, Laurine restait désormais sur ses gardes. Jusqu’à la prochaine occasion…

Samaël, de sa voix déterminée mais somme toute respectueuse, invectiva l’homme derrière le bar. Laurine sourit. En deux questions le Casanova de basse cour était démasqué. Samaël était de toute évidence coutumier de l’endroit et semblait même y avoir ses petits repère. Impossible pour l’instant de savoir comment était la précédente tavernière mais avec Zélia, l’Argenté devrait peut-être revoir ses habitudes. De l’animation en perspective…

Les deux donzelles que l’improbable aubergiste avait emmené dans son bagage surgirent de la cuisine dans un défilé digne des plus belles bacchanales. Bien que trouvant cela quelque peu ridicule, Laurine ne se priva pas de se réjouir le regard, les deux jeunes femmes n’étant certes pas banales. Et pourtant elle sentait comme un danger qui irradiait de ces deux là et plus particulièrement lorsqu’elles s’approchèrent de Samaël. Mais que pouvait-il bien se passer ? Ce n’était qu’un homme comme les autres pourtant. Si on exceptait ses attentions délicieuses, sa courtoisie quelque peu poussée et le charme indéniable qui perspirait de tout son être. Peut-être pas tant comme les autres finalement…

Les deux femmes allèrent se ranger à une table, toute aussi attentiste que la femme seule à la différence près que Laurine ressentait nettement leurs regards conjugués la recouvrir d’une chape intrigante. Pas en état ni moral ni physique de reprendre de quelconques hostilités, Laurine prit l’option de leur rétorquer leur sourire de manière toute feinte, quasi commerciale comme lorsqu’elle avait tenu cette auberge.

Samaël s’approcha du comptoir et par la même de la femme au regard insondable. Il sembla l’ignorer tout un temps jusqu’à ce qu’elle tire une fine lame, très particulièrement ciselée, comme Laurine, amatrice de beaux objets, pu le remarquer de suite, avant même de percevoir l’éventuel danger que la dague pouvait représenter. Avant même que la dénommée Maïna ne pose sa lame sur le comptoir, Laurine s’avança et grogna un « ah non hein » d’entre ses dents impeccables et se saisit elle-même de sa propre dague, prête à intervenir. Ridicule et dérisoire intervention lorsqu’on regardait la stature de l’argenté, son équipement même en comparaison avec celle qui venait de déposer négligemment son arme aux côtés de la main de Samaël

Laurine comprit alors le ridicule de sa réaction spontanée et incontrôlée. Elle recula d’un pas et se retrouva fort près de la belle tavernière qui s’était défaite de sa cape. Un envoûtant parfum accompagnait cette femme si étrange et mystérieuse. Les propos qu’elle lui murmura ne manquèrent pas de troubler un peu plus la Garçonne.

Ouais populaire mon Samaël comme tu dis

La tavernière n’avait rien du rater de la réaction de Laurine à l’apparition de la dague. Ni peut-être même à celle des deux succubes.

Mais je sais pas ce qui se trame une fois de plus ici mais ça sent pas bon… Méfiance ma belle


Elle fit quelques pas et vint se poster innocemment aux côtés de Samaël. Elle se pencha entre lui et le comptoir et regarda la dague ouvragée avec intérêt.

Belle facture, qui a réalisé un si bel objet ? Je n’en ai jamais vu par ici

_________________

5 - La Taverne-Auberge du Promeneur à Carcassone 080823063536300482408582Samaël

L'argenté fut en premier lieu surpris par la réponse de l'homme derrière le comptoir, pourquoi devait-il s'adresser à l'étrange encapuchonnée, où était Kittyna ?
Bien des choses avaient changés depuis la dernière fois qu'il était venu en ce lieu, beaucoup trop de choses, Samaël ne put retenir un rictus narquois quand l'homme expliqua qu'il n'entendait rien à ce qu'il disait.

Mon pauvre ami, si vous ne comprennez pas le français, je ne peux guère plus pour vous.

La mystérieuse femme avait oté sa capeline, dévoilant des formes plus qu'attirantes, aguichantes même, deux jeunes femmes blondes entrèrent dans la salle commune, remuant du croupion comme seules certaines femmes savaient le faire.

Décidément, la clientèle à tout pour plaire

Le sortant de ses songes la dénommée Zélia expliqua qu'elle était la nouvelle aubergiste, inclinant la tête en signe de respect, il la releva rapidement lorsqu'elle évoqua le nom du maître, ainsi donc elle savait d'où il venait, fort bien cela permettrait sans doute certaines facilités.
Un mouvement sur le coté et la réaction de plusieurs personnes présentes, qu'il s'agisse de l'homme du comptoir ou de Laurine, lui firent tourner la tête, posant son regard sur la dague que la jeune femme à la meche rebelle avait posé sur le bois du comptoir en lançant une phrase étrange.
S'adressait-elle à lui ou à un autre ?

A peine le temps de voir l'objet que la rebelle s'était glissée entre la donzelle et lui, commençant à discuter de la pièce d'orfevrerie.
Poussant légèrement Laurine, l'ange déchu détailla la lame, plissant les yeux, son visage se fermant instantannément.
Cette dague, il s'en souvenait, lui et son clan, il y avait bien longtemps maintenant, avait attaqué celui dont cette lame était l'emblème.
Se levant lentement, l'argenté se dirigea vers la jeune femme, contournant Laurine, se mettant entre elle et l'étrangère, trop de risques si il s'agissait de celle qu'il supposait être.

Un geste de main, Samaël relève la mêche de la jeune femme, y découvrant ce qu'il cherchait une cicatrice qu'il avait laissé des années plus tôt, infime, quasi invisible, sauf pour qui savait où la trouver.
Se reculant, il murmura à Laurine de rejoindre la tavernière, y mettant suffisament de conviction, espérant que pour une fois elle obéirait à ce qu'on lui disait.
De nouveau face à la jeune femme, cette fillette à peine formée qu'il avait prise lors de la rixe, il inclina la tête sur le coté et lui saisit doucement mais fermement la gorge après avoir pris la dague, la faisant courir le long du decolleté qu'elle affichait.

Fort bien... tu m'as trouvé, et maintenant ?
Qu'est-ce que tu cherche petite inconsciente, pas plus intelligente qu'à l'époque à ce que je vois pour vouloir me retrouver.

La voie était froide, glaciale, déterminée, le vouvoiement absent, contrairement à l'habitude, Samaël le démon avait pris le dessus, fixant de ses yeux d'or enflammés l'impertinente.

_________________

5 - La Taverne-Auberge du Promeneur à Carcassone 080823063535300482408580Maïna la Lune*

Le voyant approché d'elle, elle le fixait au travers sa frange. Elle fixait son regard voyant qu'il avait bien reconnu l'objet. Elle ne le craignait point, elle en avait vu d'autre des hommes qui voulaient l'impressionner, il n'était pas le premier, ni le dernier, mais il lui avait donné la force de se défaire de ce qui était son soit disant clan.

Pour elle ce n'était pas son clan première des choses, on l'avait prise et elle était devenue leur exclave, rien pour qu'elle les aime finalement... Oui, il l'avait marquée et prise... Pour elle ce fût alors le début de la fin, elle avait tué tout les membres de son clan et s'était enfin libérée d'eux. Elle se sentait libre... certe dangereuse mais plus contrainte par des hommes qu'elle l'utilisait, sans développer ses talents.

Lorsqu'il la prit à la gorge, elle afficha seulement un sourire, elle savait qu'il n'aimait le soit disant clan dans lequel il l'avait vu la première fois, mais elle ne les aimait pas non plus... Elle ne lui voulait aucun mal, mais elle voulait avoir une place bien à elle dans le monde et comme il l'avait délivrée, elle l'avait cherché après avoir assassiné le clan en entier pour le remercier de un et de deux espérer avoir un place... Elle le regarda donc dans les yeux malgré sa frange qui lui couvrait à nouveau les yeux et lui répondit sans aucunement bouger pour ne pas le provoquer, dû moins par un geste quelconque. Voyant son timbre de voix et la de ses paroles elle lui répondit avec respect...

Oui, je vous ai cherché, pendant quelques années, puisque grâce à vous je me suis débarrassée des salauds qui m'utilisait... J'ai d'ailleurs gardé la dague que j'utilise désormais comme arme afin que vous me reconnaissiez facilement... J'ai laissé mes cheveux couvrir mes yeux afin de toujours pouvoir avoir un oeil sur tout le monde qui m'entoure et ce sans qu'il ne me voit faire... Intelligente... vous me croyez inconsciente et bien messire, sachez que depuis ma première rencontre avec vous, j'ai vu une force, en moi et depuis je n'ai fait que l'accroître sans arrêt depuis que je vous cherchait... Je vous cherchais principalement pour vous remercier et espérer me joindre à vous, vous m'avez fortement impressionné et j'espérais bien vous retrouvez dans le but d'avoir l'honneur de vous servir...

Maïna ne parlait pourtant presque jamais et quand elle le faisait ce n'était que très peu... Elle venait de se surprendre elle-même, le calme dont elle démontrait malgré la position délicate dans laquel elle se trouvait, la surpris aussi... Elle voulait être claire sur ses intentions envers l'homme qui l'avait délivré de son gourou. Elle tenait à avoir une place au sein du groupe dans lequel il se trouvait malgré le fait qu'elle ne le connaissait point, puisqu'elle errait depuis un bon nombre d'année sur les routes à sa recherche...

Il semblait toujours aussi puissant, sa beauté n'avait toujours pas d'égal et elle ne pouvait détourner ses yeux des siens, son regard l'avait captivé la première fois qu'elle l'avait vu et encore maintenant... malgré la froideur de son visage au moment qu'il avait reconnu la dague... elle ne pouvait le quitter des yeux et attendait voir ce qu'il ferait à ses paroles....
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MessageSujet: Re: 5 - La Taverne-Auberge du Promeneur à Carcassone   5 - La Taverne-Auberge du Promeneur à Carcassone Icon_minitimeJeu 14 Aoû - 0:45

5 - La Taverne-Auberge du Promeneur à Carcassone 080823063536300482408582Samaël

Un rictus narquois se dessina sur le visage de l'argenté aux mots de la jeune femme, elle avait effectivement évolué vu ses propos et son aspect général, elle s'était affirmée, plus rien à voir avec la gamine qu'il avait violé quelques années plus tôt.
Traçant un sillon, semblable à celui qu'il avait fait ce jour là, sur la naissance de son sein, en trois traits significatifs, l'ange déchu retourne habilement la dague, tendant le pommeau à la femme cachée derrière sa mèche, relachant la gorge pour dégager le regard des cheveux qui l'entravaient.

Tu as effectivement changé petite lune, tu as du cran, c'est indéniable.
Mon clan n'existe plus, je ne peux donc te faire le rejoindre, mais peut-être existe t-il une autre option, nous verrons cela plus tard.

Ouvrant la paume de la main qui maintenait la dague prisonnière, l'argenté la tend à sa "propriétaire", les quelques gouttes de sang relative à la marque faite sur le haut du sein, restant calées au creux de la main de Samaël.

Reprend donc ce qui est à toi, nous discuterons plus tard de tout ça, j'ai à faire pour l'instant.

Le ton était toujours dur, mais c'était cependant radouci, alors qu'il la fixait intensément en maintenant sa mèche rebelle relevée, attendant qu'elle reprenne son bien.
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5 - La Taverne-Auberge du Promeneur à Carcassone 080823063535300482408580Maïna la Lune*

Voyant le visage de l’homme changé, elle comprit qu’elle s’était bien exprimée et que ses dires étaient clairs et bien interprétés. Elle avait essayé d’être très claire, elle savait ce qu’elle voulait dire et il était important que ce qu’elle avait à dire ne soit pas mal interprété. Elle le regarda faire chacun de ses gestes avec attention, elle afficha un sourire lorsqu’il marqua à nouveau sa peau avec sa dague. Lorsqu’il lui relâcha la gorge, elle comprit qu’elle avait fait honneur à ce qu’elle voulait devenir, une femme forte et capable de contrôler ses sens et ses pulsions. Elle accrocha donc un sourire à ses lèvres.

Elle l’écouta donc avec attention, il n’avait donc plus de clan, lui qui était à l’époque un puissant chef. Elle ne posa point de question, étant donnée que cela ne la concernait pas, mais le fait de le savoir sans attache la surprenait terriblement... Comment un homme à l’époque aussi puissant pouvait en venir à ne plus avoir de groupe à diriger… mais bon cela ne la concernait pas vraiment, mais ayant pensé qu’elle aurait pu se rendre utile auprès de sa bande, elle fût un peu déçu, mais cela ne paru point sur son visage.

Lorsqu’il lui tendit sa dague, elle la prit sans aucune hésitation tout en inclinant la tête pour le remercier et par signe de respect. Elle essuya doucement sa lame et la rangea toujours.

Merci… Bien faites ce que vous avez à faire je reste ici, j’aime bien le coin d’ailleurs…

Elle continuait de l’observer, malgré qu’il avait relevé sa frange, elle n’avait point perdu son contact visuel avec lui, elle l’avait regardé poser ses divers gestes, mais ses yeux restaient toujours dans son angle de vu. Il avait gardé un ton dur, mais il s’était radouci, ce qui lui donna l’impression qu’elle pourrait sûrement être utile dans un autre contexte, mais lequel seul lui savait et elle attendrait de savoir sans le questionner… Le questionnement l’énervant elle-même, il n’aimait sûrement pas non plus, alors valait mieux le laisser faire…
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5 - La Taverne-Auberge du Promeneur à Carcassone 080823063536300482408582Samaël

Elle n'avait pas bronché la gamine, juste contenter de reprendre sa dague sans rien dire en hochant la tête en signe d'acceptation, elle était digne et pas si sotte qu'il le pensait, bon point pour elle.
Détournant son attention d'elle, il fit volte face vers la jolie rebelle qui, comme il s'y attendait, n'avait pas bougé d'un pouce, lui envoyant un sourire entre moquerie et séduction.

Alors très chère, on s'occupe de ce "petit soucis" qui vous incommode ?

Un bras glissé autour de la taille de la garçonne, l'argenté attend que Laurine se décide à bouger son postérieur, qu'elle avait de fort joli et délectable aux yeux de Samaël, et surement pas qu'aux siens d'ailleurs.

Après vous... ajouta t-il d'un ton suave, accompagnant la parole d'un mouvement de bras fort cérémonieux vu l'endroit.
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MessageSujet: Re: 5 - La Taverne-Auberge du Promeneur à Carcassone   5 - La Taverne-Auberge du Promeneur à Carcassone Icon_minitimeJeu 14 Aoû - 0:48

5 - La Taverne-Auberge du Promeneur à Carcassone 080823063536300482408584Anuata

Anuata est surprise du comportement des personnes présentes. Dans son regard, tous peuvent lire l'inquiétude qu'elle ressent. Sa peau, à la lueur du feu qui rougeoie dans l'âtre semble encore plus brune qu'elle n'est habituellement.

Elle se sent mal à l'aise, intriguée par ce qu'elle ressent dans cette taverne étrange. Le lieu est comme plein de colère, chargé d'émotions en tous genres. Elle regarde de loin la scène qui se déroule devant elle, angoissée, terrorisée. Comme elle a faim, elle s'approche du comptoir, pour savoir si elle peut voir quelque chose pour calmer ses crampes d'estomac, ne serait-ce que du vieux pain.

Elle passe une main dans ses longs cheveux de jais qui lui tombent jusqu'aux reins, et s'avance silencieusement, essayant de ne pas se faire remarquée par les deux demoiselles de petite vertu qui se dandinent pour attirer l'attention. Elle profite que tous les regards se tournent vers ces deux-là pour se faufiler dans la pièce d'où sortait les deux donzelles. Elle avait senti de merveilleuses effluves, un bouquet de senteurs gourmandes lorsqu'elles avaient ouvert la porte.

Elle se glisse dans la cuisine en silence et découvre de ses grands yeux étonnés des montagnes de nourriture, des pâtés, des viandes, du pain, des légumes et des fruits. Son estomac crie famine et comme elle se sent plus en sécurité, seule dans cette pièce, elle s'installe, les yeux pétillants de gourmandise.

Elle repense à l'homme aux cheveux argentés et frissonne de frayeur. Elle le chasse de ses pensées, et se saisit d'un couteau. Elle se coupe un morceau de pain et y met une tranche de pâté de lapin en croute, souriant enfin. Depuis des jours, elle n'a pas pris de repos, peu mangé, peu dormi, elle aspire au calme et voilà qu'elle se retrouve dans une taverne à demie détruite.

Repensant aux étranges personnes qui se trouvent de l'autre côté, elle se dit qu'elle devrait se tenir sur ses gardes au cas où. Elle prend un couteau effilé qu'elle regarde pensive. Comme avant, comme partout. Faut-il vraiment toujours se battre contre tout et contre tous ? Elle se ressaisit, elle ne se laisserait pas faire s'il entrait comme l'autre... Elle se défendrait, et peut-être... elle esquisse un sourire qui ressemble à un rictus. Elle est gentille dans le fond, mais il ne faut pas la chercher.

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5 - La Taverne-Auberge du Promeneur à Carcassone 080823063536300482408587Laurine

Rarement elle avait ressenti ça, rarement elle avait été niée de la sorte. La Garçonne bouillonnait de l’intérieur et il est fort à parier que ses joues se teintèrent d’un voile rosâtre significatif chez elle non pas d’une gène ou d’une honte quelconque mais bien d’une sourde colère. Parce que non seulement la Frangée ne répondit pas à sa question pourtant toute simple mais en plus le Bellâtre la poussa, avec une infinie douceur il est vrai, sur le côté pour mieux s’occuper de la jeune femme à la dague.
Non dis mais dis donc, tu te prends pour qui bonhomme, tu me refait ça et…tu verras pensa-t-elle.

Toutefois elle demeura un peu à l’écart et plus particulièrement lorsque Samaël saisit la jeune femme à la gorge de manière plus que menaçante. Juste assez pour cependant entendre leur conversation, les fesses posées sur le rebord d’une table, fulminante.

Et ce qu’elle entendit la laissa pantoise… Une histoire de Clan décimé, de petite Lune et gni et gna. De toute évidence Samaël était bien plus que ce qu’il donnait à voir et semblait avoir un lourd passif à son actif. Autant pour Maina d’ailleurs ce qui toutefois laissait Laurine plus qu’indifférente si ce n’était le lien manifeste qu’elle avait avec Samaël. La Garçonne se persuada que ce n’était pas la jalousie qui faisait qu’elle détestait la femme aux yeux masqués de sa frange. Elle apprécia cependant que le Bellâtre la délaisse pour ce qu’il « avait à faire ». Il ne pouvait s’agir que de son bras.

Il la regarda charmeur comme toujours. Elle le regarda goguenarde comme rarement. Il s’approcha d’elle sans se départir de son sourire magnifique et lui enlaça la taille. Laurine se raidit à ce contact pourtant délectable. En temps ordinaire, l’homme ou la femme, qui aurait porté la main sur elle de la sorte aurait été gratifié au mieux d’une paire de gifles cinglantes au visage et au pire d’une dague fichée dans l’entre-jambe de celui ou celle qu’elle aurait considéré comme son agresseur. Ce qui ne fut pourtant pas le cas envers Samaël. Elle se contenta de poser premièrement sa main un peu moite sur la sienne, l’y laissa un temps court et pourtant si long et détacha cette main préhensive de sa hanche. Elle lui jeta un regard mi amusé mi réprobateur. Elle partit d’une démarche assurée en direction du comptoir ou Zélia, vu le peu d'empressement de Dequerne, avait déposé la commande de Samaël.
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5 - La Taverne-Auberge du Promeneur à Carcassone 080823063536300482408585Dequerne

Le silence de plomb fut rompu par le timbre doux de la voie de la tavernière, et Dequerne qui, totalement rivé à l'action qui débutait sous ses yeux, fut tiré de sa concentration par des propos étonnants. Cette dernière était bel et bien la propriétaire de l'auberge et elle paraissait même connaitre une personne commune avec le grisonnant qui semblait ne pas "mieux comprendre le Français" que Dequerne, ou du moins à ce qu'il se passait dans cette taverne, lui qui pourtant arrivait en conquérant du genre "moi j'connais la boutique" mais qui n'était pas mieux renseigné que la majorité de ceux présent en ces lieux... La tavernière se servit une chope et partit dans une autre pièce, ce qu'il ne remarqua qu'à peine tant ses pensées s'agitèrent en une tumultueuse réflexion. Il se passait d'étrange faits, et cela mit la puce à l'oreille de Dequerne, d'abord cette tavernière qui semblait connaitre le "Clan" si l'on en croyait ses allusions, puis cette concentration anormale de personnes en quêtes de quelque chose ici même, dans cette ville. Il se remémora des bribes de souvenirs, sortis des ténèbres de son esprit...

...les paroles exactes du poison, qu'elle lui a révélé cette nuit là:

"Il existe un endroit, où les gens de mon espèce se rencontrons régulièrement.
Une taverne un peu particulière au abord de Carcassone.
C'est carrément un repère de malfrats..."



Dequerne y songea intensément, à ça et à tout le reste, comment était il possible qu'il soit tombé sur cette taverne par hasard, et rien qu'en voyant l'état dont il a trouvé l'écurie et la pièce principale à son arrivé, il savait que ce n'était déjà pas la taverne de la chorale de l'église...
D'un regard scrutateur il parcourut la pièce principale du regard, et étudia chaque personne en présence: la jeune Maure paressant plutôt une cliente qu'autre chose et son état famélique démontrait qu'elle devait être terrassée par un long voyage, la fine pélicule de poussière sur son visage le trahissant, la tavernière qui revenait avec un bout d'étoffe et qui s'asseyait à la table de la garçonne, Maïna et le grisonnant, ce dernier sembla étonnamment prometteur quand à la suite, et seules les deux belles scandinaves attablées ensemble furent omit par Dequerne, ne les sachant pas plus en lien avec le clan que lui-même.

La garçonne se leva et s'approcha du grisonnant en commentant la qualité esthétique de la dague alors que Dequerne savait que vis à vis de l'homme à qui elle était présenté elle avait une valeur symbolique, du moins il espérait qu'elle n'était pas synonyme de velléité d'affrontement. La garçonne se vit repoussé de coté d'un geste dont l'attention était moins marquée que quand le grisonnant lui reluquait les courbes, et il révéla sa vrai "courtoise" envers les femmes saisissant la gorge de Maïna après avoir pris la dague, la faisant courir le long de son décolleté et il s'adressa a elle d'un ton glacial, mettant à jour aux oreilles de tous le vérité selon laquelle il se serait connus, la belle frangée empoignée fermement se mit à sourire, confirmant qu'elle le cherchait depuis des années et que seule la dague lui permettrait de la reconnaitre, mais la fin du propos résonna de façon malsaine dans l'esprit de Dequerne:

"... j'espérais bien vous retrouvez dans le but d'avoir l'honneur de vous servir"



Et contre toute attente, un summum de vilénie fut atteinte lorsque le grisonnant avec la lame scarifia Maïna souriante sous cette "charmante" attention, quelle bonheur allait-elle embrasser avec un "Maitre" tel que celui-ci...

L'homme rajouta sur un ton plus détendu

"Tu as effectivement changé petite lune, tu as du cran, c'est indéniable.Mon clan n'existe plus, je ne peux donc te faire le rejoindre, mais peut-être existe t-il une autre option, nous verrons cela plus tard"



D'autre propos suivirent mais déjà Dequerne intensifiait sa réflexion à son paroxysme, et n'écoutait plus rien, ne prêtant attention a rien, même pas la jeune Maure s'étant éclipsée furtivement, car le mot "Clan" avait été beaucoup trop prononcé ces temps-ci et cela ne serait pas fortuit si le grisonnant avait une appartenance à l'un d'eux, surtout après avoir prononcé la phrase qui résonnait encore au tréfond de Dequerne: "mais peut-être existe t-il une autre option..."

Et une autre phrase d'Ivy lui vint à l'esprit, sortant des méandres de son mental, il la revoyait lui tendant un gant:

"Vous avez là, devant vous un gant très spécial messire, l'emblème pour reconnaitre un des membres du groupe. Vous pourriez certainement le voler, le porter et vous faire passez pour un des leurs. Certes, tout est possible même pour un petit voleur de bas étage. Cependant pour l'obtenir et le porter, ainsi qu'avoir le respect des autres, il vous faut le mériter. Je puis vous donner cette possibilité..."



Cette phrase elle l'avait prononcée sous l'emprise de l'alcool et probablement est-ce pour cela que Dequerne avait trouvé la place vide, dans le lit au petit matin, Ivy ayant trahie le secret, mais elle n'était pas tombé dans l'oreille d'un sourd et depuis sans relâche il s'acharnait à trouver ce Clan. D'un regard vif il regarda le grisonnant qui s'attachait à enlacer la garçonne, chacune de ses main deux mains, étudiant chaque replis du mantel de cuir noir, mais il ne voyait pas la ceinture que ce dernier dissimulait et à laquelle le gant était peut être glissé...
Mais une chose de sûr, c'est que cet homme n'était certainement pas "Messire tout-le-monde" et que l'ambiguïté laissée par les propos échangé commençait à dissiper le doute en Dequerne, il lui fallait des certitudes à présent, et il tenta le tout pour le tout...

Au moment où la garçonne allait se diriger vers le comptoir, Dequerne jeta toute son attention sur le grisonnant afin de déceler les réactions de son visage qui ne pourrait nullement lui échapper, à moins qu'il ai affaire au meilleur menteur du Languedoc, puis il lui dit d'un ton presque détaché mais clairement audible:

"Messire, excusez-moi de vous couper dans votre élan mais...
...vous me semblez homme de courtoisie alors...
...veuillez passez mes plus chaleureuses salutations au poison...

...Ivy"
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MessageSujet: Re: 5 - La Taverne-Auberge du Promeneur à Carcassone   5 - La Taverne-Auberge du Promeneur à Carcassone Icon_minitimeJeu 14 Aoû - 0:57

5 - La Taverne-Auberge du Promeneur à Carcassone 080823063536300482408584Anuata

Anuata réalise ce qu'elle est en train de faire au bout de quelques instants. Elle a bien profité de la quiétude de la cuisine, mais s'aperçoit qu'elle vient de se servir, de voler en quelque sorte cette nourriture, mais elle a trop faim. Elle mange de bon cœur, et termine son repas par quelques fruits. Elle est rassasiée, mais honteuse d'avoir tant manger et surtout... elle n'a pas de quoi régler la note.

Elle soupire et se lave un peu, elle avait tellement faim qu'elle n'avait pas pris le temps de faire ses ablutions. Elle se lave les mains, le visage, enlevant la poussière qui la couvre. Elle secoue ses vêtements, essayant d'y mettre bon ordre.

Que faire ? Aller voir le propriétaire ? Ce serait risquer de redevenir une esclave, hors de question, à moins que ? Elle a entendu que certains travaillent contre de l'argent, ils ne sont pas esclaves et gagnent leur propre argent. Si elle travaillait pour gagner de quoi payer la note ? Elle range les affaires qu'elle a utilisées, lavant le couteau qu'elle a utilisé, jetant les épluchures de fruits.

Elle conserve le couteau à la lame effilée qu'elle observait précédemment, et le cache dans un repli de sa robe bleu nuit. Elle a depuis longtemps retiré son châle, qui doit se trouver près de ses affaires dans la taverne, se rendant compte que personne n'en porte ici.

Elle se sent mieux, propre, rassasiée, elle décide de retourner dans la salle où sont tous ces gens étranges. Comment réussir à m'intégrer dans une société dont je ne connais rien se demande la jeune fille. Un moment de découragement, une lueur de désespoir, elle se ressaisit. Je ne dois pas me laisser aller se dit-elle.

Elle pousse lentement la porte, et discrètement, comme à son habitude, elle se faufile dans le coin de la pièce où elle a posé ses affaires. Féline, elle glisse sans bruit pour aller s'assoir.

Elle regarde autour d'elle le désordre qui règne, les visages froids, fermés comme contractés, tendus des personnes présentes. Elle se demande si quelqu'un a remarqué son intrusion dans la cuisine, eux qui ne parlent que de clans, jouent avec des armes. Elle se demande ce qu'est un clan, cherchant à comprendre de quoi ils parlent. Les armes, elle connait. Mais accepter d'être sous la férule d'un maître, elle refuse. Elle ne comprend pas la jeune frangée à l'autre bout, qui accepte sans broncher, et même sourit ! Cette attitude est incompréhensible. Pouvoir penser par soi-même est tellement plus intéressant, même si c'est au prix de souffrance. Elle pense à ces longues journées à lutter pour sa survie. Mais cela en valait la peine. Elle regarde froidement l'homme aux cheveux gris qui se comporte comme un mâle dominant avec une meute de chiennes, les quatre femmes présentes semblent vouloir cet homme. Un regard sur l'homme qui sert les boissons, il lui inspire davantage confiance, et elle voudrait lui demander un verre, une boisson non alcoolisée, de préférence, s'il en a.
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5 - La Taverne-Auberge du Promeneur à Carcassone 080823063535300482408579*Hyldra*

Presque tous les regards semblaient être rivés sur cette arme qui venait d’être posée avec nonchalance et provocation par la jeune femme à la frange. Intriguée, et donc guidée par sa curiosité, la cadette des scandinaves attendait la réaction du mâle aux cheveux argentés, à la fois avec circonspection et intérêt. Que représentait donc cette dague ? La Garçonne semblait d’ailleurs tout aussi désireuse d’en savoir plus à ce sujet, ne se privant pas de questionner la propriétaire de la lame.

Mais pas le temps pour elle de recevoir réponse, l’homme dont l’attitude manifestait un peu trop d’arrogance et d’assurance au goût d’Hyldra, écarta de son passage celle qui s’était présentée un peu plus tôt sous le nom de Laurine, avant d’empoigner la gorge de la donzelle frangée sans ménagement, mais dans un geste qui se voulait certainement condescendant.
Ne s’attendant pas à ce mouvement soudain, la Belle de Glace se figea instantanément, tout en fronçant les sourcils devant cette scène. Ses muscles et son corps se crispèrent par réflexe. Elle détourna ensuite son regard sur Maina, attentive à la réplique qui allait tomber. Mais contre toute attente, cette dernière se contenta de lui adresser un sourire, adoptant le même dédain que lui finalement, et avant de lui livrer une longue tirade explicative et justificative... Si l’Iceberg avait bien tout saisi, la jeune donzelle considérait donc ce mâle comme son « sauveur », alors qu’il était plutôt en train de s’amuser à jouer son bourreau. Que voulait elle donc ? Elle s’était donc débarrassée de ses gourous, d’après ses paroles, pour vouloir se jeter dans les bras d’un autre ? Vraiment pas nette cette fille.
Et non content d’enfermer le cou de la frangée, exhibant ainsi sa puissance, l’Argenté continua son petit jeu en incisant la chaire au niveau de la naissance de sa poitrine, poussé certainement par ce seul besoin de démontrer sa « domination ». Besoin omniprésent chez tous ces chiens qui se croient invincibles et supérieurs.

Cette haine profonde et incommensurable qui animait déjà continuellement Hyldra, se décupla subitement chez elle, faisant bouillir son sang de l’intérieur. De façon machinale, et devant cette vision, elle resserra l’étreinte au tour du verre qu’elle tenait encore dans sa main, contractant l’ensemble de ses doigts autour.
Soudainement, des flashs vinrent s’engouffrer dans sa mémoire, la forçant à revoir le visage de ses démons, et réveillant en elle une douleur saisissante au niveau de l’aine. Voilà qu’elle se retrouvait quelques années en arrière, dans une sorte de roulotte, la nuit où le pire de ses tortionnaires l’avait fait sienne. Bien que souillée d’innombrables fois, ce monstre qui hantait encore ses sommeils, était celui qui avait laissé la plus profonde marque chez la scandinave, et pas seulement physique. Instinctivement et subrepticement, l’Iceberg portant une de ses mains sur le haut de sa cuisse droite, la faisant glisser sur l’étoffe de sa jupe, mais longeant en fait ce long stigmate, qui ornait son pli inguinal. Affreuse empreinte de la pointe d’une lame lui rappelant sans cesse le passage de son plus cruel bourreau. Barbare qui, à toujours, tourmentera son esprit.

Revenant brusquement à la réalité en voyant passer devant elle la cliente à la peau halée, qui était restée jusque là dans son coin, Hyldra sentit une envie soudaine de surgir et d’égorger cet espèce d’olibrius afin de lui faire ravaler sa vanité et sa suffisance. Les traits de son visage froid se durcirent un peu plus encore, assombrissant au même moment son regard de mépris. Répugnée et révoltée par le comportement de ce chien qui venait de marquer la frangée comme du bétail, l’Iceberg ne pouvait pourtant que contenir sa rage et ses pulsions, surtout lorsqu’elle vit Maina hocher de la tête, cherchant à lui montrer on ne sait quelle forme de respect. Elle était complètement folle et inconsciente de se soumettre ainsi ! Un crachat en pleine figure, ainsi qu’une entaille, pour lui rendre la pareille, voilà tout ce dont il aurait dû mériter. Mais non, au lieu de ça, elle le confortait plus encore dans ses illusions de supériorité.

Hyldra tenta toutefois de reprendre contenance, tout du moins autant qu’elle le pouvait. Ce n’était de toute façon pas le moment pour les scandinaves de se faire des ennemis, dans cette auberge qui rassemblait décidément des clients étranges et surprenants. En tout cas, tout sauf de simples paysans.


Alors que l’Argenté qui s’était faussement radouci, s’apprêtait, semblait il, à aller soigner la Garçonne, tout aussi écervelée que la grangée finalement pour se laisser ainsi enlacer et duper, l’autre raclure de l’auberge apostropha son congénère, à propos d’une certaine « Ivy ». Que cherchait il donc à faire ? Quand Hyldra se rappela de Nîmes… et de la femme dont il avait parlé, celle qui lui avait parlé du Clan…
Mais pourquoi donc parler d’elle à l’Argenté ? Avait il bien plus d’informations en sa possession que les scandinaves le soupçonnaient.

La Belle de Glace adressa un regard complice et interrogatoire à sa frangine. Les choses allaient sans doute devenir bien plus intéressantes et instructives… Elle ne prêta même pas attention au retour dans la pièce de la muette.
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5 - La Taverne-Auberge du Promeneur à Carcassone 080823063536300482408581Zélia

Sans dire un mot, Zélia observait ce qui se passait dans son auberge, souriant en voyant la garçonne se précipiter après avoir répondu à sa question de manière peu convaincante.
Le sourire discret aux lèvres, elle avait suivi du regard la nouvelle venue qui s'était éclipsée vers les cuisines, songeant qu'elle la choperait à la sortie.
Tout allait vite, l'échange entre l'argenté et la femme sans regard, echange verbal, scarification, décidément étrange tout ça, même si pas forcément étonnant vu l'endroit.

La jeune femme étrangère revint de la cuisine en se faisant on ne peut plus petite, essayant de passer inaperçue, ce qui semblait plus ou moins réussi.
Tandis que Samaël s'intéressait à Laurine, la perle se leva en direction de la jeune femme, s'asseyant calmement, sans ombrage à la table de cette dernière, la fixant sans animosité de son regard clair-obscur.

Bonsoir, le repas fut bon ? Tu as trouvé ce qu'il te fallait ?
Juste une question, tu comptes payer comment ?

Zel n'était pas folle, vu les vetements de la jeune femme et son air affamé, elle s'était surement restaurée en cuisine mais n'avait probablement pas les moyens d'honorer sa dette.
La voix n'était pas agressive mais pour le moins déterminée, et entendait bien avoir une réponse assez rapidement.
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MessageSujet: Re: 5 - La Taverne-Auberge du Promeneur à Carcassone   5 - La Taverne-Auberge du Promeneur à Carcassone Icon_minitimeJeu 14 Aoû - 1:08

5 - La Taverne-Auberge du Promeneur à Carcassone 080823063536300482408584Anuata

La jeune maure, restaurée se sentait mieux. Lorsqu'elle vit la femme au teint de lait venir vers elle, l'angoisse la saisit un instant, mais décidée, et ne leva les yeux que pour lui signifier qu'elle n'avait pas peur. Le regard de la perle ne semblait pas agressif, tout au plus interrogatif.

Elle sursauta lorsque cette dernière s'adressa à elle :
Bonsoir, le repas fut bon ? Tu as trouvé ce qu'il te fallait ?
Juste une question, tu comptes payer comment ?

Elle se vit détaillée du regard. Certes sa tenue était très différente de celle des autres "clients" de la taverne, mais sentait la poussière, et n'était pas très richement décorée.

Elle compris que la perle lui demandait son dû. Elle la regarda, et répondit :

Je me suis servie, il est vrai dans votre cuisine. Je n'ai pas d'argent, mais...

Elle regarde l'état de la taverne et sourit

Je sais travailler ...

Elle attend la réponse, espérant ne pas se faire couper la main pour vol...
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5 - La Taverne-Auberge du Promeneur à Carcassone 080823063536300482408586Bellinda La Démone

Assise à une table en compagnie de sa soeur, Bellinda observait la taverne tout en buvant lentement par gorgée sa cervoise, essayant de savourer au maximum son breuvage. Muette, elle assista à la confrontation du bel argenté et de la frangée. Bellinda ne préférait pas intervenir là-dedans et n'avait pas à s'y en mêler. Plus elle regardait cet homme, plus sa silhouette et le timbre de sa voix, lui disait quelque chose. Pourtant, elle ne l'avait vu que de loin mais, plus elle fixait cet homme inconnu, plus elle était convaincue de la forte ressemblance avec le personnage vu dans le contre bas de la cathédrale de Clermont, ou celui-ci, c'était mis à crier :

"Pour la Main Noire".

Elle en était presque certaine, qu'il s'agissait bien de lui. Fallait qu'elle en est le coeur net ...

Elle murmura à sa soeur ses doutes et lui fit part, qu'elle allait l'interroger, lorsqu'il en aurait fini avec la garçonne ! Sa soeur à son tour lui fit rappelé de leur conversation à Nîmes ou le beau brun avait parlé d'une certaine Ivy et de son clan. Elles avaient enfin une véritable piste. Cela ne faisait plus aucun doute et lui enleva le peu d'hésitations qu'elle avait à propos du bel argenté, qu'elle ne se mettrait pas sous la dent hélas, car son but était de rencontrer le clan ...

Une fois leur règlement de compte terminé, l'argenté retourna avec la garçonne au comptoir, loin des deux scandinaves et commença à soigner le bras de celle-ci. Les deux soeurs se regardèrent avec la même complicité terminèrent leur bière, se levèrent pour retourner au comptoir. Elles passèrent devant la tavernière qui rejoignait l'autre inconnue arrivée quelques temps avant, puis s'accoudèrent au comptoir entre les deux groupes Dequerne / la frangée et la Garçonne / l'Argenté.

Bellinda regardant celui-ci, très posément intervint :

Excusez-moi de vous déranger, mais ôtez-moi un doute je vous prie !

Ne vous aurai-je pas croisé à Clermont, précisément à la cathédrale ?

Lui demanda t-elle avec un sourire enjôleur aux lèvres...
_________________

5 - La Taverne-Auberge du Promeneur à Carcassone 080823063536300482408582Samaël

Un rictus narquois à la réaction de la garçonne, il n'en attendait pas moins de sa part, mais cela l'agaçait tout de même, réaction pleine de fierté et de dédain, et ô combien déplacée vu le besoin évident qu'elle avait de lui, ne serait-ce que pour soigner son bras.
Replaçant sa main dans une des poches de son mantel, l'ange déchu amorça sa marche pour suivre Laurine vers le comptoir, jetant un oeil discret sur le reste de l'assemblée, quand son oreille fut agressée par un pseudonyme et un prénom que le tavernier avait lancé ne sachant pas ce que cela impliquait à n'en guère douter.
Continuant lentement à s'avancer vers le comptoir, avec toute la prestance qui le caractérisait, Samaël toisa du regard l'impudent, qui semblait connaitre le poison, pour en savoir jusqu'au prénom, et apposa ses avant-bras sur le bois du bar en l'observant fixement, le ton mielleux qu'il avait employé contrastant totalement avec celui utilisé précedemment ne laissait aucun doute sur le fait que l'homme cherchait une réaction.

Homme de courtoisie certes.
Assez stupide pour ne pas voir clair dans votre jeu, nullement !
Malheureusement pour vous....
Mais les hommages de Dequerne seront transmis si je la vois prochainement.

Revenant à sa source d'attention principale, l'argenté attrape ce que l'encapuchonnée lui avait préparé pour soigner la belle rebelle, commençant, avec douceur, à prodiguer les premiers soins.
Calmement il s'était saisi du bras de la belle, évaluant les dégats causés, il ne savait pas ce qui c'était passé ici, mais celui ou celle qui s'était occupé de Laurine n'y avait pas été de mains mortes.
Le calme dont il disposait fut d'assez courte durée, une des blondes au déhanché incendiaire s'approcha de lui, s'excusant mais cherchant à savoir si elle ne l'avait pas croisé à Clermont.

Mais c'est pas croyable ça, on ne me laissera donc pas en paix avec ma belle rebelle

Retenant un soupir incongru, Samaël se tourna vers la jeune femme en maintenant le bras de sa donzelle plié, et lui adressa un sourire charmeur.

C'est possible très chère, j'ai beaucoup voyagé, mais je n'ai nulle souvenance de vous y avoir croisé lors d'un éventuel passage

Marquant une pause il détailla la beauté venue du froid, d'un regard concupiscent avant de la regarder de nouveau dans les yeux gris bleu qu'elle affichait fièrement.

je n'aurais surement pas oublié, maintenant si vous voulez bien m'excuser, je suis déjà fort occupé par une charmante demoiselle qui requiere toute mon attention.

Ignorant superbement la belle blonde, il revint à Laurine en lui souriant, passant un des longs linges autour de son cou, avant d'immobiliser son bras en faisant passer le morceau d'étoffe tout autour de son buste, fort attrayant de la garçonne, avant de le nouer au niveau de sa nuque.

Voilà belle sauvageonne, je ne peux guère faire plus, le reste c'est le temps qui le fera, mais vous devrez le garder un moment ainsi.

L'envie d'apposer ses lèvres aux siennes était on ne peut plus forte, mais vu la réaction à sa main sur la hanche, l'ange déchu préfera s'en abstenir, se contentant d'une caresse sur la joue de la garçonne.
Décidément cette femme lui retournait les tripes, elle avait un "je ne sais quoi" qui lui titillait les sens, aussi agréablement qu'elle pouvait l'agacer.
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MessageSujet: Re: 5 - La Taverne-Auberge du Promeneur à Carcassone   5 - La Taverne-Auberge du Promeneur à Carcassone Icon_minitimeJeu 14 Aoû - 1:12

5 - La Taverne-Auberge du Promeneur à Carcassone 080823063536300482408585Dequerne

La vérité dans sa toute simple nudité venait de parler...

Le grisonnant venait de voir clair dans sa tentative et le lui affirmait haut et fort. A cela Dequerne ne répondit rien, ce contentant d'écarter les bras, paume en l'air en affichant un large sourire tel celui d'un enfant prit en flagrant délit... mais une touche arrogance s'y mêlait pourtant en une allusion corporelle que le galant de pacotille ne pourrait de suite comprendre...
Ce qui fait la force de certain fait parfois aussi leur faiblesse...

Faisant mine d'abandonner, il se leva de son haut tabouret et partit d'un pas non chaland, longeant le comptoir en direction de sa besace posée sur une des tables. Il n'avait toujours pas mangé et la faim commençait à se faire sentir, mais dos au grisonnant Dequerne n'en pouvait plus de sourire sachant l'issue de cet instant, et tout à sa joie intérieur il s'empara de la besace et écoutait la pauvre Bellinda tel un petit poisson sur la berge se débattant sans espoir, elle demanda s'il ne s'était pas vu vers la cathédrale, naïve et inutile tentative car il était bien évident qu'il répondrait par la négative, il n'allait pas lui révéler appartenir à la Main si c'était bien lui et surtout pas comme ça...

...chose que les faits énoncés par l'homme confirmèrent dans la seconde manquant de peu de faire rire aux éclats Dequerne qui affichait un sourire narquois et bien visible à l'encontre du grisonnant, face à lui lors de son retour à son tabouret munit de sa besace. Il s'assoit lentement tout en regardant le grisonnant passer du statut de boucher à celui d'infirmier, attentions toutes relatives quand à ses intentions...

...Dequerne délasse lentement le lien de sa besace de cuir, sans lâcher du regard le médecin de fortune, et sortant une poire de l'intérieur il redépose au sol son solide contenant de cuir qu'il ne quitte que rarement. Pliant sa jambe et posant son talon très haut sur un des barreaux du haut tabouret tabouret, il acoude sur son genou le bras qui porte le fruit, le croque d'une manière carnassière et lance au grisonnant tout en mâchant un bout du fruit:

"Alors comme ça on est pas assez stupide pour ne pas voir clair dans mon jeu...
Intéressant...
Comprendre qu'un jeu puisse être joué c'est admettre en faire partie... n'est-il pas?
Puisque vous m'avez vu venir..."



Il croqua un nouveau morceau de fruit, puis de sa main le tenant toujours il pointa de son index le grisonnant, dans un jeu de va et vient, la bouche pleine il lui lâcha négligemment:

"Vous..."

* mâchant encore *

"J'adore votre style...

* mâchant encore un peu *

...dommage que moi aussi je voie dans le votre... de jeu...

* terminant de mâcher et avalant, se passant le revers de la main sur la goute de jus du fruit lui ayant coulée sur le menton, il rajouta d'un ton ferme et sans fioritures *

...mais cessons de jouer comme des enfants!

Je préfèrerais autant la saluer moi-même, d'autant plus qu'elle ma laisser un souvenir des plus exquis..."



Le grisonnant, tout homme qu'il est à la faiblesse de ses forces, et celle de l'orgueil en faisait partie, révélant à Antoine ce qu'il voulait savoir: Qui connait Ivy est de la Main Noire...

Une fois le compte des arrogances inutiles et mutuelles à égalité, d'une main inattentive il prit sa besace et posa son fruit sur le comptoir sans lâcher l'homme des yeux, il la posa sur ses genoux, plongeant dedans en quête d'un bout de pain pour accompagner son fruit...
_________________
5 - La Taverne-Auberge du Promeneur à Carcassone 080823063536300482408587Laurine

Mais quel étrange bonhomme que ce Samaël. Capable de presque égorger une « inconnue » sans sourciller et quasi immédiatement après de soigner avec une infinie douceur le bras meurtri de la Garçonne.

Délicatement il la pansa de ses mains robustes et lui mit le bras en écharpe, non sans avoir, pour leur plus grande irritation à tout deux, été une fois de plus interrompu. Laurine enregistra des informations supplémentaires au sujet du bellâtre. Voyage, charmante, toute mon attention. Des mots qui sonnaient agréablement à ses oreilles bien qu’elle avait du les entendre des milliers de fois sortant de la bouche baveuse de maladroits males en rut. Et pourtant là, ils faisaient mouche. Bien sûr Laurine ne s’arrêtait pas aux mots, il y avait un contexte des plus délectable.

Les soins qu’il lui prodiguait les avaient placés dans une exquise proximité et elle ne cessa de humer la fragrance dont il exhalait. Tout en lui respirait la force et l’assurance. Pour l’avoir vu à l’œuvre précédemment elle confia son corps à ses soins sans aucune réticence. Elle ne put s’empêcher d’émettre un petit soupir en fermant les yeux lorsque de ses doigt agiles il noua l’écharpe dans son cou, le contact de sa peau sur la sienne la faisant frissonner plus qu’elle n’aurait voulu le laisser transparaître. Elle tenta de se ressaissir, car s’il restait plus longtemps dans cette position, courbé sur elle, elle risquait fort de ne plus savoir contenir l’envie folle qui l’envahissait peu à peu. Elle lui murmura d’une voix inhabituellement douce

Hem…

Vous êtes un mage, Samaël

En de simples gestes vous avez ravi …ma douleur.

Elle avait presque balbutié, tentant de masquer son émoi, prétextant le soulagement de sa douleur pour justifier le soupir qu’elle avait poussé.

Elle s’installa plus confortablement, espérant qu’il passe encore un peu de temps avec elle mais c’était sans compter la présence du Casanova de basse fosse. Celui ne sembla pas trop apprécier les réponses que l’Argenté lui avait faites concernant une certaine Ivy. Laurine soupira, elle ne les connaissait ni l’un ni l’autre mais se doutait bien qu’un combat quelque peu hormonal allait se dérouler sous leurs yeux.
La mine de Samaël se durcit, l’ange bienveillant venait de s’envoler pour laisser place à quelque chose de bien plus inquiétant. Laurine espéra immédiatement n’avoir à jamais affronter pareil regard de sa part.
Et cette fois pas question de s’interposer. Si ces messieurs voulaient jouer à qui avait la plus grosse ce n’est pas elle qui arbitrerait. Elle risquerait de toute façon d’être partiale, prenant les choses en mains pour faire pencher la balance du côté de l’argenté. Ses pensées coquines la firent sourire, mais elle s’en départit rapidement de peur de ne jeter de l’huile sur le feu qui commençait à sérieusement gronder. Et tout ca pour cette maudite Ivy semblait-il, ce qui ne manqua pas d'irriter un peu plus la Garçonne. A moins que l'enjeu ne soit tout autre.

Une des deux allumeuses de pacotille avait mentionné la ville de Clermont. La frangée, pour sa part avait mentionné beaucoup de choses qui ne manquaient pas d’aiguiser la curiosité de Laurine. Un gros morceau, trop gros pour le moment.
Elle se dirigea donc vers les deux provocatrices, finalement elles pourraient peut-être lui donner des précisions. La longue absence de Samaël, véritable abandon, ne trouvait-elle pas son explication dans ce voyage présumé à Clermont.

A Clermont dites-vous ? Il y a longtemps de celà ?

De plus, il était peut-être temps que ces deux là modèrent les ardeurs belliqueuses de leur compagnon.
Et il est toujours comme ça l’autre là ? Cassanova d’un instant, roquet d'un autre…

Et en plus il en fiche pas une. D’ailleurs…

Tavernier !!! Remettez une couche c’est moi qui régale.
Elle savait très bien que ce n’était pas ça qui détendrait l’atmosphère mais au moins ça occuperait le bonhomme. D’autant que Zélia semblait occupée avec la petite cliente au teint halé qui venait de sortir for peu discrètement des cuisines. Fort à parier qu’elle ne se doutait pas d’où elle avait mis les pieds.
_________________
5 - La Taverne-Auberge du Promeneur à Carcassone 080823063536300482408582Samaël

La belle rebelle était vraiment à tomber, ce regard, cette prestance féline, tout en elle exhalait l'envie de la connaitre mieux, mais le casanova de bas étage semblait en avoir décidé autrement, alors que Laurine discutait avec l'argenté en s'excusant maladroitement du soupir sortit de sa bouche si fine.

Par quelle folie l'inconscient osait-il le déranger ?
Par quel miracle l'ange déchu avait-il écouté les propos de cette homme qui n'était pas foutu de macher sa poire en silence ?
Par quelle intervention divine était-il encore en vie à la fin de son monologue ?

Lentement, ne retenant pas un long soupir d'agacement, Samaël se redresse, se levant pour faire face au tavernier, le foudroyant du regard.
La plupart des paroles de ce "Dequerne" étaient censées, mais ô combien déplacées et inapropriées.
Observant l'homme, sa machoire se crispant, à chaque mot de cet homme qui l'irritait au plus haut point.

Bon, mettons les choses au clair rapidement, m'occuper de personnes de votre genre, m'indispose au plus haut point.
Vous avez possiblement raison, je lis en vous car je sais ce que vous cherchez à lire en moi.
Vous voulez présenter vous-même vos hommages à cette garce, fort bien, trouvez là donc.
Vous me tannez de la sorte car vous ne savez où la trouver en réalité et cherchez à le savoir par mon intermédiaire, et là vous révez tout éveillé mon cher.

Marquant une pause, le mercenaire de la Main Noire, esquissa un sourire mesquin avant d'ajouter sournoisement.

Et effectivement, elle est de part certains aspects exquise, quand on sait la prendre comme elle aime l'être.

Le sous entendu n'était même pas voilé, l'homme comme le reste de l'assemblée comprendrait aisément l'allusion.
Pour lui l'entretien était clos et espérait bien qu'il en soit de même pour le gougnafier.
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MessageSujet: Re: 5 - La Taverne-Auberge du Promeneur à Carcassone   5 - La Taverne-Auberge du Promeneur à Carcassone Icon_minitimeJeu 14 Aoû - 1:16

5 - La Taverne-Auberge du Promeneur à Carcassone 080823063536300482408585Dequerne

Le silence... pesant à son comble... car rarement Antoine n'avait eût à en entendre d'aussi assourdissant, tel le parfait inverse d'un coup de tonnerre...
Un silence si épais qu'il semblait comme percé par la vision respective des deux mâles en présence, leurs regards comme liés ensemble, se soutenant l'un l'autre, sans autre réel but finalement que celui de chercher lequel avait "la plus grosse"... du moins pour le grisonnant...

Dequerne quant à lui était fixé qu'Ivy ne lui avait aucunement mentie... Carcassone était bien le lieu où la Main se trouvait...
Il était fixé sur cette taverne qui était bien le repaire de certains membres...
Il était fixé sur le fait que même la tavernière au teint diaphane les connaissait et qu'elle sous entendait bien ceci dans son allusion...
Il était finalement fixé sur la flagrante inutilité de ce grisonnant décrépit, vomissant des propos tellement attendus que même du temps où Dequerne servait sur le navire-baleinier il n'en avait pas entendu d'aussi peu pertinent... quand on cherche à se faire comprendre on ne s'y prend pas avec si peu d'acuité...

Le grisonnant le l'avait pas découragé, bien au contraire, il venait de parfaire les hypothèses d'Antoine et de clore de lui-même tout les doutes...

Mais à situation complexe il y a parfois des moyens simples...

Et ce silence, tel une chape, fut brisé par la voie de la garçonne d'adressant aux scandinaves, le gratifiant d'adjectifs tout aussi péjoratifs l'un que l'autre...
Casanova, pour avoir eût l'affront éhonté de s'être montré courtois avec une dame?
Roquet, pour justement se montrer, et de loin, non conforme à ses attentes...

Dequerne aurait pû se lancer dans la divination, tant tout ceci était prévisible. Tout avait une saveur de déjà vu, et de lassant quand à la récurrente finalité n'aboutissant généralement qu'au même point: attirer le mépris d'Antoine envers celui qui lançait les propos. Mais pour une unique et peut-être dernière fois, il innova, les honorant tous de sa plus profonde ignorance. Il se leva lentement, la tension nerveuse l'habitait s'évapora aux confins de l'oubli, et son ventre vide et peu rassasié par son fruit à peine fini et encore sur le comptoir n'avait même pas leurré sa faim, il dit donc à la tavernière:

"Bon, moi j'ai mieux à faire présentement et je vais me sustenter, tavernière, conformément à votre proposition formulé plus tôt, car je risque d'être atteins d'inanition avant même de choir d'inintérêt face aux propos échangés..."



Laissant en arrière de lui toutes les contraintes qu'il n'avait pas l'habitude de vivre, homme épris de liberté qu'il était, liberté même qu'il abandonna pour un temps au profit des deux scandinaves, profit non équitables et des plus inintéressant...

...inintérêt de tout ça, la Main Noire, il le savait, il la trouverait dans tous les cas... juste une question de temps...

...et d'un pas lourd et sonore de ses bottes talonnant fermement le sol de la taverne, ce dirigeant vers la cuisine, il dépose à coté de la table principale sa besace tout en scrutant aux alentours les victuailles. Il ne se priva nullement, il prit une miche de pain encore tendre et il se prépara une bonne assiette de charcuterie dont un fameux jambon de sanglier ferme à souhait exhalant de délectables arômes, il prit ensuite une motte de beurre, un godet et une bouteille de blanc, doré et chatoyant à la lumière de la fenêtre filtrant à travers la bouteille portée haut face à son regard... son âme d'épicurien... il allait contenter aussi son âme d'épicurien...

Son festin était posé devant lui, chaque éléments posé avec un soin quasi religieux tout autours de l'assiette...
Il contempla son oeuvre dont la vision elle-même lui donnait déjà un plaisir certain, puis s'assit lentement sur une des chaises et entama ripaille avec un air non dissimulé de bonheur...
Son esprit, au fil de ses si délicieuses bouchés, étiolait toute trace de sentiments néfastes, il dirigeait son esprit sur l'avenir car cette taverne ne lui apprendrait rien de plus...
Bellinda avait brulée toute chance avec la tavernière, le grisonnant avait explicitement dit qu'il savait que "vous ne savez où la trouver en réalité et cherchez à le savoir par mon intermédiaire", donc une impasse.
Il fallait se faire oublier, de plus, il n'y avait que peu de personne lui aillant apportée quelque chose à part des regards de travers, du mépris, de l'arrogance, en somme tout un jeu personnel d'auto-satisfaction ne servant que leurs buts égoîstes, mais rien de très constructif quoi que tout a fait légitime... Il maudissait intérieurement ce jour où son écu roula jusqu'à cette tablée et où il put entendre les deux scandinaves parler, il maudissait tout ce périple et ce qui en découlait, maudissant même jusqu'à cette nuit Narbonnaise... il se serait infiltré seul qu'il serait arrivé à bien meilleur résultat, alors il se devait de réaiguiller ses desseins pour ne pas rater sa chance, sapé à coup de lame par des sans consciences imbus d'eux même, il allait faire comme il l'a toujours fait... opérer en solitaire, car c'est pourquoi il a toujours réussi et ne s'est encore par retrouvé la corde au cou, pendu à un chêne...

Reput, le ventre plein, un air satisfait sur le visage, il reprenait du poil de la bête peu à peu et eût une idée... toute simple et au ô combien réjouissante...

Il revint dans la salle principale de la taverne, puis passa par la porte menant à l'endroit même de l'extinction il jeta un regard détaché sur les cendres encore fumante de l'incendie. D'un pas lent et régulier il s'approcha des trois montures, encore négligées jusqu'à présent, et qui semblaient avoir retrouvée leur calme. Il rangea méthodiquement sa besace, referma fermement les lanières de cuirs des entraves des lourdes sacoches de voyages, il vérifia scrupuleusement les sangles de la selle et constata que tout était bon puis d'un pas tout aussi lent il avança vers la tête de la jument qui tournait ses oreilles, attentive à son maitre s'approchant.

Brave animal qui l'avait toujours servit sans rien attendre, quoi que ne boudant pas une ration d'avoine supplémentaire... Dequerne voyait ce grand oeil luisant qui le regardait, Antoine se doutait déjà que sa monture visualisait mentalement le départ, s'agitant un peu plus à chaque secondes, se balançant d'un sabot à l'autre, comme impatiente de fuir les tensions qu'Antoine ressentait aussi intérieurement. Il prit dans ses bras la tête de l'animal, complice de route à l'éternelle fidélité, et posant ses lèvres au milieu de son front massif il lui dit tout bas:

"Chuuuuuuuuuuuut.... calme ma belle.... caaaaalmme...
N'ai crainte Epona, on va y aller... Chuuuuut"



Lui flattant le maxillaire avec une tendresse franche, comme il n'en affichait qu'avec les animaux, Antoine en cet instant de sérénité retrouvait d'autant plus d'humanité qu'il ressentant la complicité les unissant. La jument s'appaisa à son tour, percevant que son maitre aussi se calmait, et tous deux de nouveau seul et en communion était finalement prêt au départ. Cette éternel solitaire se mit en selle après avoir détaché les brides de la poutre et sans même talonner sa monture, il lui indiqua d'une légère tension sur la bride qu'elle était la direction de leur destin.

Le soleil montait inéxorablement dans le firmament, de sa lenteur habituelle, maturant ce nouveau jour offert dans la mansuétude d'Aristote. Le bruit de sabots se répercutait contre les pierres de tailles des bâtisses alentours, et le pas non chaland berçant Antoine, l'incitait à la rêverie et à l'étude de son destin.


Laissant les pantins s'esbaudir de leurs vicissitudes mutuelles en d'inlassables allusions, improductives au possible...
Antoine sur sa monture partait seul... dans cette quête qu'il s'était fixé...



Retrouver la Main Noire...



Le soleil montait inéxorablement dans le firmament, de sa lenteur habituelle, maturant ce nouveau jour offert dans la mansuétude d'Aristote. Le bruit de sabots se répercutait contre les pierres de tailles des bâtisses alentours, et le pas non chaland berçant Antoine, l'incitait à la rêverie et à l'étude de son destin.

Laissant les pantins s'esbaudir de leurs vicissitudes mutuelles en d'inlassables allusions, improductives au possible...
Antoine sur sa monture partait seul... dans cette quête qu'il s'était fixé...

Il se remémorait ce qu'il lui faudrait à présent qu'il devait poursuivre seul, passant mentalement en revu tout ce que contenant sa besace et ses sacoches de selle. Il manquerait de provision et il lui fallait fourbir ses armes. Il avait en sacoche une pierre à faux, une goyarde courte et une longue, un fer de guisarme d'élagage, un autre d'épieu de chasse, mais lui manquait une hampe de frêne souple et pourtant si robuste, car comme le proverbe connu de lui le disait: "Dans la tempête, le roseau ploit lorsque le chêne se brise..."

Proverbe trop souvent vérifié avec les hampes d'armes de hast. Il lui fallait donc trouver ce qui lui manquait et tout coup il repensa que plus simple que de quérir une telle pièce d'armement il lui suffirait de faire avec ce qui était plus commun et meilleur marché.... une gaffe à noix...
Outil agricole tout aussi robuste mais ô combien similaire lorsque l'on y fixait un fer. A cette heure-ci l'activité du marché devait battre son plein et il ne lui serait pas aisé de circuler à cheval parmis la foule des chalands faisant leurs achats respectifs.

Bien triste vision que ce cheval et son cavalier, croulant de fatigue, n'ayant pas dormit depuis près de trente heures et ayant parcouru la distance de Narbonne à Carcassone dans la nui mais dont l'ardeur intérieur poussait toujours plus loin en avant, tant bien que mal. Le pas de la jument était lourd, les fers de sabots raclait le sol dans une signification sans équivoque quand à l'état avancé d'épuisement de la bête. Ils arrivèrent à l'écurie municipal non loin du marché. Dequerne confia les bon soin de sa monture au jeune palefrenier, lui indiquant de ne pas la désceller car il n'en avait pas pour longtemps, il lui remit quelques deniers pour la location du boxe ainsi que pour l'avoine et lui adressant un sourire poli il tourna les talons en direction de la place du marché. Marchant parmis les étalages de marchandise exhalant fines saveurs et arômes enivrant. Mais l'esprit d'Antoine voguait au gré de des souvenirs des arômes des épices venues des Indes, légers et puissants, laissant dans son âme l'empreinte de l'exaltation d'une caisse que l'on force tout en sachant à l'odorat le trésor en poudre qu'elle contient. Des bons vins et les liqueurs coulant avec légèreté dans un verre de cristal et embaumant de leurs fragrances les narines experte de se buveur immodéré... Désormais les seules choses restant à Antoine sont le goût des bonnes denrées le faisant se sentir vivant, et égayant son esprit blasé.

Le jour progressait toujours aussi lentement pour lui au fil de ses achats, ou peut-être est-ce son harassement qui lui faisait percevoir l'écoulement du temps d'une façon si lente, mais il arriva à un étalage de charpentier vendant ces fameuses hampes qu'il requérait pour son usage personnel. Tout fut promptement acheté: vivres, de l'amadou, un petit pot de pois, une nouvelle torche, et sa gaffe à noix... il pouvait maintenant trouver un endroit calme pour se reposer, lui et sa monture, une forme d'impatience s'éveillait lorsqu'il se rapprocha des écuries et il demanda au palefrenier si un bois ou un ruisseau étaient à proximité, chose que lui indiqua celui-ci en expliquant le plus court moyen d'y aller.

Antoine reprit route sur sa brave jument, en direction de cette rivière à l'orée d'un bois, la fatigue était à son comble et les sabots trainant à chaque foulée le menaient vers cette fameuse rivière...
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