L'Antre aux secrets
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 8 - Près de la rivière

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MessageSujet: 8 - Près de la rivière   8 - Près de la rivière Icon_minitimeJeu 14 Aoû - 3:18

8 - Près de la rivière 080823063536300482408584Anuata

[Pas loin du campement de Joe]

Sentant le cheval de l'étrange cavalière qui renacle, Anuata s'arrête près de la rivière, scrutant les alentours.

Descendant de sa monture, elle panse les chevaux, les déchargeant de leurs selles et de leurs mords. Tranquillement, elle les mène sur la rive, et entreprend de les bouchonner, ramassant quelques herbes sèches, elle les tourne en bouchon, et frotte les chevaux, sachant combien ils aiment cela.

Souriante, se disant qu'enfin, elle va retrouver son Joe, une fois terminé sa tâche, elle s'assoit à l'ombre d'un arbre, et ferme les yeux. Les chevaux sont tranquilles, ils se désaltèrent. Les oiseaux piaillent, les arbres ne bougent pas, il n'y a pas de vent, et le clapotis de l'eau appaiserait n'importe quelle tension.
_________________
Opale666

Opale arrive et aperçoit ces si beau chevaux... En remarquant que quelqu'un est près d'eux elle s'assoit derrière un buisson et observe une jeune femme entrain de se détendre. Sans se faire voir elle continue de regarder les chevaux...
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8 - Près de la rivière 080824095759300482412927Ivy*

Le soleil était Presque perdu faisant place à la lune. Un dernier rayon à l'horizon indiquant sa mort imminente, il déclinait son dernier clin d'oeil. Ivy menant la monture, pistant les traces des deux chevaux laisser par la voleuse dans la terre avançait vers eux assez rapidement. Une des traces était plus enfoncée par le poids de la cavalière, l'autre derrière un peu plus allégée, donnant l'impression de plus se faire trainer qu' autre chose par la maque à moitié effacé qu'elle laissait. Il n'était pas très difficile de voir que c'était eux et qu'ils étaient sur la bonne voie.


Dequerne avait toujours ses bras tout contre elle, ses mains plus contre ses cuisses maintenant que contre son ventre. Il semblait prendre plaisir à cette partie de chasse. A ce demander ce que lui chassait cependant, la proie voilée ou le doux poison pour la nuit ? Si c'était la deuxième option qu'il cherchait, à affermir son corps contre le sien, à chaque soulèvement dû au galop du cheval, il rapprochait de son bras son bassin contre le sien, mettant ses fesses bien ancrés contre son entre-jambe. La caresse était subtile mais l'envie qu'il créait beaucoup moins cependant. L'empoissoneuse en avait des frissons de chaleurs et la tête qui était rudement éprise par ces gestes intentionnels.

Il l'a troubla tellement qu'elle en perdit le fil des pistes et passa tout droit, c'est lui qui l'a ramena dans le chemin en lui disant de faire demi-tour et lui montrant que les traces déviant dans un petit sentier. Elle s'exécuta et emprunta le même sentier. Elle ralentit pour mettre le cheval à la marche simple. Le silence était accru pour l'instant, seul au loin le bruit de l'eau s'écoulait doucement. La rivière.... Elle avait donc dû trouver refuge dans cet havre de paix. Elle croyait vraiment s'en sortir aussi facilement ? La prudence dicta tout de même à Ivy de reste vigilante, c'était beaucoup trop facile ou complètement idiot ou bien encore simplement irréfléchi comme attitude.

Ivy continua de s'aventurer pour apercevoir non loin d'eau les deux cheveux en premier lieu, s'abreuvant directement à l'eau fraîche où l'astre lunaire miroitait maintenant. Elle ne vit pas tout de suite la femme cachée dans les bosquets mais, vu l'autre rapidement et seule, la garce de voleuse était bien adossé à un arbre. Elle arrêta la jument, en descendit sans bruit et donna les rênes à Dequerne.

Elle marcha, évitant de faire craquer une simple branche sous son poids et s'avança à pas de loup vers celle qui allait payer pour son crime, elle se l'était jurée. De son corsage elle sorti un petit couteau, assez tranchant pour couper la soie d'un simple cheveu et arriva sur sa gauche sans qu'elle l'a vît et lui balança un coup-de-pied en plein dans ses gencives.

Navrée, je crois au vu de la gentillesse que vous avez fait part en prenant mon dû, je vais omettre les salutations !!!! Vous avez quelque chose qui m'appartient je crois bien....

Elle regarda la larve devant elle se tenir la mâchoire prête à lui acérer un autre coup si elle tentait de fuir. Elle n'avait aucune chance contre le poison, mercenaire entraînée, prête à tuer pour un simple regard, alors pour un vol contre sa personne....Dieu seul sait ce qu'elle pourrait bien lui faire ....
_________________
8 - Près de la rivière 080823063536300482408584Anuata

Endormie sous un arbre, Anuata est réveillée par un coup de pied dans la mâchoire.

Navrée, je crois au vu de la gentillesse que vous avez fait part en prenant mon dû, je vais omettre les salutations !!!! Vous avez quelque chose qui m'appartient je crois bien....


Essayant de se redresser en se tenant le menton et la joue, incapable de parler, tellement la douleur est présente, elle regarde la femme qui la réveille ainsi. La reconnaissant, elle comprend tout de suite que l'heure n'est pas à la plaisanterie. Elle regarde la sauvageonne qui frappe ainsi sans sommation, puis regarde les chevaux près de là. Impossible de les atteindre. Enfin mise sur ses pieds, adossée à l'arbre, elle glisse une main vers sa dague, espérant elle ne sait trop quoi, l'autre main toujours sur sa joue, sentant le goût du sang dans sa bouche. Cette folle a du lui casser la moitié des dents...

La douleur est terrible, elle n'arrive pas à articuler le moindre mots. De toutes façons, il n'y a rien à dire. Le cheval de la femme est là, près du sien. Pas besoin de plus de preuves. Elle la regarde de nouveau, se demandant quel sort elle lui réserve.
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MessageSujet: Re: 8 - Près de la rivière   8 - Près de la rivière Icon_minitimeJeu 14 Aoû - 3:20

8 - Près de la rivière 080823063536300482408585Dequerne

Presque une semaine que Dequerne avait entamé ses recherches de la main noire, parcourant une partie non négligeable du Languedoc pour arriver jusqu'à Carcassone sans se douter que guidé au départ par Ivy il la retrouverait finalement, il n'espérait même pas l'approcher aussi prêt...

Dans les dernières lueurs crépusculaires la traque était menée à grand train, Ivy de son air prédateur pistait chaque indices au sol, ceux-ci étant nombreux cela ne pouvait pas être dur de retrouver Anuata. Mais il fallait admettre qu'Antoine n'avait pas vraiment l'esprit totalement concentré à la traque... Etre collé tout contre ce sublime corps réagissant à chaque mouvement du galop n'étant pas pour laisser indifférent Antoine regardant par dessus l'épaule du poison, et chaque mouvements du cheval projetait en son cou et sur sa joue la chevelure de la belle, douce torture composée de caresses subtiles, lui laissant comme un souvenir de ce qui fut mais quelque part un avant goût de ce qu'il voudrais... et comment ne pas vouloir de ce doux poison...
Fermemant collé à elle, leurs bassins l'un contre l'autre, la main d'Antoine sur cette cuisse, et ces mouvements suggestifs ayant le pouvoir d'évoquer des idées, des sentiments, des actes, le tout s'enchevêtrant dans sa tête en une bousculade des plus déconcentrantes... éveillant un certaine "émoi" n'en pouvant plus de durcir...

Visiblement elle semblait tout autant "ailleurs" car la trajectoire du cheval dévia et vint se perdre dans un autre embranchement, Dequerne réagit a temps en tirant fermemant les brides pour stopper la monture. Il glissa à l'oreille de ce doux poison un léger murmure, lui disant de rester concentrer et de faire demi-tour, pour l'heure c'était au "travail" qu'il fallait songer car pour les plaisirs Antoine saurait la récompenser de mille délices le moment venu pour ses efforts... et sur ce point il ne mentait pas, il s'appliquerait...
Tout en menant à nouveau la monture vers leur piste première, Ivy se vit d'autant plus enserrée de ce bras d'où elle pouvait deviner une toute autre envie que celle de se maintenir...
Quelques instants plus tard elle ralentit le pas de la jument, progressivement en étudiant du regard les environs, le silence était seulement brisé par le pas de la jument sur l'herbe, le bruit de l'eau toute proche et les insectes dans la végétation.

De son coté Dequerne pu rapidement saisir la situation, les chevaux buvaient à l'eau de la rivière et il les voyait dans le contrejour des reflets de la lune, déjà Ivy mit pied a terre et tel un félin elle parti en chasse. Antoine ne fit pas réellement attention à ce bruissement d'une seconde femme cachée dans les buissons, il ne valait d'ailleurs mieux pas qu'elle ne bouge de trop car il se rendrait vite compte de sa présence et cette petite espionne avait la grande chance qu'Antoine soit obnubilé par le déhanché du poison lancée en plein assaut furtif... il mit aussi pied a terre et laissant la jument brouter là où elle était il fit de même qu'Ivy mais lui ayant laissé une longue avance, progressant tout comme elle a pas de loup, sans faire craquer la moindre brindille.

Il n'arriva que pour voir Ivy assèmer un coup-de-pied silencieux mais des plus efficace à la jeune Maure dont le voile n'avait pas ammortit l'impact qui la projeta sur le coté...

Navrée, je crois au vu de la gentillesse que vous avez fait part en prenant mon dû, je vais omettre les salutations !!!! Vous avez quelque chose qui m'appartient je crois bien....

Vu le ton sec et aigre employé, Dequerne ne se serait pas vu à la place d'Anuata, accusant le coup en se tenant de la main la zone promptement traumatisée. Il se rendait compte des compétences d'Ivy sur le terrain, elle savait agir tel un homme et son geste semblait empreint d'habitude. Il se dit en lui qu'elle ne dégageait pas cette dominance pour rien, cette impression de danger si exaltante qu'Antoine ressentait en présence de la belle empoisonneuse, risquer de subir un tel traitement au moindre faux-pas n'était point sans lui exciter ce penchant qu'il a des femmes aux forts caractères...
Lui laissant dans cette impression de violence omniprésente croitre un renouveau de son désir, plus malsain celui-là...
La violence avait aussi cette double nature agissant sur lui: la mort et le sexe...
Il tenterait bien d'aller déposer dans le creux de son cou un baiser...
Juste pour risquer un violent retour de coude dans sa mâchoire...

Il émit un long soupir las, tout en haussant un sourcil, elle n'aurait rien a payer pour l'attente, bien au contraire, plus elle attendrait et plus elle recevrait de lui...

Qui se fait attendre ce fait désirer...

Mais tout en s'approchant d'un pas lent, sans furtivité puisque non nécessaire, il devança Ivy sans même lui demander ses projets. Dans un mouvement empressé il défit la bride de sa guisarme toujours fixée en son dos et la jeta rapidement sur le coté.
Les traits d'Antoine se déformèrent dans un rictus de colère et d'un coup son bras partit dans un développement large, son élan ne fut même pas ralentit par le visage d'Anuata qui à peine relevée se prit une gifle si vive qu'elle vint choir de coté au sol avant d'avoir pu réagir, accusant une seconde impact. Dequerne dont l'instinct fut excité par toute ces sensations qu'Ivy lui communiqua pendant la chevauché se mit à hurler, hors de lui:

20 écus!!
20 putains écus !!
Juste pour se faire raser?
Si j'te mettais pour 20 écus de baffes tu serais morte!!

Sans attendre il s'empressa de se jeter sur elle, la maintenant au sol par son poids en la chevauchant au niveau de la taille, parcourant avec soin son corps en quête de sa bourse ou d'une arme sans omettre bien entendu d'attarder son geste sur sa poitrine... qu'il est agréable d'avoir un prétexte quoi qu'il n'en avait pas besoin...

De cette fouille il en ressortit plus enrichit de la bourse de la Maure avec SES écus ainsi qu'une dague. Antoine se recula alors, adressant un regard des plus malsains à Ivy et rajouta:

A ton tour ma belle...

Antoine se mit alors à sourire d'un air carnassier en reportant son attention vers Anuata...
_________________
8 - Près de la rivière 080824101129300482412945Joe Carri

[Dans la rivière, entre la cité et Anuata]


La herse retombée derrière lui, Joe imagina facilement la tête de ses poursuivants face a cette barrière qui les séparaient, combien de grognements s’élevaient derrière cette infranchissable muraille, mais elle ne tarderait pas à remonter sous l’impulsion d’un ordre hurler du plus profond de l’estomac d’un général, d’un brigadier ou tout bonnement du plus motivé a dévisser la tête d’un assassin. Il fuyait encore comme le plus terrible des pestiférés face aux innombrables villageois qui bloqués, eux, en dehors de la cité le dévisageait avec stupéfaction. Voyant les chevaux prêts a se faire chevaucher, il s’enfonça dans les bois afin d’échapper plus facilement à ses futurs poursuivants, préférant fuir a pied que de s’encombrer d’un animal dont il n’aurait su apprivoiser la sympathie et qui par sa fougue aurait risqué de le désarçonner, qui pour l’heure, recherchaient un moyen assuré de le rattraper au plus vite.

Se sachant traquer de toute part, par une forte garnison établie à Carcassonne, Joe se faufila tant bien que mal a travers les bois alentours. Courant a perdre haleine dans cette forêt dense, ou les chevaux ne pourrait pas avancés, en évitant le plus possible les chemins principaux, préférant les sentiers de traverses. Se frayant un passage au travers des branchages et des buissons touffus, il se retrouva bientôt les pieds dans l’eau au milieu d’un bourbier. Stoppant sa course dans un marécage, Joe se retourna brusquement comme si la chasse se terminait au pied d’un mur. Visiblement désappointé, il fit une grimace de contrariété avant de s’accroupir quelques instants afin de reprendre son souffle et essuyer son front perlant de sueur. Le pardessus hâtivement confectionné lui tenait sérieusement chaud mais il lui était impossible de l’abandonner au risque de donner l’alerte aux chiens des équipes sinophiles. D’ardents soldats devancés par l’odora imperturbable des dangereux molosses qui ne les quittaient jamais. Impossible de se sortir de ce guêpier.
Quelques instants a souffler, afin de se réorienter pour rejoindre sa tanière et déjà les aboiements qui résonnent au loin dans la pénombre du sous-bois. Sans se poser de questions, il se risquât a cheminer à travers l’eau boueuse de l’étendue saumâtre qui s’avançait vers lui. La figure et les points sanguinolents par les éraflures des buissons épineux, et le pouls qui ne décélère pas, après un court instant de sérénité, il entendit s’écouler la rivière qu’il cherchait à regagner afin de tromper l’odora de ses poursuivants. En escaladant quelques rochers, il entendit le clapotis de l’eau en contre bas, se fendant aux grés des obstacles rencontrés, se préciser de plus en plus. Il redescendit donc jusqu'à une petite crique s’ouvrant sur une ancienne carrière ou un petit court d’eau serpentait paisiblement au pied de la roche. Il suivit un petit sentier terreux laissé par une forte pluie ayant creusé une rigole. Celle-ci recouverte de feuilles, la rendait excessivement glissante. D’un coté un tapis de feuilles et de buissons infranchissables de l’autre une falaise abrupte avec un vide à en perdre la tête. S’accrochant aux ramures des petits arbustes disséminés le long du vide. Il dévala la pente avant d’arriver au pied de la ravine dans laquelle, il glissa tout son pesant dans l’eau froide, le saisissant comme une anguille plongée dans une eau en ébullition, se raidissant à son contact. Il mit quelques instants à se remettre de cette émotion mais, il reprit vite ses esprits, car enfin, il avait retrouvé ce cours d’eau qui allait le dissimuler de ses poursuivants. Derrière lui, il entendait les hurlements des hommes poussant leurs bêtes à traquer le fugitif. Leurs renifleurs qu’étaient les terribles chiens de chasse et de guerre entraînés a pister les plus téméraires, aboyaient sans discontinuer pour effrayer le fuyard mais cette eau salvatrice, le ferrait disparaître, lui, et ses odeurs corporelles pour un moment.

Il se lança dans une nage puissante, profitant du courant pour gagner un temps précieux sur ses poursuivants. D’un petit cours d’eau, la ravine se transforma en une remarquable rivière dans laquelle devaient affluer bon nombre des ruisseaux environnants. Sans doute que les alentours de cette ville recelaient plusieurs rivières mais celle-ci lui sembla suffisamment large pour en être la principale.
Il remonta donc le courant, tantôt trempant simplement les mollets, tantôt nageant énergiquement à la surface de l’eau. De temps en temps, quand la végétation bordant les berges le permettait, il se glissait entre les ajoncs afin de procéder à une écoute approfondie des alentours. Rien, il semblait seul perdu au milieu de nulle part a l’ombre des arbres qui serpentaient le long de ce court d’eau sinuant au milieux des campagnes et des forets dévalant la petite colline ou il s’était provisoirement établit. Rien, juste les grésillement des insectes, qu’il chassait de ses épaules ou ils venaient se coller a la vue de ce met de choix, par une claque ou un déplacement d’air au dessus de lui.
Les sabots d’un cavalier claquèrent sur le sol derrière la végétation, ondulant aux grés des turbulences du vent et le dissimulant momentanément, qui le fit s’abaisser, ne laissant que ses yeux et son nez fendre un voile d’eau afin de pouvoir respirer. Il y resta le plus longtemps possible pour se soustraire à sa vue et ne pas attirer sur lui le moindre regard.
Il était assuré que personne ne devait retrouver sa trace mais malgré toutes les précautions prises, quelques bons braconniers ayant enfourchés leur monture s’étaient certainement joint à la garnison pour battre la campagne, comme lui-même l’avait fait jadis pour aider un noble à retrouver un pouilleux qui avait souillé l’eau de son puit.

Sa peau fripée par une trop longue exposition à l’humidité la rendait trop souple pour résister au assauts de la caillasse tapissant le lit de cette rivière, quand rampant sur le fond, il s’aidait des pierres pour avancer. Les éclis du bois des troncs, abattus le long des berges par des vent puissant, qu’il devait contournés en s’agrippant aux anciennes branches pour s’aider dans sa progression, lui déchirait la chaire mais l'impératif de la situation, lui faisait oubier la douleur et sans relache, il avançait contre la résistance du fluide glaciale, lui engourdissant les muscles. Quelques instants perdus agripper à sa branche morte, il repensait à la belle berbère qui devait le rejoindre, en espérant que son instinct a elle, la guiderait à les faire se retrouver. Sans nul crainte, il lui faisait confiance comme il lui avait jadis fait confiance quand dans cette cave, elle lui avant sauvé la vie. Il lui tardait de la serrer dans ses bras, de sentir sa chaleur corporelle lui lécher la peau et de pouvoir lui murmurer une complainte afin de s’unir à nouveau. Mais déjà, la terre aspirait le soleil dans son antre inexorablement, préférant mettre à jour ce voile ténébreux qui amenait avec lui sa fraîcheur nocturne. Il lui fallait continuer pour ne pas rater sa dulcinée en profitant des derniers rayons luminescents et par la même occasion, regagner le campement et partager, si son cœur lui en disait, la chaire blanche d’une poularde faisandée.
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MessageSujet: Re: 8 - Près de la rivière   8 - Près de la rivière Icon_minitimeJeu 14 Aoû - 3:22

8 - Près de la rivière 080824095759300482412927Ivy*

Le coup sur la mâchoire de la sale petite voleuse n'était qu'un hors-d'oeuvre pour elle. Ivy lui avait administré ce coup-de-pied, sans aucun effort, presque trop facilement qu'elle se culpabilisait par ennui. La femme voilée se releva, se maintenant la joue de sa main, l'autre n'intéressant nullement le Poison bien qu'elle refermait un poignard qui aurait pu lui être fatale par sa mégarde sur cette petite garce. Elle voyait rouge, la colère bouillonnant dans ses veines empoisonnées par la noirceur de ce qu'elle était, une femme sans raison apparente de vivre. Une des raisons, qui faisait d'Ivy une femme si dangereuse. Lorsque rien ne vous retient dans ce monde, les pires folies ne sont pas des actes suicidaires mais, un exutoire à la souffrance de l'âme.

Elle pensait être ivre de cette haine mais, elle eut droit à un débordement qu'elle n'avait pas prévu. Dequerne l'avait rejoint, ordonna sa puissance sur la femme pour une quelconque raison qu'elle ignorait. La gifle fut magistrale, tellement que la femme en perdit l'équilibre et tomba au sol. Le poison regarda la scène appuyée de son épaule contre l'arbre. Le Don Juan criait, habité par une ombre ténébreuse. Un frisson d'excitation circula dans l'échine d'Ivy. Il se rua sur la femme voilée, cherchant quelques choses, la dépouillant plutôt de ses effets. Les mains de Dequerne longeant le corps frêle de la femme, à en faire rêve le Poison d'une pareille ascension sur son corps. Écus et dague furent subtilisés, dénudée de sa force, ne lui restant que la fragilité face à deux êtres enivrés de cette odeur de supplice à assouvir. Ils étaient en surnombre et même sans cela, beaucoup trop fort pour elle. Ivy n'avait pas eu la chance de voir Dequerne à l'oeuvre, se doutant de cette frénésie qui l'habitait sans en avoir vu la couleur.

Maintenant qu'elle était face à elle, elle avait peine à conjurer le sort qui la liait dans ce désir. L'appât de la douleur, de faire souffrir gratuitement tout en s'exaltant de cette adrénaline qui pourrait affermir bien d'autres idées tout aussi alléchantes. Profiter de cette remontée volcanique et la profiler autrement, à autrui, à lui....

A ton tour ma belle...

Il venait de se relever, la regardait, ses cheveux quelque peu entremêlés par la fougue qui venait de transpirer de lui, un sourire sadique sur les lèvres qui firent un pincement irrésistible entre les jambes de l'ébène. Elle se mordit doucement la lèvre, ne pas toucher quelqu'un et se trouver dans cette sensation de désir extrême pourtant. Elle finit par sourire dans le même ton.

Encore heureuse que tu m’en as laissé un petit bout….J’aurais dû me venger sur toi sinon….

Son sourire se fit plus coquin. Elle laissa un moment la loque humaine au soin de Dequerne et alla récupérer le cheval laissé à l'écart. En le ramenant elle sortit une corde de sa sacoche et l'enroula autour de sa main. Une fois de retour, la femme reprenant ses esprits, l'empoisonneuse l'agrippa par les cheveux pour la mettre debout. Naturellement elle se débâtit ce qui fit perdre la poigne à Ivy qui lui attribua un coup-de-poing d'une force insoupçonnée dans l'estomac la faisant plier en deux pour retrouver son souffle.

Écoute bien, je ne vais pas me répéter, j'adore jouer, je ne voudrais pas te tuer aussi rapidement, comme juste un vulgaire moustique à écraser. Tu vas mourir mais laisse-moi prendre mon pied un peu avant... sois gentille et coopère un peu....

C'était beaucoup demandé, naturellement la femme en avait surement aucune intention mais, comment se défendre contre deux forcenés de la sorte ? Elle la lia en croix sur l'arbre, les mains au-dessus de sa tête, ses jambes ficelées autour du tronc de l'arbre lui pour éviter qu'elle se débatte et qu'il reçoive un coup par ses membres inférieurs.

Ivy regarda le résultat, asses satisfaite et repris sa dague.

On la découpe un peu ? Tu commences ou je commence ?

Elle avait envie d'excitation, la plus belle qui soit. Comme Dequerne semblait vouloir jouer, elle voulait voir ce qu'il avait dans le ventre en même temps. La soirée serait belle finalement et la nuit très longue pour la voleuse.... Son regard azuré vient se perdre dans les étoiles de Dequerne, une lueur de toute son exaltation dansant dedans.

_________________

8 - Près de la rivière 080823063536300482408584Anuata

A terre par le coup asséné à la mâchoire par la furie, Anuata se relève tant bien que mal avant de se retrouver de nouveau au sol par une gifle, sans avoir vu d'où elle venait.

Soudain, un homme sur elle. Elle le reconnaît rien qu'à l'odeur laissée par le liquide de soin qu'elle lui a mis sur le visage. Ouvrant les yeux avec peine, le regard brouillé par la douleur, elle le regarde. Il la maintient avec force au sol, s'appuyant de tout son poids sur elle. Il est lourd, le bougre, et lui écrase le bassin. Elle gémit sous la douleur, et sent ses mains sur elle.

Ce vaurien ose la frôler comme seul Joe l'a fait jusqu'à présent. Elle se retient de hurler tant de douleur physique que de haine envers celui qui est en train de la fouiller pour récupérer ses malheureux écus et lui voler sa dague. Hurlement dans la nuit. Elle entend hurler la douleur, avant de réaliser que c’est elle qui crie ainsi. Sa mâchoire la fait atrocement souffrir et dans la chute au sol, elle a du se rompre la moitié des os. Le lourdaud qui pèse sur elle lui broie les bras lorsqu’elle essaye de se débattre et de le griffer, continuant ainsi l’œuvre de celle qui lui a amoché le visage.

Ces coups reçus par ce couple malsain lui rappellent ceux reçus dans son enfance par son oncle lorsqu'elle n'était pas une bonne fille, et qu’elle ne lui obéissait pas en tout point. Elle sent en elle monter l'une de ses crises. Elle la sent plus forte que d'habitude. Immobilisée, elle se crispe, et se raidit.

Et de nouveau, simple fétu de paille face à ces monstres, elle se voit relevée, empoignée par les cheveux. Se tortillant dans la faible mesure de ses forces face à cette furie enragée, elle essayait de s'enfuir. Elle se laisse choir et essaye de ramper, bien vite rattrapée par sa tortionnaire et son complice.

Douleur. Haine. Rouge.

En elle monte quelque chose d'incontrôlable. Enfant, lorsqu'elle était maltraitée, elle faisait des crises de ce genre, ce qui lui avait valu toute sorte de noms d'oiseaux. Son oncle avait l'avait vendue pour ne plus voir ses crises lorsqu'il la battait.

Elle ne voyait plus rien. Son regard était vide. Devant ses yeux, un voile de couleur noire s'était abattu. Son corps ne lui appartenait plus. Elle ne sentit même pas qu'elle était attachée à un arbre. Elle n'était plus là. Son esprit n'était plus là.

Tremblements fébriles, mouvements saccadés, les yeux révulsés, elle ne gémissait plus, elle n'entendait plus, elle ne voyait plus. Regardant la scène se dérouler comme de l'extérieur, elle en était simple spectatrice, et devinait son propre corps entrer en transe.

La respiration difficile, le souffle court, elle entend les battements de son cœur aller en augmentant. Elle ne ressent plus rien. De la bave sort de sa bouche, ses membres se raidissent et se contractent. Elle devient raide comme la mort. Sa langue se tord, et l’empêche de respirer. De rapides mouvements incontrôlables, elle avale sa langue.

Morte. Bleue.

Sa poitrine se soulève encore par moment, essayant de trouver de l’air, mais le nez pincé, les membres raidis, la langue avalée, aucun air frais n’entre dans ses poumons. Les battements de son cœur diminuent d’intensité, pour s’arrêter. Un coup, deux coups… Rien… Un coup… Son torse se soulève une dernière fois. Un coup….

Une crise… des convulsions, et voilà qu’Anuata n’est plus. Son corps refroidi rapidement dans la nuit qui s’est installée. Un simple corps cassé, mâchoire fracturée, os brisés…

Froid. Blanc.

Son esprit s’en est allé, l’esprit d’une jeune femme fragile qui découvrait la vie. La soif de liberté avait été trop forte. L’envie de fuir loin avec Joe lui avait fait commettre une bêtise. Un vol, une course, aucun remord. Son corps était là gisant étrangement, attaché contre un arbre dans la nuit glaciale, sous la lune blanche qui semble narguer le monde d’en bas.
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MessageSujet: Re: 8 - Près de la rivière   8 - Près de la rivière Icon_minitimeSam 16 Aoû - 13:32

8 - Près de la rivière 080823063536300482408585Dequerne

Une muette sensation passait inconsciemment du corps d'Ivy parcouru d'un frisson d'excitation à l'esprit galvanisé de Dequerne, sur son visage s'étira un voile mêlant une forme de torpeur, de parfaite quiétude, contrastant avec la flamme qu'elle avait dans les yeux et qui transcendait Antoine de cette même montée d'adrénaline, faisant étrangement croitre son désir dans cette situation inédite pour lui, au même instant où le regard d'Anuata se para des couleurs de la douleur...
Ivy se mordit doucement la lèvre puis finit par sourire exprimant cette même envie partagée, se repaitre de la souffrance...


Encore heureuse que tu m’en as laissé un petit bout….J’aurais dû me venger sur toi sinon…. lui dit-elle d'un air plus coquin

Cette phrase au sens qu'il désirait ardemment le fit sourire plus amplement et il y répondit du tac au tac:


Hummm..... chaque chose en son temps Ivy... chaque chose en son temps.... et il esquissa un sourire tout aussi révélateur qu'elle.

Il la vit repartir, probablement aller chercher la jument restée à l'écart, et il ne manqua point de regarder se dérouler ce sublime déhanché sur ce postérieur à damner tous les saints voir Aristote lui-même...
Dequerne se remémora alors cette toute première fois où il rencontra ce doux poison, où l'amertume de leurs humeurs se lia à cette doucereuse envie de l'oubli, s'exacerbant au fil de la soirée pour finir dans un tumulte de corps s'étreignant comme lors d'une lutte mais ne se repoussant pas mais bien au contraire ne faisant que plus se serrer l'un à l'autre, l'un en l'autre...
Cette pensée alors assemblée a cette impression omniprésente de totale domination sur ce corps sans force de cette jeune Maure qui allait souffrir mille supplice ne fit qu'accroitre cette soif de sexe qu'Antoine ressentait, le guidant au confins d'un territoire inconnu qu'il explorait avec un malin plaisir...
Il fut rapidement sortit de ses pensées par Ivy qui revenait avec la monture et une corde dont Dequerne ne doutait pas du futur usage. Anuata fut relevée par les cheveux, sans ménagement malgré qu'elle tenta de se débattre, elle fut arraisonné par un vif coup-de-poing dans l'estomac, dans un geste presque "professionnel" le poison l'attacha rapidement. La jeune Maure n'était plus là, son regard était vide, son esprit inconscient plongé dans des limbes de souffrances.


Écoute bien, je ne vais pas me répéter, j'adore jouer, je ne voudrais pas te tuer aussi rapidement, comme juste un vulgaire moustique à écraser. Tu vas mourir mais laisse-moi prendre mon pied un peu avant... sois gentille et coopère un peu....

Regardant son oeuvre elle reprit alors sa dague et rajouta pour Antoine:

On la découpe un peu ? Tu commences ou je commence ?

Dequerne pu voir dans les yeux de son initiatrice sous le clair de cette pleine lune l'envie d'excitation, d'intensité, habité par une lueur de toute son exaltation qui s'assemblait alors commune à eux deux...

8 - Près de la rivière 080816023812300482383935

Mais de son coté Anuata passa d'un état amorphe qui se métamorphosa en un léger tréssaillement, s'amplifiant en un tremblement clairement visible de gestes intermittents, sa respiration devenant difficile, le souffle court signalant une détresse physique évidente, ses fonctions vitales déclinant à vu d'oeil... et dans un air presque enjoué par cette douce folie s'emparant de lui Dequerne se régalait de ce simple spectacle, comme si sa volonté se matérialisait sans même avoir besoin de l'imposer, une magie opérant indépendamment. Jetant un regard emplit d'étonnement et de satisfaction à sa partenaire de vice, il lui dit alors:


Regarde ma belle... même pas besoin de se fatiguer...

Il ne put même pas finir sa phrase, sa conscience happée par cette flamme dans les yeux de la belle tout aussi exaltée que lui en cet instant, puis vint l'appétit... s'assouvir, lui... l'assouvir, elle... unir leurs chairs dans une pulsion irépréssible...
Et déjà il l'attrapait par la taille dans un geste sans ménagement et se plaqua à elle, liant ses lèvres puis sa langue à celle de la belle, reine d'un royaume qu'il découvrait presque émerveillé, leurs fougues se libérèrent dans un baiser presque violent de par son expression. La main d'Antoine vint s'égarer à l'ourlet de la jupe du poison, la relevant pour perdre son geste sur son intimité exprimant une moiteur manifestant toute l'intensité vécue dans ce déluge d'adrénaline fusant dans son sang... puis vint la perte d'esprit, l'évanouissement total de leurs consciences, de leurs scrupules... il arracha presque les boutons du chemisier du poison, le geste les libérant vivement de leurs ganses et mettant à nue ce relief dodu qu'il flatta d'une main attentive... puis stoppant net le baiser sous le coup de cette vague que son sang bouillonnant gouvernait...

...il la pencha vivement en avant vers Anuata, elle se reteint des deux mains sur le tronc de chaque coté du visage de la Maure agonisante, celui d'Ivy le frolant presque, et emporté par son désir la jupe fut à nouveau relevée, il fit sauter tout aussi aisément les boutons de son pantalon, libérant une virilité à faire pâlir d'envie sa jument... il glissa au plus profond de ce chemin menant à une volupté certaine dans un déchainement de son être comme jamais par le passé il ne connu...

Presque une semaine de frustration, de retenue, de vexation, de douleurs tant physique que morale au contact des deux Scandinaves infernales, et tout cela refoulé à l'extrême fut libéré par Ivy, l'exquis réceptacle accueillant sa virilité, exprimant dans une succession d'éloignements et de rapprochements de son bassin ses assauts et trouvant durement obstacle contre ce fessier rebondie, cambré pour lui en signe de cette acceptation totale de la fougueuse étreinte, son membre glissant avec toujours plus d'aisance dans cette douce moiteur se muant en un traitre ruissellement révélant l'intensité de ce qui transcendait le poison.
Dequerne dont l'être commençait peu à peu à se diriger vers l'orgasme pour l'instant encore lointain qu'il désirait sans limite, cette ultime sensation, ce sentiment de plénitude et de satisfaction, passant de l'esprit et se propageant dans tout son corps, dans chacune de ses fibres, se mourant délicieusement en son amante. Et c’est dans cette petite mort qu'il retrouverait la vie, basculant de l'autre coté, passant à travers le miroir pour aboutir dans un autre monde, plus obscure de cette incertitude de l'inconnu mais n'ayant point peur d'y trébucher comme s'il en connaissait déjà le chemin, sa voie déjà jalonnée de piliers qu'il pouvait entrevoir dans les ténèbres de sa souffrance qu'il ne désirait dès lors plus se voir dissipée, n'en ayant même plus le besoin, bien au contraire...
La voulant se propager à autrui, comme en cette soirée où il sentit dans sa bouche cette suave saveur du tourment infligé, faire éprouver cette douleur physique ou morale que lui même avait tant ressentit dans sa vie suite à la mort de Marion et se libérant ainsi de ce souvenir de sa défunte femme et de son obsolète quête de son assassin. Il la laissa rejoindre à jamais le royaume des morts en cet instant quasi extatique, elle et son souvenir, et lui envoya la compagnie de cette voleuse Maure par la même occasion...

Tout ceci ne fit que d'autant plus croitre son plaisir, chaque coup de rein émettant un clair bruit de chair s'entrechoquant dans une forme de violence volontaire, le besoin de l'autre, l'envie de "ça", la nécessité de mêler au plaisir de la mort celle du sexe et de cette cruauté naquit un nouveau vice dont Ivy fut son agréable initiatrice...
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MessageSujet: Re: 8 - Près de la rivière   8 - Près de la rivière Icon_minitimeDim 17 Aoû - 7:19

8 - Près de la rivière 080824095759300482412927Ivy

Toujours autant de réparti ce Dequerne. Le soir où il l'avait abordé en taverne voulant mélanger sa peine à la sienne, plus que sa mélancolie même quelques idées malicieuses derrières la tête, il en avait usé à la faire fondre littéralement. Elle avait toujours adoré le genre de personne qui sait s'affirmer, ayant une poigne de fer et tentait de la maitriser, de l'amadouer. Dequerne avait toutes ses qualités et il savait se faire désirer plus qu'aucun autre homme qu'elle avait connu, aimant jouer à se faire languir ce dont elle appréciait tout particulièrement en étant une aguicheuse de premier ordre elle-même. Elle n'avait donc pas su résister très longtemps tout comme en cet instant où elle se serait bien laisser attendrir dans ses bras.....

La phrase qu'il dit que chaque chose en son temps, chaque heure en son lieu propice, la fit sourire davantage s'attendant parfaitement à ce genre de réponse et de sourire malicieux venant de lui. Son air espiègle finirait par le perdre, trop sur de lui. Elle l'aimait bien au final, même genre de personne qu'elle. Elle alla récupérer le cheval et ligota la captive, sous les yeux suaves de son complice qui la dévorait.

Combattre pour sauver sa vie est une chose, tuer pour le plaisir en est une autre. Le désir apporte la souffrance, la douleur la mort, la libération le sexe et ce genre d'union, l'envie. Un cercle vicieux qui ne faisait que se répéter sans cesse, tournant en boucle, se vouant à tout prix à assouvir tous les objectifs d'une vie d'assassin de son genre. La tentation de jouer avec une vie qui ne vous appartient pas et qui supplie de la laisser partir laissait toujours le poison dans un profond état second. Et en ce moment, entendant les plaintes et les petits bruits ou gloussements derrière elle de la garce, lui donnait un effet enivrant qui exaltait tout son corps vers Dequerne en bouclier.

Quelque chose se produisit cependant qu'elle n'avait pas prévu. Lorsqu'elle se mit à fixer l'otage ficellé à l'arbre, une petite moue boudeuse de déception apparu sur ses traits, son jouet se cassant tout seul. Ils avaient un peu trop bousculé la voleuse qui se mettait à convulser lentement. Mais finalement, elle réalisa que l'objectif était le même, la femme allait mourir dans d'atroces souffrances pour nourrir l'âme malsain de l'empoisonneuse sans qu'elle n'ait pas à se tâcher les mains de son sang.

Les signes vitaux de la femme sans défenses défaillaient à grande vitesse, le poison s'en grisait un peu plus. La vue de ce spectacle la réjouissait, l'excitait à un point où sa peau s'enflammait. Un échange de regard vers Dequerne qui se fît comme une alarme tintante d'un exquis désir qui s'avéra être mutuel. Ne restait que cette attirance qui émanait d'eux, deux aimants à chaud qui se regardent et s'attirent par la force gravitationnelle et émotionnelle.

Une phrase en suspend et déjà son bras la projeta contre lui, leurs corps se lovant l'un contre l'autre. Leurs lèvres se perdirent dans un échange sulfureux, leurs langues se caressèrent dans un combat sans gagnant. Elle sentit rapidement la main de son complice relever sa jupe, surprise elle-même par une perte de contrôle aussi intense venant de lui. Seul le désir s'animant en cette main pour venir la visiter sans ménagement ainsi, la fouillant et pâmant l'ébène d'un profond besoin à assouvir, là, maintenant, sans regret, sans écart, sans rejet. La moiteur coulait entre ses doigts un moment intensifiant cet appétit de lui par des plaintes qui ne couvraient pas celle de la voleuse dont l'âme s'échappait mais, qui servaient tout de même, combinés, à exalter un peu plus l'homme qui se déchaînait maintenant en lui arrachant son chemisier. Elle soupira, ce geste si vif et provocateur venait de libérer ses plus beaux atouts que le clair de lune chatoyait en même temps que la main de Dequerne qui se refermait sur l'un deux, caressant son galbe ferme et rond.

Le baiser s'arrêta sèchement, la bouche d'Ivy nullement rassasiée cependant. Elle n'eut pas le temps de se plaindre qu'elle fit volte face vers le débris du corps de la prisonnière qui commençait à avoir des tremblements de plus en plus violents, une écume blanchâtre s'échappant de sa bouche en quelques bulles. Les mains du poison viennent se poser de chaque côté de la jolie tête dévoilée maintenant et qui butait ses avants-bras dans ses décharges spasmodiques. Son visage était à quelques centimètres du sien, son souffle posé se répercutant contre celui de la femme. Elle pouvait sentir l'odeur de la mort qui tournoyait autour de cette pauvre âme errante qui se détachait de son enveloppe corporel. Une brise la chatouilla lorsque sa jupe fût rapidement relevée d'une main pendant qu'elle pouvait sentir l'autre s'affairer à faire tomber les pantalons de Dequerne. Une douce caresse contre ses fesses et un soupir de non-convenance s'éteignit rapidement en sentant leur corps s'unir. La violence gratuite se déchaînait maintenant, dans ses deux corps trop longuement réprimés, par une valse qui n'avait rien de sensuel. La bestialité de deux êtres s'offrant l'une à l'autre, portée par le simple désir au plus naturel. Cette déferlante de sensations s'accrue par le corps qui se mourait tout contre elle par devant. Prise en étau entre la vie et la mort, entre la beauté et le désir, entre un qui se démenait l'autre qui s'éteignait.

Coups après coups, plaintes sur plaintes, respiration écourtés, sifflement, déhanchement, buttage en règle contre son postérieur de ses cuisses fermes qui se donnait à l'amener dans des confins de sauvageries barbares mais, mener à danser avec l'excitation qu'elle avait ressenti à jouer avec la captive s'avéraient délicieuse à un point où Ivy n'arrivait plus à maintenir une once de pureté si soit-elle déjà elle en avait eu.

Il ne fallut pas des heures, le dernier soupir de la Maure provoqua le cri de jouissance d'Ivy qui s'éleva dans cet espace temps, jalousant les étoiles de cette nuit qui venaient d'en accueillir une nouvelle consoeur. La trépassée pendouillait sur son crochet de fils qui la retenait dans son exposition pendant que l'ébène, elle cambrait la tête vers l'arrière telle une louve appelant la libération. Ses mains s'écorchèrent contre l'écorce en tentant de ne pas tomber sur ce corps inanimé. La tension de son corps explosa, elle qui maintenant tremblait à son tour par cette amante qu'elle appelait affectueusement la jouissance. Les mains de Dequerne plus ancrées contre ses hanches ne voulant plus s'arrêter, transportées, habitées par une déraisonnable émotion qu'on appelle l'oubli en son cas. Ce qu'il cherchait à éviter dans cet acte eu raison de lui. Bien ou mal, aucune importance, nul n'en résultait à la fin, que l'évanouissement de sa conscience. Une venait de mourir, un venait de s'éveiller à la vie une deuxième fois.
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MessageSujet: Re: 8 - Près de la rivière   8 - Près de la rivière Icon_minitimeJeu 21 Aoû - 11:43

8 - Près de la rivière 080823063536300482408585Dequerne



La volupté à son état le plus malsain, deux coprs échauffés tant physiquement que mentalement, toutes limites outrepassées, toutes moeurs perverties, plus rien d'autre n'avait d'importance qu'elle...
Ses plaintes, ses souffles, chaques crispations révélant ce sublime succubat, chaque râle de Dequerne se propageant aux alentours, sa tête penchée en arrière comme si la lycanthropie oeuvrait en lui...
Ce fut sans qu'il le sache une transmuation, l'épicurien attentif se métamorphosant en jouisseur sans scrupule. L'étincelle fut initiée par cette chienne d'Hyldra et fut emplifiée par cette louve d'Ivy...

Plus rien n'avait d'importance, personne n'en valait la peine à ses yeux... Si seulement il savait ce que cette pensée siginifiait alors...

Les deux amants démoniques en action, le cri de jouissance d'Ivy qui accompna celui de plaisir d'Antoine qui réfrénait l'issue de son extase, redessinant ce corps de déesse obscure de ses mains, avide de ce contact si doux, contrastant à la rudesse de ses assaut, étreinte déchainée qui ne fit qu'accroitre ses élans sur cette intimité receptive, le tension épisodique du poison se pamant sous cette même sensation, se sentir soumis et concentant au fait d'être sous une impression saisissante, subite, violente et ne faire que s'en étancher, le plaisir charnel éprouvé jusqu'à son aboutissement, chaque coups de reins ne faisant que surpasser le précédents de son envie, dans sa fougue, dans sa profondeur, mêlant le paradoxe de malmener cette croupe et pourtant lui apporter grand bien, et le délice était conjoint...

...tout à son étreinte Antoine se pencha sur elle, ses mains s'emparant de sa poitrine, une légere morsure en son cou comme pour inconsciemment comuniquer ce qu'il éprouvait sans sentiment mais qu'il goutait dans cette allégorie de la dévoration, son esprit n'étant plus apte a rien d'autre que cet accomplissement initiatique d'aller jusqu'au bout de soi-même, de ses désirs, sans regret ni remords. En lui déferlaient des sensations sublimées par cette ambiance intense, d'avoir brisé plusieurs interdits, la moralité s'évanouissait dans le néant. Les respirations écourté, les battements de coeurs devenus martellement parfaitement synchronisé à chaque coups de rein, chaque glissement en elle, chaque mise à mal de ses parois intimes ne faisant plus dur et que faire plus sombrer Antoine pour de bon, comme si son ivresse de chair balayait en lui tout le reste.

Ses mains couvrant cette poitrine de déesse, stoppant l'élan de leur ca et vient induit par l'étreinte, ses levres venant gouter ce dos, effleurer sa surface, le parcourir dans une coquine exploration pendant que les mains de la belle s'écorchèrent contre l'écorce en tentant de se retenir, elle aussi tout aussi abandonnée à cet instant, le raidissement de ce corps de nymphe explosa, elle tremblait à présent, la jouissance, s'emparant d'elle, s'exprimant d'autant plus fluidemment en son antre et provoquant celle de Dequerne, la peau parcemée d'une douce sensation, un frémissement intense, se propageant ensuite en lui telle la foudre, soumettant son être à sa puissance. Il pencha vivement la tête en arrière sous cette impulsion mais se retira pour épargner la libation a cette divinité noire, sublime succube, qui l'avait presque poussé au bord d'une douce folie juste par la perception de l'orgame naissant...
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MessageSujet: Re: 8 - Près de la rivière   8 - Près de la rivière Icon_minitimeDim 5 Oct - 3:15

8 - Près de la rivière 080824095759300482412927Ivy

Le moment était si fort, si ancré dans sa chair que son âme égarée lui-même entendit l'appel. Les yeux du poison s'étaient refermés, alimentés par l'ivresse du plaisir dur qui bouillonnait en elle, parcourant chacun de ses membres à les faire frissonner, trembler même presque de honte tellement ils étaient forts, des spasmes vivifiants. Son corps fourmillait de ce désir exaucé, de cette fougue libérée. La pulpe des lèvres de Dequerne dans son dos lui donna la chair de poule, il coulissait toujours en elle, à faire grimper la température de la nuit encore davantage. Pourtant, les nuits étaient fraiches en ce premier mois d'Automne. Les feuilles commençaient à rougir et à mourir....

La mort... elle était présente en ces lieux, tout contre elle. Elle l'embrassait même à chaque mouvement du corps de son complice contre le sien, se répercutant une nouvelle fois contre cette saleté de trainée qui lui avait volé son cheval. Elle était morte, sombrerait dans l'oublie maintenant. Loin d'être comme ce momentm qui lui, Ivy le garderait marqué au fer dans sa mémoire.

Les mains d'Antoine dansaient sur elle dans une complainte à rougir les flammes de l'enfer. Brusquement, il se retira, essoufflé, appuyé dans son dos, il reprenait son souffle. Elle se retourna, s'appuyant contre le cadavre et lui sourit tout en reprenant ses esprits à son tour. Une complicité sadique résidait entre ces deux êtres sans attache, liés tout de même par quelque chose beaucoup plus fort que les sentiments.La lueur de désir n’avait toujours pas quitté les yeux de son amant. Il n’avait pas atteint encore le point de non retour, s’était retiré pour faire perdurer ce moment jusqu’à connaitre la douleur de l’abandon complet. Elle lui laissa faire face à la mort à son tour et s’accroupi, sa chevelure ébène venant chatouiller le bas de son ventre à chaque fois que ses lèvres le prenait d’assaut, le dévorant sans aucune pudeur. Il n’en fallu pas de beaucoup plus, déjà au bord du précipice, il sombra dans des plaintes honorifiques. Elle le caressa encore un court instant le libérant totalement de ses entraves avant de ce relever, un sourire splendide aux lèvres, sa langue les parcourant justement. Elle se retourna une nouvelle fois pour observer leur oeuvre avant de s'en désintéresser.


Je la décroche pas, elle reste là.... Les bestioles la boufferont ou encore quelqu'un d'autre lui offrira une sépulture s'ils ont du temps à perdre.

Elle se rendit compte que la nuit était plus que tombée maintenant. Il y avait des heures qu'elle était partie du manoir et elle était toujours à Carcassonne. Pas question de reprendre la route maintenant et pourtant, elle aurait dû. Enfoncés dans les bois, ils ne risquaient rien de toute façon. Les prédateurs étaient nombreux mais, pas nécessairement à quatre pattes. Elle s'affala au sol un peu plus loin, couchée sur le dos, les jambes tremblant encore du contre coup de cette fabuleuse '' ivresse''. Dequerne s'occupait de faire en sorte qu'il y voit quelque chose, faisant un feu autant pour ce réchauffer que pour cette luminosité inexistante. Il avait compris qu'elle ne reprendrait pas la route immédiatement. Pas question pour lui de laisser partir une femme seule sur une monture même si elle se prénommait Ivy. Elle n'était certes pas infaillible mais, savait se défendre tout de même, surtout avec un caractère aussi bestial et insouciant que le sien.

Elle le laissa faire, se prélassant, les mains derrières la tête et contemplait l'astre qui brillait sauvagement, rendant le reste de l'univers faible et terne. Aucune étoile ne brillait à ses côtés, presque gênées par l'éclat de leur maitresse imposante. Tout était calme, comme si la vie s'était éteinte dans cette nature environnante en même temps que la garce. Ivy apprécia ce silence grisant, se reposant de cette fougue qui l'avait habité. Ses pensées s'éloignèrent vers des cieux, vers le temple de son questionnement, les raisons de son départ. Plusieurs péripéties l'attendaient. Bientôt elle ferait face à son destin, crèverait cette abcès qui lui tiraillait l'âme, cette épine dans son pied serait retirée bien que l'infection avait déjà gagné son coeur depuis trop longtemps.


Dernière édition par Murdockx le Dim 5 Oct - 3:18, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: 8 - Près de la rivière   8 - Près de la rivière Icon_minitimeDim 5 Oct - 3:17

8 - Près de la rivière 080823063536300482408585Dequerne

(Petite musique d'ambiance pour clore ce dernier post et bien que cela ne soit pas médiéval, ça en reste dans le ton: Cliquez ici )



Il pencha vivement la tête en arrière sous cette impulsion, mais se retira pour épargner la libation à cette divinité noire, sublime succube, qui l'avait presque poussé au bord d'une douce folie juste par la perception de l'orgasme naissant...



...en lui, parcourant chacune de ses fibres musculaires, soumettant son être à cet irrépressible plaisir induit par ce sublime corps d'amazone. Ivy s'accroupi en lui faisant face, car elle n'avait que trop bien comprit ce qui était en train d'exploser dans le corps d'Antoine. Elle prodigua un délice expert de sa bouche pulpeuse, s'adonnant sans remords à cet dernière gourmandise, s'étanchant de cette libation dans une quasi dégustation, la succube récoltait ce qu'elle avait provoqué, Dequerne au comble de son extase, ses paupières tellement serrées qu'il en vit des phosphènes blanchâtres, et tel un hurlement à cette lune à l'éclat triomphant il émit une longue plainte tout en glissant ses doigts dans sa chevelure de jais se balançant au gré des savants mouvements de cette noire déesse.



La souffle d'Antoine reprit de son amplitude, il rouvrit ses yeux dont les pupilles dilatées par le plaisir pouvait dors et déjà mieux voir dans cette obscurité. L'orgasme, comme à chaque fois, lui laissait quelques secondes de néant total dans son esprit comme s'il étant en pleine béatitude, mais cette fois là, il se sentait d'autant plus vivant, et son regard devint plus dur lorsqu'il le posa sur le corps démantibulé de la morte en face de lui, derrière Ivy. C'en était bon pour Antoine qui, sans le savoir, avait définitivement franchit le miroir, l'obscurité s'était immiscée à jamais dans son esprit et cela engendrerait bien des conséquences sous-jacente dans son futur, quoi qu'il ne le réalisait pas encore...



Ivy prononça quelques paroles ayant déjà perdue un certain sens, car la Maure resterait là, à jamais s'il le fallait, Antoine n'en avait cure et le lui dit:


Les corbeaux se feront un réel plaisir de racler cette crevure, et pour être honnête je m'en fous royalement !



Ivy partait déjà s'allonger lourdement non loin de la jument, et Dequerne dans un geste presque profanateur n'adressa qu'un dernier regard au cadavre et l'unique attention qu'il y porta se matérialisa par un crachat qui vint s'écraser sur la joue de se tas de viande attaché à son tronc d'arbre...



Quelques instants suffirent ensuite à Antoine pour amasser des branches et du bois mort qu'il entassa pour faire partir une belle flambée, mine de rien les nuits commençaient à se faire fraiche et la lumière ainsi que le feu seraient nécessaire, c'est que ça creuse de s'adonner à autant de plaisir. La flambée prit rapidement sur ce bois asséché par les ardeurs solaires de cette fin d'été et quelques minutes plus tard le couple improbable grillait déjà des brochettes de viande de faisan que Dequerne avait pris le soin d'emmener en provision. Ce repas salvateur fut ponctué de rasade de vin de muscat, et agrémenter de main et de fromage. Les deux complices improvisés se devait de collaborer au mieux pour les jours à venir pour subvenir à leurs besoins, et tout en mangeant lentement ils établissaient déjà des accords tacites de coopérations. Il ressortit de cette discussion que le mieux serait de monter vers La Rochelle, là-bas en effet il serait bien plus facile de rembourrer les bourses en écus car Antoine y avait moult connaissances et contacts prêt à les aider au besoin. Ivy était libre par nature, et là-bas ou ailleurs lui importait peu... car peu importe le flacon, pourvu qu'il y ai l'ivresse... et celle des écus était des plus délicieuses...



Tout en terminant d'installer les couches ils finirent à se mettre d'accord et une seule chose était sans discution: chacun ferait ce qu'il lui plait, la coopération durerait jusqu'à lassitude, mais tant qu'elle serait entre eux ce serait "à la vie à la mort". Ce contrat tacite convenait tout à fait à Dequerne, il était certes penché sur la criminalité, mais dans ce domaine il était homme de parole, comme quoi l'honneur peu aussi demeurer dans les plus improbables situations et pour sa part il faisait confiance envers Ivy, bien que si elle le trahissait elle gouter cette froide saveur de l'acier et Antoine savait que l'inverse était plus que probable, voilà en quoi cet accord tacite tenait telle un serment...
Au lendemain matin, il était fort à parier qu'ils seraient éveillés par des sombres croassements des corbeaux se chamaillant à qui le premier gouterait la gelée occulaire du cadavre de la Maure. Ivy et Antoine pileraient le campement et se dirigeraient.... vers d'autres aventures...
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