L'Antre aux secrets
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L'Antre aux secrets

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 2 - Taverne de Montpellier

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MessageSujet: 2 - Taverne de Montpellier   2 - Taverne de Montpellier Icon_minitimeMer 13 Aoû - 11:28

2 - Taverne de Montpellier 080823063536300482408585Dequerne

[ En début de soirée ]

Ayant cheminé une interminable journée à cheval, il fut agréablement étonné de la patience dont ont fait preuve les Belles Scandinaves, quoi que Hyldra ait maugréé sur l'exactitude de la carte de Dequerne, elles l'avaient patiemment suivies.

Arrivant aux portes de Montpellier, ils se mirent en quête d'une auberge pour échapper aux rigueurs nocturnes saisissant lentement la ville.

Ils arrivèrent vers un établissement somme toute correct, et entreprirent de laisser leurs montures en garde à l'écurie de complaisance mise à disposition des voyageurs.

Dequerne suivi des deux soeurs entra d'un pas lent dans l'auberge et poussant largement la porte, un odeur savoureuse de cochon grillé lui saisit les narines, il vit à son grand étonnement que la salle principale était vide, et sentait le neuf: Belles tentures au couleurs vives, plancher impeccable et mobilier récent, quelques torches habillement agencées et diffusant une douce lueur orangeâtre, et un tavernier souriant et prêt à recevoir commande.

Dequerne se dirigea directement vers lui et commanda un cognac, puis se tournant vers les deux inséparables, il demanda:

"Si vous désirez vous désaltérer, j'offre, pour me faire pardonner d'avoir été grognon...
Enfin Hyldra....
La branche dans le visage...
Si vous aviez évitée de la lâcher si tard...
J'aurai apprécié..."

Lâchant quelques deniers sur le comptoir, Dequerne s'assit en attendant que les belles se décides sur le breuvage ainsi que sur l'emplacement qu'elles préféraient.

Il fit tourner le spiritueux dans son verre qu'il plaça sous son nez, lui laissant le temps d'exhaler ses arômes.
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2 - Taverne de Montpellier 080823063535300482408579*Hyldra*

Le chemin de Nîmes vers Montpellier avait été long, pénible et fastidieux pour le petit groupe inattendu, qui l’avait parcouru non sans échanges hostiles et agressifs, surtout entre Hyldra et Dequerne. Au grand dam de Bellinda, ces deux là ne pouvaient se supporter, se balançant l’un et l’autre des pics incessants. Ce qui eu au moins pour effet d’animer et de rythmer le trajet, qui semblait interminable aux yeux de la belle de glace. Et, pour couronner le tout, les sœurs scandinaves n’avaient pu compter sur le sens d’orientation de celui qui était censé leur servir de guide. La soit disante carte de Dequerne, qui devait les aider à se repérer, était en fait illisible et inexacte sur bien des points. L’intuition féminine leur avait été en fait bien plus utile au bout du compte pour les amener jusqu’à Montpellier.

Au bout de plusieurs heures de chevauchées, les remparts de la capitale languedocienne se dressèrent enfin devant eux. Cette vision fut accueillie avec soulagement par l’ensemble du groupe.
Après avoir pénétré dans la cité, une taverne se profila rapidement, vers laquelle ils se dirigèrent tous trois sans attendre. Une fois plus, le brun passa devant les sœurs, menant ainsi la marche, ce qui agaçait Hyldra au plus haut point.

*Ce n’est pas la galanterie qui l’étouffe lui.*

Elle n’acceptait pas que Dequerne prenne les directives. Mais pour qui il se prenait ? Elle n’allait certainement pas se faire commander par un de ces mâles ! Les frangines coopéraient déjà avec lui, il ne fallait pas non plus trop pousser, si il voulait que cette collaboration dure, au moins jusqu’à la fin de leur quête. La cadette prenait sur elle pour de ne pas écouter ses pulsions meurtrières qui la taraudaient, en la présence de cet impudent.

Peu animée pour une si grande cité, la taverne ne comptait que deux seuls clients, dont l’un, au vu de son uniforme, semblait être un membre de la maréchausée. Hyldra ne leur prêta guère plus d’attention.
Dequerne proposa d’offrir un rafraîchissement aux frangines. La femme de glace adressa un regard à son aînée, en haussant brièvement les épaules, ce qui, chez elle, pouvait être considéré comme un signe d’acquiescement. Après tout, elle préférait bien que ce soit lui qui vide sa bourse plutôt que la leur. Elle commanda donc un également une liqueur au tavernier, ayant besoin d’un remontant après le voyage qu’ils venaient d’accomplir.

Hyldra esquissa un large sourire satisfait et narquois lorsque l’insolent fit allusion à son « petit coup » sur le trajet. Aussitôt, elle lui rétorqua:

« Ce n’est pas de ma faute si vous ne savez pas vous baisser sur votre cheval. Apprenez donc à voir plus clair, et épargnez moi vos jérémiades. »

Bien sûr une pointe d’ironie pouvait se déceler dans le ton de sa voix. Avec provocation, elle observa un instant la marque rouge sur la joue de Dequerne, laissée par cette fameuse branche.

« Et puis ne vous plaignez pas, j’ai ainsi arrangé un peu votre face. »

Sans attendre, elle attrapa son godet, et se dirigea vers une table au fond de la taverne, tournant le dos au brun. Une fois installée, d’un signe de la main, elle invita Bellinda à l’y rejoindre, "l’Autre" les suivrait si il le voulait.
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2 - Taverne de Montpellier 080823063536300482408586Bellinda La Démone

Dés que les premières lueurs du jour eurent éclairés le firmament, la petite troupe se leva aux aurores, sellèrent, bridèrent leurs chevaux, les empoignèrent pour se hisser sur leurs dos et partirent de Nîmes, pour se rendre à Montpellier. A la tombée du jour, après avoir chevauché à brides abattues toute la journée à travers les campagnes, les sentiers étroits bordés de jeunes forêts et plaines, ils parvinrent enfin aux abords de l'imposante capitale qui s'offrait à eux. Une fois les remparts franchis, l'animation et les bruits de la ville, ne furent qu'un lointain murmure à cette heure tardive, à part quelques aboiements de chiens errants, qui se manifestèrent à leur approche. Ils stoppèrent leur monture devant une nouvelle auberge, dont les fumets alléchants de sanglier humait le doux parfum du repas du soir et pour y passer la nuit . Les cavaliers à leur arrivée, sautèrent de leurs montures et posèrent enfin les pieds sur les terres de la grande métropole.


La taverne, avait même une belle écurie. Ils se dirigèrent vers les box, pansèrent énergiquement leurs chevaux, posèrent une couverture sur eux, déchargèrent leurs affaires et s’assurèrent que celle-ci possédait bien un garçon d’écuries qui s’occuperait de leurs montures. Bellinda scruta l'écurie. Souvent celles-ci laissaient entrevoir ce que pourrait être les chambres dans une auberge…Son opinion était faite. Cette auberge, changerait de la précédente. Après avoir flatté l'encolure de son étalon, elle suivit les autres et pénétrèrent dans l’auberge, afin de commander au maître des lieux le repas du soir ainsi que de réserver les chambres pour la nuit. L'endroit était propre et meublé avec goût. Peu après, les voyageurs s'attablèrent afin de se rassasier. Le beau brun entama la conversation, en nous offrant la boisson de notre choix, pour se faire pardonner de sa mauvaise humeur. Bellinda n'eut pas le temps d'ouvrir la bouche pour commander ce qu'elle voulait, que sa soeur répondit en chicanant à nouveau avec Dequerne. Bellinda en avait par dessus la tête de tout cela. Son regard se changea, devenant dur et plein de haine, elle allongea un coup de poing sur la table et leur parla en serrant les mâchoires, pour ne pas trop se faire remarquer.

Ça suffit ! J'en ai plus que marre. Je n'en peux plus, vous me gonflez, saoulez tout les deux avec vos gamineries. Depuis notre départ de Nîmes vous ne faites que ça, de vous chamailler. Ne me mettez pas à bout. C'est le plus grand conseil que je puisse vous donner.

Dit elle en se levant, jetant au passage un regard méprisant et noir sur eux, avant de se diriger au comptoir, de se commander un calva, qu'elle bu rapidement et en commanda aussitôt un deuxième, qu'elle emmena à une table éloignée des deux autres, malgré que sa soeur ce soit mise à l'écart de Dequerne, l'invitant à la rejoindre.
Qu'allait-il advenir du sort de ce beau mâle?
Le séduire et le tuer? Ou partir sans rien dire jusqu'à Carcassonne, afin de trouver le clan de la main noire avec sa frangine, le laissant choir ici.
Elle allait y songer sérieusement, si leurs querelles ne cessaient.
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MessageSujet: Re: 2 - Taverne de Montpellier   2 - Taverne de Montpellier Icon_minitimeMer 13 Aoû - 11:29

AdrienDeSage

Plongé dans ses pensées, le policier buvait doucement sa bière, le corps penché en arrière, adossé au mur. Un instant de lassitude... La chaleur ambiante et l'effet de l'alcool avaient fini de réchauffer ses membres endoloris et la fatigue d'une longue journée commençait à se faire sentir. La faim également... La forte odeur de mangeaille qui baignait la taverne commençait à faire saliver le lieutenant. Il posa sa chope, se redressa et fouilla dans les poches de son mantel afin d'y trouver une petite bourse. Un bon repas chaud, voilà qui serait tout à fait bienvenu.

Il allait se lever lorsqu'un homme entra, suivit de deux dames. Se figeant sur son tabouret, il les observa discrètement, menton enfoncé dans le col de son mantel. Des voyageurs, sans doute, au vu de leurs vêtements. Rien de bien inquiétant, à priori, mais inconsciemment, la main droite du lieutenant avait glissé jusquau pommeau de son épée. Les voyageurs étaient nombreux de passage en Montpellier et ceux là n'étaient guère qu'aussi insignifiants que tous les autres, dans l'immédiat.
Finalement, il choisit de n'y prêter attention et en revînt à son intérêt premier, une assiette de viande chaude. Il se leva et alla poser sa petite bourse sur le comptoir...
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2 - Taverne de Montpellier 080823063536300482408585Dequerne

Essuyant la remarque de la Belle de glace sans mot dire, Dequerne pensa intérieurement qu'il ne venait que de tendre le bâton pour ce faire battre. Hyldra ne manquait aucune occasion de mettre quelques coups de canifs dans sa patience déjà bien entamée, et il commençai sérieusement à ressentir leur relation devenir des plus "abrasive"...

Puis un subite poing frappant une table vint le faire sursauter, et se tournant vers Bellenda il essuya une seconde déferlante, après le froid ce fut le chaud qui souffla, et Dequerne se sentit désemparé face à ce "Ne me mettez pas à bout. C'est le plus grand conseil que je puisse vous donner.", songeant intérieurement:


*Oui, bin c'est pas moi qui ai commencé... d'abord ......*


Puis se retournant face à son verre, il bu une gorgée tout en rongeant son frein. Il était d'accord aussi sur ce point... cela commençai à devenir lassant, et sa patience s'amenuisai d'heure en heure, il était temps de se reposer et d'apaiser les esprits fatigués par le voyage.

Dequerne était assit négligemment sur le haut tabouret, de coté au comptoir, un coude posé sur celui-ci, il regarda l'homme en arme s'approcher puis le Tavernier et lança à celui-ci:


"Voila une odeur fort alléchante, j'aurai aimé passer commande de trois repas, qu'avez-vous donc préparé qui me mette tant l'eau en bouche?"


Il sourit sachant fort bien de quel plat venait ce fumet si alléchant...

Le tavernier lui répondit énergiquement:
"Et bien Messire, j'ai fait de la Frigousse de Quévert aux raves, mais pas au sanglier, uniquement avec du porc, car depuis l'édit Ducal, nul chasseur n'a droit de traquer un sanglier... à mon grand regret..."


Il vit le préparer trois assiettes de Frigousses, disposant de gros morceaux de viandes en sauce dans chacune, et fournissant abondamment l'ensemble de champignons et de marrons, puis l'homme rajouta:

"Il me faut aller chercher les raves en cuisine et je vous apporte tout ça de suite"


Souriant au tavernier plus à l'idée de se repaitre qu'à cette délicate intention, Dequerne, déposa sur le comptoir les Ecus dû pour la pitance et la boisson, puis se levant il fit un léger signe de respect de la tête envers l'homme en arme et alla rejoindre les inséparables qui pourtant venaient de s'assoir loin l'une de l'autre, Dequerne rejoignat Hyldra, songeant déjà aux prémices d'une houleuse discussion...
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2 - Taverne de Montpellier 080823063535300482408579*Hyldra*

La belle de glace fut abasourdie lorsqu’elle vit sa sœur réagir ainsi. Elle connaissait Bellinda, et savait pertinemment qu’il n’était pas bon de l’énerver, seulement c’était la première fois, depuis bien des années, que son aînée n’avait hausser le ton sur elle, comme elle venait de le faire. Que Bellinda remette à sa place Dequerne était une chose, mais qu’elle s’adresse en même temps à Hyldra dans cet avertissement, en était une autre. Qu’arrivait il à sa frangine ? A l’accoutumée, elle aurait pris sa défense aussitôt sans chercher à comprendre. Tellement déboussolée par le comportement de sa complice, qui n’avait même pas pris la peine de répondre à son invitation pour la rejoindre à sa table, que la belle de glace en resta bouche bée.

Et contre toute attente, ce fut l’autre arrogant qui vint s’asseoir à ses côtés, après avoir commandé trois repas au tavernier. Décidément celui là ne la lâchait plus. Un simple regard des plus froids lui fut adressé lorsqu’il s’installa autour de la table. Puis Hyldra ne put s’empêcher de jeter un coup d’œil discret, en direction de sa sœur, qui s’était isolée un peu plus loin. Elle ne pouvait supporter cette tension qui venait de s’installer entre elles, habituellement, pourtant, si soudées. Un conflit avec Bellinda, c’était bien la dernière chose qu’elle souhaitait. Espérant que sa frangine se calme au plus vite et décide finalement de les rejoindre afin de partager ces chaudes victuailles, Hyldra commença à savourer le contenu de son écuelle que le tenancier venait d’apporter, à elle et Dequerne. Elle fit comme si, d’ailleurs, ce dernier n’existait pas, l’ignorant totalement. Plus une œillade ne lui était destinée. Ce type l’exaspérait au plus haut point, alors elle opta pour la solution d’occulter sa présence, en tout cas le temps de déguster ce délicieux repas. Et elle était persuadée que sa sœur n’allait pas résister bien longtemps à l’appel de son estomac, lorsque les effluves gourmandes viendraient titiller ses narines.

Une fois avoir terminé de s’être sustentée, la cadette poussa d’un revers de main son assiette vide vers Dequerne, dans un geste vif et brusque. Aucun autre mot n’avait été échangé entre eux pendant cet intermède de mangeailles. De toute façon, Hyldra n’aimait guère parler pour ne rien dire, et préférait le plus souvent garder le silence. Ainsi était elle… Elle attrapa ensuite son godet, posa délicatement ses lèvres sur les rebords, tout en regardant droit dans les yeux le mâle, avec provocation, mais toujours d’une manière glaciale. Sans lâcher son regard, elle avala doucement quelques lampées de liqueur qui lui réchauffa avec délice le fond de sa gorge. Toujours ses iris plongés dans ceux de son voisin, Hyldra se leva de la table, gardant le verre à la main, puis au dernier moment se retourna afin de se diriger vers le comptoir pour se le faire remplir à nouveau.
Elle croisa sur son chemin l’homme qui portait l’uniforme de la maréchaussée, remarqué un peu plus tôt.
Une fois sa commande servie, la femme de glace s’adossa contre le comptoir, croisant à moitié les bras sous sa poitrine, une main tenant son verre, puis elle se mit à observer sa sœur…

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2 - Taverne de Montpellier 080823063536300482408586Bellinda La Démone

Installée confortablement semi allongée, après avoir retiré sa cape, elle dévoila sa silhouette . Se calant contre le mur, seule à sa table tenant la chopine de calva, son regard braqué sur la table, Bellinda se calmait en posant le bout de ses doigts sur le rebord de sa chope. Après s'être concentrée, sur les mouvements de ses doigts, elle trempa ses lèvres dans la chopine, puis la termina d'un trait, se leva, prit sa cape sur le bras et se dirigea vers la table, une fois que ces deux là, la quittèrent ou l'attendait son assiette, qu'avait commander Dequerne. Elle prit son écuelle et s'éloigna pour manger, pour ne pas monter la tension entre sa soeur et le brun. Quelques tables plus loin, elle regarda son assiette qui était copieusement servie d'une pièce de porc avec des marrons, arrosées de sauces. Elle fît honneur au repas, laissant sur le côté les champignons.

Une fois repu, elle sortie de table, se dirigea vers le comptoir et s'installa prés du beau soldat aux cheveux ondulés. Elle regarda le tavernier, lui commanda un calva et demanda haut et fort, pour que sa soeur entende bien :

Dîtes moi aubergiste! Auriez vous une chambre à un lit d'une place ?

Il lui fallait marquer le coup. Montrer son mécontentement. Une fois la réponse positive, elle prit la clé en le remerciant et se dirigea d'un pas pressé et décidé vers la sortie. Une fois dehors, elle resserra sa cape autour d'elle car le vent s'était mis à souffler, pénétrant et glacé, finissant de dégager le ciel des sombres nuages, pour laisser place aux étoiles. Il était si vif, qu'il tendit sa cape, jusqu'à ce qu'elle se gonfle comme une voile. Elle marcha longuement dans les rues pour vider son esprit et se mettre à la recherche d'une proie. Pas âme qui vive. Elle fit demi tour. Le vent balayait encore et toujours ses longs cheveux, les faisant flotter. A nouveau devant la taverne, elle entra, enleva sa cape et s’assit sur un siège près de l’âtre flamboyant, où crépitaient les bûches. Des braises jaillissaient parfois hors de l'âtre. Bellinda observa les flammes danser, sans se soucier du temps qui passait.
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MessageSujet: Re: 2 - Taverne de Montpellier   2 - Taverne de Montpellier Icon_minitimeMer 13 Aoû - 11:33

2 - Taverne de Montpellier 080823063536300482408585Dequerne

Il s'installa à la table d'Hyldra, car c'était bien SA table que de sa simple présence elle s'octroyait, ressentant probablement la présence de Dequerne comme une intrusion, une violation de son périmètre de sociabilité, mais à son grand étonnement ne lui rétorqua rien, seul un regard des plus glacial lui fut adressé, comme glissant sur lui, et le traversant, l'irradiant de sa froideur dispensée par se regard bleu acier, Hyldra l'abhorrait et émanait d'elle cette sensation quasiment palpable envers lui... Puis elle jeta un oeil sur sa soeur, subreptissement, qui s’était installée seule un plus loin.

Le tavernier les ayant servit, ils entamèrent ce savoureux met que Dequerne ne bouda pas, quoi que cette froideur ambiante le crispait légèrement, il arriva tout de même à faire abstraction de la Belle qui visiblement en faisait de même, mais semblant tout de même exaspérée.

Mais tout en se délectant, du coin de l'oeil, il percevait chacun des geste d'Hyldra, ses attitudes, ses mouvements, l'ordre auxquels elle les enchainait, les battements de paupières lents, et cette manière délicate de boire tout en tournant la tête de coté pour éviter de le croiser dans son champs de vision, il écoutait même sa respiration, lente, calme.
Dequerne jetait de regards discret sur la Belle, regardant la froideur de ce regard métallique. Elle ne semblai pas réellement crispée, trop confiante de sa personne face à lui, mais ses sourcils gardaient toujours un inclinaison dominante, et ça, Dequerne était maitre pour le sentir. En cette instant, son instinct lui murmurait une multitude d'éléments, et il avait l'impression de ripailler avec une louve, silencieuse, carnassière, mais prête à mordre.

Dequerne, tout en continuant de se repaitre, sombrai de plus en plus dans sa réflexion, pensif comme à son habitude que la trop longue solitude lui insuffla, et il en plissai quasiment les yeux. Il était intrigué par cette belle, de glace certes, mais en laquelle couvait une flamme, imperceptible, lente, la consumant, et il avait remarqué qu'elle augmentait peu à peu selon où se portait les regards d'Hyldra: généralement les hommes...

*Mais que-t-'on t'ils fait pour te rendre ainsi ?.....*

Il l'imaginait dans son enfance, ses cheveux blonds semblant presque blanc sous la lumière de l'été Scandinave, le teint blanc et les joues rosies par le pincement de l'air perpétuellement froid d'une contrée sauvage et glaciale. Il la voyait souriante, courant parmis ses camarades de jeu, riant à belles dents en direction de sa soeur, joyeuse en somme, et accourant éssouflée vers le conduit d'un haut fourneau de la forge d'un "Hansen" ou d'un "Karlson" local, afin de s'y réchauffer.
Alors que c'était il donc produit pour en arriver à une telle Valkyrie, à qui sied mieux l'acier que l'étoffe...
Que c'était il donc passé pour en arriver à deux femmes, l'une de feu, l'autre de glace, qui semblaient toute deux être animées de la même flamme...

Tout ceci l'intriguai au plus haut point, mais il le savait, il devrai comprendre un jour ce que qui leurs avait bruler le tresfond de leurs âmes et rendues si impétueuses et tout aussi distante à la fois. Il le fallait car la détermination de Dequerne allait en s'accroissant et il se devait donc d'atteindre son but, avec ou sans elles, et s'il le devait, si elles prenaient l'initiative de se mettre entre lui et son objectif, il devra sortir sa goyarde de sa besace pour "élaguer" cette contrainte...

Il fut subitement tiré de ses pensées par une assiette glissant sur la surface de bois de la table, manquant de peu d'atteindre la sienne qu'il était sur le point de finir. Levant les yeux, il la vit boire avec force délicatesse mais le scrutant d'un regard acéré et de givre... Longuement porté au sien, tentant de le lui faire détourner, mais cette louve ne le connaissait pas encore assez pour comprendre que ce genre d'attention réveillai aussi en lui certaine ardeurs, plus malsaine, car Dequerne le savait... on trouve toujours son dominant... et au départ de la Belle de glace, il constata dans ses braies l'expression de son émoi...

Hyldra se leva de la table pour faire remplir à nouveau son godet, et Dequerne, toujours pensif, jeta un regard vers Bellinda qui lança d'une voix appuyée:

Dîtes moi aubergiste! Auriez vous une chambre à un lit d'une place ?

Puis elle sortit un long moment, et revint s'installer à coté de la cheminée. Dequerne eut pendant ce temps le loisir de prendre une chambrée et retournant à sa place, il ouvrit un recueil et procéda à une évasion mentale des plus apaisante.
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Ce soir là, une fois son corps réchauffé par la chaleur des flammes dansant sur les bûches, observant le feu, elle réfléchissait à la prochaine façon qu'elle allait torturer et tuer un de ces amants qui bavaient d'envies dés qu'ils voyaient un bout de sa peau nue. Son regard s'assombrit, autant que les cendres dans l'âtre. Le crépitement de la bûche se consumant doucement, les couleurs rouge, orange, jaune parfois vertes des flammes dansant dans l’âtre, n'arrivait pas à l'apaiser. En proie aux souvenirs qui l'assaillaient, elle revoyait son vieux se dirigeant vers elles avec un tisonnier rougit à la flamme. Combien de fois elles avaient été brulées par cet ignoble, lorsqu'elles ne ramenaient pas assez d'écus à la maison au moment de la paye.

Elle secoua la tête, comme pour chasser de son esprit ce cauchemar qui les avaient tant effrayés dans leur jeunesse. La fatigue prenant peu à peu le pas, elle poussa sur sa chaise pour se relever. Elle passa derrière Dequerne, le frôlant de sa cape, passa devant sa frangine, accoudée au comptoir, croisant son regard, elle poursuivit son chemin jusqu'à la chambre sans lui dire un mot. Une fois la porte refermé, elle se retrouva toute seule dans sa chambre. Première fois qu'elle dormirait sans sa soeur.
Tiendrait elle le coup ?
Elle se recroquevilla sur sa chaise, comme au temps ou elle était gamine. Elle avait froid. Ses pensées se tournèrent vers sa soeur.
Elle monta dans son lit, s’enroula dans la couverture et ferma les yeux....
_________________

AdrienDeSage

L'aubergiste ne tarda pas à lui servir son écuelle de viande. On était vite servi dans cette taverne, c'était appréciable pour qui était pressé ou fatigué. Le policier hésita un instant à manger son repas au comptoir ou retourner à sa place de prédilection. Derrière lui, les trois voyageurs semblaient bien agités. Il choisit la première option.
Sortant un large couteau d'un étui en cuir, attaché à sa ceinture dans son dos, il se mit à découper les morceaux de porc cuits. Pas mauvais le cuisinier... Même plutôt bon. Par contre, ça donne soif.
Il déposa un autre écu sur le comptoir, en échange de quoi le tavernier lui apporta une chope pleine. Il aurait chaleureusement félicité le patron si les voyageurs autour n'avaient eût un comportement aussi étrange...
Les deux dames se levaient de tables, venaient au comptoir, l'une sortait, puis rentrait. L'homme s'occupait à lire après avoir réservé une chambre.
Etrange manège que jouaient les trois inconnus. A vrai dire, rien de vraiment hors du commun, mais l'ensemble ressemblait à une scène organisée de toute part.

Son écuelle finie, le policier la repoussa du bout des doigts et bascula légèrement en arrière dans un soupir discret. L'une des deux dames monta dans une chambre. Adrien haussait légèrement un sourcil en attendant la réaction des deux autres. Somme toute, il n'y avait rien à reprocher à ces gens et il n'était pas d'un naturel très curieux, mais sans savoir réellement pourquoi il resta campé sur son tabouret, jouant avec la pointe de son couteau sur le comptoir. Sans doute le calme de Montpellier le rendait plus receptif au moindre fait sortant de l'ordinaire.

Il n'avait encore décroché mot depuis leur entrée. Après s'être raclé la gorge, il plongea son regard dans celui du tavernier et parla d'une voix haute et claire.

Alors mon ami, la journée s'est-elle déroulée comme tu le voulais? Tu dois voir quelques voyageurs, je suppose. Un bon métier que tu as là. Quoique...

Il marqua une courte pause, un léger sourire au coin des lèvres.

Il paraît que parmis les voyageurs qui parcourent les chemins, les brigands sont nombreux, surtout par les temps qui courrent. Il s'agit d'être bien armé...

L'aubergiste paru décontenancé par les paroles du lieutenant, qui lui adressa un clin d'oeil discret. Mais après tout, c'était aussi une façon comme une autre d'engager la conversation...
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MessageSujet: Re: 2 - Taverne de Montpellier   2 - Taverne de Montpellier Icon_minitimeMer 13 Aoû - 11:34

2 - Taverne de Montpellier 080823063535300482408579*Hyldra*

Adossée contre le comptoir, alors qu’elle venait à peine de quitter la table de Dequerne, Hyldra du coin de l’œil remarqua son émoi, visible sous ses braies. Intéressant. Voilà que le petit manège de la cadette n’avait pas laissé le brun indifférent, bien que ce n’était pas vraiment cet effet là qu’elle recherchait à la base. Il n’avait pu contenir son instinct animal, révélant ainsi la caractéristique première de l’espèce masculine, celle qui les guidait subrepticement, et de façon machinale, dans tous leurs actes. En cet instant, Dequerne montrait sa faiblesse, qu’il était un homme comme un autre, ne pouvant contrôler les pulsions primaires qui les animaient. Il n’avait pas fallu attendre bien longtemps finalement pour que ça se manifeste chez le compagnon de route des sœurs. Un simple jeu de regards avait, semblait-il, suffit. Et, bien entendu, ceci n’échappa pas à Hyldra. Face à cette constatation, un sourire aux coins des lèvres se dessina peu à peu sur le visage de la cadette.
Alors que sa sœur ne daignait même pas la regarder, la belle de glace décida de se trouver une toute autre occupation… D’un geste sensuel, elle fit passer l’ensemble de sa chevelure sur l’une de ses épaules, la laissant ainsi balayer la naissance de sa poitrine, mise en valeur par son corsage qu’elle resserra un peu plus. La froideur, qui caractérisait habituellement les traits de son visage, laissait la place peu à peu à une mine enjôleuse et séductrice. D’un pas lent et chaloupé, Hyldra se dirigea vers la table où se trouvait Dequerne, qu’elle avait quitté à peine quelques minutes auparavant… un peu trop tôt, semblait-il, finalement.

Se trouvant à mi-chemin, prête à rejoindre le mâle, la voix de Bellinda la fit soudainement stopper, lorsqu’elle entendit sa sœur, demander une chambre pour une seule personne à l’aubergiste. Les poings d’Hyldra se crispèrent, mais ne montra pas une réaction de plus, gardant toujours le dos tourné au comptoir. Puis, elle entendit la porte d’entrée de la taverne se claquer, sachant pertinemment ce que sa sœur allait chercher dehors. Rageuse, qu’elle y aille seule, la cadette continua néanmoins son avancée vers l’impudent. Bellinda souhaitait jouer dans les rues de la capitale, soit... il en serait de même pour Hyldra, elle aussi avait décidé de s’amuser un peu.

Balançant légèrement les hanches, d’une manière discrète et raffinée, elle s’approcha donc de Dequerne. Arrivée à son niveau, lentement elle se pencha en sa direction, plongeant son regard métallique dans le sien. Une autre facette de sa personnalité se révélait, aguichante et provocatrice. Sans lâcher des yeux le brun, la belle, qui là, n’était plus de glace, retira l’ouvrage qu’il tenait dans ses mains, et d’un geste brusque, le balança sur le siège d’en face.
Ce fut le moment, où Bellinda fit de nouveau son apparition dans la taverne, gagnant rapidement l’âtre, pour y chercher certainement chaleur et apaisement. Pour qu’elle rentre aussi tôt, sans doute n’avait elle pas trouvé proie dans cette ville déserte.
De toute façon, Hyldra ne s’en préoccupa guère, laissant sa sœur s’isoler. La cadette continua son petit jeu, toujours en soutenant le regard de Dequerne, ses iris d’acier accrochés au plus profond des siens, se penchant un peu plus encore sur l’homme, et lui offrant ainsi une vue plongeante sur son décolleté. Bien entendu, aucun mot n’était encore sorti de sa bouche. Rien d’étonnant, lorsqu’on la connaissait. Lascivement, elle fit glisser sa main le long de la surface de la table, paume plaquée contre le bois, mouvement, qui la faisait se rapprocher toujours plus du corps masculin. Evidemment qu’elle cherchait ainsi à allumer le brun, persuadée que son petit manège fonctionnait. Une fois assurée d’avoir capté toute son attention, et ainsi d’avoir un peu plus éveillé son émoi, Hyldra attrapa soudainement la cruche d’eau qui trônait sur la table, et dont elle avait remarqué la présence depuis le début, sa main ayant pris sa direction lentement un peu plus tôt. Puis sans attendre, elle déversa le contenu de ce récipient sur l’entrejambe de l’impudent. Tout en se redressant brusquement, l’expression de son visage se durcit, reprenant ainsi son aspect glacial et sombre.

Avec sa sœur, elle aimait jouer des rôles, afin d’attirer leurs victimes dans leurs pièges, mais toujours elle revenait à son attitude initiale. Sa nature profonde revenait au galop et reprenait son ascendant, une fois leur objectif atteint.

Dequerne se retrouvait donc avec une auréole humide sur ses braies, au niveau de son entrecuisse.
Sur un ton sec, ferme et menaçant…

« Apprenez à vous maîtriser à l’avenir. Si vous ne voulez pas vous retrouver castré avant la fin de ce voyage. Est-ce bien clair ? »

En fait, elle n’attendait aucune réponse à sa question, elle ne lui laissait pas le choix de toute façon. Baissant son regard en direction de ses braies, qui avaient passablement dégonflées, et constatant que son geste avait eu donc l’effet escompté, Hyldra ajouta :

« C’est ça. Qu’il reste bien sagement couché. »

A ces paroles, elle lui tapota la joue vivement, comme lorsqu’on félicite un enfant d’une bonne action, ou d’un succès. Sans attendre plus, la belle qui avait repris son attitude de glace, retourna au comptoir pour récupérer son godet. Le lieutenant s’ y trouvait toujours, elle lui adressa un simple regard du coin de l’œil. Mais aussitôt, elle vit sa sœur quitter l’âtre de la cheminée, pour passer juste sous son nez, l’ignorant complètement, par provocation assurément. Bellinda savait exactement comment énerver sa sœur, et appuyer là où il fallait. Mais cela faisait maintenant des années qu’elle n’avait pas réagi ainsi avec Hyldra. Cette dernière ne comprenait pas la réaction de sa frangine. Pourquoi se comportait-elle ainsi ? Simplement, parce-que Hyldra ne supportait pas cet arrogant de Dequerne, et donc cette collaboration entre eux ? Que représentait donc cet impudent pour Bellinda, pour qu’elle ne défende pas sa sœur cette fois, comme elle l’avait toujours fait, depuis leur adolescence, depuis cet évènement…

Le comportement de l’aînée força la cadette à se replonger dans sa petite enfance, elle lui rappela cette époque, bien différente de maintenant, durant laquelle elles étaient ennemies… Les frangines scandinaves n’avaient pas toujours été aussi soudées et inséparables. Lorsqu’elles habitaient encore leur pays d’origine, cette contrée nordique, les sœurs, élevées par un père pochard et violent, passaient leur temps à se déchirer et à se mépriser. Leur mère avait trépassé en couche, en donnant naissance à la cadette. Ainsi leur géniteur s’était réfugié dans l’alcool depuis ce tragique évènement, devenant tyrannique envers ses filles. Et pour Bellinda, sa sœur Hyldra représentait donc la responsable de cette situation. Ainsi, les deux se vouaient une haine incommensurable, se livrant les pires perfidies, jusqu’à ce que leur vie bascule… Là, n’était pas encore la pire période de leur vie…

La belle de glace fut extirpée de ses pensées, par la conversation qu’entama le membre de la Maréchaussée, assis à ses côtés, avec le tavernier. A l’écoute de ses paroles, notamment lorsqu’il fit allusion aux routes dangereuses, Hyldra ne put s’empêcher d’esquisser un léger sourire narquois. Il était, de toute façon, temps pour elle aussi d’aller à son tour se coucher, une longue route les attendait encore le lendemain.
Seulement, avant de se diriger vers les escaliers qui menaient à l’étage, la scandinave s’adressa aux deux hommes en train de discutailler… Peut-être qu'une légère intonation ironique aurait pu être décelée dans sa voix...

« Il est vrai qu’on est jamais trop prudent…
Bonne fin de soirée Messires… »

Sans attendre, et leur tournant rapidement le dos, Hyldra gagna les marches qu’elle grimpa pour rejoindre sa chambre. Une fois sur le palier, elle s’arrêta devant la porte de celle de sa sœur, effleura le bois dans lequel elle était constitué, de sa main, qu’elle posa ensuite sur la poignée, prête à l’enclencher… Mais au dernier moment, elle se ravisa, stoppée par sa fierté. Sa frangine avait voulu dormir seule cette nuit, son souhait allait alors s’exaucer. La cadette continua finalement à traverser le corridor, et pénétra dans sa propre chambre, afin d’y passer la nuit.
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AdrienDeSage

L'homme assis venait de se faire ridiculiser. L'appareil trempé d'eau froide, il devait sans doute être vexé de s'être ainsi fait traiter en public. Les femmes sont dangereuses... Quoique... Pas toutes...
Adrien regarda la deuxième demoiselle passer devant lui et lorsqu'elle s'arrêta pour renchérir sur la prudence, il ne pû retenir un large sourire. Très ironique, le sourire, mais encore fallait-il savoir lire dans les pensées de gens pour le deviner.
Le policier se leva et, rengainant son couteau dans son étui, il répondit simplement, le dos tourné à la jeune femme qui s'éloignait dans le couloir de l'auberge menant aux chambres, avec un sourire en coin.

Heureusement tout de même que l'Ost et la maréchaussée veillent! Si ces canailles des grands chemins n'étaient si prompt à fuir sans cesse comme des pleutres, nul doute qu'il en courrait beaucoup moins... Mais bonne fin de soirée madame.

Il ne savait réellement si le doute qui lui trottait dans l'esprit était fondé ou non, raison pour laquelle il tentait de jouer sur la corde sensible. De toute façon, si ces voyageurs avaient l'air douteux, il n'avaient pour l'instant rien fait de mauvais.
Il rammassa son mantel qu'il jetta sur ses épaules, puis se dirigea vers la sortie. Dehors l'obscurité de la nuit avait plongé la capitale dans un état amorphe. La fraicheur du soir serait idéale pour effectuer une petite ronde nocturne.

Adissiatz, messire tavernier et merci pour ce succulent repas.

Il jetta un dernier regard en coin à l'homme au bas-ventre trempé, puis sorti.
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2 - Taverne de Montpellier 080823063536300482408585Dequerne

Dequerne commença à lire, jetant un rapide regard vers Bellinda qui songeait devant le feu vif et apaisant de l'âtre. Puis se levant elle marcha d'un pas ferme, passant tout à coté de lui, le frôlant de sa cape, perpétuellement suivit de cette fragrance subtil qui déconcentra Dequerne dans sa lecture et suggérant à son imaginaire des choses bien plus horizontales... idées grivoises qu'il chassa sur le champ, se refusant à succomber à sa faiblesse.

Soupirant, il se dit:

*Le voyage va être très long...*

Ses yeux se mirent à nouveau à courir sur les feuilles de parchemins de son recueil lorsque son ouïe fur subitement attirée par ce bruit fugace d'une longue lame glissant dans étui de cuir... et comprit au bruit du couteau sur la surface de terre suite de l'assiette que ce n'était pas à son intention qu'elle fut retirée.

Ce fut un court instant plus tard qu'il s'aperçu que la belle de glace se dirigeai vers lui, lentement, chaque bruit de talon résonnant finement sur le planché, la rapprochant inéxorablement de lui, toujours penché sur son ouvrage, du coin de l'oeil il la vit se pencher, Dequerne agressé de cette subite proximité, fronçant des sourcils intérrogateurs, ne vit que deux iris luisant d'une couleur d'acier à quelques dizaines de centimètres de son visage et ce penchant peu à peu, et offrant pour la première fois aux narines de Dequerne sa fragrance, féline, délicate, et la belle lui retirant l'ouvrage des mains, projeta en l'air 35 Ecus d'écrits finement enluminés qui terminèrent mollement leurs course sur le siège d'en face. Hyldra se rapprochait toujours de lui, son regard mêlé au sien, le laissant perplexe de voir sous la glace cette flamme s'éveiller et sentir sur son visage le souffle de la belle, glissant sa main sur la table...

*Encore cinq centimètres cocotte... et je te roule une pelle si tu continu...*

Il n'eut même pas le loisir de terminer sa pensée qu'il réalisa qu'une cruche vivement déversé venait de faire désenfler le peu d'intérêt que la belle de glace éveillait en lui...

Prenant une longue inspiration il vit la belle lui stipuler d'un ton sec d'apprendre la maitrise de son membre, le menaçant même d'un outrage qu'il ne saurait souffrir mais lorsque celle-ci prononça...

« C’est ça. Qu’il reste bien sagement couché. »

Cela sonnait tout particulièrement à son oreille, telle la vibration d'une lourde cloche que l'on toquerait du doigt, résonnant en lui, il comprit alors que cette image avait plus trahit que servit la belle.... les hommes... ces chiens.... voila ce que lui disait cette allégorie somme toute banale mais qui le guidait peu à peu. Il pensait les deux soeurs lesbiennes mais c'est justement là que résidait la réponse de ses intérrogations premières.... puis il fut finalement sortit de sa pensée par le tapotement vif de la main de la belle qu'il vit se refiger à son état initial: La glace...

Il l'a regarda d'un air mauvais s'éloigner, le laissant baigner dans sa mare de honte, et Dequerne sentait tout autant s'écouler l'eau au dehors que sa frustration au dedans, mais n'ayant point prêté attention aux parole de l'homme en arme, il ne compris pas ce que Hyldra lui sous entenda par "Il est vrai qu’on est jamais trop prudent…"

Il fit par contre bien attention à la seconde phrase:

"Heureusement tout de même que l'Ost et la maréchaussée veillent! Si ces canailles des grands chemins n'étaient si prompt à fuir sans cesse comme des pleutres, nul doute qu'il en courrait beaucoup moins... Mais bonne fin de soirée madame."

Dequerne fut subitement replongé des années en arrière, revoyant son retour au camp de fortune dissimulé dans les bois, ses compagnons massacrés, morts ou agonisants, des flammes de toute part, les tentes déchirées, les sacs éventrés, les piquets brisées, et cette odeur omniprésente baignant dans cette scène apocalyptique de corps d'amis mêlés aux cadavres des vougiers de la Ost locale, l'odeur du sang et de la mort...

Il ne sentit même pas sur lui le regard de l'homme en arme glisser négligemment, il ne l'entendit même pas sortir, car tout se que Dequerne avait en lui, qui provoqué par la belle fut renforcé par les propos de l'homme en arme, était la haine, une indicible haine qui l'étreignait... celle de la Ost qui l'avait privé de sa fratrie, de tout ce a quoi il était voué, et qui justement l'avait mené ici, dans cette incertaine quête...

Pensif et dépité, Dequerne récupéra ses affaires et monta dans sa chambre et, fermant la porte à clef derrière lui, entreprit un brin de toilette avant de sombrer dans un sommeil qu'il espérait réparateur.
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MessageSujet: Re: 2 - Taverne de Montpellier   2 - Taverne de Montpellier Icon_minitimeMer 13 Aoû - 11:35

2 - Taverne de Montpellier 080823063536300482408586Bellinda La Démone

Cette nuit là, fût horrible! Des cauchemars l'hanta, suite au passé remémoré dans la soirée. Elle se vit vers l'age de 6 ans.
Leur père était devenu l'ivrogne, le pochtron du village. Lorsqu'il rentrait ivre mort chez eux, c'était pour leur faire endurer les pires sévices, les jetant dehors en plein hiver dans la neige en chemise longue, ou les fouettant à sang, les accusant d'être responsable de la mort de leur mère. A 10 ans, elles furent harcelées moralement et physiquement. Leur père, les fit travailler à la mine. Etant bon à rien et fainéant, il fallait qu'elles ramènent des écus, pour qu'il puisse boire. A 16 ans vu leur beauté, elles furent vendues par le père au marché comme esclaves sexuels. L' homme qui les contrôlait les obligeait à avoir des relations entres elles, pour exciter les 10 clients par jour qu'il leur imposait, les cloitrant dans une chambre sombre pendant plusieurs mois . Elles réussirent à s'évader, mais furent de nouveau capturées par un autre homme, qui les garda chez lui, pour son plaisir personnel, avant de les vendre à un autre marchand qui les emmena au grand marché d'esclaves.

Elle se réveilla en sursaut, en sueur, au moment ou une paire de bras, l'enserra autour de la taille pour la retenir prisonnière . Tout d'un coup la solitude et l'obscurité s'abattirent sur elle. Son regard profond, sombre, dur de la belle, était du aux maintes épreuves, traversées dans sa courte vie. Renfermé sur elle même, Bellinda ne sourit que rarement et cache souvent ce qu'elle ressent. La pauvreté et les privations l'avait rendu prématurément dégourdie.
Bellinda était de mauvaise humeur pour cause de manque de sommeil, mais ce n'était pas vraiment une première. Pour être tout à fait juste, elle s'était couchée la veille en pensant à cette journée avec lassitude et méprise. Dequerne et Hyldra l'avaient vraiment mise hors d'elle avec leur bagarre. Elle se leva avec difficulté et mauvaise grâce. Attachant ses longs cheveux en arrière, elle se lava le visage avec de l'eau fraiche pour bien se réveiller. Puis elle tira ses cheveux en queue haute. Une fois vêtue elle descendit les escaliers, elle traversa la salle commune, ses pas brisèrent le silence, s'arrêta devant le comptoir, elle était seule avec le tavernier.

Bonjour Tavernier!
Pouvez vous me donner une tisane, avec des tartines de miel ?

Celui-ci la servit, elle paya son dû, avala son petit déjeuner et lui demanda un service.

Pouvez vous dire à mes deux compagnons de route que je suis à l'écurie à les attendre ?

Celui-ci opina du chef.

Merci bien

Lui dit elle, en se forçant à sourire légèrement, puis se dirigea vers le box, ou l'attendait son étalon. Dehors, la cour était déserte. Une fois dans l'écurie, elle remarqua le bon soin qui avait été donné aux chevaux. Eau fraîche et foin. Bellinda saisit selle, harnais et entreprit de seller le cheval. l'enfourchant, elle se cala confortablement sur la selle, saisit la bride d’une main, sortit de l'écurie et attendit sa soeur et Dequerne...
_________________

2 - Taverne de Montpellier 080823063535300482408579*Hyldra*

Cette nuit fut interminable pour Hyldra qui n’était pas parvenue à fermer les yeux, et à rejoindre Morphée. Durant toute cette période d’obscurité, la belle de glace n’avait cessé de se tourner, se retourner dans sa couche, cherchant vainement le sommeil, qui avait décidé de la narguer. Il n’y avait pas eu un seul moment où elle avait réussi à se plonger dans ce noir réparateur, pourtant fortement désiré. Cette tension avec sa sœur la taraudait, et l’empêchait de trouver le sommeil. Elles, qui étaient devenues inséparables, et étaient attachées par des liens inébranlables, se retrouvaient maintenant en conflit, sans que Hyldra ne puisse comprendre. Elle était complètement dépassée et déboussolée, en proie à des crises d’angoisses, entraînant la crispation de ses muscles. Ses nerfs étaient à vifs. Impossible pour la cadette de se calmer afin de s’assoupir. Cette situation avec sa sœur la tourmentait et brisait en elle ses repères. Toutes ces terribles épreuves qu’elles avaient partagées et traversées, surtout durant leur adolescence, après que leur géniteur les ait vendues à un maquereau, avaient renforcé leur attachement, au point où elles ne pouvaient plus se passer l’une de l’autre.
Et là… elles se retrouvaient dans des chambres séparées, chacune de leur côté, éloignées par un conflit dont Hyldra n’arrivait pas à saisir l’existence, à en comprendre la cause. C’était ce qui la rendait encore plus rageuse.
Toutes ces questions lui avaient donc torturées l’esprit, accompagnées de bribes de souvenirs douloureux qui avaient refaits surface.
Ne pouvant rester en place dans sa couche, la belle de glace avait passé une partie de sa nuit, assise sur le rebord de la fenêtre de sa chambre, à contempler les ténèbres, et les faibles lueurs qui se dégageaient des astres, ainsi plongée dans ses songes, dans lesquels sa sœur y était omniprésente. Bellinda représentait bien plus pour elle, qu’une simple parente qui partageait son sang. Elle faisait, en réalité, partie d’elle.
Le comportement de sa frangine avait profondément blessé Hyldra, lorsqu’elle n’avait même pas pris la peine de la défendre face à ce mâle de Dequerne. La cadette ne pouvait pas croire qu’un de ses porcs puissent avoir la moindre importance aux yeux de son aînée, au point qu’elle en oublie leur solidarité.

L’aube se leva enfin après les tourments et les multiples interrogations qui avaient tenus éveillée la femme de glace toute la nuit. Il était l’heure de descendre et de rejoindre les autres afin de reprendre la route. Leur but se rapprochait peu à peu, mais il restait encore Béziers et Narbonne à traverser, avant de voir se profiler leur point de chute, le chemin promettait d’être long encore.

Après s’être fait un brin de toilette, et avoir essayé de se rendre présentable, malgré l’évidence de sa fatigue, imposée par ses traits tirés sur le visage ainsi que les cernes, qui s’étaient dessinées sous ses yeux, Hyldra regagna rapidement le rez-de-chaussée, qui semblait bien vide par rapport à la veille. Peu de clients et surtout plus ce lieutenant arrogant, qui se croyait comme l’un de ces grands protecteurs nécessaires de la ville. Rapidement, elle balaya la salle du regard cherchant ses comparses. Aussitôt le tavernier l’avisa qu’on l’attendait aux écuries. Un simple et sec hochement de tête en guise de remerciement lui fut adressé. L’iceberg n’était pas vraiment d’humeur à dire quoi que ce soit de toute façon.

Arrivée au niveau des box, elle aperçut sa sœur, déjà en selle, prête à partir. Guidée par sa fierté et sa colère, la cadette passa à ses cotés à son tour, comme sa frangine l’avait fait la veille, sans même lui lancer un seul regard, sans mot dire. Pas même un bonjour.
Après avoir rapidement préparé son destrier, elle se hissa sur son dos, attrapant bien fermement les rennes, et vint se placer non loin de Bellinda, tout en restant stoïque et impassible. C’était ainsi qu’elle attendrait l’autre impudent, avec cette tension toujours palpable entre elles.

_________________

2 - Taverne de Montpellier 080823063536300482408585Dequerne

Le soleil perce à travers l'épaisse toile servant de rideaux, inondant la chambre d'une couleur légèrement orangée. Les piaillements des oiseaux; annonciateurs du renouveau solaire, éveillèrent peu à peu Dequerne.

Il avait particulièrement bien dormit mais s'éveilla pourtant de mauvaise humeur ce matin. Les sombre souvenirs éveillés la veille lui avait peut-être remué l'esprit plus que de raison.

Il se leva, faisant glisser le drap sur son corps encore légèrement engourdit par les bon soins du marchand de sable, lui aillant laisser tout de même une lourde dette, tant son esprit semblait encore embrumé.

Dequerne vida sur le lit toute ses affaires contenue dans sa lourde besace. Il prit la dernière tenu qui était propre, puis, pensif, il saisi sa goyarde en regardant son fil...


* Va falloir que je t'entretienne un peu ma belle...*


Il se dirigea vers le broc et versa dans la vasque de quoi su rafraichir. Il fit un brin de toilette tout en songeant aux réactions des inséparables qui semblait se muer. Prenant conscience que cela serai contre ses intérêts qu'un fossé se creuse, il se résolu à ne plus s'accrocher à aucune d'elle, quoi que cela lui aurai parut distrayant sauf en cas d'une autre cruche d'eau versée sur lui...

Il sourit à cette pensée...

Un peu plus tard il avait terminé ses préparatifs de départ, ses affaires soigneusements rangées et pliées, les trois livres si précieux à ses yeux furent callés avec soin, les quelques babioles jetées en vrac et la goyarde placée à portée direct de main et la carte en poche.

Il descendit prendre une infusion de chicorée amère et paya ses dettes, mais il vit l'absence des deux frangines et sentit dans l'air cette infime parfum qui les caractérisait. Manquant de se bruler en buvant hâtivement sa tisane il se dépêcha de sortir pour, finalement constater que les deux "toujours aussi grâcieuse" à son encontre était déjà en selle et lui lançant des regards toujours aussi affectueux....


"Y a pas l'feu.... et ma jument va pas se seller toute seule...."


Arrivant vers cette dernière, il put confirmer le fait qu'évidemment celle-ci n'était pas seller et que le pllefrenier absent, il se devrai de le faire...

Quelques invectives plus tard, ils était tout trois en route vers l'étape suivante mais Dequerne, tentant de réfréner sa lassitude se dit:


*Franchement.... j'veux bien rester neutre mais va falloir qu'elles y mettent du leur...*


Le groupe passa les portes de la capital de Duché et prirent la route qui les menait vers Béziers.
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