L'Antre aux secrets
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 1 - Le Passage aux Brigands : Le Bordel de la Porte Rouge.

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MessageSujet: 1 - Le Passage aux Brigands : Le Bordel de la Porte Rouge.   1 - Le Passage aux Brigands : Le Bordel de la Porte Rouge. Icon_minitimeVen 15 Aoû - 0:16

1 - Le Passage aux Brigands : Le Bordel de la Porte Rouge. 080815120924300482380692 Kalen.

[ L'entrée dans la ville de Lodève ]

Cela faisait déjà quelques années que Kalen arpentait les routes du royaume de long en large, vendant ses "services" au plus offrant. Cette étape de complaisance à Lodève lui serait des plus salvatrice et il ne comptait pas en bouger avant un certain temps, le tourisme a du bon, et présentement il allait quelque peu en profiter pour se saouler et se détendre...
Il venait de finir le dernier "coups" commandité par un de ses employeur Montpellierin et en fut grassement rémunéré par ailleurs donc a présent: place au bon temps !

Kalen progressait depuis l'aube et la nuit commençait à jeter son voile de ténèbres sur cette campagne battue des ardeurs de cette fine pluie portée au gré des bourrasques. Son corps précautionneusement protégé de sa cape couleur de jais commençait à montrer quelques signes de fatigue d'autant plus accentuée par la lassitude de devoir subir ce temps de chien. Il arriva à l'approche des herses Lodevoises sur sa monture et deux gardes, torches en mains, lui demandèrent plus pour la forme que pour le fond le pourquoi de sa présence en ces murs. Il ne prit même pas la peine de mentir:


"Bien le bonjour mes braves, je ne suis là que pour la détente et l'on m'a depuis fort longtemps vanté les mérites de votre si charmante ville, mais dite moi, qu'elle endroit conseilleriez vous à un homme avide de distractions?"



Il vit les deux gardes se jeter un regard et se mettre à sourire puis lui indiquèrent le "N°65" et firent allusion à "une porte rouge" et pour finir ils lui expliquèrent vaguement comment s'y rendre. Sans demander son reste Kalen leur adressa un large hochement de tête et reprit sa progression en passant la lourde herse. D'après leurs indications il ne tarda pas à trouver l'établissement malgrès la nuit noire. Une monture attachée contre le bois devant l’auberge était déjà présente, Kalen descendit de la sienne et lia fermement la bride à ce même bois.

Il sentant déjà ses jambes se dégourdir quelque peu et il se dirigea vers cette porte plutôt bien nommée qu'il ouvrit dans un geste ample...




[ A l'intérieur du Bordel de la Porte Rouge.]


1 - Le Passage aux Brigands : Le Bordel de la Porte Rouge. 080815120953300482380697

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1 - Le Passage aux Brigands : Le Bordel de la Porte Rouge. 080815120953300482380695

1 - Le Passage aux Brigands : Le Bordel de la Porte Rouge. 080815120953300482380698

...la porte rouge s'ouvrit en grand, dévoilant la silhouette de Kalen aux clients y étant déjà. D'un pas lent il pénétra dans les lieux en refermant derrière lui, ses talons de bottes sur le plancher ponctuaient d'un bruit sourd sa progression emprunte de lassitude. Il ôta le capuchon de sa cape, faisant ruisseler quelques gouttes dans son dos et d'un large mouvement de tête il libéra sa longue chevelure d'ébène qui se répandit en une noire pluie sur ses épaules. Il balaya la salle principale du regard, s'approchant toujours aussi lentement du comptoir auquel il s'accouda. Sur son visage se dessina un large sourire car il connaissait bien ce genre d'établissement et la gente féminine ici présente ne laissait aucun doute quand à la nature première de ce lieu. Kalen ne se doutait pas que par le mot "distractions" les gardes de l'entrée avaient compris "plaisirs"...

Une certaine forme de nostalgie naissait en son esprit, se remémorant les bas-fonds de Lyon, ses badauds et manants, ses coupe-jarrets et ses dockers du quartier du port du Rhône, le fleuve d'où venait les péniches tirée par les haleurs et remplies des précieuses marchandises pour cette capitale. Il se souvenait de son adolescence, de ses premiers émois avec les catins du coin dont il devint avec le temps et les années le "protecteur", les services rendus et faveurs échangées en de voluptueuses nuits d'un corps à corps des plus intenses...


* Quel dommage que je sois si épuisé... *



...se dit-il en lui, car il se serait bien vu parcourir les courbes à l'aspect gracile invitant à de tendres égards...
...ce jeu de regard dans lequel naissait une lueur à l'intensité croissante au sein de ce reflet liquide, porte de l'âme pour qui savait en déchiffrer le langage...
...il se serait bien vu telle une monture d'une nuit dans une chevauchée d'une belle ardente sur lui, sublime contrainte d'un poids sur son corps et déchainant une ardeur sans décroitre...
...tumulte de souffles haletants et sauvages se terminant en clameurs de plaisirs se propageant dans une pièce vouée à ce but ultime: l'extase...

...un soupire de regret avait franchit la barrière de ses lèvres lorsque son esprit reprit pied dans la réalité, son regard se détacha des courbes invitantes des filles de joie et il le tourna droit devant lui et tout en s'adressant à la femme astiquant ses verres derrière le comptoir il sortit une bourse de cuir de sa poche et passa commande:


"Bien le bonjour Dame, je prendrais un hydromel s'il vous en plait"




La fatigue et la lassitude lui firent prononcer ces paroles courtoises sans même qu'il s'en rende compte, bien qu'habitué aux "gauloiseries" et aux propos direct, il optait généralement pour un ton plus éduqué avec les femmes, tenancière de bordel ou pas... Il avait apprit à convenablement s'exprimer depuis son enfance passé à l'abbaye-orphelinat et au fil de ses employeurs en tous genres, dans certaines circonstances cela lui avait permit d'ouvrir certaines porte. Il déposa les deniers d'un geste lent sans les compter puis plongea son regard dans celui de le femme affairée à ses chopines...


Dernière édition par Le Maitre des secrets le Ven 15 Aoû - 1:56, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: 1 - Le Passage aux Brigands : Le Bordel de la Porte Rouge.   1 - Le Passage aux Brigands : Le Bordel de la Porte Rouge. Icon_minitimeVen 15 Aoû - 0:32

1 - Le Passage aux Brigands : Le Bordel de la Porte Rouge. 080815120924300482380691 Mushigo

[ Rez de chaussée du Bordel ]

Voilà bien des choses qui venaient de se passer devant les yeux de Mushigo qui s'était assis dans le fond de la taverne.. 1000 était de retour, mais pas dans l'état que les Lodévois l'auraient souhaité, elle était entaillée et semblait être entre la vie et la mort.

Il vit ensuite un inconnu proposé ses services, un homme bien étrange d'ailleurs... Il venait de nul part et proposé ses services alors qu'il ne connaissait même pas la jeune femme.

* Peut être qu'il est simplement généreux * pensa Mushigo en tentant de donner un bon fond à cet homme.

Elraed porta 1000dread tant bien que mal vers le 1er étage tandis qu'Hima faisant de son mieux pour rassurer les clients du petit incident qui venait de se passer. Les hommes et femmes reprirent aussitôt leur discussion comme si rien ne s'était passé. Mushigo se leva et suivit Elraed qui emmenait 1000 dans une chambre.

[ Au 1er étage ]

Il entra dans la pièce et vit qu'on avait posé 1000dread sur le lit, elle semblait endormie de cette manière si on ne prêtait pas attention à toutes les entailles qu'elle a sur le corps. Mushigo regarda la scène avec dégout et rage et tourna les talons.

[ Rez de Chaussée ]

Il descendit les escaliers quatre à quatre mais ne courut pas lorsqu'il passa devant les clients, donnant une impression de calme et de sérénité. Dans son empressement il donna un coup d'épaule à un homme qui venait d'entrer dans la taverne en se dirigeant vers le comptoir. Il sortit de la taverne sans mot dire, une boule de colère au ventre.

[ A l'extérieur ]

* Voilà un quartier qui semble encore plus effrayant quand on voit cela... Tiens bon 1000 * pensa le jeune homme en regardant tout autour du Bordel. Mais rien... Personne ne semblait avoir un air suspect et pourtant il s'y connaissait en air suspect, il était brigadier tout de même ! Des catins et des clochards, rien d'autre... Mushigo gardait sa main droite sur le pomeau de son épée, regardant tout autour de lui et il comptait bien surveiller la première personne qui pouvait avoir un air de tueur.

Après avoir longtemps chercher, il s'appuya contre le mur et se laissa glisser jusqu'à finir assis. Mushigo repensa alors à l'état de la jeune femme et à tous ce qu'il avait fait pour que jamais il n'arrive cela à personne et sentit une forme d'impuissance face à l'évenement... Il fondit en larme et posa ses deux mains sur son visage pour que personne ne le voit dans cet état.
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MessageSujet: Re: 1 - Le Passage aux Brigands : Le Bordel de la Porte Rouge.   1 - Le Passage aux Brigands : Le Bordel de la Porte Rouge. Icon_minitimeVen 15 Aoû - 2:20

1 - Le Passage aux Brigands : Le Bordel de la Porte Rouge. 080815120923300482380685 Zarouann

[Au porte de lodève]

La pluie fine s'abattant sur la région en cette nuit d'été avait depuis longtemps pénétrait chaque maille de son mantel, s'infiltrant dans le tissu, venant croquer sa peau, le faisant frissonner alors qu'il avançait sur le chemin qui l'éloignait de Millau. Il le savait, désormais, jamais Milo n'aurait de cesse de le traquer. Sa vengeance à présent assouvie, mieux valait ne pas trop trainer dans les parages. Et peu à peu alors que le paysage défilait devant les azurs de l'homme, les murailles de sa prochaine étape se dessinèrent à l'horizon : Lodève.

Les derniers mois avaient étaient pour le moins..éprouvants pour Zarouann.,Revoir sa belle Mounia devenue si fade au bras de ce brigadier comptant fleurette, image terrifiante si loin de ses souvenirs le traumatisait encore. Et surtout devoir, à longueur de journées supporter Méretidth et sa langue de vipère, l'avait convaincu qu'un peu de réconfort dans les bras d'une donzelle expérimentée lui serait des plus profitable. En effet, la superbe, malgré un corps à faire se damner un saint, n'avait sur lui aucun autre pouvoir que de déclencher sa fureur rien qu'en ouvrant la bouche. Nouveau sourire sadique naissant sur les lèvres de l'homme alors qu'il imaginait la tête de Mé si elle le surprenait au bras d'une de ses filles de joie.

[La Porte rouge ]

Zarouann s'avança dans la ville, la pluie semblait avoir découragé les bonnes âmes à sortir dans les rues, laissant ces dernières désertes ce qui leur conférait dans la noirceur de la nuit un certain aspect lugubre. Mé, n'était pas là après tout et l'homme se mit alors en chasse d'un établissement parfait pour son humeur du soir : "La porte rouge". Lieu de luxure et de débauche situait en plein coeur du passage au brigand, cartier le plus mal famé de la ville, bas fond de la cité selon ses souvenirs ou seuls quelques téméraires inconscients ou crapules notoires osaient s'y aventurer.

La main porté à sa ceinture se préparant à une éventuelle attaque, il s'engouffra dans les ruelles menant à ce au lieu de perdition dont la réputation à travers tout le comté n'était plus à faire. Après quelques minutes, guidé par les rires grivois, il mis pied à terre au porte de l'antre, attachant sa monture au côté d'une autre. Il poussa la lourde porte, se laissant dès lors enivrer par la chaleur du lieu.
Sur le pas de la porte, il se mit à scruter les lieux en quête d'une proie soumise. Tout était pareil à son souvenir, les couleurs, les senteurs, les rires... Une effervescence peu commune émanait de ce lieu à l'atmosphère si envoutante. Il remarqua un petit groupe montrer les escaliers, se demandant un instant se qui se passait avant de reporter son attention sur les différentes filles, toutes bien occupées à séduire, jouant de leur charmes pour le plus grand plaisir des hommes présents.

Mes chers petits clients, voilà un incident fort regrettable, mais qui je pense ne vous empêchera pas de profiter pleinement des…Plaisirs qui sont mis à votre disposition. J’offre une tournée générale ! Surtout amusez-vous…c’est bien ce pourquoi vous êtes ici.

Son attention se reporta sur la femme qui venait de parler. Cette dernière avait quelque chose de différent, une certaine froideur dans l'attitude qui tranchait avec l'atmosphère du lieu. Il resta ainsi là un instant à les regarder, intriguer par la scène. Zarouann comprit un peu plus tard,voyant l'homme allait s'asseoir dans le fond de la pièce suivit de près par une demoiselle semblant suivre les ordres de celle sur qui il venait de porter son dévolu, qu'il s'agissait en faite de la patronne qui se retire. Grisé par le chalenge que représentait cette femme, moins docile que les autres il décida de la suivre et s'avança dans son dos et lui dit :


Que fais donc une femme de votre trampe en ce lieu, vous ne semblez pas là pour satisfaire les hommes de vos atours ? vous m'intriguez...

Il plonge alors son regard azur sur elle , la détaillant. Retire son mantel, laissant ainsi apparaitre ses cheveux noirs corbeau tombant sur ses épaules, son teint légèrement pale, lui conférant un faux air angélique, il lui sourit doucement, se tenant à distance respectable, attendant une réponse son regard pétillant de malice.
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1 - Le Passage aux Brigands : Le Bordel de la Porte Rouge. 080815120924300482380690 ~La Plume Assassine~

Sissi revenait de sous-sols où elle avait fait bouillir un peu d’eau dans une petite cuve. Elle posa cette dernier sur le comptoir à la vue de sa chère et tendre sœur, encore moins aimable que d’ordinaire. Un nouvel homme avait passé la porte. Décidemment c’était jours de grande affluence. Il se dirigea vers elle après avoir examiné attentivement le reste des lieux. La plantureuse blonde le fixa de son air sarcastique lorsque celui-ci lui réclama un peu d’hydromel.
Elle se laissa aller à rire et lui répondit sur un ton moqueur.


- Dites moi bel inconnu, vous n’seriez pas breton des fois ? Si c’est le cas désolée de vous décevoir mais on n’a pas d’ça chez nous.



Elle lui sourit malicieusement puis en héla Hima pour qu’elle remarque la cuve d’eau bouillante qui n’attendait qu’elle. Reprenant une choppe trempée pour l’essuyer elle demanda néanmoins à l’étrange voyageur s’il voulait autre chose de plus « local ».
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1 - Le Passage aux Brigands : Le Bordel de la Porte Rouge. 080815120923300482380684 Hima

[En bas]

La tenancière suis des yeux la silhouette d’Elraed qui s’échappe pour emprunter l’escalier, la mairesse dans les bras. Elle ne prête guère d’attention à l’homme à qui elle vient juste de s’adresser et qui lui répond avec tout autant de sarcasmes. La femme s’éloigne et passe près du comptoir pour prendre la bassine d’eau chaude qu’a fait chauffer Sissi. Celle-ci est d’ailleurs en train de causer à un autre homme qu’elle n’a jamais vu non plus. Hima fronce les sourcils s’arrêtant là un moment pour regarder d’un air soupçonneux cet autre voyageur. Elle se retourne vers le premier qui s’est alors éloigné à une table à l’écart. C’était rare de voir des voyageurs dans cette ville, et encore plus dans son bordel, lui qui ne connaissait que des habitués. Alors qu’elle s’apprête à monter les premières marches menant à l’étage, un homme s’adresse à elle dans son dos. La voilà qui se retourne à nouveau et tombe nez à nez avec un énième voyageur. C’était une vraie épidémie. Pourtant tous ces hommes ne semblaient pas se connaitre. Voilà un été qui allait s’avérer touristique. L’homme la regarde avec un drôle d’air, c’est presque comme s’il allait se mettre à baver. Elle lève les yeux au ciel, la cuve refroidissante dans ses mains.

Que fait donc une femme de votre trempe en ce lieu, vous ne semblez pas là pour satisfaire les hommes de vos atours ? Vous m'intriguez... Lui lance ce dernier.

Il la regarde, ses yeux sont très bleus. Des yeux comme cela pour sûr elle s’en serait souvenue.
Elle lui sourit d’un air faussement aimable et lui répond d’une voix enjôleuse :

Que fait un voyageur comme vous en ce lieu ? Vous ne ressemblez pas à un client ordinaire.

Elle plisse les yeux et un nouveau rictus se dessine sur ses lèvres vermeilles. La taverne ne désemplie pas, les rires retentissent. L’homme qui continue de la fixer retire son mantel, un simple coup d’œil lui suffit pour qu’elle le détaille correctement. Brun à souhait, une musculature plutôt intéressante une peau trop pâle pour être celle d’un paysan. Elle fronce de nouveau les sourcils et lui lance sans autre forme de procès :

On aime souvent à posséder ce que l’on ne peut avoir...Elle sourit en regardant les vapeurs s’échappant de la bassine puis poursuit.

Tachez-donc de faire votre choix dans ce qui est à votre mesure. Bienvenue à la Porte Rouge.

Elle s’incline comme pour l’homme précédent.

Maintenant si vous voulez-bien j’ai un établissement à gérer. Lui dit-elle froidement. Sans attendre une quelconque réponse, elle fait un signe compréhensif à Euphrasie qui n’avait pas bougé du mur où elle s’était adossée. Un dernier regard sur la salle se saisissant au passage d’une choppe pleine, la tenancière grimpe agilement les marches qui mènent à l’étage.

[Au premier]

Encombrée avec la cuve d’eau chaude elle ouvre difficilement les portes à la recherche d’Elraed et de la mairesse. Finalement bifurquant à droite elle tombe sur eux. Sans broncher elle pose la bassine et la choppe sur la table de bois, l’un des rares mobiliers qui meublent la pièce dénudée. La femme s’approche ensuite de l’armoir et en sort quelques linges servant d’ordinaire aux clients lorsque Priape déverse un peu trop ses larmes ou après un bain relaxant.


Elle est toujours inconsciente ? Demande-t-elle d’un air dégagé. Plongeant le linge dans l’eau chaude, elle s’approche de la paillasse où est couchée son amie. Elle s’assied près d’Elraed puis éponge doucement le front en sueur et maculé de sang mêlé à la boue.

Tu l’aimes vraiment beaucoup n’est-ce pas ?La jeune femme laisse retomber peu à peu sa froideur laissant bientôt paraitre de l’inquiétude et une certaine forme de compassion.

Je craints pour son enfant…Il à dû subir un lourd choc.Elle continue d’essuyer le front sali et de dégager son visage.

Il faudrait la déshabiller et désinfecter toutes les plaies. Est-ce tu peux me passer la choppe qui est sur la table ? Elle lui pointe cette dernière de sa main libre avant de reporter son attention sur la femme inerte, elle commence à déboutonné la chemise en lambeau de cette dernière dévoilant des bleus et des contusions sanguinolentes.
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MessageSujet: Re: 1 - Le Passage aux Brigands : Le Bordel de la Porte Rouge.   1 - Le Passage aux Brigands : Le Bordel de la Porte Rouge. Icon_minitimeVen 15 Aoû - 2:24

1 - Le Passage aux Brigands : Le Bordel de la Porte Rouge. 080815120924300482380692 Kalen.

Ca commençait plutôt "bien" car à peine arrivé au comptoir et juste au moment où il quittait sa cape pour se délester de sa besace protégée en dessous, un maraud des plus malhabile lui assena un coups d'épaule au passage, sans le vouloir probablement mais qui fit crisser l'émail des dents de Kalen en proie à une montée de rage, il se crispait pour garder contrôle en s'efforçant de fixer le mur devant lui, la lassitude générale l'étreignant. Consécutivement à cela la tenancière à la langue acerbe ce mit à jaboter quelques paroles des plus étranges dans un tel établissement et d'un ton moquer cette "tenancière" se lança dans un élan de comparaisons douteuses...

Haussement de sourcils perplexes de la part de Kalen, puis un long soupir.... non... là, s'en était de trop... et il décida "d'élaguer" sa courtoisie...


"Non non j'vous arrête de suite là... de l'hydromel y en a jusqu'en Grèce, et même si le chouchen fait partit de la catégorie des hydromels... l'hydromel c'est pas du chouchen...alors on va pas se lancer dans un cours d'oenologie de la part d'une tenancière qui mélange les deux... là j'suis crevé et j'en ai plein les bottes... on va dire que je vais prendre un Hypocras avec un peu de miel en plus.... et les paroles en moins... on est d'accord sur ce point?"
dit-il d'un ton net et clair dénué d'ambiguïtés.



Claquant modérément du plat de la main sur le comptoir un montant équivalent à 3 pintes, Kalen si dit que jamais matrone ne c'était montrée aussi peu commerçante à son souvenir et qu'elle allait probablement "l'assaisonner" sur sa note partit sur cette lancée. Visiblement celle-ci avait le "haut" acerbe et devait avoir besoin justement de plus pratiquer avec le "bas"... elle en serait peut-être moins aigrie ou frustrée... et plus douce dans son contact avec la clientèle... pendant ce temps une femme nimbée de froideur, voir même d'une certaine dureté, s'approcha du comptoir pour prendre une bassine d'eau chaude d'où s'échappait de petite volutes et repartit avec. Kalen ne la vit que du coin de l'oeil, trop concentré à déterminer les intentions de la maquerelle devant lui, genre de femme qui telle une écrevisse vous pincera tout ce que vous laisseriez dépasser...


"Et a part les fadaises on peu parler d'un ton plus neutre?
A moins que ça non plus cela ne soit "pas d’chez vous" ?"




Il plia sa cape avec soin et la posa sur le coté du comptoir accompagnée de sa besace, mais les écus, eux, restaient toujours dans une poche et ceux-la furent durement gagnés...
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MessageSujet: Re: 1 - Le Passage aux Brigands : Le Bordel de la Porte Rouge.   1 - Le Passage aux Brigands : Le Bordel de la Porte Rouge. Icon_minitimeVen 15 Aoû - 2:30

1 - Le Passage aux Brigands : Le Bordel de la Porte Rouge. 080815120924300482380690 ~La Plume Assassine~

La petite blonde sourit très largement lorsque ce fameux client qui jusque là lui paraissait insignifiant la moucha avec un certain style non dénué de charme. Au lieu de partir dans une discussion qui risquait de mal finir celle-ci se contenta d’une réponse simple et tout aussi clair que l’avait été son interlocuteur.

-Mais sachez qu’ici le client est Roy…


Elle prit un air infiniment soumit et attrapa une choppe propre pour la remplir d’hypocras rapporté du sous sol. Se saisissant d’un pot de miel elle plongea une cuillère dedans et la colla en suite dans la choppe avant de remuer un peu, puis la servir telle quelle au sympathique voyageur. Celui-là avait déposé quelque clinquants écus sur le comptoir qui ne laissa pas la donzelle indifférente.

-Voilà pour vous !Lui dit-elle conservant son sourire étrangement docile. Hima passa près d’eux et s’empara de la cuve. Elle fut arrêtée par un homme qui lui non plus n’était pas du coin. L’échange dura quelque minute et cette dernière disparu dans les escaliers. Sissi reporta alors son attention sur le client qui venait de s’adresser à elle d’une manière désagréable qu’elle affectionnait particulièrement. Nouveau sourire angélique puis elle répondit :

Je suis navré, on ne me paye pas pour bavasser.

Se saisissant d’une nouvelle choppe elle continua toujours souriante :

Mais si vous tenez vraiment à savoir ce qui est de chez nous allez donc faire la conversation à une des ribaudes du coin.
Elle lui désigna d'un hôchement de la tête une des filles occupée à ne rien faire.
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1 - Le Passage aux Brigands : Le Bordel de la Porte Rouge. 080815120924300482380688 Téméraire

[Dans un carrosse, à deux doigts de compter les points noirs de son vis à vis]

Intenable. Tel avait été le voyage, tout comme le voyageur. L’Ovaline savait peu de chose sur lui, tant il était d’une humeur aussi morose que le temps à l’extérieur, qui leur servait de compagnon depuis qu’ils avaient traversé Rodez. Comme si les Dieux avaient décidé de se pencher sur le sort de cet homme pédant, qui les prenait pour des chiens, lui et son compagnon d’infortune, et qu’ils avaient été déçus de ce qu’ils avaient trouvé. Un grognement sorti des lèvres de l’homme, alors qu’une des roues de la calèche venait de traverser un nid de poule. A croire que tout le monde était sur les nerfs.

Un soupir sorti des lèvres du blond, se moquant bien de savoir comme il serait pris par le rat de bibliothèque qui passait plus de temps à se méfier des deux acolytes et à vérifier la bonne mise en place de ses documents que d’essayer de détendre l’atmosphère. Aussi agacée par ce comportement soit elle, l’Ovaline se taisait, même si l’envie de lui apprendre les bonnes manières démangeait sa dague. Ce qui la retenait ? L’importance de l’homme. Car pour avoir deux gardes du corps qui devaient répondre au moindre de ses caprices, l’homme ne devait pas être le dernier des bouseux qui avaient pour habitude de peupler le royaume.

Les pieds sur le siège qui lui faisait face, la tête posée contre la paroi de la calèche, Téméraire regardait par la fenêtre les ruelles Lodévoises défiler comme le temps. Et puis, parce qu’il n’en pouvait plus, jetant un regard noir à l’homme qu’il devait protéger, il ordonna au cochet de s’arrêter à la première taverne. Histoire de se détendre. Histoire de calmer ses nerfs. Histoire de ne pas refaire le portrait au « jenemeprendspaspourdelamerde ».

Comme s’il avait deviné les sombres pensées qui l’habitaient, le cochet arrêta le carrosse. D’un bond, le jeune homme fût sur ses pieds, ouvrit la porte, se moquant des éventuelles protestations de Face de rat. Son regard croisa une flaque d’eau, reflétant son visage déchiré aussi sûrement que l’aurait fait sa colère s’il lui avait lâché la bonde. Se détournant de son double torturé, beaucoup moins beau que le jeune homme blond aux yeux verts pailletés d’or, Téméraire passa sa tête dans l’encadrement de la porte.

- Nous allons faire une petite pause. Un regard dédaigneux posé sur l’homme. Peuh ! Lui, être réduit à ce genre de bassesses, alors qu’il pourrait être en train de compter fleurette à une noble ayant de meilleurs arguments pour le retenir. Ne vous en déplaise, messire. Olivine un brin moqueuse à la prononciation de cette dernière phrase. Et restez là, le temps que je m’assure que la voie est libre.

[Bordel de la porte rouge, rez-de-chaussée]


Un signe de tête en direction de son acolyte, et voici l’Olivine devenue méfiante à son tour qu observe un instant la bâtisse et les alentours. Pas âme qui vive, faute à ce temps à se faire pendre les morts, véritable déluge qui amplifiait à mesure que les tout-puissants prenaient connaissance des actes de quelques unes de leur progéniture. Et c’était Téméraire qui en faisait les frais. Ravalant le flot d’injures qui menaçait de rompre la digue formée par ses lèvres.

D’un pas rapide, il se dirigea vers la taverne, qui somme toute avait un nom fort intéressant : La Porte Rouge. A peine fût il entré dans l’établissement qu’un sourire moqueur étira ses lèvres. Il connaissait parfaitement ce genre d’endroit, pour y avoir grandit. Nul doute que le lieu décrisperait l’homme qui attendait dans la voiture.

Reflets flamme qui venaient se mélanger avec l’or de ses yeux vert, atmosphère étouffante, feutrée malgré les allées et venues, oui tout cela lui rappelait sa tendre enfance. Il s’avança un peu, faisant mine d’admirer les lieux, cherchant du regard une table à l’écart, mais pas trop tout de même, pour ne pas paraître trop suspect. Quelques saluts de la tête, de si, de là, alors qu’il se dirige vers une table à moitié dans l’ombre, près de la cheminée.

Une lueur sadique éclaira un instant les Olivines. Si cet endroit pouvait donner à Face de rat une Face de pet, alors le blond aura pris une petite revanche sur lui. Se moquant bien des éventuelles remarques de la tenancière, Téméraire prit le bas de sa chemise pour la tordre, décidément, le bouseux avait de la chance de sembler si important. Dans le doute, abstiens toi, et l’Olivine n’avait pas envie de devoir rendre des comptes à son employeur.

Un soupir las accompagna la pose de son séant sur l’un des sièges, alors qu’il scrutait chaque visage, chaque recoin de la bâtisse. Ses mains passées sous la table bougeaient lentement, vérifiant le parfait coulissement de ses dagues, planquées sous sa chemise bouffante. Le tout caché derrière une attirance feinte envers les appâts offerts à sa vue.
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1 - Le Passage aux Brigands : Le Bordel de la Porte Rouge. 080815120924300482380689 Faust*

Dans la calèche.

Regard méprisant au possible contre ces loqueteux qui se tenaient devant lui. Etaient même pas foutu de se tenir droit tant ils étaient incapable ! Yeux clairs qui se plissent observant la racaille qui lui servait de garde. Il avait plus peur d’eux que des brigands en tout genre qui sillonnaient les routes. Il n’avait confiance en personne, il avait bien raison ! Si quelqu’un venait à savoir…ce serait une catastrophe. Le secret était de mise. Sa personne en permanence protégée et surtout…personne ne devait se douter de quelque chose...Main discrète qui passa dans le porte-document pour se rassurer...toujours là…

Le paysage défilait au travers de la fenêtre. Le voyage se révélait d’une longueur éprouvante, bien moins que l’odeur que dégageaient ces types à la mine patibulaire et peu enclins à la confiance. Obligé de recruter sur le tas des mercenaires aussi vils que les marauds qui pullulaient sur les routes et les bordels en tout genre. Il passa le visage au dehors, prendre de l’air frais. Ne pas mourir asphyxié à cause de cette atmosphère de chacal que leur carcasse en sueur souillait de leur effluve pestilentielle. Devront faire au plus vite. Ne pas perdre de temps !

Les deux molosses semblaient ne pas le porter dans leur coeur. Il savait voir dans au travers de leur petit yeux de fouine. A la première occasion ils seraient prêts à le balancer aux loups. Il n’avait pas confiance en eux. Il était armé pour sa tranquillité. Si il pensait qu’il était un simple alchimiste capable de décoction et autre attrape couillon en tout genre, se fourraient le doigt dans leur yeux globuleux ces malotrus. Ca, ils le savaient pas, il contait bien leur faire la surprise s’il fallait ! Se méfier d’un homme tel que lui. Sa besace était pleine de surprise en tout genre pour se débarrasser de ce genre d’individu au bulbe rachidien aussi vide que leur poche. C’était bien là son avantage contre ces montagnes de muscle sans cervelle. Incapable de réfléchir ou de parler sans jurer à chaque phrase.

Il n’avait pourtant pas le choix. Bien obligé de se protéger. Les routes n’étaient pas sur pour un sou. Les gens n’étaient pas fiables…Tant qu’il le prenait pour un simple bonhomme tout ira bien. Puis, qu’est que ces abrutis pourraient faire d’une telle information ? Savaient ils seulement lire ? Ricanement. Vu leur faciès benêt, il était sur de connaître la réponse à sa question. A se demander s’ils savaient s’habiller seuls, vu l’odeur qu’ils dégageaient il était fort à parier qu’il gardait constamment leur tenu. Voila qu’un de ces rats puant osa s’adresser à lui. Il en fut prit d’un terrible dégoût de voir ses grosses lèvres vulgaires se mouvoir pour tenter de lui parler ou plutôt baragouiner dans un accent déplorable qu’ils devaient s’arrêter.

Parce que je vous paye pour vider des tonneaux de bière ?! Vous ne pensez pas que vous empestez déjà bien assez comme ça ?!

Agacé. Regard sur la vermine. Tapant son poing rageur contre son porte document. Non mais que croyaient ils cette engeance de la créature sans nom ?! Ils n’avaient pas un moment à perdre. Grommelant, pestant contre ces abrutis qui pensaient qu’à s’imbiber de ce houblon au lieu de se tenir calme. Toujours à gigoter. L’autre grande brelle semblait le pire du duo. Il avait pas inventer l’eau tiède celui là. Pestant contre eux, ne se gênant pas un instant pour leur faire paraître son mécontentement quand à ces dits gardes du corps soit disant invincible. Il était sur qu’une pucelle en viendrait à bout.

La calèche se stoppa. Scrutant d’un air mauvais l’établissement. Encore un de ces endroits coupes gorges où la chaude pisse était distribuée en masse aux client ! Il était persuadé que des cas de peste bubonique se propageait à partir de tel tripot ! Il ne voudrait même pas y mettre son pire ennemi. Ce fut le blond au faciès repoussant qui descendit le premier. Vu son regard, il comprit immédiatement qu’il avait intérêt à faire des lieux un havre de paix avant son arrivé et qu’aucun gueux ne soit à sa portée. Déjà devoir les supporter était un supplice suffisant. Si en plus il devait se mélanger aux paysans de ce village où il ne fait que pleuvoir… Il regarda avec mépris l’imbécile qui se dirigeait vers la porte attendant quelque minute.

Observant l’autre racaille devant lui. Lui fit un signe tête, pas besoin de parler, ses oreilles devaient être bouché par de la cire. Il n’allait pas rester la indéfiniment. L’autre avait largement eu le temps de s’occuper des préparatifs. Il descendit donc attendant l’autre incapable. Empoté à mettre plus de temps qu’il ne faut pour sortir de là. Un regard au cocher pour lui faire signe d’attendre dans le coin. Il poussa la porte rouge et entra dans ce lieu de perdition, prêt à se défendre en cas de mauvaise surprise.


A l’intérieur du boui-boui

Déjà la chaleur et cette odeur intenable le prirent à la gorge. Un rictus de dégoût apparut sur son visage, tentant tant bien que mal de pas s’évanouir. L’odeur que ces gardes dégageaient été moindre comparé à ces effluves peu ragoûtante. Il scruta l’endroit avec attention. Un brouhaha à rendre sourd n’importe qui. De la chair rosée rebondissait ça et la. Une curieuse ambiance joviale et perverse de tous ses chiens ne venaient que renifler un cul. Un regard plissé, colérique, alors qu’il scrutait la faune locale. Et dire qu’il devait absolument s’arrêter au risque de mourir dans cette calèche. Pas vraiment le choix vu la distance qu’il venait de parcourir.

Le simplet se trouvait au fond. Il semblait moins incapable qu’il le pensait. Se dirigeant avec méfiance vers la table. Il avait dissimulé sous ses vêtements son porte document avant de passer la porte. Il ne voulait pas qu’un quelconque brigand puisse lui subtiliser. Vu que ses gardiens seraient incapables de le défendre même contre un enfant, il devait se montrer prudent. Prit place. Passant en revue nerveusement la vermine autour de lui.
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MessageSujet: Re: 1 - Le Passage aux Brigands : Le Bordel de la Porte Rouge.   1 - Le Passage aux Brigands : Le Bordel de la Porte Rouge. Icon_minitimeVen 15 Aoû - 2:41

1 - Le Passage aux Brigands : Le Bordel de la Porte Rouge. 080815120923300482380686 Elraed

A l'étage


Finalement Hima arriva, Mushigo était passé mais il semblait bouleversé ou perturbé par l’état de 1000 et il était reparti.

Avant qu’il ne réagisse, Hima l’avait déjà sollicité plusieurs fois

Il tenta de répondre tout en lui passant la choppe qu’elle avait demandé.

Elle n’a pas repris connaissance et elle respire calmement. Les chevaux font ça lorsqu’il sentent l’odeur de l’étable, instinctivement, ils se sentent rassurés et se détendent. Elle doit se sentir en sécurité.

L’aimer…. Elraed hésita avant de répondre, n‘avait-il jamais aimé ? Il avait connu beaucoup de femmes, certaines de force, malheureuses du camp des vaincus, il fréquentait des établissements comme la Porte Rouge et avait eu quelques liaisons passagères mais aimer, il n’était même pas sûr d’en connaitre la signification.
Elle l’avait placé sur un terrain sur lequel il ne s’aventurait pas d’ordinaire, il était un solitaire et ne se confiait ni ne s’engageait facilement. Après avoir un peu réfléchit, il répondit :

Je ne sais pas, je crois que je l’aime bien et que je peux la considérer comme une amie. J’ai toujours eu un petit faible pour elle mais ce n’est jamais allé bien loin non plus, je ne suis pas fait pour ça.

Pour son enfant je n’ai pas l’habitude mais quand mes vaches perdent un veau, elles ont des contractions et leur respiration s’accélère, visiblement, ce n’est pas son cas et elle est solide, il devrait s’en sortir.

Il ignorait totalement si son hypothèse était vraie mais il savait qu’il fallait rassurer Hima.

Pendant ce temps elle avait entrepris de dévêtir 1000 et son corps n’était que marbrures ou plaies. Elle avait passer un sale quart d’heure et peut-être même plus longtemps !

Tu as une idée de qui lui a fait ça ? Est-elle en danger ici ? Elle a souvent le chic pour se mettre dans des pétrins pas possible dit-il en se souvenant de son enlèvement à Béziers, il y a quelques années.
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1 - Le Passage aux Brigands : Le Bordel de la Porte Rouge. 080815120953300482380694 ~*Euphrasie*~

Contre le mur, elle n’avait pas cillé, elle n’avait pas bougé. Dans un coin loin des regards, la jeune ribaude s’était contentée d’observer sans broncher les allées et venues des moultes clients qui passaient l’odieuse porte du sang. Une femme fait été entrée et s’était aussitôt effondrée sur le sol. La patronne avait tout de suite accourue et un étranger l’avait rejointe. Puis un autre qui était avec Saatine quelques secondes plutôt et qui la monta à l’étage. La femme ne perdait pas une miette de ce qui se tramait. Hima s’activait, d’autres visiteurs entraient. C’était sommes toute une vrai « Bordel ». Cependant alors qu’elle s’apprêtait à grimper les marches de l’escalier la tenancière lui fit signe pour qu’elle s’occupe d’un des voyageurs. La catin s’exécuta sans rechigner et se décolla du mur avec nonchalance. De sa démarche souple et sensuelle elle passa devant un homme qui n’avait somme toute pas sa place ici vu l’air supérieur qu’il prenait. Elle ne lui accorda qu’un bref sourire avant de se diriger vers le client que lui avait indiqué la maquerelle. Sa tunique légère laissait entrevoir ses courbes envoûtantes et d’un geste désinvolte elle relâcha la fibule qui maintenait son décolleté pour découvrir ses charmes les plus attrayants. Une fois à la hauteur de l’homme qu’on lui avait désigné, celle-ci posa une main câline sur son épaule pour lui signifier de se retourner.

Sourire énigmatique sur les lèvres, le regard perçant elle lui lâcha de sa voix chaude et légèrement rauque :


« Je peux vous tenir un peu compagnie ? »

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1 - Le Passage aux Brigands : Le Bordel de la Porte Rouge. 080815120923300482380683 Nelle

Une calèche, un paon, deux gardes chiourmes

Visage fermé, comme les narines, odeur insoutenable venant du paon en face de lui. Il put le parfum à plein nez que s’en est écœurant. Le cœur au bord des lèvres, prêt à renvoyer la sauce sur le gus tiré à quatre épingles, besoin d’air fissa sous peine de s’effondrer.
Bordel, devoir se le fader depuis si longtemps, lui et sa suffisance.
Jamais Nelle n’aura trouvé la route si longue, ni une calèche si étroite. Sur, on pouvait les suivre rien qu’à l’odeur que l’autre dégageait, et il voulait faire dans la discrétion, encore un beau mariole ouais..

Impossible de moufter pourtant, même si il n’en pense pas moins.
Mônsieur avait payé rubis sur l’ongle, parce que soit disant, il avait besoin de protection. Encore une lubie de paon..
Garde chiourme, voila à quoi il en était réduit pour une poignée d’écus.. Garde chiourme d’un demeuré qui s’assairait volontiers sur son porte document afin d’être sur que personne ne lui vole. En attendant, le pédant, bouche en cul de poule, revérifie pour la énième fois que tout y est en ordre pendant que Nelle, sous peine de le lui faire avaler, s’enfonce un peu plus dans son siége ; la tête reposant sur le dossier. Le fanfaron n’a sûrement rien a craindre de toute façon, ça se lit sur son visage, juste un « m’as-tu vu » prétentieux et rien d’autre..

Parce que, deux gars rien que pour lui, Mônsieur fait dans l’importance, ne se prend pas pour de la bouse, et la face de rat qu’il affiche démange sérieux la dague de Nelle. Une terrible envie de lui refaire son sourire. L’idée serait même plus que plaisante, le balourder dans un fossé et décamper avec son porte document, ça vaux peut être bonbon finalement.

Pourtant, en désespoir de cause, il rumine silencieusement tout en passant son index sur sa joue gauche balafré de haut en bas quand ses yeux gris d’acier ne quitte plus le porte document des yeux. Le fat s’en rend compte et resserre un peu plus sa fichu sacoche sur lui sous un flot de paroles assassines. Sourire ironiquement, Nelle en a entendu d’autres, l’autre peut gueuler comme un veau, il lui ferra rien, il a trop besoin de lui.

Rapide regard vers l’autre gars, parfait inconnu, un muet apparemment, pas un mot de tout ce long et saloperie de périple. Cahoté, les muscles endoloris, une envie de se dégourdir quand enfin l’autre garde s’offre une pose.
Le sourire de Nelle s’élargit, l’était juste temps de prendre de l’air un peu plus pur. Le paon la ramène, une violente envie de lui fermer son clapet à jamais. Serrer les poings et les dents, la fermer, et sortir de ce fumoir à jambon !
Faire rouler ses épaules, s’étirer les jambes, Mônsieur peut bien attendre..

Une porte rouge..Un bauge..

Il pousse la porte que l’autre paon à volontairement refermé sur son nez. La fermer, et ruminer une fois de plus. Serrer les poings, les dents, à en faire danser dangereusement sa cicatrice.
D’un rapide coup d’œil, il comprend les lieux, décidément, rien ne lui serra épargné pendant ce voyage. Entre un macaque arrogant, un muet qui parait plus simplet que savant , voilà qu’il fait dans le bauge aux filles plus que facile. Si l’une d’elle se pointe..
Éviter de les regarder pour éviter le pire, pas maître de lui en certaines circonstances, et la, il lui faut garder son sang froid quoiqu’il advienne. Une chaleur écrasante qui contraste avec la colère des Dieux au dehors, et du monde, du monde à n’en plus finir, bien trop à son goût... L’endroit parfait pour ne pas voir d’où vient le coup, mais plus pour sentir une lame s’enfiler sous vos poumons avant de sombrer dans la pénombre. S’approcher du comptoir, regarder sans la voir ce qui semble être la matrone ; quémander bouteille et ripaille pour trois personnes sans vraiment quitter Mônsieur des yeux. Les talons bientôt le suivent, silencieux, toujours, sous peine de trop l’ouvrir, il vient s’asseoir en évitant d’être trop prêt de lui. Mônsieur est important, mais il put autant que cent boucs.
Devant lui s’étale le rez de chaussée dans son intégralité, il commence alors à scruter entièrement lieux et gens de ses yeux gris d’acier en attendant la commande.
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MessageSujet: Re: 1 - Le Passage aux Brigands : Le Bordel de la Porte Rouge.   1 - Le Passage aux Brigands : Le Bordel de la Porte Rouge. Icon_minitimeVen 15 Aoû - 2:46

1 - Le Passage aux Brigands : Le Bordel de la Porte Rouge. 080815120953300482380693 1000Dread

Depuis son entrée quelque peu fracassante, 1000Dread n'avait toujours pas repris connaissance. Le capitaine de l'équipe de soule lodévoise l'avait mené au premier, tandis qu'Hima s'occupait désormais d'elle. Mushi avait fait une brève apparition à ses côtés, mais visiblement, il ne pouvait supporter que quelqu'un s'en soit pris à son amie. Et pourtant...



Même entre la vie et la mot, ces dernières heures la hantaient.La nuit était tombée depuis un bon moment déja. Armée de seulement de sa sacoche, la lodévoise avait prit le chemin qui mène Millau à Lodève. Un chemin qu'elle avait déja fait et qui n'était pas spécialement dangeureux, quoiqu'entre deux comtés. Elle avait laissé sa dague à sa fille, Lizéa, et elle l'ignorait encore, mais elle allait s'en mordre les doigts.

Cela faisait une bonne heure déja qu'elle marchait, ses jambes se faisaient lourde, la jeune femme pesait bien plus qu'en temps normal et elle le sentait ! Excécuter ce voyage seule et dans son état était une grossière erreur. Elle le savait. Mais elle n'avait pas eu le choix. De plus, en cette nuit fraiche, la fatigue et l'ennui commencaient à se faire sentir.
C'est pourquoi, comme à son habitude, la belle s'était mit à fredonner un air harmonieux. La nature l'avait doté d'une voix puissante surement pour se faire entendre quand elle criait sur les gens. Mais étrangement, le timbre de sa voix prenait une tout autre texture quand elle chantait. Son ton grave et rauque habituel devenait doux et mélodieux. Grossière erreure...

Sorti de nul part, un homme encapuchonné lui avait sauté à la gorge, faisant ainsi tomber la pauvre milou à terre. Désorientée et incapable de se relever, elle n'avait pas eu d'autre choix que chercher autour d'elle, un appui, son agresseur, de l'aide ou autre. Mais c'eût été trop tard. Une poigne de fer lui maintenait la tête et une fine lame argentée ornait désormais son cou. Elle se rappelait du souffle de son agresseur sur son buste. Il était lent. Très lent. Trop lent. Pas un signe de panique. L'homme avait eu sa vie entre les mains, et pas une seconde il avait paniqué. Un travail de pro.

Il l'avait ensuite retourné puis l'avait longuement regardé, droit dans les yeux. Elle se rappelerait toujours de ce regard. Des yeux noirs. Froid. Dénué de toute émotion. Et ce sourire narquois. 1000 était pétrifiée. Lui avait eu l'air de s'en régaler. Oui, il se régalait de la peur de la jeune femme. Ils étaient restés là, une bonne minute d'après ses souvenirs, à ne plus bouger, à attendre que l'autre dise ou fasse quelque chose. Puis d'un coup de dague, il avait déchiré le bustier de la lodévoise, laissant un de ses seins apparaitre. Il la dévorait des yeux. Pervers.

Depuis qu'elle avait arrêté la catinerie, elle s'était juré qu'elle ne laisserait plus jamais personne posé un tel regard sur elle. Alors elle avait avancé sa main sur le masque de l'homme, s'apprêtant à le retirer, comme si elle avait espéré au fond d'elle qu'il se laisserait faire. Quelle cruche ! Le reste restait vague. Elle se rappela que l'homme avait levé le poing, puis abattu sur son visage. Ceci à plusieurs reprises. Laissant un petit craquement sonore l'un des fois. Des coups de pieds avaient plu sur son ventre. Inconsciamment, elle avait rabattu ses mains sur celui-ci, pensant surement protéger son enfant de cette violence. Puis une violente douleur dans le thorax. Deux. Trois. Quatre. Le sang avait jaillit de toute part. Il l'avait mutilé. La douleur ne lui avait pas permis de compter plus loin. Elle avait du tomber dans les pommes à ce moment là.
Enfin elle s'était retrouvée dans les rues de Lodève. Comment ? Pourquoi ? Elle aurait été incapable de le dire.



Elraed lui tenait la main. Si elle avait été consciente, ce geste l'aurait touché. C'était certain. Il faisait parti de ses plus proches amis, même s'il se voyait que trop peu. Hima prenait soin d'elle. Lavant ses plaies et ses contusions. Hima... L'amour vache. Elles passaient leur temps à s'envoyer des piques, à se disputailler, à se dire des vacheries, mais dieu que 1000 était attachée à cette vieille morue. Jamais elle ne lui disait. Jamais elle n'aurait pu lui dire d'ailleurs. La belle était bien trop fière pour laisser paraitre le mondre sentiment. Oui, Hima, c'était un morceau entier de sa vie.
La lodévoise, inconsciente, poussait de petits gémissements à chaque plaie nettoyé. Serrant la main du sergent. Toujours un peu plus fort. Son corps s'était certainement mis au repos, mais certainement pas la douleur !
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1 - Le Passage aux Brigands : Le Bordel de la Porte Rouge. 080815120923300482380687 Seth*

Alors qu’il attendait paisiblement que la belle vienne proposer ses talents il prit son temps pour noter chaque mouvement, chaque personne qui passerait cette porte ou qui se distinguerait du client habituel. Il ne devait pas le rater. D’après ses prévisions, "il" était forcé de s’arrêter ici. La seule taverne à des lieux à la ronde. La halte serait une obligation vu la distance parcourue. Il ne perdrait pas patience aussi rapidement. Il était ici pour une raison autre que celui de la chair. Bien qu’il ne refuserait certainement pas les faveurs de l’une d’elle, hélas...ce n’était pas le moment. Les yeux tels à deux charbons parcouraient avec attention les lieux.

Un homme venait de faire son entrée. Comme un automatisme, il le détailla. Observant la faille, ses armes éventuelle, son potentiel. Cela faisait tant d’années qu’il observait que cela était une seconde nature, tout comme respirer. L’œil observateur, une qualité nécessaire dans sa condition, voir obligatoire.

L’homme marchait d’un pas lent. En se concentrant, il parvint à entendre ses talons qui claquaient sur le plancher. Une démarche assurée malgré son apathie, pour mieux observer la scène sans doute. Capable de distinguer des paysans, aux personnes qui avaient des choses à cacher…du moins leur nature profonde. Il le suivait du regard. La place était choisie avec soin, se trouvait dans un coin d’ombre où la lumière de la cheminer ne vacillait pas. Les lanternes se faisaient rares pour une ambiance tamisée et mieux faire connaissance avec le sourire d’une belle. Ne se laissant pas distraire par la chair, son esprit continua à détailler chaque partie de la personne. Un mantel orné d’un capuchon, au vu du temps une information tout à fait banale. Une chevelure noire comme le charbon, long. Pas d’arme visible. Mais une telle personne n’était pas sans ressource. Détaillant l’homme, cherchant où il pouvait bien dissimuler son épée. Une taille moyenne, une carrure pour le moins athlétique. Son comportement semblait indiquer une grande aisance en ces lieux. Presque…un deuxième foyer pour lui…Ce qui frappait, était son phrasé. Un homme de culture. Etrange, cela ne coïncidait en rien avec son accoutrement…L’argent…voila un détails intéressant. Un fin sourire de satisfaction quand à son observation. Curieux de suivre l’échange avec la tavernière qui ne semblait pas commode, du moins à son ressenti.

Son regard continuait sa recherche alors que ses oreilles dressées tentaient d’ouïr la conversation entre le cultivé et la tavernière. Laissant ses yeux expérimentés suivre au gré du temps quelques détails dont il pourrait tirer profit dans ses objectifs futurs. Un homme pour le moins…hirsute se leva bruyamment. Difficile de rater son pas pressant et lourd. Loin de la subtilité du nouvelle arrivant. Il prit le chemin de l’escalier pour disparaître de son champ de vision. Il devait sans doute connaître la femme enceinte, voulant s’en quérir de sa santé, ou alors allait il rejoindre une dame afin d’obtenir ses faveurs… Certaines fois, nombreuses étaient les possibilités d’interprétation du comportement. Un bruit sourd provenant de l’escalier. Curieusement qui se stoppa une fois l’homme à découverts. Il joua avec une certaine facilité la nonchalance. Pas assez pour lui. Un sourire sur le visage alors qu’il suivait le pas bruyant de l’ours qui se dirigeait vers la porte de sortie. Notant au passage l’épée qui se trouvait endormi dans son fourreau. Simple mercenaire ou maréchaussée venu oublier là, la lassitude d’un travail ennuyeux au possible. Le refuge de l’ivresse dans pareils cas afin d’oublier le malheur qui les entoure…

Un nouvel étranger fit son apparition. La tenancière devait être ravi d’un tel afflux de sang frais. Plus intrépide que l’autre. On sentait une certaine fougue dans son regard alors qu’il scrutait la pièce. Il héla la matrone d’une façon bien peu cavalière. Un rustre sans aucun doute qui tentait de se donner un genre de bonne famille. Retirant son mantels tel un chef d’armée fier et conquérant. Ne pouvant s’empêcher de sourire à la vue du jeunot qui pensait sans doute que la propriétaire allait se jeter dans ses bras, éprit pour un si fougueux jeune homme. Sa pâleur indiquait clairement qu’il n’avait pas été élevé dans le climat ensoleillé du sud. La tenancière était vraiment une femme remarquable. Avec cette froideur qu’il avait noté, elle remit en place le jeune coq, l’envoyant auprès d’autre femme qui se tenait toute à sa disposition. Le remettant à sa place d’une façon magistrale avant de se diriger vers l’escalier en attrapant une choppe de bière au passage, faisant un nouveau regard à la femme qui lui semblait destiné. Il en profita pour détailler la belle adossée au mur. Un léger sourire charmeur à son encontre.

Son attention retourna sur le comptoir. Il n’avait pas réussi à saisir la totalité des propos échangés, mais le cultivé semblait avoir un don indéniable pour tirer partit de la situation. Se demandant ce qu’il pouvait bien faire ici. Rien ne cadrait avec son éducation et son intelligence apparente, à sa présence en ces lieux.

Le temps passait au fur et à mesure. Un homme d’une certaine stature fit son entrée à son tour. Blond comme le blé, des yeux d’un vert éclatant. Il semblait irrité au possible, on pouvait sentir son agacement rien qu’au trait tiré de son visage. Il se déplaçait rapidement faisant des signes de tête autour de lui. Il semblait presque chez lui alors qu’il remarqua avec quelle aisance il parvient à une table près de la cheminer. Un habitué…Ce qui le dérangea était ce mouvement sur sa chemise.

Soudain, ses yeux brillèrent alors qu’il vu cette silhouette au pas de la porte. Cela lui ressemblait bien. Cet air de dégoût. Il n’était pas familiarisé avec les tripots, c’était là une certitude. Son regard fourbe, méfiant, nerveux. Ses cheveux mi long grisonnant, ce regard clair. Ainsi l’informateur avait vu juste ! Son cœur se mit à battre plus rapidement. Observant avec empressement ce qu’il allait faire. C’est avec étonnement qu’il se dirigea à la table du blond. Son incompréhension fut immense.

…Qu’est ce que tu manigances avec lui ?…

Son étonnement fut elle qu’il ne remarqua pas la femme qui se dirigeait vers lui. Comment cela ce pouvait il ? Il ne devait pas être accompagné ? Ce pleutre avait il donc engagé un mercenaire dans le but de se protéger ? Tout cela était fort regrettable…Sensation d’un main douce sur son épaule perturbant sa surveillance. Se retournant vers elle. Fit un sourire de circonstance à la vue de la femme qui proposait sa compagnie. Il entendu la porte à nouveau se refermer. Un rapide regard vers l’homme qui venait de faire son entrée. Il ne devait pas attirer l’attention et se retourna vers la femme se levant de son siège un sourire aux lèvres. Lui fit une révérence en ajoutant

Vous feriez pâlir de jalousie les plus belles dames de ce royaume. J’accepte avec grand plaisir votre compagnie.

D’un geste gracieux, il l’invita à prendre place à sa table. Un sourire radieux contemplant la beauté qui se tenait devant lui. Il n’avait put observer le dernier arrivant. Il semblait se trouver au comptoir pour se dirigeait vers…

…comment ?!?…

Il resta un instant sans voix, les yeux écarquillés pour reprendre. Il tenta de s’excuser avec un sourire en ajoutant d’une voix calme et chaude.

Vous me privez de tous mes moyens comme vous pouvez le voir !

Il tenta de paraître le plus naturel possible. Ne voulant en rien attirer l’attention sur lui. Attendant qu’elle prenne place pour en faire autant. S’asseyant devant la ravissante créature que la tenancière lui avait envoyé.
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MessageSujet: Re: 1 - Le Passage aux Brigands : Le Bordel de la Porte Rouge.   1 - Le Passage aux Brigands : Le Bordel de la Porte Rouge. Icon_minitimeVen 15 Aoû - 3:09

1 - Le Passage aux Brigands : Le Bordel de la Porte Rouge. 080815120924300482380691 Mushigo

[ A l’extérieur ]

Mushigo avait pleuré toutes les larmes de son corps, son visage écrasé contre ses mains lui permit de n’attirer l’attention de personne. Un ou deux vagabonds s’arrêtèrent tout de même pour lui demander ce qui n’allait pas mais le jeune homme se refusa à leur répondre, aussi mal élevée pouvait il paraître.
Après avoir doucement séchés ses pleurs et reprit confiance en lui, il se releva et regarda autour de lui en tentant de voir si quelque chose avait changé avant qu'il ne fonde en larme. Des hommes étaient entrés dans le Bordel mais aucun ne semblaient être si dangereux que cela, sauf un.

Le jeune Brigadier avait l’œil pour ça, et deux hommes venaient de faire leur entrée dans le Bordel, l’un avait un air hautain et méprisant, un simple air de bourgeois, tandis que l’autre, celui qui le suivait, avait l’air bien plus dangereux que celui qu’il précédait. Mushigo reconnut simplement à son attitude qu’il n’était pas commode. Comme lui, il avait une balafre mais la sienne ne traversait que sa joue gauche sur toute la longueur et il semblait avoir comme habitude de la caresser de l’index.

* En voilà un qui n’est pas des plus original * s’inquiéta Mushigo alors que l'homme suspect allait entrer dans le Bordel.

[ Au Rez de Chaussée ]

Le jeune homme suivit de près l’homme étrange qui venait d’entrer, il avait prit place dans le fond de la taverne et semblait ne vouloir parler à personne. Mais le Brigadier, dans son esprit de provocation et de justicier néophyte se décida à aller empêcher l’étranger de penser trop tranquillement.

Il le regarda et doucement, s’approcha de lui avec un air faussement niai et naïf et prit place à côté de lui avec un sourire qu’il avait rarement laissé découvrir.

« Tu m’as l’air bien seul l’ami ! Je te sers un verre ? Tavernière ! Une chopine pour mon nouvel ami !»

Du mieux qu’il pouvait, Mush’ tenta d’être le plus sincère possible bien que ses pensées étaient tout autres… Même si l’étranger n’avait pas l’air d’être l’homme qu’il cherchait, ce qui venait d’arriver à 1000 avait réveillé en Mushigo une haine profonde envers les gens douteux.

Il avait donc décidé de pousser à l'excès le rôle qu'il venait de se donner, celui d'un gros boulet que son " Nouvel Ami " allait devoir se trainer avec grande difficulté. Aussitôt il souria à son voisin et lui montra sa propre balafre qui traversait son visage en diagonale en passant par son nez.

" Dis moi, ta balafre, tu t'es fais ça comment ? Moi... Ca va t'amuser hein, mais c'est un vagabond d'une dizaine d'années qui m'a fait ça ! Avec une dague alors que j'avais tout un armement ! "

Mushigo éclata de rire, sachant bien qu'il n'y avait rien de drôle la dedans et mit un coup de coude à son voisin en continuant à pouffer de rire.
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1 - Le Passage aux Brigands : Le Bordel de la Porte Rouge. 080815120953300482380694 ~*Euphrasie*~

Le client ne semblait pas avoir remarqué arriver la jeune femme droit sur lui, et quelle ne fut pas la surprise qu’on pouvait lire dans ses yeux lorsque celle-ci posa sa main délicate sur l’épaule masculine. Après la surprise vint le sourire charmeur. Celui-ci n’avait rien à voir avec les clients ordinaires, il était plutôt bien fait de sa personne et notre ribaude ne pouvait qu’apprécier. En effet cela rendait son travail que plus attrayant, elle qui fréquentait d’ordinaire de vieux boucs mal lavés. Il l’invita à prendre place à ses côtés, et la jeune catin ne se le fit pas dire deux fois. Elle s’assit sur la chaise dans une posture provocante en dévoilant suffisamment sur ses intentions mais pas trop non plus. Il fallait capturer la proie, la fasciner, l’attirer. Un mince sourire aux lèvres, la jeune femme sentait néanmoins qu’elle n’attirait pas toute l’attention de son client. Lui de son côté tentait vainement de lui faire croire que si. Compliments sourire, elle sentait bien que quelque chose l’intéressait davantage que ses deux jolies jumelles qu’elle mettait sensuellement en avant.
Il détourna à nouveau le regard pour fixer le comptoir, il était comme subjugué par quelque chose ou quelqu’un. Euphrasie ne dit rien, attendant patiemment qu’il daigne se laisser faire observant le moindre de ses mouvements. Il revient bientôt à lui et lui déclara dans une phrase qu’il trouvait sans doute convaincante.


Vous me privez de tous mes moyens comme vous pouvez le voir !

La Catin lui sourit de nouveau en le déshabillant du regard. Puis lui lança toujours sur un ton suave :

Vous désirez commencer par vous désaltérer histoire de vous mettre en appétit ?
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1 - Le Passage aux Brigands : Le Bordel de la Porte Rouge. 080815120924300482380692 Kalen.


[ Au comptoir, en face d'une sublime blonde et en pleine espièglerie... ]

Au lieu d'hurler à tous les diables, de fulminer, de maugréer ou même, cas plus banal chez une femme: de bouder...
Cette jeune femme accorte et subtile ne le prit pas de plein front, elle le dévia d'une potentielle colère ce qui fit dire instinctivement à Kalen qu'elle était plus qu'habituée, finalement, à la clientèle masculine et leurs ardeurs vocales. Sur les trait fins du visage de la petite blonde se dessina un large sourire et elle lui répondit sur le ton monocorde de la déférence:


-Mais sachez qu’ici le client est Roy…



Le balancier de ses sourcils légèrement incliné par l'étonnement, Kalen qui la regarda alors le servir, pas un seul des gestes de cette tenancière ne lui échappait et aucun signe de colère ou de frustration ne filtrait dans ces mouvements gracieux. Tout en posant la chope d'hypocras devant lui elle dit dans la foulée un "Voilà pour vous !" d'une fluidité parfaite, le sourire toujours aux lèvres, elle lui dit "qu'on ne la payait pas pour bavasser"...
D'un geste lent il s'empara du récipient emplit de ce fin alcool et fit rouler le contenu sur les rebords d'un mouvement appliqué. Tout en le portant à son nez et profiter des exhalaisons de tanins parfumées d'herbes raffinées il se dit en lui même qu'elle n'était donc qu'employée et non pas tenancière, et elle rajouta dans un air angélique que pour cela il pourrait tenir conversation avec "les ribaudes" disponibles en salle. Appeler ainsi une prostituée est à coups sûr le fait de ne point en faire partie ce qui dans un bordel est étrange... servir au comptoir et juste cela?... rien d'autre?...


* Dommage, j'aurais bien aimé "bavasser"... elle commençait à me plaire... surtout sa répartie... *



Kalen lui rendit son sourire, le laissant naitre à un des coins de ses lèvres puis se dessiner totalement. Elle lui avait désignée une des filles disponible, adossée au mur mais celle-ci reçue rapidement une consigne de la femme portant le baquet d'eau chaude. Sa prompt réaction fit alors comprendre à Kalen que c'était la femme au baquet qui était la tenancière. Ses espoirs de luxures s'envolèrent au bras d'une autre et tout en sirotant son hypocras, par dessus le rebord de sa chope qu'il sirotait, Kalen plongea son regard dans celui de cette femme astiquant sans relâche les chopes. Il se dit ensuite qu'elle allait bien avoir un jour terminée de les frotter, ne serait-ce qu'a force d'usure...
Des paroles franchirent spontanément ses lèvres, l'étonnant lui-même:


"Mais pourquoi se contenter d'une "ribaude" alors qu'il s'avère que l'on ai bien mieux en face de soi?"



Concentré à cette parole, il ne prit pas garde à l'entrée d'un petit groupe d'homme qui s'installa à l'écart mais dont un s'approcha au comptoir pour passer commande de trois repas et une bouteille. Kalen jeta un bref regard à l'homme et vit sa balafre, son allure, la teneur de ses gestes et il ne paraissait clairement pas de la couche paysanne... Trop habitué à ce genre d'homme il se dit que là, des bourses avait ou allait disparaitre sur certains chemins cette nuit...


* Toi par contre t'a pas une gueule de porte bonheur... *
se dit-il en retournant au soin de sa chope qu'il savoura lentement.



Buvant une dernière gorgée et la reposant, il s'accouda fermement en se penchant en avant et rajouta alors:


"Et je suppose qu'on ne vous paie pas non plus pour dire votre nom ou "plus si affinité"...
Je peux me contenter de hochements de têtes si vous le préférez..."




Un sourire apparut à nouveau sur ses lèvres tandis qu'en son esprit résidait une pensée de "l'affinité" en question, bien loin du romantisme et du coté affectif mais ô combien agréable et voluptueuse à souhait pour qui saurait mener la danse, et il se voyait bien tantôt meneur tantôt mené, et cette chorégraphie semblait prometteuse au vu du tempérament de cette sublime blonde qui, en si peu de mot, était arrivée a s'attirer le respect de Kalen...
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MessageSujet: Re: 1 - Le Passage aux Brigands : Le Bordel de la Porte Rouge.   1 - Le Passage aux Brigands : Le Bordel de la Porte Rouge. Icon_minitimeVen 15 Aoû - 5:10

1 - Le Passage aux Brigands : Le Bordel de la Porte Rouge. 080815120923300482380683 Nelle


Au rez de chaussée

Le muet a choisi de se poser près de la cheminée pendant que la chaleur est déjà étouffante. La demi ombre ne suffit pas à les dissimuler, et les premiers regards des types qui entrent ici, vont tout naturellement vers cette cheminée aux lueurs rougissantes. Pour passer inaperçu, il n’y avait pas mieux.. Muet et simplet, il avait vu juste pensa t’il alors.

A peine a-t-il passé commande que, sous sa chevelure noire retenu par un ruban rouge, il commence à bouillir, et ce au sens propre du terme. Cette chaleur mêlée à l’odeur de vinasse va finir par l’achever si il n’ôte pas de suite son léger manteau couleur de terre mouillée, et le simplet qui a choisit la cheminée.. Car malgré tout, pas question de se dévêtir, le manteau permettant de cacher justement tout ce qui doit l’être, une épée d’estoc plutôt courte, mais aussi sa dague, et puis les multitudes de poches qu’il a confectionné en son intérieur renferme ses propres trésors.

Enfin l’asperge tourne les talons, alors que Mônsieur embaume déjà l’autre garde chiourme. L’asperge ne le quitte pas du regard, voyant aucun porte document contre lui, il en déduit que Mônsieur a dû finalement s’asseoir dessus. Ses bottes résonnent sur le plancher quand il va prendre place à deux mètres environ du paon et du muet pour commencer son tour d’horizon.

Des ivrognes, des terreux, des étranges qui viennent prendre du bon temps. Il ignore totalement les sourires forcés des rouchies qui minaudent à n’en plus finir, apportant choppes et promesse de détente, le tout dans des rires aussi graisseux que la table à laquelle il vient de prendre place : spectacle écœurant. De plus, toutes ces catins, lui en rappèlent une autre, et non la moindre, mais de celle-ci, pour sur, personne n’en avait jamais plus entendu parler.

Des cafards.. de la vermine à l’état pur.. Et dire que je dois rester planter là avec un pontife et un muet ! songe t’il soudain, en rageant encore plus.

Ses yeux mi clos se pose sur un sac d’os qui a l’air de s’emmerder ferme et c’est un sourire ironique qui monte quand sa pensée s’envole et que sa main caresse lentement le pommeau de sa dague. Facile à chantourner, tant on lui voit les côtes..Facile, trop facile à tailler, suffit de suivre ses os.. Tss Tsss Pas d’bol, pas d’bol !
Retour à la réalité, l’amusement après la besogne même si mentalement, il promet une criée mémorable à la catin.

Rapide oeillade vers le pédant assis le cul au bout de sa chaise, raide comme un i, manque plus que quelques plumes et la salle entière le verra dans toute sa splendeur. Son voisin lui, semble être totalement à l’aise dans ces lieux. Vu la tronche qu’il se trimbale, ça l’étonne moyen, de ses yeux vert pas des plus sains,il scrute les lieux comme les têtes, espoir qu’il ne soit pas manchot en plus d’être muet, si jamais.. Laissant la l’autre garde faire dans la nourrice irréprochable qui ne quitte pas le « m’as-tu vu » puant, Nelle tourne de nouveau la tête à sa propre observation mais alors un bouseux lui gâche le paysage…

Braies noires pas de première jeunesse, chemise plus que passé, et regard aussi rouge que les flammes qui dansent pas loin. Le gus fait dans le pécors imbibé d’alcool mais une ombre au tableau chatouille l’esprit de Nelle - il porte l’épée à sa ceinture..Vu sa trogne, il fait cependant plus dans le gogo que dans le rusé et quand il s’assied sans y être invité, il termine le tableau. Faire dans le garde chiourme d’un paon, passe encore au vu des écus clinquants, mais devoir souffrir l’idiot du village pour bernique, l’idée lui plait bien moins.

Rester calme, il sait faire, mais depuis le début de ce voyage, tout lui tape sur les nerfs, sa respiration s’en ressent tout comme ses épaules qui se crispent. Se calmer ? Facile à dire quand un trou du cul vous prend la tête depuis un paquet de lieues que l’autre gars qui accompagne vous dévisage de la tête au pied, que vous entrez dans un bordel à l’air irrespirable emplie de catin plus mielleuses les unes que les autres ; vrai, l’idiot du village, vous ne songez qu’à le virer par l’une des fenêtres !
Une violente envie de lui faire voler son dentier quand il lui propose un verre. Le style si amical dont il use fait encore plus d’effet, les prunelles de Nelle deviennent glacial quand sous la table, ses poings fermés montrent des jointures blanchâtres.

Pourtant, se calmer. Chercher le ton de voix le plus approprié, reposer un court instant les yeux sur son épée, trouver que l’idiot en fait beaucoup, aussi reprendre ses fonctions, et faire dans l’hypocrisie la plus complète, inutile qu’il comprenne l’importance que Mônsieur se donne.

Seul, oui, très souvent, mais plus à présent n’est ce pas ?! Quand à la choppe, je la boirai volontiers.

Le ton y est, mais bien moins la bonhomie, le sourire se crispe autant que son être entier. Que cherche t’il donc ? est une de ses premières interrogations à son sujet . Et l’autre enchaîne sur un jeu de parallèle..Faut dire que côté tronche, il n’a rien à lui envier. Entièrement barré de droite à gauche, à se demander comment il a su garder son nez, même si Nelle n’en a rien à cirer. Le lourdaud lui tape même de plus en plus sur le système ; aussi essaye t’il de faire bonne figure du mieux qu’il peut, avec aucune intention cependant d’y passer la soirée puis pour finir l’autre lui refile un coup de coude qui a le don de lui faire crisser les dents. L’énervement est à son comble.

Continuer dans son jeu pourtant mais c’est un rire forcé malgré lui qui sort du fond de sa gorge accompagnant ainsi celui du lourdaud. Sa mâchoire ne semble pas vouloir écouter sa raison, l’hypocrisie, ne fut jamais son fort et c’est quand il en a le plus besoin qu’elle va lui faire défaut. Si il l’ouvre, c’est sur que son ton ne suivra pas, autant la fermer, le lourdaud semble avoir du verbe pour trois.

La halte promet d’être plus longue encore qu’il ne le pensait…
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1 - Le Passage aux Brigands : Le Bordel de la Porte Rouge. 080815120924300482380688 Téméraire

[Rez de chaussée]

Si l’Olivine pouvait éclater de rire en cet instant, elle le ferait. Comme il était jouissif de voir le visage de Face de rat se décomposer à mesure qu’il entrait plus en profondeur dans la bâtisse. A croire qu’il n’avait jamais posé les pieds dans ce genre d’endroits. A croire aussi qu’il était aussi puceau qu’un enfant au premier jour. Ou alors il avait un balai tellement enfoncé dans le fondement qu’il aurait fallu milles ans pour l’enlever.

Finalement, il était plutôt content d’avoir choisi cette table. Certes elle était près de la cheminée, mais le jeune homme sentait peu ou prou sa chaleur, tout mouillé qu’il était. Une lueur dédaigneuse passa dans ses yeux, alors qu’il s’adressait à l’homme puant autant qu’une bouse de vache fraîchement posée dans un pré.

- Allons messire, détendez vous. Vos bourses n’ont point besoin de craindre d’être vidées, l’établissement est fait pour cela.

Regard méprisant de l’adonis blond, alors qu’il remerciait d’un signe de tête son comparse balafré qui avait passé commande. Ho, Téméraire n’avait pas non plus envie de rester longtemps ici. Mais l’air était moins vicié par la présence d’une déjection humaine qui lui servait d’employeur. L’air était tout simplement… Différent. Il prenait au nez mais était plus respirable que celui du carrosse.

Il reposa ses mains sur la table, sa main gauche tapotant délicatement le bois, en attente de quoi se remplir le ventre. Si l’odeur de bouc de Face de rat lui avait coupé l’appétit dans la voiture, il était vite revenu sitôt le pas franchi. Les Ovalines passèrent sans vraiment les voir sur le couple assis à l’opposé de la pièce, l’homme qui semblait s’être fait voler sous le nez sa compagne d’une nuit, pour enfin venir se poser avec un étonnement caché sur le second balafré qui s’adressait à son vis-à-vis, sans tenir compte des deux autres personnes déjà présentes.

Un sourcil blond se leva lentement, alors que le benêt racontait sa vie. Manquait plus que cela. Un imbécile tellement bourré qu’il ne savait distinguer trois hommes d’un seul. Téméraire regarda l’homme jouer son petit manège, observa le balafré entrer dans son jeu, avant de soupirer intérieurement. Entre le bouc qui était aussi aimable qu’une porte de prison, le balafré qui n’avait pipé mot durant tout le voyage, et l’idiot du village qui s’invitait sans raison, Téméraire était servi.

Il ravala sa colère en déglutissant, reporta son attention sur l’Hématite. Apparemment, cela ne le dérangeait pas de parler à quelqu’un qui allait probablement les retenir plus longtemps dans ce bouge. Sauf que l’Ovaline ne savait pas s’il allait supporter ce jeu bien longtemps. Il commençait presque à regretter d’être entrer ici. Il se passa une main dans les cheveux, jeta un regard à son acolyte, se moquant bien de l’autre mouflette, avant de s’adresser au nouveau venu.

- Comme c’est aimable à vous de nous offrir à boire. Car oui, nous sommes trois. Sourire moqueur qui se peint sur ses lèvres. Mais je crains que n’ayons guère le temps de nous attarder plus que pour prendre un repas.

Main droite qui vint se poser sous la chemise, sur la garde de sa dague. En espérant que le pot de colle allait vite se trouver un autre pigeon, que les serveuses se magnerait à les servir, et que surtout, surtout, cette fosse puant la sueur rance, à l’haleine fétide, aux cheveux gras et à la peau noire de crasse se décide à rendre leur calvaire un peu plus supportable.
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1 - Le Passage aux Brigands : Le Bordel de la Porte Rouge. 080815120924300482380690 ~La Plume Assassine~

Poursuivant minutieusement l’essuyage des chopines propres qui trainaient sur le comptoir, la blondinette s’attendait à tout sauf à voir se dessiner sur les lèvres de son interlocuteur un sourire. Il s’était mit alors à la fixer, elle ne se gêna pas pour le toiser tout en continuant machinalement d’astiquer une choppe déjà sèche.

"Mais pourquoi se contenter d'une "ribaude" alors qu'il s'avère que l'on ai bien mieux en face de soi?" La jeune femme ignora superbement ce qu’il venait de lui dire, en riant dans son fort intérieur. Quelque part, c’était décevant, pour une fois qu’elle voyait là quelqu’un à sa mesure, ou qui puisse s’en rapprocher il retombait au plus bas dans son estime.

Lui, qui quelques secondes auparavant était dédaigneux et odieux, se muait en un client presque ordinaire. Et c’est sans doute ce « presque » qui fit qu’elle ne l’envoya pas discutaillé ailleurs. Des hommes, trois au total venaient de passer la porte. L’un la mine renfrognée et l’agacement lisible dans ses yeux verts se laissa tomber dans un siège à l’écart du reste des clients. Il fut bientôt suivit par un géant hirsute à la tête cicatrisée encore plus mal luné que le premier. Emboitant le pas aux deux autres voilà qu’un autre homme en tout point différent à la clientèle habituelle fit son entrée. Sa posture, son maintient et surtout les traits mauvais que lui conférait son orgueil, fit oublier à tavernière l’espace de quelques instants son client. Elle n’avait encore jamais vu de nobliard dans ce bouge. Cette mine pédante et quelque peu effarouchée d’une jeune pucelle la fit sourire d’un air narquois. Ce petit groupe ainsi réunit attirait plus l’attention sur lui qu’il ne l’aurait désiré. Sissi, les observa longuement détaillant chaque individu avec attention. La curiosité est patronne de bien des femmes, et même la sulfureuse blonde n’y échappait pas.


"Et je suppose qu'on ne vous paie pas non plus pour dire votre nom ou "plus si affinité"...
Je peux me contenter de hochements de têtes si vous le préférez..."



Cette phrase ramena notre tavernière à elle, et elle reposa la choppe qu’elle tenait entre ses mains. Elle se mit à sourire en coin en plissant les yeux, puis se penchant par-dessus le comptoir elle lui murmura à l’oreille ces quelques mots :

-En effet on ne me paie pas pour cela non plus, mais si vous désirez en être l’instigateur…Sachez que je suis preneuse...

Puis elle retrouva sa place initiale se redressant vivement pour ajouter d’un ton suffisamment audible :

-Mais les hochements de la tête vous siéent à merveille, et puis j’avoue ne pas tellement apprécier les hommes trop bavards.

Petit sourire enjôleur et regard malicieux, voilà de quoi elle le gratifia. Alors qu’elle allait s’emparer d’une énième choppe voilà que l’ours balafré qui avait précédé le blondinet aux yeux émeraude et à la face….comme incommodée, vint jusqu’au comptoir pour commander de quoi se désaltérer le gosier. Pas un regard et celui-ci retourna à sa place comme il était venu.
Sans faire cas de la moindre émotion elle s’exécuta. Une fois la commande prête elle s’excusa auprès du charmant client toujours accoudé au comptoir pour se diriger vers le groupe d’hommes.


-V’la votre commande leur dit-elle d’un ton indifférent.Ses yeux se posèrent sur un homme qu’elle avait déjà vu et qui était là le soir de la réouverture. De brèves interrogations naquirent dans sa petite caboche tandis qu’elle sentait sa compagnie nullement requise. Elle repartie ainsi jusqu’au comptoir se servir également une belle pinte.
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MessageSujet: Re: 1 - Le Passage aux Brigands : Le Bordel de la Porte Rouge.   1 - Le Passage aux Brigands : Le Bordel de la Porte Rouge. Icon_minitimeVen 15 Aoû - 5:33

1 - Le Passage aux Brigands : Le Bordel de la Porte Rouge. 080815120924300482380691 Mushigo

Tout se passait comme prévu depuis que Mushigo avait été s’asseoir à côté de l’homme étrange. La bouche de l’étranger n’avait même pas besoin d’émettre de son pour que Mush’ comprenne qu’il était sur le poing d’exploser de rage. Sa mâchoire se contractait, ses poings se serraient et c’est ainsi que le jeune homme sut qu’il devait ou non arrêter une petite minute ou deux de titiller son voisin.

Le mépris avait l’air mutuel, Mushigo regardait le visage de l’homme à sa droite et se dégoûtait de voir qu’il était aussi laid. La balafre qu’il avait sur la joue n’avait rien fait de très spécial pour arranger son visage, il avait déjà l’air très laid de nature et la cicatrice ne faisait que pousser un peu plus le personnage de grosse brute musclée dont l’esprit faisait défaut. Bien entendu, le laideron n’était pas aussi laid qu’il voulait bien le laisser paraître, derrière sa musculature devait se cacher un fin stratège.

D’une voix faussement sympathique, la brute lâcha un « Seul, oui, très souvent, mais plus à présent n’est ce pas ?! Quand à la choppe, je la boirai volontiers. » qui fit presque rire Mushigo tellement le mensonge était mauvais.

* Mon pauvre, je sens que tu vas subir ma présence de plein fouet … *

« Ca me fait plaisir que tu me renvoies pas tu sais ? Parce que bon, t’as l’air d’un grand musclé et assez agressif comme ça mais quelque part je suis sûr que t’es un grand sentimental… Et je sens que toi et moi on va bien s’entendre ! ».


En lui disant cela, Mushigo lui envoya un sourire qu’il voulut totalement provocateur pour que la brute s’énerve encore un peu plus. Tout ce qu’il voulait, c’était pouvoir comprendre ce que l’affreux avait derrière la tête en venant dans ce lieu. Après tout, le Bordel était un lieu parfait pour un crime ! Un quartier malfamé la sécurité peu présente, des victimes potentiels et des coupables potentiels à tous les coins de rues… L’endroit parfait pour faire un petit carnage sans même que personne ne s’en aperçoive.

« Comme c’est aimable à vous de nous offrir à boire. Car oui, nous sommes trois. » Un homme venait d’adresser la parole, assis à la même table que lui. Mushigo n’avait même pas remarqué sa présence tellement il était obsédé par la brute qui lui faisait face. Son attention se reporta vers l’homme qui venait de lui adresser la parole et il lui souria bêtement, comme pour continuer son jeu avec un « Nouvel ami ». La troisième personne à table ne parlait pas et Mush’ ne lui prêta pas attention. Il ne prêta pas non plus attention au fait que son nouvel interlocuteur venait de décliner de façon subtile l’invitation à boire toute la nuit.

L'homme qui venait de lui parler était un peu comme l'opposé de la Brute, il était soigné et ressemblait presque à une fille... Mais dans ses yeux, il en était tout autre, Mushigo regarda avec attention et vit qu'il gardait une main derrière sa chemise, comme pour caresser le manche de quelque chose.

Pendant ce temps, la jeune femme avait apporté les choppes et Mushigo regarda les trois autres compagnons à sa table tandis qu'il commençait à boire.

« Je vous inviterai bien à trinquer, mais il ne faudrait pas que des gens aussi distingués que vous vous fassiez du mal en franchissant le bâti de porte ! Car chez moi, quand on trinque, on ne boit pas qu'une seule choppe ! »
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1 - Le Passage aux Brigands : Le Bordel de la Porte Rouge. 080815120924300482380689 Faust*

En compagnie de trois incapables

Le demeuré hirsute passa commande au comptoir. Il était sur que ce barbare commanderait un de ces alcools frelatés et sans aucun goût, de la pisse de vache qu’il détestait au plus haut point ! Il se chargerait de lui expliquer ses goûts et le minimum de connaissance à avoir quand à la haute société qu’il n'avait jamais côtoyé de sa lamentable vie. Un vrai voyage d’agrément avec ses deux paysans. L’ours vint s’installer à quelque mètre de sa personne. En plus que ces sauvages suaient déjà à grosse goutte, la cheminée n’arrangeait rien à l’atmosphère autour de lui. Sentant encore plus fort cette odeur de transpiration. Rendant presque insupportable l’air autour de lui. Ils ne devaient rien ressenti pour leur part, étant tous deux en sueur et habitués à vivre dans la fange. Chacun se complaisant dans la puanteur de l’autre.

Soupir agacé, poussé à leur encontre sans aucun égard. Les fusillant de son regard suffisant et méprisant. Décidant de se changer l’esprit en tentant de chercher les éventuelles brigands qui se dirigeraient vers lui-même et son précieux document. Etant donné leur incompétence mieux valait le faire soi même. C’est alors qu’un bouseux qui ressemblait à un bouc approcha, on aurait dit le frère de l’ahuri, balafré tout deux. Fier de leur marque de faiblesse. Le plus risible était qu’au vu de sa bêtise, l’homme semblait dépourvu du sens de la vue. Il se contenta d’adresser la parole à son frère de laideur le pensant seul. Comme deux poivrots qui sentaient qu’ils étaient fait l’un pour l’autre. Il tourna lentement le regard vers lui. Tentant de lui faire comprendre que l’air était déjà bien assez vicié sans qu’il rajoute à cela sa participation. Pensez vous, aussi stupide que son frère ! S’installa à leur tablé, commençant à parler de sa vie insipide et minable auquel personne n’en avait rien à faire. L’énervement commençait à pointer le bout de son nez, tapant nerveusement de ses doigts le chêne de la table alors qu’il ne quittait pas des yeux l’ours mal léché et puant qui se trouvait devant lui.

Le gros porc hirsute qui lui servait de garde semblait se complaire à observer cette chair dégoulinante, vulgaire que montrait chaque catin. Des femmes sans cervelle qui feraient tomber votre membre à peine vous les auriez prise. Comment pouvoir toucher à ce genre de…chose ?! Une immense répugnance le prit à la gorge pensant à toutes ces bêtes qui montaient dessus à la file indienne et cela chaque jour que dieu fasse…Si la situation ne l’avait pas exigée, il serait encore dans les beaux quartiers de la capitale, dans son laboratoire et non en compagnie de deux loqueteux alcooliques, au regard aussi vide que leur cerveau.

Et voila une discussion qui s’entamait entre les deux abrutis de sang. Regard sur le benêt blond qui lui non plus ne semblait pas apprécier la compagnie. Moins stupide qu’il n’y paraissait. S’il ne lui avait pas adressé la parole de cette sorte, il aurait put penser qu’il valait mieux que son comparse. Il croyait quoi l’autre brelle ? Qu’il parlait à un de ses compagnons de beuverie. Au prix où il paie le service, il était en droit d’attendre toute leur attention et une fidélité sans faille. Pensez vous, tout le contraire. C’est comme s’il était prit en otage avec des macaques et qu’il devait se méfier à chaque pas qu’il faisait, pour pas finir mort une lame dans le dos. Parce qu’en plus d’être laid et stupide, ils étaient sans aucun doute lâche et fourbe. Incapable de faire cela dans les règles, de vous regarder dans le blanc des yeux, de dire ce que ils pensaient vraiment. Penser ? Voila bien une chose impossible !

Voila l’autre éponge qui en plus ce permettait de leur offrir à boire…à ce train là, jamais ils s’en débarrasseront. Et les deux autres qui le regardaient, faignant bien mal l’hypocrisie. Voila autre chose. Une blonde sans aucun raffinement maintenant qui apportait la commande, un regard de dégoût observant ce liquide infâme. Un regard dur et colérique sur elle, lui faisant comprendre que il était hors de question qu’il trempe ses lèvres dans ce liquide imbuvable. Elle n’avait pas saisi et le voila repartie vers le comptoir. Il se leva dans un mouvement brusque pour lui apporter la chope, la faisant claquer contre le bois.

Je sais parfaitement que c’est l’autre énergumène qui a passé commande ! Mais pour ma part…Hors de question de boire ça !! Apportez moi une de vos meilleurs liqueurs, et dans un verre propre !! Cela devrait faire l’affaire…Hâtez vous !!

Cherchant dans sa besace quelque piécette qu’il déposa dans un geste rageur avant de repartir pour sa table et s’occuper de l’autre puant. Son énervement se retourna contre l’autre imbécile. L’écoutant déclamer sa flamme à son garde. Ricanement de plus en plus fort. Abatant d’un coup sec son poing sur le bois de la table. Les yeux clairs contre ceux imbibés d’alcool de l’autre qui ne devait déjà plus être capable de le voir clairement.

Vous avez terminez de compter fleurette avec la bête ? J’ai déjà assez de mal à supporter les deux autour de moi, si en plus à cela vous rajouter votre personne, je pense que tout cela va très mal finir !!

Le ton était autoritaire, ferme et méprisant au possible, aucune négociation possible.

J’ai eu un voyage épouvantable en compagnie de deux porcs ignares et stupides ! Alors, allez donc bavasser avec un autre client, ici on n’est pas preneur ! Suis-je clair ?!

Il le toisait de toute sa suffisance. Assuré et sans peur. Jamais il n’avait baissé le regard ou la voix. Jamais il n’avait tremblé devant quiconque et celui là ne lui inspirait pas confiance. Si cela se trouve, tout cela n’était qu’une mise en scène pour lui dérober son bien le plus précieux. Il ne perdu pas de sa colère. Les yeux ancrés dans les sien, attendant qu’il se lève, disparaisse à jamais, loin de cet endroit, loin de son odorat, loin de son regard.
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1 - Le Passage aux Brigands : Le Bordel de la Porte Rouge. 080815043750300482381120 ~Astérie~

[Arrivée aux portes de Lodève]

V'là au moins six mois qu'la dangereuse brunette vibrait au cri de "LIBERTAD!" ce cri qui trouvait écho dans tout son corps, qui menait son bras, portait son épée. D'jà qu'l'avait jamais été très nette, on peut pas vraiment dire qu'ça l'avait arrangée... L'odeur du sang, le plaisir de combattre, de tuer, de jouer avec la mort... Voilà ce qui était devenu sa drogue.
'fin bref l'combat ça use et l'avait tout de même décidée d'prendre un peu d'repos. Et hop direction les nouvelles provinces qu'elle n'avait bizarrement pas encore eu l'occasion de visiter. D'autant qu'le coin semblait sympathique notamment le Béarn et la Gascogne où elle avait quelques amis qui étaient partis y prendre un peu d'bon temps. Mais bon, l'était en Lyonnais et comme toute bonne libertadadienne qu'elle était un p'tit pèlerinage par Bézier était de mise. Puis direction Lodève et à nous le Rouergue! Elle n'savait pas pourquoi mais l'aimait pas l'nom d'ce comté: Rouergue... Béarn, Anjou, Champagne, d'accord! Mais Rouergue ça payait franchement pas d'mine.

D'puis son arrivée en Languedoc l'avait d'ailleurs entendu parler d'un établissement Lodèvois qui semblait glauque à souhait. Un bordel... Quoi de mieux pour s'amuser et s'en mettre un peu dans les fouilles! Surtout qu'les bougres du coin d'vaient surement en avoir marre de tâter d'la laideronne. Elle se promit donc de s'y arrêter ne s'rait ce qu'pour s'poiler un bon coup et chiper aux ribaudes locales quelques clients aux bourses bien pleines! D'autant que si on oubliait les quelques cicatrices il fallait avouer qu'la Astérie était plus que bien proportionnée... De quoi en faire pendre la langue à plus d'un. Peut être était-ce pour ça qu'elle était si dangereuse. Pis bon quoi qu'il en soit elle pourrait profiter du lieu pour voler quelques bougettes au passage sait on jamais p'têtre qu'elle trouverait dans c'bazard quelques nobliaux éméchés qui n'avaient pas peur de laisser leur sacoche à piécettes à portée de main.

Après avoir déambulé dans les rues de la ville et d'mandé son ch'min à quelques autochtones elle arriva donc devant la porte de l'établissement. Elle y passerait p'têtre qu'une nuit voir deux ou plus, de toute façon elle ne savait de quoi s'rait fait le lendemain. C'est ainsi qu'elle s'plaisait à vivre. Libre comme l'air. Non comme ces abrutis qui prenaient plaisir à s'rendre esclave de moult responsabilités et n'profitaient même pas de la vie... Dieu qu'elle les méprisait! "Libertad!" pensa t'elle alors tout en songeant à une phrase de Sénèque, grand homme parmi les grands hommes, qui disait: "La vie est pièce de théâtre l'important ce n'est pas qu'elle dure longtemps mais qu'elle soit bien jouée." Elle, elle la jouerait à fond, profitant de chaque instant, vivant, parlant comme elle l'entendait. Que ça façon de s'exprimer puisse la faire passer pour une simplette ou une bouseuse? Elle n'en avait que faire! Ces gens lui semblait bien plus respectables que ceux plus haut placés!

[A la porte rouge]

Elle pénétra donc dans le lieu l'sourire aux lèvres. C'tait exactement ce à quoi elle s'attendait. Des pauvres bougres s'laissaient charmer par des donzelles toutes plus laides les unes que les autres ou d'une beauté tellement fade qu'cela en d'vennait navrant. L'était vraiment tant qu'elle arrive pour r'monter l'niveau... D'autres hommes à l'allure louche siégeaient aux quatre coins de la pièce échangeant des mots à voix basse. Elle s'avance un peu plus dans l'bordel, voit un homme d'une grande taille fichtrement bien accoutrer vociférant contre ce qui semblait être la tavernière... Petit rire amusé. Un nobliaux dans un tel lieu, et qui semblait à tout prix vouloir s'faire remarquer. En v'là un qu'avait vraiment peur de rien... Une proie de taille qu'elle s'ferait un plaisir d'éventrer et de dépouiller tant il semblait en tout point détestable. M'enfin l'était apparemment pas seul et trois gaillards bien battis avaient l'air de l'accompagner. Quoique ç'tait pas vraiment ça qui lui f'sait peur, pour sûr puisqu'elle n'avait peur de rien. Elle détourne toutefois le r'gard préférant choisir une autre proie. Pour une fois l'avait pas forcément envie de tacher de sang ses jolies mains c'soir...

Elle aurait pu prendre un verre avant de se mettre en chasse mais bon l'avait plus un rond donc bien obligé d'trouver un pigeon pour le lui payer... P'tit regard dans la salle, elle zieute les différentes personnes, cherche l'oiseau qui pourrait lui conv'nir...
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MessageSujet: Re: 1 - Le Passage aux Brigands : Le Bordel de la Porte Rouge.   1 - Le Passage aux Brigands : Le Bordel de la Porte Rouge. Icon_minitimeVen 15 Aoû - 5:43

1 - Le Passage aux Brigands : Le Bordel de la Porte Rouge. 080815120923300482380687 Seth*

A nouveau son regard se déplaça de la belle naïade. Ne pouvait se permettre de rater quelque chose dans cette pièce. Il avait déjà aperçu cet homme qui semblait de retour. Chose étrange quand celui-ci alla s’installer à la table de celui qui avait toute son attention. Ils étaient trois maintenant autour de lui. Cela risquait de devenir impossible pour sa condition, un homme seul oui, mais pas trois mercenaires... Il allait falloir trouver un autre moyen pour procéder. Lentement, les yeux noirs se reposèrent sur la femme qui se tenait devant lui. La détaillant avec attention tentant tant bien que mal de ne pas se laisser perturber par ses courbes enchanteresses que la diablesse affichait sans aucune pudeur. Elle semblait déterminée à le faire tomber dans ses filets. Il ne pouvait que lui sourire devant pareil spectacle.

Elle avait un sourire fascinant pour ça part. S’avançant plus près au centre de la table, la fixant au fond de ses iris. Ecoutant avec attention ce qu’elle venait de dire et de sous entendre. Ne pouvant s’empêcher d’afficher un sourire amusé à ses dires.

Voila une proposition des plus plaisante…

Dit il dans un murmure. Cherchant dans son mantel des écus dont le tintement laissaient penser qu’il y avait là une bourse bien pleine qu’il dissimulait. Déposant avec une certaine distinction une pile devant lui. La faisant glisser doucement vers elle.

Prenez nous donc une bouteille de leur vin le plus fin et deux verres, nous pourrons ainsi faire…plus ample connaissance…

Il s’exprima lascivement, tentant de donner un ton des plus sensuel à ses paroles, accompagné d’un regard complice qui en disait long. Espérant lui faire oublier son manque d’attention sur sa personne, délicieuse sois dite en passant. Il n’était là que pour se divertir après tout. Personne ne pouvait se douter ce qui avait guidé ses pas en ces lieux.

"Il" se leva, se dirigeant de toute sa suffisance vers le comptoir. Toujours aussi hautain et exécrable. A ce demander comment il n’avait pas trépassé depuis, vu son comportement envers tous, un jour quelqu’un lui tranchera la gorge. Personne ne pouvait le supporter. Depuis le temps qu’il le suivait, il avait put remarquer avec quel plaisir il crachait sur tout le monde. Malgré tout cela, il était un alchimiste de renom, talentueux. Il avait son importance auprès de ses pairs. Comment pouvait on être aussi intelligent et en même temps aussi odieux ? "Il" retourna s’asseoir, on pouvait distinguer son énervement sans trop de mal. Il semblait être en prise avec le nouveau venu à leur table. Il ne devait pas les perdre de vu. Ce qu’il se demandait, était où se trouvait ce pourquoi "il" était sous bonne garde.

La porte s’ouvrit à nouveau. Une femme fit son entrée cette fois. Chose curieuse, étrange même...D’ordinaire ce genre d’établissement n’était fréquenté que par des hommes aux mœurs légères et concupiscentes. Peut être était elle ici pour tout autre chose comme lui-même.
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1 - Le Passage aux Brigands : Le Bordel de la Porte Rouge. 080815120923300482380686 Elraed

A l’étage, dans la chambre


1000 gémissait et lui serrait la main.
Pendant ce temps, Hima s’affairait, nettoyait et pensait ses plaies.

Elle semblait apaisée et plus détendue maintenant et c’était de repos dont elle devait avoir besoin. Elle ne paraissait plus en danger et Elraed ne se sentait plus utile à grand-chose.

Il se leva, détachant délicatement la main de 1000 de la sienne.

Se tournant vers Hima avec un sourire gêné :

Je vais redescendre, je ne suis plus utile à grand-chose ici, mes connaissances en médecine sont nulles, en revanche en bas, je pourrai voir si un de ses agresseurs l’a suivie.

Il savait que cette excuse était peu convaincante mais une garcette l’avait aguiché et il aimerait bien aller un peu plus loin.

Aussi se dirigea-t-il vers la porte en tentant de faire le moins de bruit possible pour ne pas troubler le repos de 1000.
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1 - Le Passage aux Brigands : Le Bordel de la Porte Rouge. 080815120923300482380683 Nelle

Incapable de desserrer les dents, oublier de respirer par le nez, les effluves du bouc puant lui arrivent de nouveau de plein fouet. Le « m’as-tu vu » continue son numéro du : « Ne regardez que moi. ! « et époussette maniaquement son bout de table aussi graisseuse que sa face de rat. Le mouchoir tenu du bout de ses pinces monseigneur vire rapidos au marron avant de finir sa course dans les flammes. Mônsieur répugne la crasse qui l’entoure alors qu’un porc passerait pour plus net à ses côtés. Méprisable à souhait avec ses lèvres pincées en rictus et son « noble » postérieur posé sur le bout de sa chaise – postérieur, d’où ne doit sortir aucun vent, cela expliquerait la constipation verbale amicale tout comme la trogne du coincé.

Étonnant, pas un mot de sa part depuis qu’il est entré, mis à part ses soupirs hautains et grognements tel que le font ses cousins gorets. Aussi repérable qu’un pécors dans un salon de thé, Mônsieur et sa suffisance se font remarquer. L’asperge préfère faire dans la discrétion, évidement c’est encore trop demander à face puante qui dévisage des ses yeux emplies de mépris, les têtes qui l’entourent. Un lanceur de couteau pourrait bien lui faire fermer à jamais, mais cela n’a pas dû lui effleurer un instant l’esprit.
Penser , il en est tout à fait incapable quand cela ne touche pas sa petite vie étriquée au possible, ses petites affaires et son petit bien être personnel. En somme tout est petit chez lui, sauf sa gueule qu’il n’a cessé d’ouvrir pendant tout le trajet et qu’étrangement il n’a plus ouvert depuis son arrivée. Aussi insignifiant que les mouches et la barbaque avariée grouillante de vers autour desquelles, elles n’ont de cesse de tourner, voilà tout ce que représente Mônsieur à ses yeux, que Mônsieur crève donc, l’importerait vraiment pas, si il ne lui devait pas encore des écus et comme il a payé ses services, il doit assumer même si, bordel de Dieu ! Il est clair qu’il n’a que l’envie d’être à mille lieues de lui !


L’asperge ferme donc, narine et poings car pour arranger la discrétion, l’idiot du village s’est invité et fait dans la discussion. Tout l’inverse de Mônsieur en passant. Pécors puant en puissance qui empeste autant que lui, mais de manière …. différente et qui déblatère sa petite vie comme le ferrait un concierge. D’ici à ce qu’il raconte ses vaches et leurs bouses, sa gueuse et sa vaisselle cassée, y a pas long. Rien à battre pourtant de ce que bouseux lui sort mais en désespoir de cause, l’asperge endosse le costume de l’hypocrite même si il y parvient difficilement.

Et la soirée continue en beauté…..

L’idiot fait dans l’extase, l’inviterait presque à partager son lit, le pauvre si il savait, il se tirerait de là fissa enfin, un soupir d’affliction se fait entendre, il va devoir faire dans la nounou du bouffon du Roy..Vraiment ça promettait, quelle idée avaient ils eu de s’arrêter dans ce taudis qui à lui seul, lui tape sur le système.
Et comme ça ne suffit pas, le garde qui jusqu’ici jouait les muets ouvre son clapet quand justement il aurait dû la fermer. Autant crier de suite dans le bauge, que « Mônsieur suffisance « à la trouille de se balader seul et que deux gars sont là pour l’escorter lui et sa saloperie de sacoche ! D’ailleurs le porte document en question a disparu. Mônsieur n’est pourtant pas assis dessus, l’aurait il avalé ? L’asperge avait rêvé de l’étouffer en lui faisant bouffer jusqu’à ce qu’il voit en lui, une chose importante, intéressante, voire même monnayable, en tout cas bien plus valable que le paon qui le tient.


En attendant le muet a fait foirer sa tentative de « précaution » Les souris du bordel doivent lui monter au peu de cervelle qu’il possède, et pour lui faire comprendre, un coup de botte vient s’enficher dans le tibia du blondinet efféminé à souhait. N’en déplaise au simplet qui grommelle en grimaçant, l’asperge va passer ses nerfs sur lui quand trois choppes viennent orner la table et que de suite Mônsieur passe à son numéro du deux : « On ne voit plus que moi ! : »


Et vas y que j’embaume de nouveau toute la salle, que je gueule plus fort que les chattes en chaleur, que je postillonne sur la taulière du bordel en montrant bien ma haute lignée ! Allez donc! Que je te fais dans la foire aux cochons...

Une véritable détente cette halte…, un havre de paix …. tout en douceur, dans la bonne humeur, l'entente cordial et la discrétion...

Et vas y, sors tes écus clinquants, montre bien que tu peux acheter ton petit monde.. sur que la taulière va t’écouter... jamais Mônsieur n’est sorti de son trou puant, c’est vraiment pas possible! La vermine méprisable revient direct vers eux, quand l’idiot attrape une choppe, le compte est vite fait, seule une, reste sur la table. Nelle l’attrape au vol, en boit une grande gorgée, quand Mônsieur vient y mélanger son haleine fétide. Comme à son habitude, un flot de paroles aimable l’accompagne, mais quand trop c’est trop…

Les yeux gris de l’asperge ne quittent plus face de rat. D’assis il passe à la verticale, pose ses deux mains sur la table et la mâchoire serré lui rétorque d’un ton tout aussi aimable :

Si vous voulez goûter à votre carré de soie qui vous sert de foulard, continuez comme ça !
Maintenant, vous allez poser votre petit cul de « m’as-tu vu » prétentieux sur la chaise, et je ne veux plus l’y voir bouger ! Compris ???
En passant, fermez vot’ gueule aussi, l’air que vous dégagé sans cela est bien assez irrespirable !
Suis-je aussi assez clair ??

Nelle vient de péter en câble mais se sent bien mieux...Il se rassieds, plus détendu, le tonnerre au loin gronde, dans la salle, l'orage à déjà éclaté.
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MessageSujet: Re: 1 - Le Passage aux Brigands : Le Bordel de la Porte Rouge.   1 - Le Passage aux Brigands : Le Bordel de la Porte Rouge. Icon_minitimeVen 15 Aoû - 5:56

1 - Le Passage aux Brigands : Le Bordel de la Porte Rouge. 080815043750300482381119 .Elle.

[Arrivée aux portes de Lodève]

Une jeune femme au visage dissimulé venait de traverser les herses de la ville. Elle ne savait trop ni comment, ni pourquoi mais, on l'avait laissé franchir les grilles que trop facilement. Elle aurait dû se méfier mais, pourquoi l'aurait-elle fait ? Personne ne la connaissait dans les environs, aucun soucis à se faire dans ce cas immédiat. Si les gardes étaient assez stupides pour faire entrer n'importe qui dans leur ville, tant pis pour eux ! Elle ne devait pas rester très longtemps de toute manière. On l'avait simplement mandaté pour LE trouver. Elle fouillerait la ville de fond en comble s'il le fallait. Sa propre vie en dépendait. Il ne l'avait pas choisi pour accomplir ce travail pour rien. Elle excellait. Il avait confiance en elle, qu'en elle plus exactement. Il avait quelque chose que LUI voulait. La chasse à l'homme s'était donc ouverte. Son maitre avait été très clair. Si elle ne le retrouvait pas, n'usait pas de ses atouts ou subterfuges pour reprendre ce qui lui avait été dérobé, pas la peine de revenir.

Elle n'avait pas discuté et était partie immédiatement, sans demander son reste. Elle parcourait maintenant les rues de Lodève, où sa dernière piste s'était arrêtée. Il devait bien être quelque part. Par où commencer restait un dilemme cependant. Bien des endroits pourraient servir à cette vermine à se terrer. Lorsque cette mission lui avait été offerte, elle venait à peine de rentrer d'une autre. Elle tuerait ce '' rat '' qui l'empêchait en ce moment de profiter d'un quelconque plaisir aussi simple soit-il que parce qu'elle devait courir après lui sans relâche. A chaque point de chute, quelqu'un finissait toujours par lui dire qu'elle l'avait manqué de peu. Elle le trouvait ici, elle se sentait près du but maintenant.

Le quartier le plus pauvre, sombre et morbide se présenta à elle. Aucune hésitation, elle avait de quoi se défendre et en avait vu d'autre, bien plus effrayante. Elle y pénétra, dans le coeur de ces lieux, elle trouverait celui qu'elle maudissait en ce moment. Elle s'arrêta à proximité d'une porte entièrement peinte en rouge. La couleur de la passion, du vice, du sang et de la débauche. Elle se dissimula dans un coin de la ruelle et observa un long moment. Des va et vient fructueux, autant hommes que femmes mais, pour la majorité de la première catégorie. Une maison close, à n'en pas douter un seul instant. Lieux de prédilection pour se vautrer, à prendre du bon temps et à se faire discret puisque personnes ne posaient jamais de question dans ce genre d'endroit. Adultère et meurtre trop souvent au rendez-vous. Le premier qui parle est un homme mort !Il y avait peut-être des chances qu'IL y soit. Elle se décida et partie faire son enquête dans ses nouveaux lieux.

[Bordel, La Porte Rouge]

Le grincement de la porte, elle s'engouffra ensuite. La porte claqua derrière elle, une fois à l'intérieur. L'air y était intenable, la chaleur y régnait que trop. Un vite regard primaire dans toutes les directions. S'IL s'y trouvait, elle le verrait tôt ou tard. Personne ne porta attention à elle à ce qu'elle en vît, tous trop occupés ailleurs. Du moins, c'est ce qu'elle pensa au premier regard puisque personne ne convergea dans sa direction. Elle aurait le loisir d'espionner sans se faire remarquer, parfait.

Elle s'éclipsa vers une des tables, les plus éloignées, tout au fond de la chaleureuse demeure sans se soucier des quelques regards sur elle, toujours encapuchonnée, ne dévoilant aucunement son visage aux intrus pour l'instant. Elle prit place et attendit que la serveuse se décide de venir la voir. C'était semblable dans tous les établissements, cela ne serait surement pas différent dans celui là. Un client potentiel, une source d'argent qui augmente. Le client roi et maître dans tout commerce, encore plus dans le genre de celui-ci.

Doucement, ces deux mains prirent les bords de sa capine et l'envoyèrent vers l'arrière. Un balancement de tête, secouant ses cheveux qui enfin respirait, elle découvrait son visage. A moitié seulement, comme toujours. Rester discrète et mystérieuse sur son identité. C'était primordial rendu à cette étape. Elle lorgna chaque individu, cherchant le fruit de sa chasse.
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1 - Le Passage aux Brigands : Le Bordel de la Porte Rouge. 080815120923300482380685 Zarouann

[Rez de chaussée, entre le comptoir et l'escalier]

Que fait un voyageur comme vous en ce lieu ? Vous ne ressemblez pas à un client ordinaire.
Voix enjôleuse qui lui répondit en lui renvoyant sa question alors qu'un rictus se dessinait sur le visage de la femme. Sarcastique, la réponse de cette dernière aiguisait l'intérêt de son interlocuteur. Zarouann ne répondit cependant rien, se contentant de la fixer de ses azurs.

On aime souvent à posséder ce que l’on ne peut avoir... poursuit alors la femme dans un froncement de sourcil. Bien que son sourire enjôleur soit toujours bien en place, les coups d'œil répétés à la bassine d'eau qu'elle tenait dans les mains, semblaient indiquer qu'elle s'impatientait. Zarouann se mit alors à rire légèrement, l'attitude de la tenancière titillant sa curiosité sans qu'il ne sache réellement dire pourquoi. Peut être la froideur qui transpirait à travers ses sourires et sa voix des plus mielleuses, attitude surprenant pour une femme en un tel lieu. de ce qu'il avait pu voir elle semblait mener son affaire d'une poigne de fer. L'homme se tue, s'adossa au comptoir ne la perdant pas des yeux. Puis après quelques instants, lentement, d'une voix douce et posée qui s'élevait à peine au dessus du brouhaha ambiant, il se contenta de lui répondre :

Mais n'est ce pas là justement tout l'intérêt de la vie?A Quoi bon se contenter de ce qui est à notre portée . Il détourna alors le regard, jaugeant la salle, regardant les différentes scènes de vie que se jouaient sous ses yeux aux différentes tables sans pour autant les voir réellement, alors qu'il se perdait dans ses pensées, celles-ci l'envoyant une fois de plus sur les chemins de Nîmes..

Tachez-donc de faire votre choix dans ce qui est à votre mesure. Bienvenue à la Porte Rouge.
La voix de la tenancière le ramena à la réalité du moment. Mais à peine eu t'il le temps de retrouver ses esprits que déjà elle s'inclinait puis lui lançant un "Maintenant si vous voulez-bien j’ai un établissement à gérer", disparut dans les escaliers.

Faites donc, dit il pour lui-même, son regard soudainement voilé, alors qu'il se retournait, offrant son dos à la salle en prenant place sur un tabouret près de lui. Il hèla la tavernière pour une bière bien fraiche. *Se noyer dans l'alcool pour oublier ses démons, en voilà une brillante idée* se dit il sarcastique, un rictus mélancolique se dessinant sur son visage. Fuir, une nouvelle fois les visions qui l'assaillait, brides d'un passé qui n'avait pourtant plus guère de sens. Il dodelina de la tête pour chasser ses pensées. Ce soir était un bon soir pour tout oublier dans les bras d'une donzelle et profiter du calme que lui offrait l'instant.

Celle -ci semblait en grande conversation avec un homme et ne prêta guère attention à sa demande. Zarouann se surprit alors à les écouter. L'échange lui paru étrangement froid pour un lieu comme la Porte Rouge ce qui l'amusa quelque peu. *Aller mon gars te fait pas prier, l'est bien roulée la donzelle, tu fais un bonne affaire* pensa t-il en souriant moqueur* alors que la blonde faisait comprendre à l'homme qu'elle ne faisait point partie des ribaudes.

"Mais pourquoi se contenter d'une "ribaude" alors qu'il s'avère que l'on ai bien mieux en face de soi?" * C'est bien mon gars, continue t'es sur le bon chemin* Zarouann commençait à se détendre voir à s'amuser en ce lieu qui ne lui était guère familier, malgré la chaleur étouffrance et cette espède de sentiment d'oppression qui l'étreignait. Pour sur que mérédith lui arracherait les yeux si elle apprenait qu'il était venu dans un tel endroit. Imaginer la fureur de la jeune femme le fit sourire et l'incita fortement à rester et à trouver divertissement.

L'arrivée d'un homme balafré au comptoir le fit sortir de sa méditation. Il détailla l'homme un instant le jaugea : pas très causant, visage fermé, on aurait presque pu croire qu'il était inquiet ou mal à l'aise en ce lieu dans lequel pourtant on ne venait guère par hasard. .Zarouann ne s'en intéressa guère plus cependant et préféra reporter son attention sur les tentatives de drague de son voisin. Ce dernier se faisait plus entreprenant, mais la jeune femme ne sembla pas très réceptive à ses avances*Si tu accélères pas un peu le mouvement on est encore là demain* continua Zarouann pour lui-même, toujours aussi amusé de la scène qui se jouait sous ses yeux. mais contre toute attente, la femme se pencha alors au dessus du comptoir, murmurant à l'oreille de l'homme des paroles que le curieux ne put ouïr. Puis après un sourire, la femme s'employa a préparer la commande de balafré et s'en alla servir leurs choppes prêt décevant par là même zarouann qui se mit à maugréer * et tout ça, pour ça! *pensa t'il alors en soupirant.

voilà que son divertissement se faisait la malle !
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1 - Le Passage aux Brigands : Le Bordel de la Porte Rouge. 080815043750300482381114 Louis Mandrin

Aux portes de la villes.

Ils avaient voyager sans s'arreter depuis une semaine pratiquement. L'Artiste s'en rendais compte aujourd'hui en arrivant à Lodève. Chevauchant à coté de sa divine compagne, il la regarde, rompue de fatigue. En arrivant sur la place, ils arretent leurs chevaux pour les desalterer comme à chaque courtes haltes. Il ne veut pas s'arreter ici, la derniere nuit s'est passée dans une geole de Montpellier, la vie n'est pas drôle pour les pauvres voyageurs.

Elle le regarde, plus besoin d'ouvrir la bouche. Il se comprennent tous les 2 d'un regard apres ces longs mois de voyage. Elle va rester auprès des chevaux pour les surveiller un moment et lui ira inspecter les alentours. Il se retourne une derniere fois en tournant à l'angle d'un batiment. Elle est si belle quand elle voyage. Heureusement ils n'ont pas fini de voyager, et leur rendez vous est à plusieurs jours de galop.


Dans les rues de Lodeve

Les rues sont tristes et sales, la pluie a tout detrempée avant leur arrivée. Louis marche en ne pensant plus à rien. Par experience, il sait que les villes sont bien plus dangereuses que les chemins. Il lorgne en avancant les portes cochères trop sombres ou les ombres dans les impasses. Sa besace est presque vide depuis longtemps. Quelques pains et céréales à racler au fond ne suffiront pas. Il n'a plus un sou en poche, il va falloir trouver de quoi faire pitance. Les rues s'enchainent et se ressemblent toutes. Dans une plus sombre que les autres, un cocher attend assis sur un carosse boueux, face à ce qui semble etre un magasin. L'Artiste se plaque contre un mur et observe de plus pret... Peut etre une occasion ?

Il sort son baton et s'approche doucement, en profitant des ombres. Les gouttieres et les arbres qui gouttent couvre ses pas. Il se rapproche du carosse et distingue le cocher qui dort profondement. Assurement ce carosse a fait longue route. Personne dans la rue, pas un bruit, pas un oiseau. Il se risque à regarder dans la chariotte.
L'interieur est confortable, il sourit à l'idée qu'un riche marchand ait laissé quelque piecettes. Le cocher ronfle maintenant, El Artiste comme il se faisait appeller il n'y a pas si longtemps, een profite pour ouvrir la portiere et tater de la main les couches. Un eclat de voix sortant de la batisse derriere le carosse l'arrete net. Il est protégé derriere le carosse, mais quelqu'un qui sortirait par la porte rouge un peu trop vite le surprendrait. Il continue son oeuvre un peu plus rapidement pour constater que rien ne s'y trouve.

De depit il recule et s'avise de la bourse qui pend mollement à la ceinture du cocher. Il sourit et se dit que cela ne sera pas de trop pour boire un coups. Louis n'a jamais delester un maraud de cette façon mais se debrouille pas trop mal et constate que le larçin ne lui permettra pas de boire plus d'une biere avant de trouver de la nourriture.

Il avance dans la rue et depasse la porte rouge quand il entend un bruit de pas, de plusieurs pas... un groupe d'homme. Il reflehchit tres vite et pense que le cocher va surement se reveiller. Une seconde lui suffit pour comprendre que son echappatoire est à cette fameuse porte.


Dans le Bouge de la Porte Rouge

Il est entré rapidement. Mais il stoppe net en fermant la porte. La chaleur moite combinée avec les odeurs de sueurs et de nourriture le revulse... Il se rend compte d'un coups que lui non plus ne doit pas sentir la rose.
Les conversations se sont arretées et tout le monde le fixe. Il faut qu'il dise une connerie, et vite. Sans reflechir.

Quel temps pourri ! Bonsoir...

Quelle connerie.. en effet. En parcourant la salle des yeux il comprend qu'il se trouve dans une taverne. Louis a visité un paquet de tavernes, mais aucune avait cette ambiance particulierement feutrée. Des femmes le regardent en souriant, des hommes le regarde méfiant. Dans quel guepier s'est il fourré. Il repense à elle, qui est restée sur la place. Defection ! On est bien que sur les chemins. Les mondanités l'ont toujours rebuté.

Dans la salle, 3 marauds entourent un prince, d'autres clients dans les coins sombres le guettent en le fouillant du regard. Il n'en a cure.
Voyant un comptoir plein de victuailles il s'avance vers la Taverniere et s'accoude au comptoir à coté d'un homme à l'air morose. Il sort une piecette de la bourse dans sa besace et la fait tinter au comptoir pour appeller la femme.

Une biere, taverniere !

Cela permettra d'attendre le passage de la troupe. Il surveille la porte d'entrée des fois que le cocher se serait rendu compte de quelque chose. Il va lui falloir sortir d'ici et vite avant que l'autre se rende compte de quelque chose. La bourse etait certes légére -quel radin que son maître- mais son absence à sa ceinture va le mettre furibard. Cet etablissement semble ne pas pouvoir le proteger longtemps. Peut etre une autre sortie par derriere... il cherche des yeux une porte derobée en attendant la taverniere.
Et y'en a une qui l'attend et qui risque de s'impatienter de pas le voir venir...
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MessageSujet: Re: 1 - Le Passage aux Brigands : Le Bordel de la Porte Rouge.   1 - Le Passage aux Brigands : Le Bordel de la Porte Rouge. Icon_minitimeVen 15 Aoû - 6:28

1 - Le Passage aux Brigands : Le Bordel de la Porte Rouge. 080815043750300482381121 Karmen

Un regard d’une noirceur abyssale et hautain sur un p’tit bout de femme aux formes plantureuses, pas du tout le genre maigrelette à exhiber des cotes en guises d’apparat, non, une véritable fleur épanouie, avec hanches, cuisses, seins généreux, petits ventre sexy, le tout à peine dissimulé par un ensemble de voiles.
Brune atypique à la chevelure courte et effilée au fond de la pièce à se faire discrète. Elle n’a rien raté, pas une miette ne lui a échappé, pourtant elle ne bouge pas. Peut-être qu’après tout la tenancière s’accommode de son caractère ombrageux sinon ca ferait un moment qu’elle l’aurait viré de son établissement.

Elle se lasse rapidement du spectacle des clients et des catins, toujours la même vision, des hommes assoiffés de luxure et de bière, de rixes, des coqs prêt à se jeter sur la poule comme un vulgaire morceau de viande.
Monnaie sonnante et trébuchante… alcool coulant à flot…rire… cris… gémissements… babillage… musique… La tête de la fille de joie bourdonne, devient lourde. Karmen décide de s’échapper un court instant de cet endroit, elle veut remplacer l’air vicié de l’auberge par un peu d’air pur et en remplir ses poumons, les gonfler, s’en gorger jusqu’à la nausée.

Au moment où elle se glisse discrètement vers la porte, un gros lourd flatte sa croupe rebondie. Tel un épervier sur sa proie, son regard se jette sur l’intrus, sa bouche si charnue habituellement s’affine sous le coup de la colère. L’oiseau n’a pas à dire un mot que déjà, goguenard l’étranger bredouille des paroles incompréhensibles, avalées et s’enfuit sans demander son reste. Elle le suit des yeux pour être sure qu’il ne tentera plus rien à son encontre quand elle s’accroche malgré elle à l’allure hautaine d’un client. Elle se met à le détailler, ses pas l’entrainent vers lui, le cliquetis de sa chaine de ventre battant la mesure sur sa cuisse. La douleur dans son crâne disparue, son intérêt éveillé, le dévisage. Elle s’attarde sur le pli cruel formé par ses lèvres. Oiseau de proie, étudie l’animal avant de plonger dans l’arène.
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1 - Le Passage aux Brigands : Le Bordel de la Porte Rouge. 080815120924300482380688 Téméraire

[Rez de chaussée, entre deux poulets qui se veulent coqs]

Si Téméraire pouvait leur arranger le portrait, il le ferait. Si Téméraire pouvait prendre son temps et torturer Face de rat, il le ferait. Seulement il ne pouvait rien faire, tenu par les cordons de la bourse de ce dernier. Quoi que. Rien ne le retenait après tout. Il pouvait très bien planter le bourgeois et le balafré dans ce bouge puant, et partir sans demander son reste. Pourtant, une certaine curiosité quant à la suite des évènements le retenait de toute action regrettable.

Main qui tapotait avec toujours autant d’application la table, Olivines qui n’avaient de cesse de faire le tour de la pièce à la recherche d’un peu d’action. Il se maudissait de plus en plus d’être entré là, en compagnie de ces deux tristes sires. Il passa une main dans ses cheveux blonds, plantant son regard dans celui du balafré, qui venait de lui donner un coup de pied. Sourcil qui se haussa lentement, plus surpris par l’audace de l’homme que par la nature du geste.

Pour qui le prenait il ? Ils n’avaient pas élevé les cochons ensembles, ils n’étaient pas de la même trempe, bref, ils ne jouaient pas dans la même catégorie. Le sculpteur qui avait gravé la balafre sur la joue de son vis-à-vis pouvait en être le témoin éternel. Le jeune allait lui dire le fond de sa pensée, quand le rat puant se leva pour se diriger vers le comptoir.

Téméraire soupira lorsqu’il entendit sa requête. Le peu de discrétion qu’il leur restait venait de s’envoler au moment même où le pète sec venait d’ouvrir la bouche. A croire que son souffle corrosif l’était plus qu’il n’y paraissait de prime abord. L’Olivine poussa un profond soupir, ne masquant pas son désarroi. Surtout que le pot de colle était toujours collé au balafré, racontant une vie aussi intéressante que la copulation de deux mouches.

Et voici messire qui revient, l’air toujours aussi aimable qu’une porte de prison, invectivant le nouveau compagnon du balafré. Affichant une nouvelle fois aux yeux de tous qu’il était « différent ». L’envie de lui apprendre les bonnes manières dérangeait le blondinet, mais ils s’étaient déjà fait assez remarqués comme cela.

Et puis… ô joie et bonheur, ô jouissance immense. Voici qu’à la diatribe venimeuse à souhait de Face de rat, venait s’ajouter la puissance vocale du molosse. L’Olivine passa une main sur son visage, alors que l’autre venait se poser instinctivement sur la garde de sa dague. Non décidément, mauvais jour pour les mercenaires voulant jouer la carte de la discrétion.

Fusillant du regard tour à tour les deux imbéciles, son ton était neutre et dégagé, sifflé de manière à ce que seuls les deux hommes l’entourant puissent l’entendre, bien qu’intérieurement l’envie de les laisser se dévorer et ramasser le précieux du bourgeois le tentait bien. D'ailleurs, il semblait avoir disparu. Sûrement collé contre la peau du bourgeois. Option à écarter donc.

- Il suffit! Si c’est cela que vous appelez discrétion, nous n’avons décidément pas la même définition. Jouer les coqs pour voir quelle crête sera la plus belle ne nous servira point. Olivine orageuse qui se tourna vers le bourgeois, se penchant vers lui, pour éviter que l’invité surprise n’entende quoi que ce soit, alors que sa dague venait lui chatouiller doucement les côtes. Il prenait un risque, il le savait, mais si cela pouvait faire réfléchir le peu de cervelle de l’outrecuidant, pourquoi pas. Quant à vous, au cas où vous ne l’auriez pas remarqué, votre présence nous horripile autant que vos manières. Vous n’avez pas l’air d’avoir compris que plus nous seront discrets où que nous allions, moins nous aurons d’ennuis. Alors fermez votre boîte à fromage, cessez de vous faire remarquer par autre chose que par vos vêtements, et tout ira pour le mieux dans le meilleur des mondes. Dague qui appuie un plus contre le flanc de l’impudent, ayant déjà brisé la faible résistance du tissu. Suis-je clair ?

Réponse qui sera écoutée, alors que la dague revient dans son fourreau et que l’Olivine se tourne vers le balafré, paroles toujours murmurées à la seule attention de son interlocuteur.

- Calme toi l’ami, plus vite on sera sorti d’ici, plus vite cette face de rat arrivera à destination, plus vite nous partiront avec notre butin, plus vite nous n’entendrons plus parler de chacun d’entre nous. Petit coup de menton en direction de l’abruti. Essaie plutôt de te débarrasser de la mouche, qu'on puisse se remettre en route.
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1 - Le Passage aux Brigands : Le Bordel de la Porte Rouge. 080815120923300482380684 Hima

La tenancière dévête en totalité la mairesse, son œil sombre parcourant ce corps qui n’y ressemble plus. Les marques de l’enfantement sont pourtant belles et bien présentes. La respiration régulière désormais, Elraed quitte la pièce prétextant quelque chose. La femme ne l’entend que d’une oreille, occuper à nettoyer les plaies à l’aide d’un peu d’alcool. Hima d’une main lui caresse le front, la courbe sévère de ses sourcils s’accentue, sa bouche se pince. Ce sentiment d’impuissance lui déplait, mais que peut-elle faire alors que ses connaissances en médecine sont limitées. Elle se lève alors, borde la mère avec un drap et se dirige vers la sortie afin d’aller surveiller un peu ce qu’il se passe en bas. Elle se retourne posant sa main sur la poignée de la porte, un dernier regard vers son amie, elle montera la voir plus tard afin de s’assurer de son état. En bas des bruits sourd, une odeur de chairs suintantes de transpirations, des rires gras, des hurlements. La tenancière pose une Ses sourcils se froncent de nouveau, elle toise cet homme qui fait tâche dans ce décor. Grand imposant d’orgueil, pédant à souhait, en un mot détestable au possible. Ses doigts se crispent sur la rambarde alors qu’elle l’observe de haut sans ciller. Après quelque instant à regarder le puant aristocrate mal b….elle relâche sa prise et se dirige vers les escaliers. De sa démarche nonchalante elle se dirige vers le comptoir jetant un ultime coup d’œil en direction des trois loustiques que Mushi avait accostés. Sa sœur est déjà aux prises avec un drôle de type à qui elle n’accorde pas le moindre regard. Le coquelet est là aussi accoudé au comptoir il semble écouter leur conversation. Sourire en coin, Karmen l’a repérer voilà qui devrait faire l’affaire.
Elle s’approche de sa sœur et s’interpose entre son client et elle.


« Laisses, la commande de l’aristo j’men charge. »

Lui lance t-elle sur un ton monocorde. Elle lui sourit et s’empare d’une bouteille de liqueur et en verse dans un petit godet. Elle allait lui montrer sa légendaire hospitalité.

Elle s’approche de la table, les éclats de voix fusent. Les deux autres semblent ne pas avoir appréciés son initiative et le lui font savoir. Elle s’approche et pose le verre devant le noblion.

"Alors quoi ? Le petit Chat de salon ne trouve pas mon établissement à son goût ? Tout comme ma bière d’ailleurs ? Si sa majesté est dégoûtée qu’elle se bouche le nez….Ou alors la porte est ouverte. Elle le regarde le visage impassible, cet homme lui fait pitié. Ses manières ses mimiques tout en lui la révulse et l’agace.


« J’espère que j’ai été assez claire ? »Elle incline la tête et fait demi tour jusqu’au comptoir
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MessageSujet: Re: 1 - Le Passage aux Brigands : Le Bordel de la Porte Rouge.   1 - Le Passage aux Brigands : Le Bordel de la Porte Rouge. Icon_minitimeVen 15 Aoû - 6:37

1 - Le Passage aux Brigands : Le Bordel de la Porte Rouge. 080815043750300482381114 Louis Mandrin

Le bar colle sous son coude et l'ambiance malsaine commence à peser au jeune homme. Une pensée le traverse comme un eclair, les chemins et sa compagne. Sa besace contient encore son materiel de peinture, mais à y regarder d'un peu plus pres, ce n'est pas l'endroit où faire jouer ses outils.

La taverniere fait du gringue à un godelureau accoudé lui aussi au comptoir, une biere aux levres. L'Artiste observe rapidement les lieux et l'architecture. Le grand escalier d'où vient celle qui se trimballe comme si elle etait la tenanciere, les clients eparses et les 2 gueules cassées qui se tapent dans l'dos à la table d'un jouvenceau, le prince qui attire l'attention sur lui et les regards desaprobateurs de tous. La reserve de victuaille... peut etre un soupirail barré de barreaux en fer.

Louis ne veut pas se faire remarquer plus que de necessaire, la discretion lui a souvent sauvé la mise. Pour l'instant personne ne lui accorde d'attention et les femmes passent devant lui sans le voir. Il attend patiemment, une main sur sa besace, l'autre main sur le comptoir, jouant impatiemment avec la piecette. Reflechis tres vite Louis. Pas les meilleurs solutions mais la decision rapide. Sortir d'ici au plus vite.
Pas de porte arriere ? Sortir une arme ici serait signer son arret de mort. De plus il n'a que son baton, certes solide et bien manié mais si le cocher se reveille, les ennemis vont pulluller dans l'coin.
Pourquoi s'est il fourré dans ce guepier ?
Il regarde la porte Rouge. Sortir et courir. La meilleure solution. Autant boire une biere. Le prince vient surement de sortir du carosse, il est sec malgré la pluie. Et apparement il vient d'arriver. Le cocher va dormir le temps de sa pause, surement legere puisque il n'a pas pris lapeine de bouchonner les chevaux.

Louis se rassure tout seul, son cerveau a bouilli et une biere fraiche serait du meilleur effet pour lui. Appeller la taverniere une seconde fois attirerait les regards sur lui quand il s'est fait discretion.
Ne pas faire de vagues, pas ici.
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1 - Le Passage aux Brigands : Le Bordel de la Porte Rouge. 080815120924300482380692 Kalen.

C'était à ce demander à quoi pouvait bien servir la politesse... Kalen n'était pourtant pas homme de "trop de manières" mais il se voulait tout de même un tant soit peu courtois avec les Dames, et voilà la serveuse y allant de sa suffisance acerbe, tout en poursuivant son polissage de chope, tache qui semble-t-il qui devait être hautement importante à ses yeux pour ne daigner parler plus que de mesure...
La blondinette, à la simple demande de son nom répondit à Kalen en enfreignant sa zone de sociabilité, se penchant vivement à son oreille et lui parlant tout bas:


-En effet on ne me paie pas pour cela non plus, mais si vous désirez en être l’instigateur…Sachez que je suis preneuse...



Sentant en lui une forme de hargne croitre, Kalen ne pipa mot, car en son esprit naissant une idée des plus logique en ce lieu: quitte à payer pour les faveurs des lèvres de la blonde, autant que ce soit pour y faire rentrer son membre plutôt que d'en faire sortir un prénom...
Mais voila... la serveuse se complaisait aux babillages sans issues et la politesse n'était pas ce qu'elle semblait préférer...


* deux taquets dans la tronche peut-être... ça doit être ça qu'elle préfère... *




Mais en plus, elle parlait complètement à coté des propos lui ayant été adressés. Kalen se voulait pour une fois plus sociable et sympathique, il n'était là que pour la détente et voulant lancer un brin de causette, il lui avait même dit se contenter de hochements de tête de sa part à elle, hors ne l'ayant même pas écouté elle lui répondit à coté avec un sourire enjôleur et un regard malicieux:

-Mais les hochements de la tête vous siéent à merveille, et puis j’avoue ne pas tellement apprécier les hommes trop bavards.




Il se massa les deux tempes de son pouce et de son majeur de sa main libre, puis fermant lentement les yeux il émit un long soupir de lassitude par la vacuité de cette femme, il se dit que cette serveuse devait être payée pour énerver plus que de distraire la clientèle. Il chassa toute idée de son esprit puis fit glisser lentement sur sa langue le restant du contenu de sa chope d'hypocras, maintenant quelques secondes dans sa bouche close ce vin parfumé d'herbes, se concentrant sur sa saveur pour oublier toutes autres choses. Pendant ce temps elle partit servir la tablée du balafré. Kalen se retourna dos au comptoir y plaquant négligemment ses reins, mains posées sur le bord de chaque cotés. Il regarda l'assemblée des clients et des filles de joie d'un oeil attentif. Peu de filles à l'oeuvres, entrain passablement laissé de coté, clients renfrognés ou semblant ailleurs, tenancière inexistante par sa présence, serveuse des plus communes mais se prenant pour une bourgeoise qui revenait de la table où elle avait servit les repas...
Elle fut suivi presque dans sa foulée d'un "élégant aigri" qui s'était levé brusquement, atteint alors d'un grief inconnu, et qui vint prestement claquer sa chope sur le comptoir, en renversant quelque peu le contenu dans l'emport du geste.


Je sais parfaitement que c’est l’autre énergumène qui a passé commande ! Mais pour ma part…Hors de question de boire ça !! Apportez moi une de vos meilleurs liqueurs, et dans un verre propre !! Cela devrait faire l’affaire…Hâtez vous !!



Paroles suivies d'un geste explorateur dans sa besace d'où il sortit quelques "trébuchantes" qui terminèrent rageusement leurs courses dans un geste tout aussi net que l'expression du visage de cet homme. Bizarrement Kalen s'en fut vengé, ce qui le fit sourire, et la serveuse se vit connaitre une toute autre forme de "galanterie"... au moins, là, il y avait matière à la "déguster"...
L'élégant repartit tout aussi énervé que lors de son arrivé mais tel comportement dans un lieu de détente était des plus étranges, à moins que cela ne manque d'homme au goût du dandy, et Kalen s'y connaissait en matière de clientèle de bordel, celui-là devait avoir une réelle raison de se sentir mal à l'aise ici, avec son air pédant tout autant que pincé...
Prit d'un semi-sentiment de mélancolie provoqué par l'ambiance conjointement à la montée d'alcool, Kalen laissa dériver son esprit au gré de ses souvenirs, les bas-fonds de Lyon, les maisons closes où il allait égarer son oisiveté, ces filles de joies vous sautant au cou à peine la porte fermée derrière soi, les tenanciers déjà bien saouls oubliant de vous faire payer des chopines, les femmes qui dansaient à même le comptoir ou vous interpelant de la rambarde de l'étage d'un air invitant... multitudes d'ivresses délicieuses, tant induite par l'alcool que le désir charnel, parfum d'une peau moite et réactive sous une langue assidue, sous des mains avides d'une tendresse illusoire terminant immanquablement par une remerciement en monnaie, mais qui pour un temps donnait cette impression de pouvoir acquérir ce qui semble inaccessible, de posséder LA plus belle femme du quartier, celle-la même que le gueux moyen n'aurait jamais autrement dans son lit...

Kalen fut tiré de ses rêveries en entendit la porte s'ouvrir, dévoilant la silhouette nonchalante d'une femme aux cheveux sombres, avançant d'un pas lent tel celui d'une chasseuse et arborant un sourire intéressé. Il se dit que bien étrange était la clientèle local car cette femme semblait être coutumière de ce genre de lieu, jetant des regards de-ci de-là à la recherche de quelque chose ou de quelqu'un. Les lieux s'animèrent peu à peu car déjà le balafré s'adressait sèchement au Dandy dans des paroles aigres mais inaudibles d'où Kalen se tenait, la tenancière qu'il n'avait pas entendu approcher s'adressa à sa serveuse en lui intimant la consigne de lui laisser la commande de "l'aristo", s'en chargeant elle même. Elle partit le servir tandis que Kalen, les lèvres pincées, se concentrait sur cette assemblé étranges. Il prenait conscience que personne ne se lâchait réellement, que rien ne semblait festif: pas de rires, pas de gauloiseries d'une main grivoises et entreprenante, pas de mouvements et bousculades d'un entrain poussé par l'alcool, tous semblait presque concentré à quelque chose sans que se soit les femmes...

Sortant sa bourse et y prenant de quoi passer une autre commande, Kalen abandonnait espoir d'un autre divertissement que l'alcool. Il se retourna face au comptoir et y déposa la monnaie pour l'achat d'un pichet d'hypocras et d'une copieuse galette de Milhàs au fromage accompagné d'une grosse saucisse, stipulant à la blondinette astiquant inlassablement sa chope chope d'apporter sa commande à la table où il allait s'installer. Il prit tout de même à l'avance le pichet et sa chope vide... pour commencer la "mise en jambe"...
La porte claqua au moment où il allait repartir du comptoir et son regard fut attiré par la présence d'une nouvelle cliente, encapuchonnée, discrète et presque féline dans le silence de son pas, du moins c'était l'impression qu'elle lui laissait, et celle-ci s'éclipsa vers une des tables très largement en retrait tout en ôtant son capuchon, dévoilant sa longue chevelure. Etrangement cette attitude mesurée sautait au yeux dans ce contexte et tout en feintant de se servir une première rasade, Kalen jetait des regards subrepticement, puis se détendit quelque peu en réalisant qu'il laissait son instinct méfiant prendre le pas sur sa volonté de se détendre, il n'était plus en contrat, sa mission était terminée et c'était l'heure de l'amusement, cette femme n'était là que pour la même chose que lui: se délasser...

L'afflux de clientèle croissait au fil de sa soirée car déjà la porte s'ouvrit rapidement sur un homme ce coups-ci, et d'un air penaud il lança un
"Quel temps pourri ! Bonsoir..."
S'approchant pour s'accouder au comptoir il commanda une bière à la serveuse en faisant tinter négligemment sur le bois une pièce de monnaie pour attirer son attention. Kalen était relativement déçu de la présence féminine et pour l'heure il voulait manger et s'enivrer en bonne compagnie. Reposant son pichet tout à coté de lui, il déboutonna son gilet, lentement, en étudia la plus calme des places de ce "bordel" ainsi que la personne avec qui partager quelques bribes anodines d'une journée ordinaire. Seule la mystérieuse encapuchonnée semblait à peu près détendue et cela lui ferait grand bien de s'éloigner de la "servante-bourgeoise".
Kalen prit ses affaires, endossant sa besace et passant négligemment sa cape sur une de ses épaules. S'emparant de son pichet et de sa chope se dirigea ensuite d'un pas lent vers la femme à l'écart. En la regardant, il disposa le tout précautionneusement sur l'une des chaises à la table de celle-ci. Il en tira une et il s'y installa d'un air las en lui disant:


"Bonsoir Dame, je me permet de rompre la morosité ambiante pas l'échange de verbes...
Il semble qu'ici la bonne compagnie se fasse rare...
Alors je viens proposer ma présence et vous laisse donc disposer du choix..."




Tout en parlant d'un ton calme et emprunt d'une fatigue certaine il espérait que la mystérieuse soit d'humeur à la causerie.
Kalen lissa sa chevelure de jais qu'il ramassa derrière sa nuque. Il sorti un lien de sa poche, et l'attacha d'un geste rapide tout en plongeant son regard dans celui de la femme attablée avec lui...
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MessageSujet: Re: 1 - Le Passage aux Brigands : Le Bordel de la Porte Rouge.   1 - Le Passage aux Brigands : Le Bordel de la Porte Rouge. Icon_minitimeVen 15 Aoû - 6:40

1 - Le Passage aux Brigands : Le Bordel de la Porte Rouge. 080815043750300482381119 .Elle.

Un mouvement de va et vient, hommes et femmes confondus dans l'établissement. Ivrognes, catins, certains cherchant querelles, d'autres à satisfaire leur moindre désir charnel. Un vrai bordel quoi. Elle restait adossée à sa chaise détaillant le moindre fait et geste de tout le monde cherchant celui qu'on lui avait mandaté. Il n'était pas nulle part encore. Elle était arrivée la première, espérant que comme convenue, sa source n'avait pas mentie et qu'il était bien dans cette ville. Si c'était le cas, c'est forcément ici qu'il se réfugierait, il ne pouvait en être autrement. Souhait ou assurance, ils devaient à la toute fin se réunir à tout prix.

Elle écoutait les pacotilles d'un pendant que l'autre dégustait son alcool. Des nouvelles têtes entraient, pas encore lui. La serveuse ne venait pas étrangement. Elle semblait prise au comptoir avec un homme. Désintéressée la femme essuyait ses chopes. Décidément, si les filles n'étaient pas propres dans cette maison ce dont elle ne savait aucunement, la première fois qu'elle y mettant les pieds, la vaisselle l'était elle. Le pauvre homme pris ses affaires ainsi que son pichet et s'éclipsa de son champ de mire un moment. Trop de monde, elle avait de la difficulté à voir tout ce qui s'y passait. Elle allait devoir changer de place pour mieux observer mais, la porte restait toujours visible, c'était l'essentiel. Elle songea ensuite un moment que peut-être celui qu'elle cherchait serait peut-être à l'étage avec une de ses '' dames ''. Faudrait qu'elle vérifie. Mais comment ? Elle trouverait bien un moyen, la maquerelle ne la laisserait surement pas monter aussi facilement à moins qu'elle y loue des chambres autres que pour ses '' filles ''.

A vérifier plus tard puisqu'une chaise est maintenant tirée devant elle. Le gars du comptoir s'assoit comme si de rien n'était, comme s'il la connaissait depuis toujours, une grande amie. Elle ne l'avait pas vu venir surement jouant du coude un peu pour se rendre jusqu'à elle. Elle l'observa longuement, s'arrêtant sur chaque trait ou mensuration. Un détaillement complet, cherchant son point fort et son point faible à exploiter si besoin. Une mèche de cheveux barrait son front lui donnant un air mystérieux qu' Elle appréciait bien chez les hommes. Elle évitait la compagnie cependant, habituellement. Trop dangereux, jamais laisser les sentiments et les besoins confondre avec la profession qu'elle avait choisi. C'était la première chose qu'IL lui avait appris. Il était assez séduisant. Rien à faire, elle n'avait pas le temps pour ses sottises et s'il la prenait pour une catin, il aurait tôt fait d'aller voir ailleurs.

"Bonsoir Dame, je me permet de rompre la morosité ambiante pas l'échange de verbes...
Il semble qu'ici la bonne compagnie se fasse rare...
Alors je viens proposer ma présence et vous laisse donc disposer du choix..."


Elle ne lui souriait aucunement, cherchant à se débarrasser de lui quand soudain lui vient l'idée qu'il pourrait lui être utile. Si celui qu'elle cherchait savait qu'il l'avait à ses trousses, il ne s'attendrait surement pas de la voir accompagnée. Cela pourrait jouer en sa faveur finalement. En plus, il avait l'air un peu sur de lui bien que très las par le son de sa voix. Elle le vit attacher ses cheveux, révélant de magnifique iris aussi noirs que la nuit, presque envoutant. Elle sourit amicalement et très franchement. Elle allait s'amuser un tout petit peu, elle l'avait bien mérité depuis, le temps qu'elle LE traquait.

Dites moi messire, la bonne compagnie, c’est de moi ou de vous dont il est question ?

Un léger sourire malicieux se dessine sur les lèvres d'Elle, ses yeux se ligotent instantanément aux siens par un lien. Ne jamais faire confiance en personne, les yeux sont les premiers signes de la trahison ou du danger. Elle le gardera à l'oeil.

Vous avez eu de la chance, vous avez à boire vous... C'est qu'il doit certainement me manquer quelque chose dans les braies ou quelque chose de trop dans mon corsage....Seriez-vous assez aimable pour partager ?

Elle voulait garder le contrôle de la situation tout en gardant également la porte dans son champ de vision. Si tout ce déroulait bien, elle en aurait deux pour le prix d'un peut-être. Amusement et utilité. Elle enleva complètement sa cape, laissant apercevoir un corsage noir satiné, relatant simplement la naissance de ses atouts qui pouvaient être tout aussi attrayant que les femmes de cet établissement.
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1 - Le Passage aux Brigands : Le Bordel de la Porte Rouge. 080815120924300482380689 Faust*

Son regard noble fixait le bouc malvenu qui ne semblait en rien bouger à ses arguments plus que raisonnable. Etait il pétrifié par sa prestance ? Sans le moindre doute ! Incapable de réagir tant l’intelligence lui faisait défaut. Encore une de ces grosses brutes qui ne comprenaient rien à rien… Il sentait son énervement à son paroxysme. Les deux abrutis lourdauds. Ce boui-boui. Ce monde. Cette chaleur suffocante du à une place choisi sans aucune réflexion. Ce nouveau qui puait autant que les autres. Ce danger qu’il sentait partout dans cette salle qui ne faisait que s’emplir au fur et à mesure que le temps passait. Il en avait plus qu’assez de tout ça ! Voulait partir au plus vite pour que son nez ne soit plus confronter à ce bouge infâme où les pires fragrances se mêlaient en une odeur abominable. Le regard se fit plus dur. Prêt à écraser la choppe sur le malvenu tant il était las de tout ces simagrées. Qui voulait s’arrêter dans ce bordel infâme d’ailleurs ? La grande brelle !!

Quand tout à coup, le balafré qui ne s’était sans doute pas lavé depuis qu’il était né, se mit à l’insulter. Lui manquer de respect !! Ah lui ?! Non mais dans quel monde il se croyait celui là !! Les yeux brillèrent en face de ce loqueteux qui ne semblait pas au faite des convenances de mise vis à vis de sa condition. Misérable cloporte qui ne méritait pas la vie. Que faisait la maréchaussée pour mettre en cage ce genre d’animal ?!

Le sang lui montait à la tête, il avait de plus en plus de mal à se tenir quand l’autre brelle blonde se mit à parler à son encontre lui aussi. Sa main commençait à trembler. Comment allait il encore pouvoir tolérer un tel comportement envers lui ? Qui est ce qui payait tout ça ? Lui !! Et encore lui !! Qu’il ravale ses paroles ou se meurt dans sa bière rance. Une envie de mettre un terme à tous cela, quand l’autre malpropre rajouta une couche. Qu’est ce qu’il croyait ce nuisible ? Qu’il allait pouvoir lui dicter sa conduite ? S’il ne s’était pas arrêter dans ce coupe gorge, jamais rien de tout cela serait arrivé ! C’est lui qui avait tenu à s’arrêter dans cet endroit et pourquoi ? Parce qu’ils supportaient pas la distance ! Tous des faibles !! Il pouvait bien les planter là que rien ne changerait quand à sa protection de son bien le plus précieux. Une veine sur son front commença à palpiter alors que l’autre bouseux se mit à continuer à lui cracher son venin. Il était plus qu’à bout d’entendre les deux incapables lui donner de tels ordres !! De telles directives !! Allant jusqu'à le menacer de sa pitoyable lame ! S’il savait que d’un coup il pourrait faire flamber toute ce bouge en une étincelle !! C’en était trop !!

Alors qu’il allait exploser, voila une de ces putains qui vous donnerait la blennorragie rien qu’avec un seul regard. S’approcha d’eux, se mettant elle aussi à lui cracher dessus. Non mais dans quel siècle vivait on si une gueuse de sa condition pouvait se permettre tel affront !! Il la fusilla du regard alors qu’elle s’en allait à peine ses quelques mots prononcés dans un ton acariâtre et froid. Il n’eut pas le temps de s’occuper d’elle, mais ne tarderait en rien pour lui faire comprendre le minimum de distinction à tenir à son égard ! Son regard furieux retourna sur la table en observant le godet sale au possible. Qui pourrait boire dans un tel nid à maladie ?

Le regard noir de colère se posa sur le trio d’imbécile qui se tenait devant lui, tous attablé comme des porcs, incapable de rien mise à part s’imbiber d’alcool frelaté et nauséabond. Il lança le verre plein contre le mur qui éclata contre ses sois disant gardes du corps et invité non désiré. Explosant de sa colère à un tel manque de courtoisie. Il était vrai que la discrétion était de mise, mais il ne pouvait laisser passer tel comportement. Comme un chien que l’on dressait il fallait être ferme et le plus dure possible. Il allait faire les deux. D’un ton autoritaire et méprisant il s’adressa à la pitoyable engeance tel à des rats qui le regardaient de leurs yeux de fouine aussi vide que leur cerveau.

Comment osez vous !! Bande d’incapable abruti !! Vous pensez pouvoir me parler de la sorte !!! Apprenez donc la bienséance avant de vous approcher de moi ignoble vermine puante !!! C’en est assez !!!

Il était à bout. Comment pouvait on oser lui adresser un tel langage, de telle menace à lui qui plus est !! Un alchimiste à qui l’on devait tant !! Il leva le poing vers le ciel et l’abattit contre la table d’un geste rageur tout contre ses trois abrutis qui semblaient ne rien comprendre rien à rien.

Je veux plus voir vos faciès d’ignare puant la sueur et la bière à des kilomètres !!!! Débrouillez vous donc !!!

Dernier soupir hautain, méprisant au possible alors qu’il se dirigea vers le comptoir où se tenait nombre de personne. Mieux valait les planter ici là, qu’ils meurent ces chiens. Il trouvera facilement d’autre homme de main dans ce bouge. De la cervelle vide se n’était pas ce qui manquait dans ce tripot. Il s’approcha du comptoir jetant un regard noir à la putain qui avait osé lever ton envers lui. Une remarque acide et hautain en sa direction afin qu’elle comprenne ce qu’il en pensait.

Sachez qu’il ne faut pas être surprise de vos clients insignifiants avec ce que vous servez ! Apprenez donc la politesse, un accueil digne de ce nom et vous pourrez faire quelque chose de ce trou à rat !

Regard suffisant sur la catin inculte et sans le moindre bon goût. Soupire hautain se détournant du morceau de viande avarié pour poser ses yeux sur un jeune homme aux cheveux noirs assit sur un tabouret près du comptoir. Il semblait observer la tavernière, se tenant dos à la salle. S’approcha de lui d'un pas assuré et distingué malgré la colère. Personne ne lui dira non, une fois que la somme sera sur la table. Il s’approcha de lui, murmurant à son oreille, observant du coin de l'oeil méfiant le petit roquet roux qui se tenait tout près.

J’ai besoin de protection…je paie une fortune pour une loyauté sans faille et sans question…preneur ?

Le regard s’incrusta dans le regard de jais. Attendant de voir sa réaction. Ne se préoccupant plus des deux abrutis qui se trouvaient encore à la table des ignares. Il lui fallait deux hommes à présent et quitter cet endroit au plus vite. Il ressentait une curieuse sensation en ce lieu. Comme si on l’observait…
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MessageSujet: Re: 1 - Le Passage aux Brigands : Le Bordel de la Porte Rouge.   1 - Le Passage aux Brigands : Le Bordel de la Porte Rouge. Icon_minitimeVen 15 Aoû - 6:51

1 - Le Passage aux Brigands : Le Bordel de la Porte Rouge. 080815120923300482380683 Nelle

Un trouillard prétentieux, un garde jouant du couteau, un idiot et sa chope



Pas aidé… Le moins qu’on puisse dire et c’est effectivement ce que pense l’asperge devant le tableau qui s’offre à ses yeux, et pire, qui s’étale devant toute l’assemblée.

L’idiot, le bec cloué par « Mônsieur » garde les derniers mots sur sa petite vie au fond de sa gorge, et préfère apparemment ne faire « ami-ami» plus qu’avec sa chope. La, au moins, le point est gagné, reste plus qu’a ce qu’il vire de la table où qu’il s’effondre, ce qui ne devrait plus tarder. Nelle décide de ne même plus s’en préoccuper estimant qu’il allait bien finir en effet, par sombrer dans un moitié sommeil, au pire il pourra l’y aider à l’aide de ses propres trésors contenu dans ses poches intérieures. Un sourire malsain se dessine même un instant sur ses lèvres en pensant que « Mônsieur » pourrait bien y goûter également si il se décide à boire un verre et alors il pourrait finalement peut être faire, ce pourquoi il est payé dans de bien meilleure condition.

Mais à peine son fessier était venu rejoindre nonchalamment sa chaise, que l’autre garde s’amuse à caresser de trop prêt sa propre dague. Nelle secoue la tête d’un air désolé : sur la discrétion est de mise… Il tourne alors son visage vers la salle, où les filles continuent cependant leurs minauderies comme si de rien n’était, mis à part un oiseau étrange qui est entré plus tôt et qui reste accolé au rade en attente de…. front qui se plisse, interrogation : seulement un verre ou un guignol à détrousser ? Dans ses propres pensées, perplexe à souhait, l’endroit est un véritable coupe gorge, quand la taulière en ajoute une couche et que " Mônsieur" passe à la scène du trois : « Je fais ma grosse colère… »

Juste le temps de virer la tête sur la gauche pour ne pas se prendre un gobelet dans la tronche, Mônsieur rouge écarlate continu son numéro. Nelle resserre les dents, quand un morceau vient lui caresser la nuque. Fusillant du regard la nauséeuse « face de rat » hystérique au possible, il se redresse lentement de sa chaise, le visage cireux, les narines pincées d’exaspération complète quand l’autre continu son postillonnage sur les seules personnes susceptibles de lui venir en aide.. D’énervant, il en devient finalement lassant, le « m’as-tu vu » veux vraiment ressortir d’ici les pieds devants ! Mônsieur enfant gâté n’a décidément rien compris, et une mise au point virulente s’avère on ne peux plus nécessaire.

Fallait s’y attendre, le voila reparti embaumer les autres têtes après avoir « gentiment » remercié le simplet et lui-même. Dans un déhanchement rageur qui aurait pu faire rire, il se pointe juste devant celui dont l’asperge s’interrogeait… Vraiment pas son jour de chance, et voyant aussi rouge que Mônsieur quelques instants avant, l’asperge renverse sa chaise, et d’un pas rageur fait claquer ses bottes sur le dallage du bordel.

Puisque Monsieur tient tant à ce qu’on le remarque, il ne va pas être épargné..


Planté derrière lui, un très vague sourire d’excuse pour le gus au comptoir, un index qui vient faire des cercles sur sa propre tempe afin de faire comprendre que le pauvre vieux, n’a plus toute sa tête, puis… choper le « mas tu vu » par le col pour le faire reculer alors qu’il est en grande conversation.
Pas terminer de se faire incendier, il en est conscient, mais lui-même à quelques petites choses à ajouter à la discussion qu’il trouve un peu trop vite écourtée…

Ramener sans cérémonie Mônsieur à la table jouxtant l’idiot et le muet, lui poser de force son postérieur sur la chaise, se camper devant la table, les paumes de mains appuyés dessus, et terminer la conversation comme il l’entend la mâchoire crispée pour n’être entendu que de lui seul, une voix sifflante de rage tout comme deux prunelles d’acier qui le dévisagent au milieu de son teint devenu cireux :


Puisque vous ne comprenez rien à rien, je vais être clair !
Primo : vous avez payé MON service !

Secundo : Je termine toujours ce que je commence ! J’y mets même un point d’honneur ! Donc, la mission sera achevé quand vous serez arrivé à bon port ! Ne vous en déplaise, et sûrement pas autant qu’à moi !!

Tertio : Vous êtes très certainement important pour toutes vos tafioles, mais ici, vous passez pour une souris au milieu de chats tous, plus prêts les uns que les autres à vous déchiquetez ! Alors à présent, vous allez nous écouter, l’autre et moi-même et cessez de faire votre dandy outré !

Quarto : Vous voulez crever ? Pas de soucis, je suis plus que certain, qu’une fois cette mission ENFIN terminée, je trouverai une personne qui veuille vous faire la peau ! Et vous pouvez me croire, je me ferais un plaisir de vous égorger !!

Quinto : Aucune réclamation n’est envisageable ! Maintenant, vous allez boire un verre, la fermer, qu’on puisse tous sortir de ce lieu pourri sur nos deux guiboles !

J’espère cette fois, avoir été assez clair !
Vous pouvez brailler comme un goret, crier au scandale, et alors, le plus pouilleux de tous ici présent, verra comme il est simple de vous allonger sur le sol d’une simple mandale ! Vous pouvez me croire, vous puez la trouille à des lieues à la ronde, autant que vous empester de parfum et vous montrez à tout le monde, tout ce que vous voulez pourtant cacher !


Décidé, cette fois çi, à ne pas se laisser faire, Nelle se rassieds en face du « m’as-tu vu », le regard perçant ne le quitte plus des yeux alors qu’il est conscient que le danger peut venir de derrière mais a-t-il seulement le choix si il ne veux pas que sa mission échoue complètement par la seule faute d’un « Précieux »..

Une seule hâte à présent, sortir d’ici, remonter dans le fumoir à jambon, et arriver rapidement à l’endroit prévu pour ne plus voir cette face de raz devant lui !
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1 - Le Passage aux Brigands : Le Bordel de la Porte Rouge. 080815120923300482380685 Zarouann

[au comptoir]

Contrairement aux attentes de Zarouann, l'homme assis non loin de lui commençait semble t'il à montrer des signes de lassitude ou peut être d'agacement : main portée à ses tempes pour les masser doucement, yeux qui se ferment... pas très bon signe tout ça. Et voilà qu'en plus, il se retournait dos au comptoir pour scruter la salle à la recherche de quoi, on se le demande, alors que la tenancière était partie servir en chopine la tablée du balafré. *Mais à quoi tu joue sombre crétin, elle est ferrée, aller va y enfonce le clou, tu attends quoi? tu vas pas te dégonfler quand même?* s'interrogea mentalement l'indiscret, exaspéré par l'attitude de renfermement soudaine de l'homme qui allait lui gâcher son plaisir.

Puis la superbe revint, profitant au passage pour se servir une pinte.*les affaires reprennent mon gars, la laisse pas filer* se dit il encore.

Je sais parfaitement que c’est l’autre énergumène qui a passé commande ! Mais pour ma part…Hors de question de boire ça !! Apportez moi une de vos meilleurs liqueurs, et dans un verre propre !! Cela devrait faire l’affaire…Hâtez vous !!

Zarouann sursauta légèrement, passant instinctivement sa main sur la pommeau de sa dague, alors qu'il se retournait vers le criard le détaillant rapidement le sourcil levé, le cœur battant dans ses tempes. *J'l'avais pas vu v'nir lui, bon dieu* se dit le surpris alors que déjà le bougre repartait comme il était venu après avoir poussé sa gueulante et lâché quelques piécettes négligemment laissant une impression étrange à zarouann * ce gus fait tache dans le décor* remarqua ce dernier continuant de l'observer alors qu'il regagné sa tablé ou l'attendait trois autres types avec des allures bien différentes de "monsieur, chui d'la haute".

« Laisses, la commande de l’aristo j’men charge. »

*Tiens manquait plus que m'dame, chui trop bien pour vous" qui se remmène, c'est un vrai défilé ou une bouffonnerie peut être* ricana légèrement zarouann qui commençait à prendre plaisir à observer ce qui se passait du côté de la cheminée délaissant de fait la non romance qui se jouait au comptoir et qui commençait à l'ennuyait. Il en oubliait presque son objectif premier pour lequel il avait atterri dans ce lieu si gloque. la matrone prit les plats s'approchant ainsi tout près de lui, il la dévisagea, imprimant mentalement ses courbes, s'extasiant devant son déhanché qui la mena à la table des 4 types. Arrivée là elle posa une chopine devant le nobliau le visage froid, dénué d'expression, la parole très certainement acerbe mais peu compréhensible du comptoir.

- Sacré bonne femme, laissa échapper inconsciemment le curieux alors que déjà la dite personne revenait vers la comptoir. Ne daignant lui prêter plus d'attention que cela après la façon dont elle l'avait rembarré un peu plus tôt dans la soirée, zarouann reporta toute son attention sur le groupe somme toute hétéroclite qui se tenait attablé près de la cheminé.

Froncement de sourcil alors que zarouann essayer de décrypter ce que ces énergumènes se disaient, tentant de lire sur leurs lèvres quand son champs de vision n'était pas obstrué par le passage d'un soulard titubant ou d'une catin en chasse.. bien que le lieu lui paraissait étrangement calme comparativement a ce qu'il aurait pu attendre d'un tel endroit.
Les visages des hommes semblaient fermés et ces derniers étrangement austères, faisant particulièrement tache dans ce lieu de débauches et de non retenue. A première vues ils n'étaient pas là pour se détendre dans les jupon d'une catin mais alors pourquoi venir dans un tel endroit...
la curiosité de zarouann était piqué au vif, pourtant son instinct lui dicta qu'il valait mieux ne pas trop les fixer s'il ne voulait pas s'attirer de problème. la balafré avait pas l'air commode et si zarouann pouvait éviter de le foutre en rogne se n'était pas pour lui déplaire. Non pas qu'une bonne baston serait pour lui déplaire mais ce soit il voulait avant tout se détendre tranquillement. Quoi qu'il aurait bien voulu voir la tête de "monsieur, je suis mieux que tout le monde" dans une telle situation. Cette simple pensée le fit rire alors qu'il les laissait à leurs occupations se retournant pour leur offrir son dos en guise de panorama s'ils levaient leurs regards vers le comptoir. C'est alors qu'il s'aperçut que son voisin avait disparu. Il se retourna alors une nouvelle fois vers la salle à la recherche de l'homme, curieux de savoir ce qu'il devenait. Un sourire narquois vint éclairer son visage quand il le retrouva ou di moins sembla le reconnaitre, à une table semblant parler à quelqu'un que zarouann ne distingua pas de sa place. *sacré petit malin, tu perds pas l'nord toi, arf t'as bien raison, pourquoi perdre son temps avec une p'tite puritaine idiote* murmura t'il tout bas *j'ose éspérer que tu te débrouilleras mieux qu'avec l'autre sinon c'est pas ce soir que junior va prendre l'air* poursuivit il pour lui toujours le sourire narquois bien en place.


Sachez qu’il ne faut pas être surprise de vos clients insignifiants avec ce que vous servez ! Apprenez donc la politesse, un accueil digne de ce nom et vous pourrez faire quelque chose de ce trou à rat !

Zarouann reconnu cette voix, il se retourna pour retrouver le "nobliaux" un peu trop près de lui a son goüt et surtout au gout de ses narines * mais c'est qu'il empeste en plus d'avoir une grange gueule* pensa t'il soudainement agacé. L'enfariné regarda la propriétaire du bordel d'un air hautain et suffisant qui ne fut pas pour déplaire à zarouann qui tenait là une petite revanche sur la la donzelle très probablement insatisfaite pour être aussi aigri.

Puis sans qu'il s'y attende l'homme reporta son attention sur lui, arrivant a sa hauteur il se pencha sur lui. Zarouann ne pu empêcher un mouvement de recul, ses yeux fusillant du regard l'intrus qui empiétait sur son espace vitale. Une seconde pour réfléchir, dégainer son arme ou attendre et voir ce qui se passe.. il opta sans savoir pourquoi pour la seconde solution alors que l'homme déjà lui se mit à lui murmurer :

J’ai besoin de protection…je paie une fortune pour une loyauté sans faille et sans question…preneur ?

Zarouann, tellement surpris par la demande ouvrit de grand yeux ronds interrogatifs qui vinrent se perdre dans ceux de son interlocuteur * était il fou ou suicidaire?* . In mit alors un certain temps à réagit, fixant l'homme avec incrédulité. L'effet de surprise à peine passé, que déjà le balafré se planta derrière le nobliaux, lui offrant un vague sourire avant ramené fisa l'inconscient poser son fessier à leur tablée sans le moindre ménagement. Zarouann quelque peu décontenancé les suivi du regard, observant la scène qui se jouait à la tablée. Tous semblaient particulièrement remonté et le balafré fit une discours inaudible aux oreilles de zarouann qui paru a ce dernier durer une éternité.

Puis, la remarque du nobliaux, fit son chemin dans son esprit... Argent?....protection?.....

Après un instant de réflexion, et somme toute dans un accès de folie, voilà qu'il délaissa le comptoir pour venir se planter devant le balafré, regardant le nobliaux, un sourire hypocrite sur le visage :

Un problème?
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MessageSujet: Re: 1 - Le Passage aux Brigands : Le Bordel de la Porte Rouge.   1 - Le Passage aux Brigands : Le Bordel de la Porte Rouge. Icon_minitimeVen 15 Aoû - 6:58

1 - Le Passage aux Brigands : Le Bordel de la Porte Rouge. 080815055712300482381160 Louise Joualvert

Plein jour, une jeune fille file à travers un quartier étrange, aux âmes en perdition et aux enseignes grinçantes.

C'est là qu'elle a rendez-vous, si l'on puit dire ainsi. Là où s'affiche la Porte Rouge, et non Vermillon que diable! Et là où elle va s'occuper d'un gaminot...

A première vue, la ruelle est éclairée, le lupanar est plutôt calme. Quelques habitués ne font même pas attention à la présence de la demoiselle Joualvert, vêtue de façon assez austère et peu attirante.

Car en effet, loin de s'en aller chercher les plaisirs charnels en cette close maison, Louise n'était là que pour une personne: l'enfant de la maîtresse des lieux. La blondeur s'approcha alors de celle qu'elle jugeait être la tavernière de la Porte Rouge. Oui, la blonde plantureuse, là-bas, qui essuie les verres en se cambrant délicieusement. Une créature qui faisait honneur à la maison, par sa taille et ses courbes généreuses. Sans manquer le moins du monde d'être polie, Louise la salua respectueusement et lui demanda d'une voix claire et fluette.

Bonjour dame, je suis la damoiselle Joualvert. Votre matronne me connait assurément, je l'ai rencontré il y a peu. Il était convenu que j'aille passer prendre son enfant pour m'en occuper pendant que ma dame vaque à ses affaires. Puis-je m'entretenir quelques instants avec dame Himawari, je voue prie?

Sur son visage, elle laissait transparaitre un sérieux et une détermination qui ne pouvaient que lui donner davantage de crédibilité malgré son jeune âge.
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1 - Le Passage aux Brigands : Le Bordel de la Porte Rouge. 080815120924300482380692 Kalen.

Attablé avec la mystérieuse femme, Kalen entretenait surtout le secret espoir de ne pas passer une trop mauvaise soirée, chose jéjà bien compromise au vu de l'ambiance...
La femme, froide de prime abord, n'eût aucune attention ou autre, juste un regard neutre puis en un infime instant plus tard un sourire forcé se dessina sur les fines lèvres de la mystérieuse, quoi que prononcé et se voulant amical, elle devait se sentir obligée très probablement...


Dites moi messire, la bonne compagnie, c’est de moi ou de vous dont il est question ?




Petit rire d'étonnement de Kalen suivit d'un semblant de réflexion et celui-ci répondit:

Et bien il semble que toute personne mettant les pieds dans ce genre d'établissement ne soit pas enclin a être de bonne compagnie...
Disons que la votre ne me semblerait pas désagréable et que vis à vis de vous je doit être "le moins pire"...
Et si l'on me voit vous parler il est fort probable que cela vous prémunisse justement du pire...




Petit sourire amusé, brins de malices dans les regards liés l'un à l'autre, habile esquive verbale, Kalen plaçait ses pions pour ne pas connaitre le pire aussi... car finalement c'était réciproque mais il rajouta tout de même:

Mais si vous préférez la compagnie de ce dandy homosexuel refoulé...
Libre à vous...




Et il jeta un regard espiègle vers l'aristocrate qui s'énervait depuis tout à l'heure à sa tablée et qui présentement se dirigeait vers le comptoir, suivi de près du balafré.


Vous avez eu de la chance, vous avez à boire vous... C'est qu'il doit certainement me manquer quelque chose dans les braies ou quelque chose de trop dans mon corsage....Seriez-vous assez aimable pour partager ?




Kalen fit glisser le pichet et la chope sur la table en direction de la mystérieuse, puis sans même rajouter quoi que ce soit il lui adressa un dernier sourire et se leva d'un pas vif en direction du comptoir. Tout en marchant d'un pas assuré en passant derriere la chaise de l'énigmatique femme, son sourire simulé s'effaça net, son visage se referma au fil de sa concentration, lèvres pincées il jeta un regard scrutateur vers l'étrange tablée du fond, vers la cheminée. Ce groupe d'homme était étrange. Tout en progressant vers la comptoir, il feinta de gratter une imaginaire démangeaison sur son flanc, profitant de l'angle mort offert par son propre corps aux regards environnant. Il glissa sa main subreptice sous son gilet et defit les entraves de la pochette de couteaux de lancés dissimulés en sont dos tout en regardant discrètement les personnes alentours.

Rien ne semblait commun dans cet établissement, ni les clients, ni les catins, et l'expérience de Kalen le poussa à se méfier d'autant plus a présent...

Au comptoir il commanda d'un ton sec une nouvelle chope et un pichet d'hypocras supplémentaire qu'il paya en faisant claquer les pièces dans sa main sur le comptoir puis d'un pas plus lent et de nouveau souriant au cas ou la belle mystérieuse se retourne. Ses quelques foulées légères le menèrent à nouveau à sa place première à laquelle il s'installa en attendant de se faire servir son diner. Seul un brin de causette étant dès lors de mise donc afin d'entamer le plus banalement possible la conversation Kalen se présenta par le subterfuge d'un mensonge éhonté:


Et bien Dame, je suis un incorrigible garnement, j'ai omis de me présenter: Messire Nathaniël Johan, pour vous servir...



Kalen ne prenait jamais de risques, et surtout pas avec les femmes. Se versant une longue rasade il lui demanda d'un air détaché:

Et vous Dame?
A qui ai-je l'honneur?




Brin de malice toujours présent dans les yeux, il bu une gorgée d'hypocras qui lui parut si fade en contraste avec qui il avait sous les yeux...
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1 - Le Passage aux Brigands : Le Bordel de la Porte Rouge. 080815043750300482381119 .Elle.

Elle observe l’homme qui se tient devant elle toujours, attablée face à face. Le sourire sur les lèvres d’Elle demeure mystérieusement et il finit par s’élargit aux circonstances de ses paroles.

Et bien il semble que toute personne mettant les pieds dans ce genre d'établissement ne soit pas enclin a être de bonne compagnie...
Disons que la votre ne me semblerait pas désagréable et que vis à vis de vous je doit être "le moins pire"...
Et si l'on me voit vous parler il est fort probable que cela vous prémunisse justement du pire...


Fallait reconnaitre qu'il n'avait pas tort. Elle était si cristalline pour qu'il puisse lire en elle comme cela ? Sa compagnie lui éviterait de se faire sauter dessus par un homme en manque grave de contact charnel. Mais qui lui disait que ce n'est pas ce qu'il cherchait justement avec un brin de courtoisie en plus. Les dames qui ne sont pas du genre à travailler dans ce genre d'établissement tombe plus facilement dans les bras des hommes s'ils sont galants, c'est bien connu. Cependant, si c'était ce qu'il s'imaginait, malheureusement, il n'avait pas trouvé la bonne proie. Enfin, tout dépendait de lui au final.....

Mais si vous préférez la compagnie de ce dandy homosexuel refoulé...
Libre à vous...


Elle suivi son regard vers l’homme qui s’emballait un peu plus loin et elle éclata de rire cette fois, s’avouant vaincue.

Oui, je crois que votre ''charmante '' compagnie me sera bénéfique finalement….

C'est là qu'elle lui parla du verre qu'Elle malheureusement n'avait pas. Il n'en fallu pas plus pour voir la chope glisser jusqu'à elle dans une donation presque gracieuse. Il se leva et disparu au comptoir pour commander de nouveau. Elle en profita pour faire un tour visuel de tout ce qui se passait autour d'eux. Elle venait de constater que pas grand-chose n'avait bougé, juste une nouvelle venue qui entrait et ne semblait pas être à sa place dans ce lieu par toute évidence, que l'homme revenait et s'assoyait face à elle toujours.

Et bien Dame, je suis un incorrigible garnement, j'ai omis de me présenter: Messire Nathaniël Johan, pour vous servir... Et vous Dame? A qui ai-je l'honneur?

Elle resta surprise à ce nom épouvantable, d'emprunt naturellement. Personne n'aurait donné un nom complet dans ce genre de lieu et encore moins commençant par Messire. Qu'est ce qui pouvait bien faire ici celui là ? Il était inexpérimenté ou complément cinglé ? Ou ne savait pas mentir tout simplement. Elle joua avec une de ses mèches de cheveux blondes, la tortillant entre deux doigts tout en le détaillant pendant qu'il se versait son verre. Elle n'ayant même pas touché au sien encore.

Elle se présenta à son tour avec un ton beaucoup plus chaleureux dans sa voix qui n'insinuait rien de bon à la toute fin.

Tous ceux qui me connaissent me prénomme Elle. Vous imaginez bien que ce n'est qu'un surnom mais, malheureusement, si je vous donnais mon nom complet, je serais possiblement obligé de vous tuer ensuite. Mais je vais vous laisser le temps de finir votre verre, je me sens de bonne humeur...

Elle lui sourit défiante et amusée par ce jeu qui la divertissait pour passé le temps. Plus elle l'observait, plus elle n'aurait pas dit non pour pousser plus ample le divertissement....

Mais étant donné que ceci risque d'être votre dernier verre '' Messire '' Avez -vous un dernier souhait à prononcer ? Une dernière requête à formuler, je vous suis toute ouïe.


Elle coula le liquide dans son propre verre et le porta à ses lèvres ensuite, se délectant du breuvage qui l'assaillit de multiples plaisances de saveurs. Elle revient ensuite à ses yeux noirs qui l'observaient à son tour.
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MessageSujet: Re: 1 - Le Passage aux Brigands : Le Bordel de la Porte Rouge.   1 - Le Passage aux Brigands : Le Bordel de la Porte Rouge. Icon_minitimeVen 15 Aoû - 7:43

1 - Le Passage aux Brigands : Le Bordel de la Porte Rouge. 080815120924300482380692 Kalen.


Tout en l'écouta la femme mystérieuse jouait négligemment avec une de ses mèches de cheveux, lentement, la faisant tourner de ses doigts délicats.
Lorsqu'elle prit la parole elle s'adressa à lui sur un ton étrange, imprégné de contradiction: dire chaleureusement et avec certitude quelque chose dans sa forme mais qui se révélait glacial sur le fond. Ca changeait de la tavernière....


Tous ceux qui me connaissent me prénomme "L". Vous imaginez bien que ce n'est qu'un surnom mais, malheureusement, si je vous donnais mon nom complet, je serais possiblement obligé de vous tuer ensuite. Mais je vais vous laisser le temps de finir votre verre, je me sens de bonne humeur...



Stoppant net sa déglutition sans pour autant ôter son verre porté à ses lèvres, Kalen lui renvoya un regard dénué de toute chaleur humaine ou de politesse, juste résumé à l'essentiel: la scruter...

Dans un air de défi "L" lui lança un sourire taquin, mêlé d'espièglerie. Elle semblait même s'en amuser grandement et rajouta:


Mais étant donné que ceci risque d'être votre dernier verre '' Messire '' Avez -vous un dernier souhait à prononcer ? Une dernière requête à formuler, je vous suis toute ouïe.



Quelle drôle de méthode que de ce présenter par une simple lettre, juste une, et au lieu de lui donner un faux nom, la mystérieuse s'était mise d'elle même en position de pousser à l'interrogation, terrain sur lequel Kalen ne s'aventurerait pas. Et telle une noble de haut rang imposant son titre, cette "altesse" se versa à boire dans son verre qu'elle porta à ses lèvres, le regardant à son tour de se même air hautain.

Kalen se referma totalement tout en vidant le sien d'un trait, il le fit claquer sur le bois de la table. De sa position légèrement penché vers "L" il s'adossa à sa chaise, plaçant la cheville d'une de ses jambes sur le genou de l'autre, dans une pose détendue, voir même négligée, et tout en caressant d'une main attentive le cuir de sa botte qu'il regardait il lui rétorqua d'un air cauteleux:


Oui... visiblement toute personne dans ce genre d'établissement n'est pas de bonne compagnie...
Et je peux vous garantir que je ne trépasserais pas en ce jour...
Puisque toute personne meurt en connaissant votre nom, la solution me sera simple: ne pas le connaitre !




Il rajouta d'un timbre encore plus glacial:

Par contre pour votre "bonne humeur" j'ai un remède si ça vous arrange...



Kalen leva les yeux de sa botte et riva la blonde du regard, puis se resservant un second verre il en bu une gorgé et de sa main le tenant il pointa du doigt la femme, l'agitant comme pour ponctuer ses propos:

Regardez comme il est simple de vous faire mentir, de plus, je ne pense pas que vous puissiez exaucer quoi que ce soit...
Que ce soit bien clair et que l'on soit d'accord sur une chose: arrêtez votre petit jeu, je ne suis pas d'humeur ce soir, d'accord?




Sans la lâcher des yeux il reposa devant lui le récipient d'hypocras et porta de nouveau sa main à sa botte...

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1 - Le Passage aux Brigands : Le Bordel de la Porte Rouge. 080815043750300482381119 .Elle.

L'homme stop la progression de sa boisson sans pour autant retirer son verre, très concentré à la fixer intensément. Son regard n'a rien de très chaleureux maintenant, il a subitement perdu sa bonne humeur et sa courtoisie. Elle continue de lui sourire bien que ses orbites devenues tellement sombre qu'elle pourrait presque y lire l'agacement ou encore la colère. Elle n'arrive pas trop à le saisir. Elle le taquinait tout simplement. Elle a dû le piquer involontairement, ou il n'était pas du genre à apprécier l'humour noir de Elle. Bon elle avait peut-être un peu poussé pour voir ce qu'il avait dans le ventre. Elle était servie. Il fallait la comprendre, avec tous les chiens de l'enfer payés pour l'abattre puisqu'à la solde de LUI, elle se méfiait constamment de tous. Elle allait peut-être faire exception pour une fois.Il la distrayait beaucoup.

Elle l'observa déposer sèchement sa chope vide et prendre une position plus in-intéressé et à l'aise, beaucoup moins séduisante que celle pour laquelle il avait opté au départ cependant. Elle était surtout captivée à ce frottement sur sa botte, laissant présager rien de bon. Une dague cachée ? Possiblement c'est le genre d'endroit propice pour y dissimuler un petit couteau faisant bien des ravages. Il avait du cran, elle aimait bien. Beaucoup même.

Oui... visiblement toute personne dans ce genre d'établissement n'est pas de bonne compagnie...
Et je peux vous garantir que je ne trépasserais pas en ce jour...
Puisque toute personne meurt en connaissant votre nom, la solution me sera simple: ne pas le connaitre !


Elle continua de sourire, peut-être pour cela qu’il continua de façon plus glacial.

Par contre pour votre "bonne humeur" j'ai un remède si ça vous arrange...

Elle le regarda d’un air interrogatif le laissant poursuivre, imaginant parfaitement la suite par contre.

Regardez comme il est simple de vous faire mentir, de plus, je ne pense pas que vous puissiez exaucer quoi que ce soit...
Que ce soit bien clair et que l'on soit d'accord sur une chose: arrêtez votre petit jeu, je ne suis pas d'humeur ce soir, d'accord?


Elle sourit davantage très contente. Elle semblait l'avoir mis en rogne cette fois. Il ne voulait pas jouer à qui perdrait pieds dans la haine le plus facilement certes !! Il n'était pas d'humeur selon ses dires. Elle pouvait bien lui offrir de perdre la tête à la place et d'une manière bien différente. Elle commençait réellement à apprécier sa compagnie, si bien qu'elle en oubliait pourquoi elle était là.LUI aurait bien aimé avoir une recrue de ce genre mais, IL n'engageait que des femmes. Dommage, c'est qu'il tenait bien tête et il en avait une très jolie qui plus est.... La jolie blonde déposa sa chopine sans y avoir retouché et contourna la table pour se poster devant lui.

Je suis bien d'accord. Et si je vous proposais de jouer à autre chose puisque ce jeu ne semble pas vous intéressez ? J'en connais plusieurs autres, fort intéressant ....

A peine ses mots exprimés, elle se pencha en avant sur lui, le visage du '' Messire'' arrivant bien en évidence dans l'encolure de son corset assez provocateur. Elle devait visiter les chambres pour voir si celui qu'elle cherchait si trouvait, aussi bien le faire en bonne compagnie....

A vous de voir, vous pouvez rester ainsi à vous sustenter de leur nourriture infecte, où gouter à autre chose, sans que la faucheuse, vous rends visite puisque mon prénom ne vous intéresse pas....

Son sourire était franc et invitant. Avec ou sans lui, elle gravirait cet étage.
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MessageSujet: Re: 1 - Le Passage aux Brigands : Le Bordel de la Porte Rouge.   1 - Le Passage aux Brigands : Le Bordel de la Porte Rouge. Icon_minitimeVen 15 Aoû - 7:50

1 - Le Passage aux Brigands : Le Bordel de la Porte Rouge. 080815055712300482381161 Constant Corteis

Le Passage Aux Brigands...
C'était donc ça, le nom qu'il cherchait en marchant depuis des heures...

Il y avait déjà mis les pieds pourtant, mais pas moyen de se rappeler du nom exact. Par chance, il se rappelait en revanche vaguement de l'itinéraire à suivre pour parvenir ici, et Constant parvint devant l'établissement sans perdre trop de temps en circonvolutions importunes.

Il était venu voir sa femme.
Enfin, sa femme...

Il franchit la porte, et s'engagea dans l'enceinte du lieu.
C'était bien cela, ça n'avait pas vraiment changé. La dernière fois qu'il était venu ici, il avait fait promotion canapé avec une colistière pour les élections comtales...
C'était plutôt un bon souvenir, d'ailleurs, mais gageons qu'il saurait se garder de tout engagement politique cette fois-ci.

Il traversa la salle le plus discrètement possible, sans trop regarder autour de lui. Il se dirigeait vers le comptoir.
Pour tout dire, il n'aimait pas tellement ce genre d'endroit.
Et de fait, on a beau taper dessus, on ne vient pas à bout d'un atavisme si facilement.

Il tâcha donc de ne pas faire de vagues. Il s'installa au comptoir, en attendant.
Il allait pouvoir se reposer, enfin. Lodève était sur sa route, il se dirigeait vers Albi. Il ne savait pas vraiment par où il allait devoir passer, d'ailleurs. Qu'importe, il aura bien le temps d'y réfléchir.

L'heure était au repos, pour le moment. Il était venu pour prendre des nouvelles, et converser quelque peu avec la femme envers laquelle il s'était engagé. Engagé à quoi, il ne le savait pas vraiment, mais c'était plus amusant ainsi.
Il aurait préféré la retrouver ailleurs, du reste, mais il avait jugé que c'était l'endroit où il avait le plus de chance de la trouver. Donc...
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1 - Le Passage aux Brigands : Le Bordel de la Porte Rouge. 080815120923300482380684 Hima

A peine a-t-elle le temps de regagner le comptoir et poser le petit plateau qui avait servit à emmener la commande du nobliau, que ce dernier se plante derrière elle. Elle se retourne lentement pour lui faire face plantant son regard dans le sien, il ouvre sa gueule béante et lâche presque en vomissant sa bile venimeuse. Droite, le visage de marbre ne laisse transparaitre le moindre sentiment, cet être méprisable n’aura pas la joie de la voir déstabilisée. Cependant, contrairement à son habitude elle ne relève pas, tandis que celui là s’éloigne déjà de sa démarche orgueilleuse vers le jeune coq qu’elle à repoussé quelques temps auparavant. Les deux chiens de gardes qui semblaient l’accompagner se ruèrent sur l’Aristo mais elle ne pu entendre ce qu’ils se dirent. Sans doute des choses forts déplaisantes en vue de la grimace dégoûtée de ce dernier. Elle le suit de son regard sombre puis se retourne vers sa sœur dont le client visiblement lassé du caractère de cette dernière prend congé pour s’asseoir à une table en compagnie d’une femme qu’elle n’avait jusque là pas encore remarquée. La tenancière arque un sourcil et fixe la tablée. D’ordinaire rien ne lui échappe, mais en cette soirée d’affluence elle à fort à faire. L’homme qui venait de s’installer en compagnie de l’étrangère, revient vers le comptoir prend commande et retourne s’asseoir. S’il s’imagine que la bonne femme mystérieuse est une ribaude il se fout le doigt dans l’œil. Cherche-t-il seulement une ribaude ? L’atmosphère d’ordinaire grivoise et festive a quitté l’établissement pour faire place à une ambiance des plus tendues. La jeune femme laisse son regard courir dans la salle, la bouche pincée quelque chose la dérange mais elle ne sait pas comment l’expliquer. Un drôle de type de la haute’ accompagnée de deux pourceaux qui semblent être ici pour veiller à sa sécurité, des étrangers de partout, vraiment c’était une drôle de soirée.

La porte s’ouvre à nouveau, la tenancière fait demi-tour s’attendant à voir encore une tête inconnue, mais elle est bien vite détrompée. Voilà que la petite Louise Joualvert fait son entrée, comme un rayon de soleil dans toute cette obscurité. Un léger sourire se dessine sur les lèvres vermeilles de la tenancière, un soupir, voilà qui devrait la détendre sans aucun doute. La petite ne semble pas l’avoir vu et s’adresse directement à Sissi avec une politesse extrême qui contraste grandement avec l’endroit. Hima se rapproche d’elle ravie de la voir et se penche à son oreille :


- Parlez jeune fille je suis juste là !La maquerelle prend son air le plus autoritaire et le plus intimidant, mains sur les hanches regard hautain, presque une parodie de l’autre puant de snobinard. La porte s’ouvre à nouveau pour laisser entrer cette fois à sa plus grande surprise un homme qu’elle connait bien. Un peu trop bien même, trop bien pour que cela soit innocent.
Son mari pénètre dans le bouge, enfin…Son mari…Chose qui plus est étonnante d’ailleurs, puisque ce genre d’endroit ne l’attire guère. Elle fronce les sourcils alors que celui-ci s’accoude au comptoir sans même la voir. Décidemment c’est contagieux cette cessité de la vue ! Ou alors c’est elle qui devient invisible tant elle fait parti de l’endroit…tant elle est chaque planches chaque poutre de ce bordel construit à la sueur de son front.
Elle s’approche alors de lui délaissant Louise un moment pour s’asseoir à ses côtés sans trop chercher à se faire remarquer des autres.


- Que me vaut le plaisir de votre visite cher ami ?Lâche-t-elle finalement au prix de grands efforts pour rester le plus neutre possible. Ses yeux se posent sur sa petite personne, en le détaillant sans la moindre gêne.
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1 - Le Passage aux Brigands : Le Bordel de la Porte Rouge. 080815055712300482381161 Constant Corteis

Ah ! La voilà.
Constant regarda Hima s'installer à côté de lui, et écouta sa question.

Il resta un petit moment silencieux, en la regardant d'un air pensif.
Elle le regardait aussi. C'était amusant comme situation, et Constant adorait par dessus tout ce petit moment de silence qu'il ne manquait jamais d'installer entre le moment où on lui posait une question et le début de sa réponse. Généralement l'incongruité de cette dernière était globalement proportionnelle à la longueur du laps de temps en question.

Pas bien long, en l'occurrence, suffisamment toutefois pour éviter de se perdre en une réponse simple.
Constant répondit, donc, d'une voix calme, après avoir saisi délicatement une main de la jeune fille.

Dites voir ma chère, il me semble que vous opérez un renversement pour le moins surprenant, je me trompe ?
En effet, il me semble que la situation dite de base entre vous et moi, situation initiale dira-t-on, est bel et bien la vie commune, de par les engagements que nous avons consenti à contracter l'un envers l'autre.
N'est ce pas ?

Dès lors, il est surprenant que vous exigiez de moi que je vous offre le motif de ma venue ici... Je ne saurais vous justifier l'ordre établi, je le crains...
Ne devriez vous pas me presser, au contraire, de vous communiquer séance tenante les raisons qui m'ont tenu éloigné de vous ces jours durant ? Au fond, je pense que si.
Il est vrai qu'il me serait plus court de faire l'inverse, et de répondre simplement à votre question. Je n'aurais pas grand chose à dire, d'ailleurs, je suis auprès de vous pour respecter mes engagements maritaux, rien de plus, et rien de moins. Voilà ce que je pourrais dire.
Mais voyez vous, je suis quelqu'un d'exigeant, et je en tourne pas facilement le dos à la précision dans le domaine intellectuel, je me sens donc forcé à vous dire que vous devez prendre garde à ne pas lire le monde à l'envers, très chère.



Constant était souriant, et tâchait d'observer l'effet de sa réponse sur la physionomie de son interlocutrice.
Il ne s'arrêta presque pas cependant, car il n'aimait pas laisser le temps à ses interlocuteurs de réfléchir. Il préférait enchaîner les thèmes les uns aux autres, rapidement, afin qu'à terme ne reste plus de compréhension fidèle, mais une vague impression.
Il lâcha la main de la jeune femme, et poursuivit ses paroles, en regardant ailleurs.

Par ailleurs, je dois vous faire part de ma surprise...
Les coutumes lodèvoises auraient-elles changées ? A moins que vous n'ayez décidé de vous affranchir des gangues traditionnelles ?
Cela me mettrait dans un certain embarras, en fait. Voyez-vous, j'ai souvent, en d'autre circonstances, enfilé le costume du pourfendeur d'habitudes, le rôle difficile de l'émancipateur contempteur de coutumes.
Mais en l'occurrence... Je me dois de nuancer cette position.

Vous savez, il faut savoir ne pas tout jeter à terre. La mesure doit être le maître mot de l'insurrection morale ! Sinon le monde s'écroule, et nous n'y gagnons rien.
Par exemple, le fait de ne pas avoir reçu l'accueil qui me fut traditionnellement réservé lors de mes précédents passages ici me semble être de nature, si s'avérait que ce manque était entériné, à compromettre gravement l'équilibre de notre univers...


Constant tourna alors la tête en direction d'Hima, et la fixa dans les yeux.

Cela serait embarrassant, non ?
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MessageSujet: Re: 1 - Le Passage aux Brigands : Le Bordel de la Porte Rouge.   1 - Le Passage aux Brigands : Le Bordel de la Porte Rouge. Icon_minitimeVen 15 Aoû - 7:53

1 - Le Passage aux Brigands : Le Bordel de la Porte Rouge. 080815120924300482380692 Kalen.

[ En grande discussion avec "Elle"...]





Il en avait vu de femmes, et de tous types, mais des comme "Elle" jamais... Du moins pas avec autant d'aplomb, un large sourire sur ses lèvres à la pulpe parfaite, du courage frôlant la témérité pourrait-on dire face à Kalen si on le connaissait à l'avance...
Déjà dans sa jeunesse, des les bas-fonds de Lyon, son aspect sanguin lui valut d'innombrables altercations dont certaines se finirent tragiquement, mais pas pour lui. C'est dans ce contexte où manants et ribaudes, pouilleux et mégères, salaud et grognasse que Kalen avait fait ses armes. Dans un milieu tellement emplit de personnes méprisables, dénuées de toute moralité, de personnes capable d'actes contraires à tous les principes moraux qu'il avait acquis par mimétisme son tempérament. Mais depuis que cette sélection naturelle l'avait doté ainsi, le temps passa, rajoutant la maitrise a cela, le rendant dès lors plus efficace pour son "travail". Cette maitrise de sa fougue lui avait valu moult succès. Etudiant les réactions de la belle, il ne pipa mot, pas un son ne sortit de sa bouche. Uniquement sa langue humectant sa lèvre supérieur lorsque la belle lui dit...


Je suis bien d'accord. Et si je vous proposais de jouer à autre chose puisque ce jeu ne semble pas vous intéressez ? J'en connais plusieurs autres, fort intéressant ....


...paroles de bon sens, elle comprenait enfin, ne s'aventurant plus sur ce terrain glissant mais insinuant des alternatives bien plus intéressantes que des altercations, faisant s'esquisser un demi sourire sur les lèvres de l'homme l'écoutant à présent avec une certaine forme de gourmandise...

...la gourmandise...

...doux péché qui fut déjà assouvie par la vision proposé par le belle se penchant vers lui, d'autant plus emplit d'audace qu'à présent elle jouait carte sur table, remportant la main en posant son premier atout, dévoilant un décolleté ravageur sublimement prisonnier de son corset lançant un appel au délaçage, qu'une main secourable pourrait aider pleinement pour subvenir à sa libération, renouvelant à la vision un autre angle appelant à encore plus d'envie, une gourmandise en appelant à une autre...

...laisser courir des lèvres sur ce satin immaculé, goutant ce grain de peau...

Il fut tiré de sa rêverie par une phrase qu'il reçu tel un coup de fouet, le coté cinglant en moins et le coté affriolant en plus:


A vous de voir, vous pouvez rester ainsi à vous sustenter de leur nourriture infecte, où gouter à autre chose, sans que la faucheuse, vous rends visite puisque mon prénom ne vous intéresse pas....

...la luxure...

Second péché ainsi matérialisé dans ce met de choix ainsi proposé, sans faiblir ni douter "elle" émit un sourire sans équivoque se dessinant finement sur son visage, le faisant rayonner d'une expression tout aussi alléchante à présent. Une multitude d'idées vinrent en l'esprit de Kalen, et toutes se terminaient bien agréablement, mais ce n'était que des propositions tendues par l'imaginaire... et elles étaient suffisamment alléchantes pour devoir en être vérifiées....
Il leva instinctivement sa main vers sa mâchoire, lentement, et caressa de son ongle de pouce une de ses commissures de lèvres, détournant le regard de la belle et semblant l'avoir plongé dans le néant, signe de réflexion.

Tout en le plantant de nouveau dans celui emprunt de cette lueur liquide, au scintillement affirmé, l'audace de la belle mystérieuse, il lui lança à son tour sur un air de défi:


Et bien je me ravise... tout compte fait oui, il ne serait pas faux de dire que je pense que vous puissiez, en effet, exaucer quelque chose...

Le belle jouait sur la provocation, cela devait être une manie dans le coin de préférer les méchants garçons... cela rend plus excitante la bravade... sauf que la belle mystérieuse avait du cran, elle, et bien plus que la serveuse qui semblait elle être plus forte en gueule qu'en actes. Tout en se caressant le menton il rajouta alors:

Et bien que cela soit à votre convenance, soit poursuivre notre débat ici, soit entamer nos ébats en haut.... mais certes je veux gouter...

Elle voulait ouvrir les festivités et bien soit, elle choisirait les saveurs qu'elle même aurait l'audace de bien vouloir expérimenter... mais Kalen sentait que ce soir qu'il allait beaucoup pécher...
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1 - Le Passage aux Brigands : Le Bordel de la Porte Rouge. 080815043750300482381119 .Elle.

L'homme est concentré sur la naissance de ce décolleté ravageur. Cette position serre ses seins qui se compriment l'un contre l'autre laissant à peine de la place pour passer un doigt entre eux. Elle en remet en respirant profondément, sa poitrine se relevant vers lui aguicheusement. Le procédé est répété pour l'exciter, juste un peu plus encore.... Cela semble assez bien fonctionner. La belle blonde continue de sourire se doutant parfaitement de l'effet qu'elle peut produire chez le sexe masculin, plutôt faible lorsqu'il s'agissait d'atouts féminins ..

Il semble sortir de sa torpeur par la douce mélodie de sa voix qui tinte encore. Il parait réfléchir à sa proposition d'accompagnement vers des mets de meilleurs choix. Ce doigt qui dessine les lèvres fines de son interlocuteur trahisse facilement son désir bien qu'il était là pour démontrer une légère hésitation. Le pour et le contre sont rapidement départis puisque sa voix retentit de nouveau.

Et bien je me ravise... tout compte fait oui, il ne serait pas faux de dire que je pense que vous puissiez, en effet, exaucer quelque chose...

Elle l'écoute attentivement, imaginant les délices qui pouvaient bien sévir dans la tête du '' Messire ''. Elle s'attendait à tout, espérant découvrir les fantasmes qu'Elle devrait assouvir sous peu. Un mélange d'émotion qui flotte en elle. L'insécurité de se retrouver avec un inconnu, le désir qui ne fait qu'aller en augmentant avec ce facteur de risque. Son sang qui circule dans ses veines s'échauffe rendant son corps en une douce moiteur éphémère. Elle passe sa langue sur ses lèvres pour l'hydrater par la température de son corps qui ne fait qu'augmenter.

Et bien que cela soit à votre convenance, soit poursuivre notre débat ici, soit entamer nos ébats en haut.... mais certes je veux gouter...

Le dé en est jeté, il est partant pour un loisir beaucoup plus chimérique. Elle ne tarde pas à donner le ton à cette nouvelle distraction. Elle pousse la jambe de l'homme et passe par-dessus lui, une jambe de chaque côté des siennes, sa jupe de soie noire se relevant légèrement sur ses cuisses. Le visage de Johan, comme il dit s'appeler, tout contre ses seins, elle descend doucement s'asseoir sur ses cuisses en prenant largement son temps. Ses monts effleurant son nez qui chatouille sa peau luisante. Ses yeux vont plonger dans les siens ensuite par l'ascension, soutenant ce regard de désir. Elle approche lentement ses lèvres des siennes et les effleurent. L'odeur de musc qu'il dégage va enivrer la douce perdant tout contrôle lorsqu'elle lui happe les lèvres dans un élan si soudain. Un mélange explosif de langueur et de bestialité s'unifient. Sa langue force ses lèvres et va prendre sa doublure dans un attouchement sans équivoque, si provocateur qu'elle-même se surprend. Elle en perd rapidement haleine et s'écarte. Un murmure tout près de son oreille pour masquer tout le tapage environnant.

On trouve un coin plus tranquille....

Un large sourire lorsqu'elle se relève et va lui prendre la main aventureuse qui traînait sur sa cuisse à la recherche de sensation. Elle le tire passant devant lui par la suite. Son corps continue de se frotter contre le sien, ses fesses contre son bassin à chaque pas puisqu'il est très près d'elle. Pas d'autre choix puisqu'ils doivent se faufiler dans la marre de gens pour atteindre les escaliers. Ils trouveraient bien un endroit pour débattre de leur envie quelque part.
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MessageSujet: Re: 1 - Le Passage aux Brigands : Le Bordel de la Porte Rouge.   1 - Le Passage aux Brigands : Le Bordel de la Porte Rouge. Icon_minitimeVen 15 Aoû - 7:59

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Il allait beaucoup pécher, certes, mais mais sans aucun remords ni regrets, et avec une malice des plus apparentes. Cette voluptueuse à l'audace n'égalant que sa motivation, ne fléchissait point, elle en rajouta même...

Elle s'empara de sa personne, sans émettre le besoin de demander permission, passant une cuisse langoureuse et gracile par dessus les siennes se retrouvant ainsi debout face à lui, tout contre lui même. Kalen ne serait pas tant habité de ce désir exprimant nettement son émoi de son entre-jambe qu'il l'aurait réfrénée dans son élan, mais là il était bel et bien partisan de la même méthode, vive et douce...

La jupe de soie noire laissa apparaitre la peau diaphane des cuisses de la belle en se relevant dans ce mouvement, elle s'assit sur ses cuisses dans un transport lascif ne pouvant qu'appeler à plus d'attentions à son égard, elle savait y faire, et là pour Kalen il n'y avait plus aucun doute, cette femme n'était pas une ribaude mais bien une aventurière se lançant à corps perdu dans des mises en avant, se mettant volontairement en danger tant pas gout qu'attirée par l'inconnu...

...excitante sensation que de devoir s'adapter à ce que l'on ne connait pas et qui nous pousse à nous dépasser continuellement.

Et justement, pour Kalen qui était couler du même acier il était facile de le déceler chez autrui, et tout en la scrutant s'asseoir sur lui, effleurant la débordante naissance de ces seins charnus si "malencontreusement" contenus dans ce corset lui paraissant des plus superflus mais qui enveloppait si gracieusement cet "argument de taille" dont il ne se plaignait aucunement, son regard se repaissant de cette divine vision détrônant tous les anges et leur dieu...

...cruelle et si délicieuse attente, à peine rompue par le contact tout aussi soyeux des cuisses de la belle que de sa jupe que les mains de l'homme parcourait avec d'habiles gestes, liant son regard à celui de la mystérieuse lui faisant face dans la descente de son corps proportionnelle à l'ascension du désir de Kalen... oui... elle savait y faire avec les hommes...

...lent rapprochements de leurs visage se soldant par l'inéluctable union de leurs lèvres, se jouant les unes des des autres, puis en sublime entrelas de langues plongeant l'homme dans un état de perception accru envers "Elle", les yeux clos tout en donnant libre court à ce baiser ardent à la saveur envoutante, jeu de langues expertes et avides de se connaitre, perte d'haleine mutuelle suivit d'un murmure de la belle au creux de l'oreille de Kalen, rivant son attention à ces mots...


On trouve un coin plus tranquille....


Il adorait cette expression.... plus tranquille... mais ce coin en question promettait de perdre en quiétude au bénéfice d'une multitude de gémissements, synonymes de ce plaisir sans doute aucun qui allait se dérouler...
Elle se relève dans un sourire toujours aussi confiante, mais dans l'esprit de Kalen, dans un recoin que par le futur un homme de science nommerait "inconscient" naquis un germe, une forme de doute, car cette audace et cette approche peu commune de cette femme lui rappelait quelque chose, mais cette impression encore en gestation ne se révélait pas pleinement à l'homme qui pour l'instant n'était que peu enclin à la réflexion, mais plus porté à assouvir son instinct, ses envies...

Elle le tire alors, ouvrant la marche devant lui la suivant si prêt qu'il n'eût quasiment pas le temps de s'emparer au vol de sa "précieuse besace" dont il ne devait point se séparer mais laissant sa cape sur une chaise. Esquivant cette marée humaine parsemant la pièce principale ils se dirigèrent vers l'escalier menant à l'étage pour le gravir, prémices d'une ascension qui allait en appeler une autre très probablement... et pour leurs plaisirs conjoints....

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1 - Le Passage aux Brigands : Le Bordel de la Porte Rouge. 080815043750300482381119 .Elle.

Ils passèrent assez inaperçu. Quoi de plus commun qu'une femme qui entraîne un homme vers les étages dans un bordel. Si ce n'est que la maitresse de maison, personne n'aurait pu se douter qu'elle ne faisait pas partir de sa '' gentes féminine habituelle ''. Elle semblait fort occupée, autre chat à fouetter qu'à voir le va et vient dans les escaliers.

Les deux acolytes du plaisir montèrent les marches une à une. Elle sentait parfaitement les yeux scruteurs de '' Johan '' dans son dos. Le balancement de ses hanches à chaque montée relevait parfaitement les muscles de son fessier à damner n'importe qui. Au fil de sa vie, de ses infiltrations, elle avait parfaitement appris à jouer de ses avantages. Elle avait parfaitement compris que son plus gros atout, était son physique. Pas pour rien que LUI l'avait engagé, qu'IL en était fou. Son patron n'avait jamais eu d'yeux que pour elle sans pour autant réussir à la toucher. Elle se refusant toujours à LUI. Elle adorait cette main mise qu'elle avait sur LUI. Elle avait su en profiter bien des fois. Mais ce n'était pas pour cela qu'il l'a gardait, Elle se trouvait être une des meilleures dans sa profession.

Ils arrivèrent sans faire trop de bruit, puisque masqué par le brouhaha du rez-de-chaussée, au palier de l'étage des chambres. Toujours sa main dans celle de l'homme elle sonda quelques portes, toutes fermées de l'intérieur. On pouvait y entendre quelques gémissements ou même des cris de plusieurs d'entre elles. Certains s'amusaient avec beaucoup d'entrain ou souffrait, selon leurs fantasmes à assouvir.

Elle en ouvra une pour découvrir une femme en piteuse état, endormie. Elle referma la porte prestement sans le moindre bruit. La femme avait dû avoir la visite d'un vrai raclure pour être confinée au lit de la sorte. Celui qu'elle traquait n'était nulle part ou très occupé dans les chambres close. Cela lui donnerait la chance de pouvoir pourvoir elle-même à une séance de ''détente'' forte bien méritée. Elle trouva une porte plus petite que les autres, cette dernière céda sous le bon vouloir d'Elle et s'ouvrir. Elle s'y engouffra donc avec l'homme.

Loin d'être une chambre. Ils venaient d'entrer dans une salle de rangement. Des draperies soigneusement placées sur des tablettes qui longeaient deux des murs. La pièce était tout de même spacieuse et faiblement éclairées pour un débarras. Les filles de joie devaient remettre à neuf leur appartement de fortune avec les effets se trouvant dans cette dernière. Peut importait où ils avaient atterris puisqu'au moins, ils étaient seuls et tranquille. La porte se referma dans un claquement par les soins d'Elle. Elle attira ''Johan'' tout contre elle. Un somptueux sourire bien que malicieux sur les lèvres elle lui dit :

Alors, on en étaient où ? A peu près ici je crois....

Elle pris d'assaut les lèvres de '' Messire'', appuyer contre la porte. Le jeux de langues repris, la sensation du corps de l'homme appuyer contre le sien devenait presque euphorique dans le désir qui naissant en elle. Les préliminaires et jeux enfantins passèrent outre-mesure. La faiblesse du désir beaucoup plus ardent que la force de la raison. Elle était déjà à balader ses mains sur lui, arpentant les courbes qu'elle dessinait malgré ses vêtements qu'elle ne tarderait pas à lui arracher possiblement.
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MessageSujet: Re: 1 - Le Passage aux Brigands : Le Bordel de la Porte Rouge.   1 - Le Passage aux Brigands : Le Bordel de la Porte Rouge. Icon_minitimeVen 15 Aoû - 8:00

1 - Le Passage aux Brigands : Le Bordel de la Porte Rouge. 080815120924300482380692 Kalen.

Il la suivait, main dans la main, dans cette lente ascension de l'escalier de bois grinçant très légèrement sous la pas. Devant lui il voyait ce fessier digne de la plus enivrante des hallucinations, enveloppé de cette soie noire dont la jupe était faite, qui se dodelinait au gré des pas de la mystérieuse. Un corps de rêve, rien que cela effaçait la raison, juste l'appétit était aiguisé à la vision de cette svelte échine dont l'ondulation se communiquait au bassin, chaloupant ce pas divin. Kalen avait eût rétrospectivement une bonne idée de s'attabler avec "Elle" et au final elle avait raison en lui disant ensuite "vous pouvez rester ainsi à vous sustenter de leur nourriture infecte, où gouter à autre chose" car là c'était bel et bien d'une dégustation en règle qu'il allaient profiter.

Ils arrivèrent rapidement sur le palier du première étage, comme glissant sur le plancher, empressé comme deux adolescents... cet hypocras devait être aphrodisiaque pour la mettre dans cet état mais il se remémora le fait qu' "Elle" n'y ai point touché, son regard trop rivé sur Kalen... hum étrange... telle une habitude professionnelle, elle lui avait pourtant dit au tout début, se remémora ses paroles...


* Vous avez eu de la chance, vous avez à boire vous...C'est qu'il doit certainement me manquer quelque chose dans les braies ou quelque chose de trop dans mon corsage....Seriez-vous assez aimable pour partager ? *

Cela sonnait étrange en son oreille mais pour l'heure il n'y porta pas plus d'attention. Dans la recherche d' "Elle" d'une pièce libre, certaines portes restaient closes, et il s'en échappaient râles et gémissements en tous genres, arrachant un large sourire à l'homme car il devinait les "traitements" divers et variés subits, par trop grande habitude de ce tumulte propre à ce genre de lieu ce remémorant à son bon souvenir, Kalen fut pris d'un petit brin de nostalgie, le passé refaisant surface par réminiscence et lui rappelant les lieux, les femmes, les clients venant se repaitre de débauche en tous genres dans le bordel où lui même servait aux catins de "protecteur" fut un temps. Il la suivant toujours d'aussi près, il assistait à la hâtive recherche d'un endroit "adéquate" pour poursuivre là où ils en étaient restés...

Elle trouva une porte ouverte plus petite, et qui ne semblait pas être une chambre et ils s'y engouffrèrent pour constater qu'en réalité ils se trouvaient dans la buanderie, du moins cela y ressemblait. Laissant courir son regard sur les murs Kalen vit des étagères sur lesquelles était pliés nombres changes de couches, des draps et couvertures de toutes tailles, une grande caisse sans couvercle dans un coin où était jeté en vrac des draps souillés par les ébats, où se mêlaient sueurs et secrétions en tous genres... mais trop porté par son désir il ne se souciait que bien peu de cela, seule cette somptueuse blonde attirait son attention. "Elle" semblait tout aussi obnubilée par lui car d'un geste vif elle envoya balader la porte qui se referma en claquant, faisant plisser les yeux de Kalen... coté discrétion il avait vu mieux...

Devant lui se dessina une large sourire sur les traits de la sublime blonde, si communicatif qu'il en fut frappé a son tour, cela promettais de ce montrer ludique...


Alors, on en étaient où ? A peu près ici je crois....

...* oh oui ludique *... se dit-il

Le bouillonnement commun se mua en un zèle partagé, leurs lèvres s'unissant à nouveau, sans limites, sans retenue, et les langues avides de contacts s'entrelacèrent dans une chorégraphie ponctué des respirations s'écourtant, Kalen ressentant son coeur pulser de plus en plus fort, cette légère adrénaline parcourant son sang, s'immisçant dans tout son être, le galvanisant au gré de ses mains longeant ses courbes, remontant ses flans, dont l'une d'elle vint se perdre dans cette chevelure d'or telle de la soie, se glissant au creux de sa nuque délicate, raffinée...

...les souffles se mêlèrent, les hâtes se poussant l'une l'autre, les caresses devinrent plus appliquées et exploratrice. De sa main défi rapidement le chemisier superflu, faisant glisser l'étoffe de soie sur les épaules diaphanes de la belle qui de son coté sans interrompre pour autant ce fougueux baiser en faisait autant de son coté. Le corset d' "Elle" rendit les armes sous le geste expert de Kalen, le délaçant, libérant l'opulente poitrine de cette contrainte. Il a perdit tout aussi rapidement sa chemise et les peaux s'appliquèrent l'une a l'autre, le buste de la belle écrasant ses monts contre le torse musclé de cette homme, soumis à ce brulant désir qu'il ne voulait restreindre. Il sentait les éminences de cette poitrine charnue se durcir, la fougue de cette mystérieuse femme s'intensifier, le plaquant de sa personne contre le mur.

Il était des plus étonné devant tant de caractère et ne s'en plaignait pas devant cette audace assumée, "Elle" défi son pantalon de toile, le libérant de son ceinturon, relâchant les boutons de leurs ganses et il vint choir au sol, Kalen s'en débarrassa dans le même mouvement hâtif que ces bottes. Par une habile pivotement il la plaça à son tour contre le mur et se retrouvant alors derrière elle, interrompant de fait le baiser pour s'attaque a cette peau satinée qu'il gouta par d'attentifs jeux de lèvres, remontant de la base du cou jusqu'à l'oreille, humant cette enivrante fragrance florale au mystérieux mélange de plante qui fit croitre d'autant plus son désir pour elle. Tout aussi lentement il la libéra de cette jupe de soie noire glissant sur la surface de ses cuisses de nymphe, s'amassant en paquet au sol, il lui murmura alors à l'oreille sur un ton joueur, la remémorant à une phrase qu'elle même avait précédemment dites:


Et bien moi aussi je connais plusieurs autres jeux forts intéressants....

Se saisissant en douceur de ses fines hanches à faire se damner un saint, il l'attira légèrement en arrière tandis qu'elle s'appuyait au mur de ses avant bras. Son membre vint trouver un délicieux refuge en elle, glissant au sein de cette intimité dont l'expression même de son désir non-feint développait celui de Kalen, commençant de langoureux assauts au fil d'un baiser qu'il fit discourir entre les omoplate de la belle, s'embrassant tout comme lui...
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1 - Le Passage aux Brigands : Le Bordel de la Porte Rouge. 080815043750300482381119 .Elle.

Ce baiser s'éternise en longueur, en saveur et en ardeur. La pulpe des lèvres de l'homme est gouteuse et soyeuse. Elle en savoure chaque sublime grain comme si ce moment allait s'arrêter d'un moment à l'autre. Interrompus par un facteur '' X'' . La fougue est telle qu'elle hante le corps de la belle à un degré inimaginable. Le risque est si grand qu'il est aphrodisiaque. Un inconnu qui pourrait la faire valser dans les bras de la mort avec ce baiser si brulant, l'hypothèse de se faire prendre en flagrant délit en remet une couche. Le sang de la belle ne fait que bouillir davantage lorsqu'elle sent le '' messire '' répondre à la même cadence. Les mains de celui-ci contrôlant ses flancs, venir effleurer sa poitrine de ses pouces subtilement. Elle se réveille au désir qui est si intense qu'elle se perd en lui.

Une main est glissée dans sa soie d'or retenant sa nuque contre son visage, leurs langues se disputant tendrement le plus de territoire possible. Tout va si vite. Tout se précipite. Son corset s'évapore dans un bruissement, tout en même temps que la chemise de '' Johan ''. Leurs peaux respectueusement chaudes se rencontrent et se compriment. Elle laisse échapper un soupir de satisfaction entre ses lèvres pourtant agréablement dévorées toujours. Dans l'entrain de cette passion grandissante, elle le plaque contre le mur adjacent presque contre les étagères. Elle s'attaque déjà à son pantalon porté par une frénésie inimaginable. Le vêtement ne tarde pas à succomber à ses mains habilles pour finir choir sur les chevilles de l'inconnu. Repousser gentiment, il prend les choses en mains en la retournant comme une crêpe. Elle se retrouve face au mur, à sa merci complète.

Son coeur palpite durement dans l'attente. Elle tente de respirer régulièrement mais, en est incapable. Sa tête tourne, le plancher tangue sous influence de ce plaisir qui continue d'endormir ses sens n'en laissant qu'un de très dégourdi, le toucher. Ce sens surement le plus sensible de tous et encore plus dans des moments comme celui-ci. Les lèvres de l'homme la fait chavirer lorsqu'il découvre ses épaules et son cou. Ses mains vont ensuite profiler son dos dans une caresse à la faire frissonner. Il dessine son échine jusqu'au bas de son dos où elle est tatouée. Un serpent entremêlé dans une épée sillonne ses reins, son emblème à LUI. SA propriété. C'est comme cela qu'IL les marque comme du bétail au fer rouge. '' Johan '' ne s'attarde pas plus longuement sur ce détail et dégrafe sa jupe qui va sombrer dans l'oublie.

Et bien moi aussi je connais plusieurs autres jeux forts intéressants....

Promesse fort intéressante de divertissement. Son corps nu contre le sien qui est attiré vers lui tel un aimant mais, pourtant supporté des mains de l'homme contre ses hanches. Instinctivement elle se penche vers l'avant, ses mains s'appuyant contre le mur pour ne pas tomber sous l'influence de leurs corps qui s'unissent.

Aucun obstacle, que des plaintes dans des souffles courts et saccadées par une cadence endiablée. Des frottements, des gémissements, des corps en sueurs d'efforts. Une des mains de la belle s'accroche à l'étagère à faire blanchirent ses jointures par la force dont elle fait preuve pour ne pas succomber trop rapidement à une tension si forte. Elle se consume pourtant à chaque caresse qui devient précise et profonde. Elle s'épanouie à chaque baiser qui glisse de sa nuque à ses omoplate. Elle n'arrive plus à restreindre cette hémorragie de sensation qui enveloppe toute son âme. Elle se met à trembler comme une feuille au vent, porté par l'explosion du plaisir. Les palpitations de son coeur le font exploser en un firmament de petites étoiles qui viennent obstruer ses yeux. Les gémissements trahissent son émoi auquel il l'a totalement dominé. Elle sent son corps entier se contracter sous l'influence du spectre de la jouissance.

Ce genre de relation éphémère est la définition même du mot aventure d'un soir. Celle où demain, il ne sera plus qu'un visage sans nom mais, un souvenir ravissant ses lèvres d'un sourire. Pour elle du moins, c'est ce qu'il représentera, pour lui, s'il arrive à atteindre le même plafond d'émotion, il risque d'en être de même.
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MessageSujet: Re: 1 - Le Passage aux Brigands : Le Bordel de la Porte Rouge.   1 - Le Passage aux Brigands : Le Bordel de la Porte Rouge. Icon_minitimeVen 15 Aoû - 8:03

1 - Le Passage aux Brigands : Le Bordel de la Porte Rouge. 080815120923300482380684 Hima

Les yeux rivés sur lui, sur son visage presque inexpressif. Les secondes s’écoulent imperturbables et il ne dit toujours rien. Il est là assit face à elle à la regarder, silencieux se complaisant sans doute dans son mutisme. Les sourcils de la jeune femme se froncent, elle est persuadée que tout cela l’amuse au plus haut point.
Voilà qu’il approche sa main de la sienne et s’en empare, elle ne fait pas le moindre geste pour l’en empêcher jetant toutefois un bref coup d’œil dans la pièce pour s’assurer qu’on ne l’observe pas.

«En effet, il me semble que la situation dite de base entre vous et moi, situation initiale dira-t-on, est bel et bien la vie commune, de par les engagements que nous avons consenti à contracter l'un envers l'autre.
N'est ce pas ? »

Voilà qu’il se fait un malin plaisir de lui rappeler les engagements auxquels elle a prêté serment sûrement un peu trop vite. Impassible elle ne répond rien, d’ailleurs il ne lui en laisse pas le temps. Elle ne voit pas vraiment où il veut en venir, mais dans quelques temps cela devrait être plus clair. Il enchaine donc éclairant au passage sa lanterne. La tenancière prend alors conscience de l’étendue de la bêtise de sa question. Celle-ci s’était échappée de ses lèvres le plus naturellement du monde. Entre le moment de leur séparation pour des raisons encore inconnues et ces retrouvailles pour le moins étranges, il s’en était produites des choses dans la vie de notre tenancière. En le voyant elle avait prit presque peur et cette phrase courte mais infiniment révélatrice sur l’état dans lequel son cher et tendre époux l’avait mise, avait retentie et demeure présentement en suspend.

L’infâme se rend compte tout doucement à quel point la voilà embourbée jusqu’au cou. Elle d’ordinaire si habile pour tromper les gens, se sent désormais prise au piège. L’arrivée impromptue de son mari bouleverse les plans qu’elle faisait avec ses amants. Il lâche sa main et continue de la regarder cette fois-ci un sourire illumine sa face, il jubile visiblement. Sait-il seulement l’embarra dans lequel il vient de la plonger ? La jeune femme déglutit, elle ne le quitte pas des yeux pour autant. Il détourne le regard cependant et poursuit sur tout autre chose pour son plus grand étonnement.

« Par ailleurs, je dois vous faire part de ma surprise...
Les coutumes lodévoises auraient-elles changées ? A moins que vous n'ayez décidé de vous affranchir des gangues traditionnelles ? »

Ils ont beau être assis l’un à côté de l’autre, une distance plus grande semble les séparer. Dans son agitation due à la vision surprenante de son époux dans un tel bouge, la jeune femme était complètement chamboulée. Si bien qu’elle en avait complètement oublié mœurs et coutumes.

« Par exemple, le fait de ne pas avoir reçu l'accueil qui me fut traditionnellement réservé lors de mes précédents passages ici me semble être de nature, si s'avérait que ce manque était entériné, à compromettre gravement l'équilibre de notre univers... » Continua-t-il sur un ton léger, trop léger pour que cela convienne à la maquerelle. Il pose à nouveau son regard sur elle, tandis que de son côté Hima tente de rester le plus insondable possible.

« Cela serait embarrassant, non ? » Il termine ainsi son monologue, et il n’en faut pas moins à la femme pour qu’elle glisse sa main sur la nuque de cet homme puis l’attire doucement à elle. Leurs deux visages sont à présent si, proches presque collés qu’ils peuvent sentir la respiration de l’autre sur leur peau. Son autre main vient alors caresser la joue masculine du fameux époux tandis que filent doucement les secondes. Puis après un moment qui semble avoir duré une éternité, Hima vient goûter aux lèvres qui lui avaient fait trop longtemps défaut. Son devoir ainsi fait elle se redresse légèrement et le fixe à son tour pour répondre finalement :

- Evidemment, cela serait très embarrassant…

Hima vient de faire son choix, elle pense encore que les choses s’arrangeront et que cet époux-là ne s’éternisera sûrement pas. Elle décide de poursuivre cette fois-ci avec le sourire, et de continuer ce petit jeu auquel il semble s’adonner.
La jeune femme lui prend alors la main, lace, délace, entrelace ses doigts avec les siens sans le perdre une minute du regard, sourire au coin des lèvres elle semble réfléchir à la tournure exacte de toute cette mascarade.


- Vous avez bien raison mon cher, la surprise ne m’a pas étranglée comme elle le fait d’ordinaire. Les mots sont sortis d’eux-mêmes sans que je réfléchisse. C’est assez triste à dire que nous ne sommes finalement pas maitre de toutes les infinités d’émotions surtout quand ces dernières nous submergent.

Ne désirant pas s’étaler plus longtemps sur le pourquoi de sa question stupide aux risque de s’enfoncer encore plus elle choisie la carte de l’esquive.

-Mais expliquez-moi...Je me suis fais du souci. Ne voyant plus de réponse à mes missives j’ai bien cru qu’il vous était arrivé quelque chose de fâcheux. Notre correspondance avait pourtant bien débutée.

Elle porte la main de l’homme à ses lèvres sans le perdre du regard dans l’attente du réponse de celui-ci.
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MessageSujet: Re: 1 - Le Passage aux Brigands : Le Bordel de la Porte Rouge.   1 - Le Passage aux Brigands : Le Bordel de la Porte Rouge. Icon_minitimeVen 15 Aoû - 8:12

1 - Le Passage aux Brigands : Le Bordel de la Porte Rouge. 080815120924300482380692 Kalen.


[ Dans la "Buanderie" avec la mystérieuse "Elle"..... ]



Le plaisir venait, au fil de l'étreinte, de plus en plus ferme mais tendre, au gré des gémissements emplissant la pièce, de plus en plus forts, se muant en plaintes rythmant les souffles haletants, forts et courts des deux amants. Kalen ivre de sensation, dont les assauts appliqués ne faiblissaient pas sur la sublime croupe de "Elle" la mystérieuse, qui pourtant dévoilait sa nature tout aussi épicurienne que la sienne dans ce partage des plaisirs, ne boudant pas sa part. Corps délicieusement avides de chair, deux être s'entre-satisfaisant dans un indescriptible instant de volupté, le femme aux cheveux d'or penchant vivement vers l'arrière sa tête comme pour mieux exprimer ses clameurs de contentements, telle une louve hurlant une ode lunaire....


Kalen avait presque peine à trouver haleine, et sur ce dos, ce cou, il était toujours plus concentré à dispenser des baisers devenu si intense qu'ils se muaient presque en légères succions, tantôt douces, tantôt fermes, son bassin trouvait obstacle toujours plus fermement sur ce fessier offert et la moiteur de cette antre ne le poussait qu'à toujours plus d'élan.


Quintessence des ivresses dû à l'emportement des perceptions, chair de poule si puissante qu'elle en traversait les êtres, il la désirait toujours plus à chaque secondes au fur et à mesure que la mystérieuse exprimait sa pâmoison, son état d'abandon, de bien-être ressenti dans tout son corps, sous l'effet de cette sensation, de ces émotions intenses, multiples et si délicieusement renouvelées à chaque coups de reins. Mais il lui manquait cette lueur dans le regard de la belle, cette appel flagrant à plus d'entrain, d'hardiesse, cette confirmation implicite de cette luisance particulière telle une flamme dans les yeux qu'une femme exprime sans le vouloir à son amant...


...Kalen la retourne par l'épaule, sans vergogne ni douceur, trop emporté dans le feu de l'action, et la plaque contre le mur, fermement mais sans sauvagerie, liant alors leurs prunelles habitées de la même envie: Toujours plus de délices...


...plongeant son visage au creux du cou de la belle, remontant vers son lobe pendant que ses mains dans un geste explorateur partent en quête sur le satin de la peau des cuisses de la belle, s'emparant de se genoux qu'il relève alors, l'incitant à l'enserrer par la taille de ces jambes de sylphide, et il reprit son étreinte toujours plus teintée de cette couleur passion, celle non pas affective mais charnelle, ce désir à jamais insatisfait qui pourtant se voit perpétuellement assouvit d'un plaisir tout autant partagé que communicatif dans ce maëlstrom de souffles brulant se mêlant ou glissants sur les joues de l'autre dont on s'attache à embrasser si fiévreusement que l'on ne le fait plus que par instinct, s'étancher de l'autre...


...et cette soif ô combien exquise se développait au gré des plaisirs devenus patent, audible par la jouissance exprimé, visible par la luisante sueur suintant des corps embrasés, excitant même l'olfaction de cette caractéristiques senteurs, stimulant le goût par des interminables baiser, tout les sens étaient alors en éveils, seule la conscience était éteinte pour la plus agréable de ces sensations: l'extase naissante...




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1 - Le Passage aux Brigands : Le Bordel de la Porte Rouge. 080815043750300482381119 .Elle.

L'emportement est si intense que le corps d'Elle se cambre à un point où la profondeur des gestes devient accrue. Le glissement contre elle la rend vulnérable à toute autre sensation qui est décuplée comme les baisers qui deviennent des succions dans son dos. Elle en gardera surement quelques marques ensuite mais, peu importe. Ce ne sont que quelques petites rougeurs passionnées qui s'estomperont pendant que ce souvenir persistera dans sa mémoire au gré du temps.

L'effet de réflexion de son propre plaisir se repend chez son hôte qui devient à son tour incontrôlable. Une main sur son épaule et elle se retrouve virevoltée et contre le mur en moins de deux. Son regard croise le sien. La surprise sur les traits de la blonde bien que l'amusement persiste. La flamme qui vacille dans ses yeux de l'homme l'hypnotise. Un loup guettant l'agneau du désir, prêt à bondir sur elle. Il lui agrippe les genoux qui fléchissent sans mal, ses jambes s'enroulant contre ses reins. Le contact du mur froid contrastant avec la chaleur de son corps. Elle frémit par l'ardeur qu'il met à la pâmer d'un plaisir indéfinissable . Les ongles d'une de ses mains, s'enfoncent dans la chair de ses épaules, effet miroir de la jouissance qui maintenant, l'assaillit. L'autre main agrippe l'étagère qui vacille au grès des mouvements, la literie s'affalant contre le sol au fil des vagues du meuble contre le mur.

Elle suffoque, l'air n'arrivant plus à trouver refuge dans ses poumons. Une pluie fine de sifflements la hante, l'esprit fantomatique, la raison tellement enfouie profondément en elle. Elle s'abandonne entièrement à cette fulgurante onde de bonheur. Ses jambes sont si serrées contre lui qu'il peine à prouver sa masculinité, forçant son accès et multipliant ses propres sensations. Il explose à son tour, à bout de souffle. Leurs lèvres liées dans un ultime combat, voulant donner satisfaction à l'autre. Le temps n'a plus de sens, figé dans l'espace. Le grain de sable est suspendu dans sa fonction du sablier. Tout est maintenant au ralentit. Ce souffle qui ne lui brule plus les lèvres, ses yeux plongés dans les siens qui ne discutent plus. Même le tambourinement de son coeur semble mort. Il n'existe plus rien sauf cette infinie sensation d'être comblé.

Tout repart à l'assaut, la chamade de son coeur, sa respiration qui halte à grande goulée, ses paupières qui se referment et s'entrouvrent de nouveau. La vie reprend son court à une vitesse fulgurante. Le moment partagé avait été si troublant. Elle redescend ses jambes dans un frôlement satiné contre les jambes de '' Johan''. Il lâche prise de son postérieur pour la libérer, retrouvant un rythme plus normal, reprenant leurs souffle et leurs esprits mutuellement. Des échanges de regard, d'assouvissement complet. Ils semblent très satisfait de ce petit divertissement. Ils connaissaient effectivement tous les deux des jeux très surprenant.

Elle tente de repérer ses vêtements qu'elle recommence à enfiler pas sans un sourire pour lui de connivence. Elle remet sa jupe, lui son pantalon tout deux, face à face, à proximité l'un de l'autre. Elle remet son corsage et lui sa chemise. Elle peine à relacer son haut de corps tellement ses mains tremblent encore de cette fougue qu'elle n'avait pas prévu au départ. Elle lui demande donc son aide d'un ton de voix mielleux.

Je ne voudrais pas redescendre en bataille, tu voudrais bien m’aider ?

Elle replace ses cheveux de ses mains, les bouclettes blondes cascadant sur ses épaules à ses dires. Il acquiesce et revient vers elle, leurs lèvres se frôlent pendant que quelque chose attire soudainement son attention, une petite étincelle de métal dans son cou qu'elle n'avait pas remarqué au premier abord. Un pendentif. Elle fonce les sourcils, en ayant déjà vu des semblables.... Des similaires sur des gens, qu'elle avait elle-même décimé pour la plupart sur ordre de la nièce de son employeur !

Très joli ce pendentif….

Pendant qu'il relace docilement son corset, elle le prend dans ses mains, méfiante soudainement de ce qu'elle va découvrir, redoutant l'inévitable. Un nom devrait être gravé au dos... Kalen.... L'expression de son visage se change. Elle tente de cacher sa confusion mais, en vain. On lui avait décrit celui qu'elle cherchait depuis si longtemps mais, pas ainsi. Il avait les cheveux courts à l'époque. Elle aurait dû se douter qu'il aurait changé d'apparence se sachant poursuivi. A moins, qu'il a volé ce bijou à son propriétaire. C'était une possibilité. Elle devait le savoir, avant de le tuer. Une seule façon de connaitre la vérité !

D'un geste brusque elle retourna Kalen et déchira sa chemise au niveau de son omoplate droite en l'agrippant à l'encolure. Un crispement de tissus et la fatalité règna.La marque était bien là, gravée dans la chair. Une grenouille. Les reinettes d'argents !!! C'était bien lui. Le raclure. Elle s'était bien faite avoir. Comme une gamine, elle venait de tomber dans les pattes de l'ennemi juré !!! Quelle sotte !!!

TOI??!!!

Elle pivota pour trouver sa dague. Elle jura silencieusement voyant qu’elle était demeurée dans la bure qui se trouvait toujours à la table, en bas, au rez-de-chaussée.
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[ Dans les bras de la belle, dans les bras de la mort...](Musique 1)


Les frémissements s'intensifiaient dans tout le corps de Kalen qui s'adonnait librement à son plaisir, son ventre se glissant sur celui de la belle au gré des va et vient, la faisant monter et descendre contre le mur à chaque assaut de son bassin sur ses hanches, leurs plaintes émises à l'unisson dans cet orgasme se déchainant. Se pâmant sous ces délicieuses "attaques" d'une étreinte non retenue, "Elle" enfonça ses ongles dans l'épaule de Kalen qui ne sentit même pas la douleur tant le plaisir était omniprésent, il la vit juste sans y prêter garde s'agripper à l'étagère qui conjointement à l'action de la belle fit valser les changes de couches au sol.
La blonde mystérieuse ne retenait plus l'expression de ce qui l'habitait à présent et ses forts gémissement devinrent des cris clairement audible par son fin nez mal gré qu'elle se pince les lèvres de ses dents, puis, se laissant bercer par l'emport de la situation, les jambes si serrées autours de lui qu'il devait forcer de son poids pour pouvoir glisser en elle, forçant délicieusement son passage des délices et sublimant ses propres perceptions, elle se permit alors de laisser franchir la barrière de ses lèvres ses cris de "joie", chaque clameur poussant Kalen à se libérer, ce qu'il retenait afin de faire croitre leurs sensation mais poussé au confins de son endurance il ne put plus longtemps réfréner cette extase qui explosa, se déversant dans cette intimité, se crispant sous l'orgasme de la mystérieuse blonde à bout de souffle.

Dans un ultime baiser les amants mêlèrent leurs langues dans un jeu de recherches, de poursuites, d'évitements, de conquêtes, plus rien d'autre n'ayant d'importance qu'eux deux, Kalen toujours en elle mais ayant stoppé reprenait haleine suite à leur torride étreinte. Leurs bouches se séparèrent au profit de l'union de leur regards où scintillait cette lueur de contentement mutuelle, en même temps la belle reprend tout autant contact avec la réalité que ses pieds avec le sol, les posant l'un après l'autre. En même temps Kalen qui l'avait maintenu jusqu'à présent par son délicat fessier la relâcha presque à regret, mais toutes les bonnes choses ont une fin... dans cet agréable divertissement ils s'étaient effectivement prouvés à tous les deux la connaissance d'un jeu des plus plaisant...

Leurs regards se perdirent dans la pièces en quête de leurs habits respectifs qui avaient sous le coups de l'empressement volé à droite et à gauche. Juste un sourire complice échangé, un regard coquin compris mutuellement et ils s'habillèrent. La belle eût peine au laçage de son corset, ses mains malhabiles suite de cette étreinte des plus fougueuse, elle lui demanda d'un ton poli:


Je ne voudrais pas redescendre en bataille, tu voudrais bien m’aider ?


En même temps que s'égrainaient ses paroles, dans un geste quasi félin qui fascinait de plus en plus Kalen, la belle pris et replaça sa chevelure retombant en pluie d'or sur ses épaules. Que pouvait-il faire d'autre qu'acquiescer à cette déesse?
Lacets tendus en des gestes appliqués, frôlements de lèvres de deux amants devenus intimes à présent, elle ne l'avait plus vouvoyée mais tutoyer, ce qui fit dire à Kalen qu'il aimerait éventuellement revoir cette sylphide... mais quelque chose n'allait pas, dans son impression au fil de la soirée cette femme peu commune lui rappela un vieux souvenir, enfoui au plus profond de lui même et son inconscient refoulait cette éventualité tant cela pouvait être inconcevable. De toutes façons il arriverait bien à s'en rappeler à un moment ou à un autre. "Elle" fronça ses sourcils en prenant entre ses doigts graciles le pendentif de Kalen et dit alors:


Très joli ce pendentif….


L'expression du visage de la mystérieuse se changea comme si à elle s'éveillait quelque chose, tentant en vain de refouler une pensée. Mais il ne prit pas garde à cela, elle ne pouvait connaitre la vraie signification de cette plaque. Il se retourna alors, échappant pour quelques secondes à l'attention de la sublime blonde, ses pensées à lui étaient de pouvoir discrètement enfiler son gilet dans lequel il avait soigneusement dissimulé son double étui porte-couteaux. Au moment de se déshabiller il avait fait glisser les bretelles de cuirs en même temps qu'il avait quitté son gilet, ramassant le tout en son dos, mais pour remettre l'ensemble c'était déjà beaucoup moins discret...
Un geste brusque fit pleinement se retourner Kalen qui ne pu réagir et dans un grand bruit d'étoffe sa chemise fut déchirée au niveau l'encolure jusque dans son dos. Trois lettres formant un mot extrêmement lourd de sens furent prononcés par la mystérieuse...


TOI??!!!


Kalen réalisa en une infime fraction de seconde qui était "Elle", car une seule femme pouvait à la seule vue de sa plaque s'enquérir de son tatouage de grenouille sur son omoplate... il répondit dans un souffle...

Et oui Eléonore... Moi...


{ Révélations }(Musique 2)

Cette femme, devant lui à l'instant était le point clé, l'essence même de la raison de sa fuite, c'était une agent employée depuis des années par son pire ennemi. Et Kalen la connaissait de nom.... "Elle"... El... Eléonore Depasquier...

Suite au trop grand succès et à l'expansion du réseau auquel il appartenait, "la reinette d'argent", issue d'une appellation péjorative, ce petit groupe criminel prit rapidement du galon, racketant les haleurs arrivant au port fluvial. Ce réseau diversifia ses activités du moment que ce fut lucratif: Vols, extorsions, enlèvements, prostitutions, blanchiments d'écus, détournements de fonds, fabrications et usages de faux, tripots clandestins, et sur la fin assassinats sur contrat où Kalen excella particulièrement...
Mais éclata une guerre de territoire entre son Clan et un autre, ennemi, qui fut reprit par la fille du patron qu'il avait lui-même abattu de son arbalète. Son Clan prit par traitrise fut totalement décimé. La rumeur de l'arrivée d'une femme se prénommant Eléonore Depasquier dite "Elle" et qui le cherchait pour l'occire, une mercenaire spécialisée en temps qu' "Agent de connivence", elle cumulait les fonctions mais était plus précisément penchée dans l'infiltration et l'assassinat... Une espionne mystérieuse à la solde de tout bon payeur.... son employeur principal restant mystérieux pour Kalen bien qu'il s'en doutait...

Les catins apprirent ceci mais ne dévoilèrent rien à "Elle", trop apeurées de leur devenir si l'on advenait à connaitre une trahison, la parole est d'argent mais le silence est d'or, sauf avec Kalen, lui, rémunérait d'or la parole de celle-ci dont il avait la pleine confiance, elles lui révélairent certaines nouvelles alléchantes...
Au début d'une journée brumeuse de Février 1453, sur le toit d'une bâtisse Lyonnaise quasiment un heure après l'aube, dans la douceur des rayons d'un soleil matinal dispensant leurs délicates lumières orangées sur les murs en pierre de tailles des bâtisses, à 300 pieds de distance sur le haut d'un toit d'une maison on pouvait voir s'élever dans les airs un duvet de plume blanche, tournoyant au gré d'Eole...

...cette plume était suivi de peu du sifflement caractéristique de l'empêne d'une carreau d'arbalète, le projectile meurtrissant généralement la chair de la cible de Kalen...

Le duvet de plume lui servait à jauger le vent... et c'est depuis ce temps que Kalen fut surnommé "la Plume"...

Sa spécialité était les arbalètes à crémaillère, ainsi que bon nombres d'armes de tir et de jet. Et en ce début de matinée Kalen c'était pour ainsi dire lancé un contrat, pour lui même. On lui avait dit que sur la rive opposée du Rhône se trouvait une auberge où dormirait Eléonore. Le patron mit dans la confidence allumerait sur le rebord de la fenêtre une bougie dès que la blonde sortirait des lieux, prévenant ainsi le tueur de tirer sur la première blonde qui pointerait son museau à l'extérieur. La bougie s'alluma... la blonde s'aventura à l'extérieur... Kalen avait manivellé l'arbalète à crémaillère depuis une heure déjà et sur laquelle dormait un carreau meurtrier utilisé sur les défenses de rempart... même si Eléonore portait une cuirasse de Lansquenet, elle n'y réchapperait pas à 300 pieds (100 mètres)...

Mais Eole était espiègle et le carreau fusant dans les airs vint se ficher dans le mur, frôlant de quelques pouces la gorge de l'espionne qui eût tout à loisir de prendre ses jambes à son cou...
C'est alors que ne pouvant prendre plus de risque Kalen dû se retirer au Nord de Lyon pour se faire oublier, non loin de là, dans un petit hameau du nom de Lucenay où il résida un temps tout en pouvait se renseigner sur les activités Lyonnaises...
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