L'Antre aux secrets
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L'Antre aux secrets

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 7 - Retour à l'auberge des Promeneurs

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MessageSujet: 7 - Retour à l'auberge des Promeneurs   7 - Retour à l'auberge des Promeneurs Icon_minitimeJeu 14 Aoû - 2:39

7 - Retour à l'auberge des Promeneurs 080823063536300482408585Dequerne

La jument progressait lentement, quasiment au pas de promenade. Dequerne la chevauchant restait pensif et scrutait les alentours d'un regard absent, sans but, seul son esprit définissait sa stratégie d'approche, les questionnements, les voies à explorer et celle où il se devait de ne pas s'aventurer.

Il espérait avec ardeur que les deux scandinaves en soient partis avec l'autre de manière à faire place nette. Tout en songeant à cela, Antoine passait sa main sur les griffures de son visage, Hyldra l'avait pas ratée mais cela semblait s'infecter légèrement, telle les griffures d'une chatte, en plus "Scandinave"....

Même celles qui couvraient son corps, dont la morsure faite à son muscle trapèze, vers son encolure, lors de ce tumultueux "corps à corps charnel" avec Bellinda semblait se réveiller, était-ce l'eau de la rivière ou de ne pas en avoir prit soin?

Dequerne devrait s'en occuper à l'auberge de toutes manières. Il projetait déjà de se raser car aucune lame n'avait toucher son épiderme depuis six jours, mise à part celle d'Hyldra au camp de Beziers, mais pour une tout autre raison...

Tout ceci devrait trouver une solution une fois arrivé à la taverne du Promeneur qui déjà pouvait être visible au loin. Antoine s'y dirigeait lentement mais surement et peu après il passa l'arche de l'auberge qui menait à l'arrière cour, il jette en même temps un regard vers l'écurie détruite dont les cendres ne fumaient plus, sachant qu'il ne pourrait pas y laisser sa jument et devrait l'attacher à la poutrelle où elle fut fixée la toute première fois en venant ici. Devant lui se dévoilait une évidence qui réchauffa quelque peu l'âme de Dequerne, il constatait l'absence de toutes montures sauf une jument qui semble être celle de la mystérieuse Maure, puisque les Scandinaves, Maïna et le grisonnant s'étaient envolés vers d'autre cieux, pour le plus grand plaisir d'Antoine s'il en est...

Il attacha fermement sa jument à la poutrelle, à cet endroit personne ne pourrait la voir de l'extérieur de la cour, limitant les risques de vol. Il prit les lourdes sacoches de selle et les passa sur son épaule pour mieux les porter et se dirigea vers la porte arrière de l'auberge.


Pénétrant à l'intérieur d'un pas lent et déterminé il s'aperçu qu'aucune bougie ni torche n'était allumée, se dirigeant vers un coin de la taverne pour y déposer les sacoches de cuir dans un bruit de cliquetis diverses, il vit ensuite que tout avait été rangé, le sol était propre et les tables alignées. Délassant sa guisarme il continuait de regarder de droite et de gauche, en déposant sa hampe, calée contre le mur et se dit que tout était rentré dans l'ordre. Dans le silence presque total de la taverne, il tendit l'oreille pour percevoir une trace d'activité mais rien d'autre que le bruyant roulis lointain d'une charrette sur les pavé vint à son ouïe.

Il marcha, lentement, regardant toujours avec intensité puis résolu à ne point attendre plus longtemps, il sortit sa bourse et la jeta négligemment sur une des tables à laquelle il s'installa lentement accoudé sur la surface de bois devant lui. Quelques secondes, qui lui parurent des minutes s'écoulèrent dans un silence de plomb, la tavernière au teint de lait ne semblait pas être éveillée ou en charmante compagnie pour ne point paraitre après tant de temps. Et d'ailleurs qu'en était il de la jeune Maure?
Il l'avait vu la veille, elle était en compagnie de la tavernière, elle discutait même mais ses souvenirs n'en avait pas prit plus trace que cela, trop concentré sur l'action en cours. Antoine, prit d'impatience héla afin d'obtenir réponse:

"Tavernière !!
J'aurais aimé prendre breuvage !!"



Une, cinq, vingt secondes s'égrainèrent mais toujours aucun bruit ni réponses...
Antoine, intrigué, écouta d'autant plus attentivement ce silence suspect...
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7 - Retour à l'auberge des Promeneurs 080823063536300482408584Anuata

Des bruits de sabots, la porte qui s’ouvre. Anuata se dresse, et s’assoit dans son lit. Elle tend l’oreille, n’aurait-elle pas rêvé ? Des bruits de ferraille, elle se lève enfin, et s’habille rapidement. Basculant sa chaise en attrapant sa djellaba pourpre, elle la passe, et met son voile, le pliant savamment, pour ne laisser paraître que ses yeux. Elle relève la chaise, se saisit du coutelas qu’elle trouve au sol, tombé sans doute lors de son bain, et ouvre sa porte. Reprenant son calme habituel, avant de descendre, elle regarde par la fenêtre pour estimer combien de personnes sont arrivées, serrant fort le coutelas.
Elle aperçoit alors la jument du client qui s’était attiré les foudres de l’argenté, et qui était parti la veille.

Elle l’entend appeler :
"Tavernière !!
J'aurais aimé prendre breuvage !!"

Se rappelant le contrat tacite passé entre elle et la tavernière, elle descend alors les marches de cet escalier en bois, qui grince, et ne lui inspire que peu confiance. Se tenant d’une main à la rambarde, elle range son coutelas dans un repli de sa djellaba. Ne le quittant pas du regard, le fixant droit dans les yeux, sans peur, elle glisse lentement dans les escaliers.

Elle est absente, mais je peux vous donner de quoi vous rafraîchir si vous le souhaitez

Sa voix trahi son accent, mais elle sait parler la langue, elle l’a apprise. Pour elle, la connaissance permet de pouvoir essayer de s’insérer dans cette société qu’elle ne connaît pas. Elle n’y entend rien dans leurs relations, dans leurs façons de faire, mais elle s’adapte facilement. Lui faisant face, elle constate, le regardant à moins d’un mètre, elle qui avait fui les clients, passant toujours loin d’eux, qu’il porte une barbe non rasée, et qu’il a de vilaines blessures qui semblent s’infecter. Elle attend sa réponse, le détaillant un peu plus, sans crainte. Ils sont seuls, et elle a appris à se servir de tout, y compris d’un simple petit couteau caché pour se défendre, si cela était nécessaire. Elle sourit, sentant ses yeux se plisser, elle se dit qu’il doit le percevoir. Elle se ressaisit soudainement, et se dirige derrière le comptoir. Elle en sort un verre.

Alors ? Je vous sers quoi ?
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7 - Retour à l'auberge des Promeneurs 080823063536300482408581Zélia

S’introduisant dans la cour arrière, où subsistait les stygmates de l’incendie de ses écuries, Zélia se rendit compte que plusieurs montures n'étaient plus là, l'une d'elle restant cependant toujours accrochée à la poutrelle, ne sachant pas à qui des "clients" elle pouvait appartenir.
Passant la bride par dessus l'encolure de Topaze, la perle attacha à son tour sa monture à la poutre, du coté de la porte de service, qui au demeurant servait bien plus que la porte principale, avant de se diriger vers celle-ci.
Jetant un œil rapide, elle put apercevoir que la jeune maure et le don juan étaient encore tous deux là, la femme voilée avait respecté son engagement, la salle était rangée et tout était en ordre, quand à l’homme, ce dénommé Dequerne, si elle avait bonne mémoire, il n’avait semble t-il pas bougé, contrairement à ses accolytes.

Entrant enfin dans sa taverne, elle salua d’un signe de tête la jeune femme, posant sa sacoche sur une patère proche de l’entrée, se dirigeant ensuite vers le comptoir en passant la sangle, qui maintenait son épée dans le dos, par-dessus sa tête, pour la déposer sur la tablette de bois situé derrière le bar.
Souriant à la mauresque, elle lui fit un clin d’œil et s’adressa à elle.

Ca a été, pas de soucis ?

La perle avait capté l’échange entre la maure et Casanova, se tournant vers lui, elle ajouta à l’attention de sa « fille de salle » temporaire.

Je ne sais pas ce que prendra messire Dequerne, mais pour moi ce sera une tisane je te prie.
Amène là à la table, s’il te plait et viens donc si l’envie te dit.

Sans avoir oter sa capeline, n’y ayant tout bonnement pas songer , vu la fraicheur du matin, Zélia s’approcha de la table de Dequerne et s’installa sans lui demander son avis.
Elle était en somme de bonne humeur et avait envie de compagnie, de discuter, d’avoir un contact social pour une fois.

Alors l’endroit vous a plu que vous êtes resté, contrairement à vos « amis » ?
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MessageSujet: Re: 7 - Retour à l'auberge des Promeneurs   7 - Retour à l'auberge des Promeneurs Icon_minitimeJeu 14 Aoû - 2:42

7 - Retour à l'auberge des Promeneurs 080823063536300482408585Dequerne

Un bruit de pas léger, féminin, presque félin se fit entendre et une gracieuse forme fit son apparition, tout de rouge vêtue, descendant l'escalier comme glissant lentement sur les marches. Dequerne reconnu la jeune Maure qui le fixait tout au long de sa progression jusqu'en bas de l'escalier, sans réellement se vouloir intense ce regard semblait parcourir tout l'espace les séparant, a moins que ce ne soit dû au fait de se voile ne révélait que cette partie du visage...

Elle s'adressa à lui avec une pointe d'accent trahissant plus nettement ses origines outre-méditerranéenne:

Elle est absente, mais je peux vous donner de quoi vous rafraîchir si vous le souhaitez



Le regard persiste sur Dequerne, se plisse en un sourire puis cette silhouette voilée de carmin se dirige vers le comptoir pour s'emparer d'un verre, anticipant déjà la commande comme ci la gracieuse Maure était depuis toujours tavernière de cette établissement. Une étrange aura émanait de cette femme, dans ses gestes, ses mouvement, sa manière de parler, l'écoulement du rythme de ses mots, sa démarché féline de ce pas, nu-pied, rompant le silence dans une froissement d'étoffe et du cliquètement ténu de sa chainette de cheville dont les minuscules sequins égrainaient une infime mélodie métallique.

Antoine, toujours debout près de sa table, fut sortit de ses pensées au moment même où il allait répondre à la mystérieuse Maure qui lui proposait déjà une boisson, par l'entrée inopinée de la tavernière "officielle". Dequerne n'avait même pas entendu la monture arriver et, tournant son regard vers la nouvelle arrivante, il vit cette femme au pas net et affirmé, maitresse des lieux qui se dirigeait vers le comptoir en ôtant sa lame passée dans son dos pour la poser derrière. Elle non plus n'était pas dénuée d'un certain charisme, quoi que déjà plus normal étant donné le contexte où elle semblait avoir forgée son caractère. L'esprit de Dequerne était pour l'heure axé sur l'analyse et à la perception, ce coups-ci il prendrait son temps autant que besoin se fasse, et il savait au fond de lui qu'il lui faudrait n'être ni trop confiant, ni trop banal, ni trop empressé...

La trop grande confiance diminue le respect...
La banalité ne nous vaut que le mépris, chose à éviter pour entrer dans ce Clan...
L'empressement et donc le zèle nous rend facile à exploiter...

... et même si son but était de proposer ses services, les offrir n'était pas pareil que de se faire exploiter. Il fallait agir lentement et avec circonspection. Antoine sourit légèrement à la tavernière sans même s'en rendre compte, il avait retrouvé le moral depuis sa consommation d'absinthe de la veille et sa salvatrice vision de sa défunte Marion. La tavernière demanda si tout c'était bien déroulé, elle tourna son regard clair-obscur vers Dequerne et rajouta dans un ton qui parut jovial:

Je ne sais pas ce que prendra messire Dequerne, mais pour moi ce sera une tisane je te prie.
Amène là à la table, s’il te plait et viens donc si l’envie te dit.



Antoine opta pour un commande des plus appropriées:

"Et bien, honnêtement, il va me falloir un grand bol d'infusion de racine de chicorée amère, ça va me réveiller un peu mieux, je suis pas...

...vraiment dans mon assiette"



Il sourit, c'était peu dire que d'affirmer cela car il se sentait encore vaseux de ses excès d'alcool de la veille. Il regarda cette perle au teint diaphane s'attabler avec lui et entamer sobrement la discution:

Alors l’endroit vous a plu que vous êtes resté, contrairement à vos « amis » ?



Il avait perçu cette légère variation de ton sur le mot "amis" qui ne lui laissa aucun doute sur la perspicacité de la tavernière, car à vrai dire cela crevait les yeux que la cohésion n'était clairement pas au rendez-vous, et tout en souriant il rajouta à cela:

"Oui... mes "amis" on plutot bien fait de partir sans moi, et pour être honnête ils ne me manqueront guère et se trouveront un autre guide...
Quand à ce petit coin de campagne il me parait des plus agréables à vrai dire.
Mais je réalise une chose, et veuillez m'en excuser, mais il ne me semble pas connaitre votre nom, Dame, ou alors je n'y ai point prêté garde ce dont je m'excuse par avance"



Il le réalisait au même moment qu'il le prononçait, car la veille il était bien trop concentré sur les diverses rebondissements, ce qui l'avait probablement fait soit l'oublier, soit ne point l'entendre, mais finalement c'était déjà un bon point de départ de discussion. Antoine avait prit un ton peut-être nimbé de courtoisie, mais son éducation au monastère reprenait le dessus lorsqu'il ne connaissait pas la personne, ce qui lui a toujours value une forme de protection du fait de cette forme de retrait, mais ceci il ne l'avait jamais consciemment réalisé. Pour l'heure en son esprit, seule la pensée de boire son infusion, discuter, de soigner ses plaies et de se raser l'importait, sa recherche allait s'avérer longue, et il allait procéder par étapes.
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7 - Retour à l'auberge des Promeneurs 080823063536300482408584Anuata

Son regard vert émeraude rivé sur l’inconnu, le dévisageant, essayant de le sonder, elle attendait qu’il passe commande au moment de l’entrée de la propriétaire des lieux.
Cette dernière, n’ayant même pas attendu la réponse du client exigeait de se faire servir.

Je ne sais pas ce que prendra messire Dequerne, mais pour moi ce sera une tisane je te prie. Amène là à la table, s’il te plait et viens donc si l’envie te dit.

Elle attend patiemment la commande du client, appelé Dequerne apparemment.

Et bien, honnêtement, il va me falloir un grand bol d'infusion de racine de chicorée amère, ça va me réveiller un peu mieux, je suis pas...vraiment dans mon assiette


Rien que d’imaginer l’odeur de se nectar peut courant dans cette contrée, connu de celui qu’elle a dévisagé sans vergogne, elle se dirige à pas feutrés vers la cuisine pour y faire bouillir de l’eau.
Elle revient, portant trois bols, se disant qu’après tout, elle vient d’être invitée à la table de la propriétaire, et n’est pas qu’une simple domestique, mais qu’elle paye par le travail qu’elle a effectué le gîte et le couvert. Elle les pose à la table, puis cherche de quoi faire les infusions.
Elle prend un pichet d’eau fraîche, ainsi que quelques épices puis verse le marc de chicorée directement dans deux bols des bols, laissant la propriétaire choisir la tisane d’eucalyptus ou la chicorée, et avant de retourner chercher l’eau bouillante en cuisine.
Lentement, elle verse l’eau frémissante dans les bols, humant la bonne odeur qui se répand dans la pièce. Fermant les yeux, l’odeur la transporte dans son désert natal.

Entendant l’homme au visage tuméfié et mal rasé parler, elle se dit qu’il est en effet l’heure des présentations. Elle va pour parler, mais se ravise. Elle ne connaît même pas le nom de sa « patronne », elle non plus. Elle ronge son frein, attendant la réponse, avant de se présenter elle aussi, s’ils veulent savoir ne serait-ce que son nom. Elle préfère taire son passé, elle est déterminée à ne pas leur en parler. Elle qui ne songe qu’à son avenir, pour le moins incertain à l’instant présent. Tout ce dont elle est sûre, c’est qu’elle gardera sa main, la tavernière semblant satisfaite du travail accompli puisque l’invitant à sa table.

Elle s’assoit délicatement, de biais à la tavernière sur cette table pour quatre personnes et ajoute quelques épices dans son bol d’infusion de chicorée, puis verse quelques gouttes d’eau fraîche pour faire descendre la lie.

Prenant son bol à deux mains, écoutant la conversation distraitement, elle porte le bol à ses lèvres, savourant le divin breuvage, ressentant au plus profond d’elle une sensation de bien-être. Reposant son bol après en avoir bu une gorgée, elle détaille un peu plus la tavernière. Cette dernière semble être fâchée avec l’eau et le savon, au contraire de l’homme qui semble s’être lavé avant d’arriver. Elle peut ressentir une certaine tension chez la propriétaire, quand elle s’enquiert des « amis » de Dequerne. Ce dernier par contre à l’air moins tendu que la veille.

Par rapport à la tenancière de ce bouge, dans lequel elle a mis un peu d’ordre, elle ne sent plus redevable, ni coupable. Elle a bien fait son travail, bien nettoyé, la taverne sent enfin le propre, tout y est net, rangé. Pour combien de temps ? Ayant eu un bref aperçu du genre de clientèle qui fréquente cet établissement, elle devine que cela ne fera pas long feu avant que l’état redevienne comme elle l’a vu en arrivant. Elle espère pouvoir rester encore un peu avant de reprendre la route, et elle n’a toujours aucune nouvelle de son compagnon. Elle se dit qu’il l’a certainement oublié.
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7 - Retour à l'auberge des Promeneurs 080823063536300482408581Zélia

La jeune maure était plus qu'efficace, en très peu de temps les bolines étaient arrivées sur la table et elle s'était installée avec eux.
La perle se mit à sourire discrètement, se disant qu'il était dommage qu'elle ne puisse l'embaucher pour de bon, elle ne semblait pas le vouloir de toute façon.
Se tournant vers Dequerne après avoir laché le regard envoutant de sa "fille de salle intérimaire", elle se saisit de l'eucalyptus pour en mettre quelques feuilles dans l'eau chaude avant de répondre.

Zélia, voilà mon nom.

Passant une main sur le dessus de sa tête, la perle ota sa capuche dévoilant la petite boule de poil dans sa nuque avant de dénouer le lien à son cou, laissant tomber sa capeline, affichant une tenue bien moins orthodoxe, idem à la veille.

Et le nom de la jolie voilée est-il audible ? lança t-elle en souriant à la mauresque.

Replaçant son colifichet derrière son oreille, Zel se saisit de sa cuillere de bois pour enfoncer les feuilles vertes, flottant à la surface de son bol, au fond afin que l'infusion soit plus rapide.
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7 - Retour à l'auberge des Promeneurs 080823063536300482408585Dequerne

Dequerne regarde d'un air distrait la jeune Maure partir en cuisine et s'affairer aux préparatifs des infusions. Cette tisane lui serait d'un grand besoin, car cela pourrait lui clarifier les idées encore brumeuses. Il se servit de la chicorée rapée que la femme voilée cette obreptice étoffe carmin rapporta toujours aussi discretement à leur tablé.
Cela rappela à Antoine, qui versa l'eau frémissante dans le bol, le souvenir d'un marin avec qui il avait vogué par le passé. Il ne se rappela plus de son nom mais était certain d'une chose: lui aussi était Maure
Ses paroles étaient rares et pesées, dispensées sans profusion, succinctement, et les manières discretes et silencieuse mais non moins efficace rappelèrent à Dequerne cet approche dénuée de toutes excès démonstratifs que la jeune Maure exprimait dans chacun de ses gestes.

Dans un hochement de tête approbateur, Antoine écouta le nom de la tavernière et rajouta spontanément:

"Enchanté Dame Zélia, et même ravit de vous parler dans des circonstances plus sereines qu'hier, cela va sans dire..."



Il semblait que ce fut l'heure des présentations, et au moins un semblant de rapport social se mettait en place car déjà Zélia demandait à son tour le nom de la jeune femme voilée. Dequerne se vera un peu d'eau fraiche dans son infusion fumante et dispensant ses senteurs de chicorée qui embaumait les environs, mêlée des arômes d'eucalyptus. Cette infusion fut vite avalée, car bien qu'elle satisfasse le plaisir elle répondait cependant aussi à une nécéssité...

Antoine se lèva pour aller chercher dans son paquetage de route son nécéssaire de rasage et de premiers soins, second besoin: prendre soin de soi, chose souvent négligée par Antoine, mais qui présentement serait aussi un bon moyen de faire peau neuve. D'un pas lent il revient vers sa place et dépose sur la table délicatement un petit pot de terre cuite d'onguent de sauge pour soigner ses plaies et sa longue feuilles de cuir roulée sur elle même recelant les outils de base du rasage et des soins, mais la seul chose qui lui manquait était un mirroir, le sien s'était cassé dans un geste malheureux la veille de son arrivée à Nîmes, jour où sa trajectoire de destin croisa celles des deux soeurs Scandinaves...

"Excusez moi Dame Zélia, mais j'ai abimé mon miroir, en auriez vous un à me prêter car présentement on ne peut pas dire que je sois présentable, et cela me ferais grand bien que ma peau connaisse plus fréquemment le fil de mon rasoir..."



Tout en prononçant ses paroles il défit sa trousse et en sortit une lame de rasage et sa lanière d'aiguisage, ce n'est pas qu'Antoine soit précieux mais il avait en horreur ce poil rebelle poussant inéxorablement à son menton...
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MessageSujet: Re: 7 - Retour à l'auberge des Promeneurs   7 - Retour à l'auberge des Promeneurs Icon_minitimeJeu 14 Aoû - 2:45

7 - Retour à l'auberge des Promeneurs 080823063536300482408584Anuata

Occupée à retirer un pan de voile de son visage, et à le maintenir de façon à ne pas montrer son visage, tout en buvant sa bolée de chicorée épicée, dont les subtiles odeurs mélangées l’apaise. Elle entendit la tavernière lui demander son nom. En fait, elle n’a pas de nom, juste un prénom, Elle n’a plus de famille, plus personne, plus rien. Elle répond alors à Dame Zélia :

Je m’appelle Anuata, simplement Anuata. Heureuse de vous rencontrer, et de faire connaissance.

C’est alors qu’elle voit le dénommé Messire Dequerne se lever, sortir. Elle en profite pour rapidement terminer sa boisson chaude. Il revient et dépose son fatras sur une table, et fait savoir qu’il veut se rendre plus présentable.
Elle écoute la conversation qui s’installe plus sereinement en ce début de matinée que la veille au soir. Terminant son breuvage, et posant délicatement son bol, elle replace son voile, ayant réussi à faire que l’homme n’ait pas vu son visage.
Elle regarde la tavernière, puis se lève, et vient se mettre debout près de la fenêtre d’où la lumière crue et vive rayonne, éclairant une table en particulier.
Se retournant d’un mouvement vif vers celui qui cherche un miroir, elle propose :

Je peux vous soigner si vous le souhaitez. Moyennant 30 écus, je vous fais la barbe. Et 10 écus pour vous soigner ces marques sur le visage. Qu’en dites-vous ?

Elle rougit de son audace, certes elle a besoin d’argent, mais tout de même ! En même temps, elle sait que ses soins valent bien ça. Elle sourit intérieurement, se disant que Zélia ne doit plus reconnaître son établissement qui sent le propre. Mais ce n’est que le matin, le soleil inonde de lumière une pièce en ordre et rangée. Le soir, elle le sait pour l’avoir vu, la pièce est beaucoup plus sombre, et les clients avinés échangent des propos étranges. Elle ne veut surtout pas se mêler de leurs affaires. Tout ce qui lui importe : gagner de l’argent rapidement, reprendre des forces, se refaire une santé.
Attendant la réponse de Dequerne, elle débarrasse la table, laissant la propriétaire terminer sa tisane.

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7 - Retour à l'auberge des Promeneurs 080823063536300482408585Dequerne

Je peux vous soigner si vous le souhaitez. Moyennant 30 écus, je vous fais la barbe. Et 10 écus pour vous soigner ces marques sur le visage. Qu’en dites-vous ?

Les yeux d'Antoine s'agrandirent en une mimique d'étonnement. 40 écus... le prix était lancé...
Mais pour 50 écus Dequerne pouvait obtenir des "soins" de la part d'une femme bien plus plus "professionnel" et pour toute une nuit de surcroit...
Anuata avait un cran certain, et ne s'en cachait pas, ou plutôt si... derrière se voile, entretenant le mystère, maintenant une illusion, mais Anuata révélait un tempérament bien trempé et un aplomb qu'Antoine respectait, au final. Faisant le compte, mentalement, tout en prenant sa bourse de cuir, dont il sortit chaque écu en énumérant dans un murmure le total, croissant peu à peu au fil de se qu'il estimait être le prix, il plaça devant lui de petites piles de pièces, groupée en deux tas...

Un tas de 5 écus...
L'autre de 15...

Et d'un air tout aussi sûr dont la jeune Maure avait fait preuve il se mit à sourire et tourna son regard de biais vers elle en lui disant:

"40 écus est une somme, pour 50 c'est une nuit de volupté que j'aurais exigé...

De plus je procure tout le matériel nécessaire... rasoir, blaireau, savon à barbe, et pot d'onguent pour les plaies...
Va falloir très sincèrement réviser vos tarifs Anuata...

Moi je vous en propose 20 et c'est largement bien payé, j'ose même espérer que pour ce prix vous avez des doigts de fée..."



Il se mit à la regarder plus franchement, droit dans les yeux, les sondant et tentant de discerner leur expressions. De toutes façons Antoine pouvait lancer des enchères vers le bas car avec un peu de chance Zélia savait tout aussi bien manier une lame, et puis tout à coups, il eût le préssentiment que l'idée n'était pas si bonne que ça finalement, il aimait le risque, mais ce point?
Confier une lame à Zélia? Elle qui devait se douter du "pourquoi" de ce retour inopiné... non...
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7 - Retour à l'auberge des Promeneurs 080823063536300482408584Anuata

Il sort sa bourse, semblant accepter, il pose 20 écus sur la table, la moitié du prix qu’elle avait indiqué. Elle regarde les pièces qui s’entassent sur la table. Elle n’a jamais eu autant d’argent à elle, rien qu’à elle. Elle se sent observée, et essaye de ne rien laisser paraître.

Quand elle voit qu’il s’arrête, elle reste un moment interdite. Et quand elle entend ce qu’il dit ! Il ose comparer SES soins à ceux d’une fille de joie ! Quel goujat ! Il la fixe, elle soutient son regard, essayant de garder son calme, même si ses yeux lancent des éclairs de fureur.


Elle est agacée, mais pour qui la prend-il ? Une fille de joie lui a sans doute fait ces marques, et il a besoin de soins médicaux. Avec une lueur de malice dans les yeux elle lui répond d’une voix douce, mais ferme :

D’accord pour 20 écus pour la barbe, mais 10 pour les soins.

Qu’il refuse s’il le souhaite, l’argent n’est pas tout ! et son honneur alors ? Qu’est-ce qu’il imagine, que je vais lui faire la danse des sept voiles ? Il rêve là ! Il n’a qu’à chercher ça ailleurs. Elle le fixe du regard, déterminée, pensant qu’il n’a qu’à aller chercher ses soins ailleurs s’il n’accepte pas ce tarif.
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7 - Retour à l'auberge des Promeneurs 080823063536300482408581Zélia

Anuata, c'était donc le nom de cette femme étrange dont émanait un charisme certain, Zélia se contenta d'un signe de tête.

Joli prénom

Finissant d'oter les feuilles d'eucalyptus de son breuvage, elle porta la boline jusqu'à ses lèvres sombres, soufflant un instant afin de ne pas s'ébouillanter, et bu l'infusion en se délectant de la fraicheur contrastante qui coulait dans sa gorge.
Le sieur Dequerne commença alors à s'agiter, fouinant dans sa besace, éveillant la curiosité de la perle, qu'est-ce qu'il allait bien lui sortir de son "chapeau" cette fois.
Zel fut presque déçue de ne voir apparaître qu'un nécessaire de rasage et autres petits pots, probablement pour soigner la vilaine plaie qu'il avait au cou.
Lorsqu'il argumenta son "besoin" de se rafraichir, elle n'eut pas même le temps que la petite maure se lançait pour proposer ses services à des tarifs hors norme, qui firent doucement sourire la tavernière derrière son bol.

Manque pas de culot, mais n'a pas le sens des réalités sur ce coup

Observant la scène qui se jouait sous ses yeux, et les négociations entre le don juan et la mauresque, la perle attendait la suite des enchères, voyant Anuata qui ne se démontait pas fâce à l'offre de Dequerne.
A coups surs, le fait qu'il évoque les "services" qu'il aurait pu obtenir pour une telle somme, n'avait pas du plaire à la jeune femme vu ses origines, la suite risquait d'être "distrayante".
La réponse ne se fit d'ailleurs pas attendre, ce qui provoqua chez Zélia un léger gloussement, à peine audible, manquant de s'étouffer avec la dernière gorgée de sa tisane.
Lançant un sourire à Anuata, elle finit par se tourner vers Dequerne, portant machinalement sa main sur son "écharpe de fourrure" qui commençait à s'agiter, prenant la petite bête dans ses mains.

Dequerne, je crois que vous avez manqué de tact, et que vous n'aurez pas meilleure offre en ce lieu.
Rien ne vous empêche cependant d'aller requerir les services de ces femmes que vous avez évoqué, pour 50 écus, elles vous feraient surement la barbe aussi qui sait.

Le ton de la perle était somme toute moqueur, bien que non acerbe ou amer, mais pour sa part, même si elle avait su user de ses charmes fut une époque, elle aurait eu grand mal également à souffrir la comparaison.

Donnez lui donc ce qu'elle vous demande pour la barbe, je m'occuperais de vous soigner si vous prenez une chambre pour la nuit.

L'offre était lancée, le regard clair-obscur fixant intensément celui de l'homme fâce à elle, tandis que sa main carressait la boule de poil blottie au creux de ses bras.
Elle ne doutait pas qu'il la relancerait sur la raison de sa présence initiale ici, Zélia n'était pas dupe de son retour ici, et tant qu'à faire autant être au calme pour savoir ce qu'il voulait à La Main Noire et le saigner si elle le jugeait nécessaire.
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MessageSujet: Re: 7 - Retour à l'auberge des Promeneurs   7 - Retour à l'auberge des Promeneurs Icon_minitimeJeu 14 Aoû - 2:47

7 - Retour à l'auberge des Promeneurs 080824101129300482412945Joe Carri

Les chiennes sanguinaires lâchées par les terribles bourreaux le rattrapèrent dans la ville de Rodez. Sur le chemin près d’un moulin à eau. Il vit plusieurs personnes en agitation face à la roue à aube qui par un manque d’entretien céda dans la nuit, avant de se coincer plus bas, à une hauteur d’homme. Le propriétaire, aidés de son commis et de deux charpentiers s’affairaient à en relevé cette dernière pour la sortir de l’eau, aider d’une solive bloquée contre un rocher l’opération, consistait à la faire basculer vers l’avant pour la faire plongée dans le lit de la rivière en contre bas et ainsi pouvoir la récupérée a l’aide d’une barque de l’autre côté. Une fois la roue plongée, un charpentier, les rames aux mains, ficela un lien autour d’une planche vermoulue et dans un geste ferme, dans de hautes gerbes d’eau fit glisser vers la berge la plus proche, sa charge à demi flottante. La douceur hivernale exceptionnelle pour la saison fut heureusement une aide considérable, car en temps normal la température transformait l’eau stagnante en un redoutable bloc de glace. Une bonne veste de laine sur le dos, qu’un berger auvergnat lui céda contre le gardiennage de mouton quelques jours durant, lui suffit amplement à supporter la rigueur de la saison et ainsi louer ses services contre une petite miche de pain et un cour bouillon. L’après midi étant bien avancé quand leur besogne fut terminée et le jour laissant place à la nuit tombante, Joe demanda sans insistance une petite place pour poser sa couche afin de ne pas mourir de froid si le temps venait a se gâter. Apres un souper rapidement avalé, il regagnât l’étable mis a sa disposition et convoitée plus tôt, il s’allongeât dans le foin pour y passer la nuit. Bien plus tard, un bruit de galop le fit sursauté alors que les bras de Morphée l’entraînaient au plus profond de ses rêves. Toujours sur ses gardes, et dans un reflex naturel, il se leva d’un bond pour se glisser aux portes afin d’observée la situation. Une cavalière, vêtue de noir et encapuchonnée déboula en trombe, jouant de ses talons sur les flancs de sa monture, qui, l’écume aux lèvres, soufflait bruyamment. Il en reconnu la féminité par une longue chevelure dorée ébouriffée sortant de cette capuche sombre qui recouvrait son visage et ne discernant rien d’autre, il la vit s’enfuir aussi vite qu’elle n’était apparue. Elle était suivie de près par une deuxième cavalière qui éboulât aussi vite que la première, mais elle, elle voyageait la tête nue et quand elle passa à sa hauteur, il reconnu, les balafres qui en caractérise les tigresses du nord, dans une bride de lumière lunaire. Il s’adossa à la porte pour se fondre le plus discrètement possible ce qui ne changeait en rien la situation puisque les deux cavalières disparaissait déjà de sa vue. Il retourna s’allonger mais le reste de la nuit fut plus agitée car il pensait bien que ses poursuivantes avaient fini par perdre sa trace malgré tout le mal qu’il se donnait pour ne jamais rester trop longtemps sur un axe principal. Le lendemain a l’aube il plia bagage au plus vite et disparu sans prévenir fuyant une nouvelle fois les féroce meurtrières mais cette fois il était derrière elle ce qui ne l’engageât qu’a moitié.

……..la moitié de la ville parcourue et il ne trouvait toujours pas la moindre trace de sa belle berbère, rien qui ne le mis sur une piste et au vue de sa superficie quand on cherche une aiguille dans une botte de foin on fini par se perdre sous le tas remué. Apres une longue marche, il se trouva finalement a arpenter une rue plus large que les autres, donnant sur un lavoir ou quelques femmes, agenouillées battaient leur drap dans un geste séculaire. Il les observa frotter leur linge dans le roulis d’une eau saumâtre, l’écrasant ensuite sur l’inclinaison de la pierre avant de les frapper d’un geste sec avec leur batte. Une dizaine de lavandières se partageaient d’énormes paniers d’osiers sous ce cloître ouvert au ciel, en échangeant des regards moqueurs quand l’une ou l’autre manquait de glisser dans l’eau. Puis, remontant la rue dégagée, il aperçu les restes de ce qui semblait être une grange ou une écurie presque adossé a une auberge. Il ne restait que les fondations de pierre, toute l’ossature de bois gisait en son centre dans un amas de cendre et de morceaux calcinés, une forte odeur âpre s’en dégageait encore, Joe imagina donc que l’incendie était récent. Alors que son regard fixait les ruines, il dépassa bientôt la battisse en longeant la vieille grille rouillée ouverte sur un porche et au passage du mur d’enceinte son attention fut attirée, par une étoffe séchant au soleil. Une étoffe d’un bleu immaculé qu’il lui semblait familier. Il s'immobilisa un instant pour observer les alentours afin de bien discerner les autres linges qui eux aussi séchait au soleil.
Mais il ne contempla que chose courante, houppelandes, manteaux, braies et autres chemises multicolores séchant sur de larges carrés de verdure. Il y avait donc là une étrange coïncidence. Prenant un peu de recul, pour apprécier la scène il revint sur ses pas. Il franchit le porche pour se rendre à l’auberge où peut-être il trouverait sa dulcinée. Il franchit donc la porte qui s’ouvrit sur une petite pièce exiguë où se trouvaient quelques personnes. Un moment d’hésitation, une silhouette non étrangère le déstabilisât quelques peu. Le voile rouge d’une des deux femmes ressemblait étrangement a une djellaba, comme en portait Anuata dans ses rêves ce qui le fit sourire intérieurement mais pour cacher leurs complicité et ne pas éveiller les soupçons il s’assit a l’opposé afin de mieux percevoir les personnes qui occupaient la pièce.
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7 - Retour à l'auberge des Promeneurs 080823063536300482408584Anuata

Apercevant du coin de l'oeil Joe qui venait de rentrer, elle fit d'abord comme si de rien n'était, et prépara un broc d'eau tiède pour Dequerne. Elle lui amène une vasque et un linge propre. Puis elle se rapproche de Joe...

Qu'est-ce que je vous sers messire ?

Elle essaye de ne rien montrer, mais elle le fixe des yeux, heureuse de le retrouver.
Elle repense à sa djellaba bleue en train de sécher au soleil, et se dit que c'est cela qui l'a mis sur sa piste.

Elle remarque qu'il a les traits tirés, il semble fatigué, sans doute des suites de la longue traque, et elle se rappelle qu'il lui avait dit d'aller dans la forêt, pas de se mêler à la population. Elle n'a pas fait ce qu'il avait dit...
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7 - Retour à l'auberge des Promeneurs 080823063536300482408585Dequerne

D’accord pour 20 écus pour la barbe, mais 10 pour les soins.

Sur un ton doux mais ferme les tarifs étaient lancés. C'est d'ailleurs bien dommage que la Maure voilée n'ai réagit au pique lancé par Antoine car l'échauffement des paroles aurait pu être une aubaine, faisant constater à Anuata que le prix égal les faveurs....
Mais elle décida de ne pas mentionner la remarque, rien, juste son prix.
Antoine s'emplissait lentement d'une agréable et douce chaleur et il jetais de subreptices regards discrets vers Zélia ayant déposée sa tisane et qui écoutait tout en caressant une petite bête qu'il ne connaissait pas vraiment, de la famille des fouines, peu importe à ses yeux, il les surnommait des "croque-doigts" suite a une mauvaise expérience dans sa prime jeunesse. La tavernière intervint d'un ton moqueur:

Dequerne, je crois que vous avez manqué de tact, et que vous n'aurez pas meilleure offre en ce lieu.
Rien ne vous empêche cependant d'aller requérir les services de ces femmes que vous avez évoqué, pour 50 écus, elles vous feraient surement la barbe aussi qui sait.



Antoine buvant ces paroles commençait à entrevoir un faux espoir de "gouter" les lèvres de Zélia d'une toute autre manière que par des mots, voir plus si elle tenait à proposer des "soins plus approfondis", sublime femme à la peau diaphane, l'air certain, telle une amazone qui déjà lors de son entrée marchait telle une conquérante, épée en biais du dos et regard perçant, ce genre de femme à la forte personnalité qui ne se calquait nullement sur une autre mais était unique, et de ce fait d'autant plus intéressante car chacun de ses gestes, chacune de ses attentions, chacune de ses intentions étaient tant de choses laissant ce souvenir impérissable de LA femme dans toute sa splendeur... mais tout à coups....


Donnez lui donc ce qu'elle vous demande pour la barbe, je m'occuperais de vous soigner si vous prenez une chambre pour la nuit.



...arff raté, dommage, vraiment dommage, Antoine se serait bien vu la combler, le tenter du moins, mais cette tavernière était de bonne vie et de toutes les façons une telle femme ne peut s'acheter par des écus, seul le don de soi peux éventuellement ouvrir une telle serrure mais Antoine se savait ne pas en valoir la peine, même Ivy le lui avait dit...
...Non il ne connaitrait point la fragrance de sa peau humée avec une grande attention par un nez éffleurant la surface de ce cou appelant a la gourmandise, tel un amateur et connaisseur de spiritueux l'aurait fait sur un sublime crû il aurait pu s'enivrer de cette senteur...
...Non il ne connaitrait point cette sensation d'avoir l'ouïe attirée par un bruissement d'étoffe retirée lentement avec grand soin dans une exquise langueur et finissant par choir doucement sur le sol d'une chambrée parfaitement silencieuse...
...Non il ne connaitrait point la saveur de cette peau qui affichait un grain satiné et immaculé à la perfection, parcouru de lèvres douce, attentives et avide du gout soit sucré, soit salé de cette chair couleur de lait et éveillant les sens...
...Non il ne connaitrait point le plaisir de parcourir d'une main lente et câline cette fine peau, chaude, vivante, réagissant par un frémissement, sous laquelle pulsait un sang échauffé et emplit d'un désir partagé...
...Non il ne connaitrait point la vision des courbe voluptueuses parcourues par un regard redessinant les galbes, les formes, appréciant chaque parcelle, étudiée avec un soin non dissimulé et en perpétuelle découverte...

... avec un grand regret, le regard perdu dans un monde de merveilles inaccessibles, Dequerne remballait dans un long soupire ses rêveries aussi rapidement qu'elles émergèrent en son esprit, non il ne connaitrait point Zélia, ôde muette à la féminité, chantée a chaque gestes...

Il fit faussement mine de réfléchir a cette proposition car en plus d'être attrayante elle lui permettait de "s'incruster" sur place, ce qui était tout à fait dans ses plans...
Il aquièça d'un hochement de tête, les lèvres pincées, et commença à compter et déposer sur le coté les honoraire demandé par la femme voilée de carmin puis a l'attention de Zélia il rajouta:

"Et bien soit!
Je prend une chambrée, et je resterais quelques temps ici, de toutes façons j'ai a faire dans cette ville....
Hmmm... pour les soins, doucement, hein... pas que je sois douillet mais ces temps-ci les femmes me portent grand-misère et je voudrais autant que puisse se faire éviter une râlerie inutile..."



Il devrais uniquement se satisfaire du doux contact des doigts raffinés de Zélia et il lui adressa un sourire sincère et courtois, dénué de toute forme de sentiments négatifs. Finalement cette tavernière lui paraissait sympathique quand elle y mettait du sien, et son ton assuré était un facteur supplémentaire qu'Antoine respectait. Il resta sur cette amère déception de ne pouvoir "mieux la connaitre" et ses ardeurs décroissaient lentement. Il se disait qu'il devrait un de ces jours consulter pour régler le problème de ses "appétits" car c'était attristant de ne pouvoir n'être jamais satisfait et au pire être victime de manipulation de la gente féminine. Antoine perdait inconsciemment son regard dans celui de la perle, dont il sondait les réactions de ses iris claire-obcures au reflet liquide et la lueur limpidement affirmée, il ne le faisait pas par calcul mais seulement pour évaluer la personne en face de lui, lorsque une personne entra dans la taverne. Dequerne sortant de ses pensées se retourna et vit une homme d'un stature certaine pénétrer dans les lieux et se faire accueillir par la belle Maure.
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MessageSujet: Re: 7 - Retour à l'auberge des Promeneurs   7 - Retour à l'auberge des Promeneurs Icon_minitimeJeu 14 Aoû - 2:51

7 - Retour à l'auberge des Promeneurs 080824101129300482412945Joe Carri

Assis à sa petite table en merisier finement sculpté, il observa les trois personnes en face de lui. L’une, une femme au teint pale fixait son voisin d’en face tout en lui parlant. Elle lançait juste des petits regards par dessus l’épaule masculine, ne cherchant pas a soutenir le regard, ne voulant pas s’afficher comme un curieux, il baissa le regard comme fuyant un affrontement, il relevât juste la tête afin de contempler le fruit de tant de cheminement. Attendre patiemment que l’on vienne lui prendre commande, les bras croisés et le torse bomber, affichant une assurance bien perceptible.
Joe en profita pour observer l’établissement soigneusement entretenu. Le comptoir méticuleusement lustré, orné de deux solives remontant au plafond, suspendait de part et d’autre des choppes d’étain. Rien ne traînait sur le comptoir, sauf de vieux chiffons décolorés de leur blancheur originel. Au plafond, suspendu par trois chaînes bandées, une roue de carrosse supportait une bonne brassée de bougies. Servant de chandelier et relié au mur part une corde nouée à un anneau, il se suspendait dans le vide comme une carcasse inerte pendu à une potence.
Le reste de l’établissement lugubre, par un torchis vieillot et quelque peu noirci par les fumées hivernale et ménagère, manquait singulièrement de verdure. Le propriétaire ne semblait pas aimer, comme lui, autant la nature. Il est vrai que le temps passé à la fraîche pendant presque toute une vie le rendait quelque peu austère à un sédentarisme et une masure restait une masure de quelque façon que l’on la décora. Malgré le balayage de son regard inquisiteur, il en revenait toujours à croiser celui d’Anuata et quand elle-même, posait son regard sur lui, il se remémorait les bons moments passés en sa si bonne compagnie. Il se rappela à ses bon souvenir la première émotion charnelle quand il l’avait violement déflorée après lui avoir retiré tous les morceaux de son apparat qui couvrait les parties de son corps, effeuillant un a un les linges qui cachaient sa peau cuivrée. Se délectant de ses moindres gémissements de douleurs en fouillant son intimité par de violent coups de butoir qu’il lui infligeât de force, il l’avait laisser pantelante au pied du mur contre lequel, elle s’était retrouvée coincée, l’obligeant a se soumettre a sa pulsion viril en là contraignant de telle façon quelle lui soit sienne et quelle ne puisse s’échapper de son emprise. Il revivait la scène telle qu’elle se déroula et a présent il la déshabillait a nouveau de son regard viscéral, imaginant sa peau sous cette djellaba rouge. Une de ses paupières se souleva légèrement, dévoilant un regard plein de curiosité face à tant de familiarité. Avait elle pris ses aises dans cet établissement, au point de s’afficher dans de telles frasques. Sans doute avait il passer plus de temps que prévus sur les chemins du royaume, mais maintenant, il lui fallait l’aborder par n’importe quel stratagème.

Qu'est-ce que je vous sers messire ?

Mais elle le devançât d’un court instant par une question très pertinente. Fronçant les sourcils, il cherchât un moment a comprendre qui était qui afin de saisir au mieux cette phrase quelle lui lançait et savoir qui s’adressait a lui. Su été le gérant de l’établissement, une personne dont il ignorait l’existence avant cette journée entendue, il l’aurait bien volontiers cerné mais là, sa berbère prenant sa commande s’en était trop. L’évidence d’une usurpation était maintenant établie et il ne rêvait pas mieux pour un nouveau départ. Elle avait réussi à se fondre dans cette ville avec une remarquable aisance lui semblât-il. La discrétion de mise, il lui adressa un sourire malicieux et emplit de courtoisie et sous les regards du couple dont l’homme venait de se retourner, laissant de surcroît son breuvage au fumet bien délicat, il hésita à demander une collation. Cherchant du regard le chaudron dans la cheminée, il se dit que sans doute le déjeuné n’était pas en préparation et il lui faudrait attendre avant de pouvoir en profiter au bien revenir plus tard. Fouillant la poche de sa culotte de cuir que recouvrait une vieille paire de botte sanglée, il en remua quelques pièces dérobées quelques jours plus tôt à un jeune fauconnier allant proposer ses services à cette même ville.
Suite a une bévue lors d’une sortie nocturne avec l’avale de son supérieur, il avait bu plus que de raison afin d’accompagner ses camarade de chambrée du pensionnat militaire. Tard dans la nuit, agacé par un méprisable archer instructeur, tout aussi éméché que lui, il lui avait infligé une solide correction, clouant au lit l’infortuné pendant plusieurs semaines. A son retour et face a de très hautes autorités, il avait du s’excuser sur la place d’arme avant de ne finir par se faire enfermer dans une cellule des plus lugubre, perdant ainsi un temps précieux au maniement de l’arc. Ne dérogeant donc pas a son serment de ne plus boire une seule goutte d’alcool il répondit a Anuata.

Bonjour ! Lança t il d’une voix épuisée.

Si vous aviez un lait de chèvre cela me suffirait largement.

Puis il fit rouler quelques pièces dorées entre ses doigts afin d’appâter sa belle pour lui indiquer l'endroit de leur campement et en attendant d’être servi, il se laissa dévisager par la clientèle.
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7 - Retour à l'auberge des Promeneurs 080823063536300482408584Anuata

Avec souplesse et silencieusement, seuls les sequins de sa chaînette de pied, et le froissement délicat de sa djellaba indiquait qu'elle se déplaçait vers le comptoir, pour servir un lait de chèvre au Messire qui venait d'entrer. Elle lui porta un bol, une cruche, une cuillère de bois, et un pot de miel, pour aromatiser son lait s'il le souhaitait.

Croisant son regard, elle se sent déshabillée sur place, et rougit sous son voile. Ses yeux lui indiquent qu'il la désire, mais il se garde bien de le faire trop ouvertement, et fait comme s'il ne la connaissait pas. Elle se souvient de ce qu'il lui a fait subir dans un premier temps, puis découvrir dans un second.

Elle tend la main pour lui demander ses pièces qu'il agite sous son nez, et les pose sur le comptoir.

Pour masquer sa gêne, elle retourne vers Messire Dequerne, et se donne une contenance.

Messire ? Voudriez-vous vous assoir par ici ? Que je coupe votre barbe, ou avez-vous changé d'avis ?

Elle n'est pas sans avoir perçu le regard qu'il lance vers la tavernière. Et son allusion précédente concernant la nuit de volupté la laisse de marbre. Elle n'est pas du genre à se laisser faire, même par Joe ! Hors de question de le laisser se jouer d'elle.

Constatant que celle-ci semble masquer elle ne sait qu'elle trouble, elle se demande si la perle ne va pas lui offrir ce qu'il cherche. Parce qu'elle a bien l'impression qu'il cherche autre que des soins du visage.

Lentement, elle verse l'eau tiède dans la vasque et prépare la serviette propre pour la lui mettre autour du cou. Le soleil darde ses premiers rayons sur une table près de la fenêtre, elle lui fait signe de s'installer sur la chaise.

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7 - Retour à l'auberge des Promeneurs 080823063536300482408585Dequerne

Bonjour ! Lança l'homme attablé qui était entré il y a peu.

Si vous aviez un lait de chèvre cela me suffirait largement.



Sous l'oeil discret de Dequerne Anuata se dirigea alors vers le comptoir et s'empara du nécéssaire pour le servir au mieux, posant le tout sur un plateau de bois puis elle revint et lui posa sa commande.
D'un air sûr d'elle la belle Maure s'adressa ensuite froidement à Antoine:

Messire ? Voudriez-vous vous assoir par ici ? Que je coupe votre barbe, ou avez-vous changé d'avis ?



Pendant qu'elle verse doucement l'eau tiède dans la vasque et prépare une serviette, Antoine sort un blaireau, du savon à barbe, un rasoir à main et une lanière à aiguiser, posant le tout sur la table et il dit en toute simplicité a Anuata dans un sourire malicieux:

"Et bien procédons à l'ablation..."



Elle lui fait signe de s'installer sur la chaise, chose qu'il fit sans piper mot et il se laissa mettre la serviette autour du cou. Dans des gestes lents et appliqués la Maure commença les opérations successive pour apreter la lame acérée...
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7 - Retour à l'auberge des Promeneurs 080823063536300482408581Zélia

La réponse et la bobine qu'afficha le dit Dequerne arracha un léger sourire à la perle, il acceptait l'offre, grand bien lui fasse, maintenant il lui resterait à savoir ce qu'il cherchait au juste, oeuvrant avec délicatesse et subtilité comme elle savait si bien faire.
Un homme aux cheveux blanchis, ça devait décidément être très mode dans ce coin du Languedoc, entra en tentant de ne pas se faire remarquer plus que ça, s'asseyant sans dire grand chose pour ne pas dire rien.
Anuata ne perdit pas deux secondes pour se précipiter à la commande de ce nouveau client, peut-être même "trop" vite...

Il semble que votre barbier ce soit fait la malle Dequerne.

Un sourire moqueur accompagné d'une sorte de pétillement dans l'oeil, narguait plus ou moins le barbu de trois jours et sa plaie au cou, s'amusant de la petite queue de son furet, comme elle le faisait des colifichets qui ornaient ses cheveux.
Une fois commande prise, la mauresque revint aux "soins capillaires" de Dequerne, qui ne se le fit pas dire deux fois nommant cela comme une ablation.

Bah tiens... remarque ripper et trancher une gorge en rasant un homme, c'est discret comme assassinat, à conserver comme idée.

Secouant la tête, la petite boule de poils roulant dans la capuche, évitant de justesse la chute, Zélia se redresse en s'adressant à Dequerne avant de prendre congé.

Je vais préparer votre chambre, ce sera la seconde sur la droite une fois sur le palier.
Je vous y attendrais pour soigner votre "plaie".

Inclinant légèrement la tête, elle salua les personnes en présence, prenant bassine et autres petites choses nécessaires pour effectuer quelques soins, sans oublier sa fidèle amie qu'elle ancra sans se cacher dans son dos, jamais elle ne la quittait, la pièce où se trouvait Zel contenait toujours sa fidèle lame non loin, et ce n'était pas près de changer, même si elle était aujourd'hui "officiellement" tavernière....
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7 - Retour à l'auberge des Promeneurs 080823063536300482408584Anuata

Avec un sourire malicieux, Dequerne lui propose de procéder à "l'ablation"...

Elle le fixe droit dans les yeux, souriant sous son voile, et protège sa chemise de la serviette qu'elle avait précédemment posée sur la table. Elle le frôle de ses doigts agiles, coinçant la serviette autour du cou, entre la peau et le col de la chemise. Elle ne dit pas un mot, puisque cela risquerait de la déconcentrer de sa tâche.
Se saisissant de la lanière de cuir, elle entreprend d'aiguiser le rasoir. Tenant la lanière tendue, de son aisselle à son poignet, d'un lent va-et-vient, elle fait glisser la lame de haut en bas, puis l'inclinant dans l'autre sens, de bas en haut. Elle s'arrête pour poser son doigt sur la lame, et constatant qu'elle est bien affûtée, elle sourit sous son voile. Posant le morceau de cuir devenu inutile sur la table, ainsi que le couteau fin prêt, elle se saisit du blaireau et du savon à barbe. Tenant le savon d’une main, d’un geste doux, Anuata tourne les poils du blaireau de l’autre, après les avoir trempé dans l’eau tiède.

Puis, elle se penche vers Dequerne, et délicatement, lui savonne le bas du visage, les joues, et autour de sa bouche, reprenant du savon dès que cela s’avère nécessaire. Lorsque son « client » a la barbe totalement recouverte de savon, elle repose le blaireau sur sa base, pour se saisir du rasoir.

Se retournant vers l’homme, elle le regarde droit dans les yeux, sachant par son expérience, que le moment le plus délicat est maintenant, lorsqu’il se demande, puisqu’il ne la connaît pas s’il peut lui faire confiance ou pas.

Progressivement, elle approche la lame de sa joue, et la pose tout en douceur, pour commencer le rasage de la joue la moins écorchée. Anuata rince la lame, et recommence lentement, paisiblement le rasage, le regardant furtivement, guettant la moindre réaction. Pour avoir été un peu hâtive en rasant un homme ainsi, elle a porté des chaînes, d’ailleurs, les marques bien cachées de ses poignets sous les longues manches de sa djellaba sont là pour en témoigner. Elle sourit, sentant que l’homme est plus occupé par les propos de la tavernière que pas le rasage qu’elle opère.

Posant calmement un doigt sous son menton, elle l’invite à lever la tête, pour « s’attaquer » à une autre partie délicate du rasage. Lorsqu’elle passe la lame sur la peau de son cou, elle le sent frémir, mais continue délicatement mais fermement, sans le brusquer cependant, pour ne pas qu’il se sente menacé. Elle se replonge dans ses souvenirs, se retournant une énième fois pour rincer la lame du rasoir.

La tavernière s’adresse à l’homme dont Anuata s’occupe. La maure au teint doré l’entend sans essayer de comprendre, concentrée sur ce qu’elle a à faire. Ce n’est pas le moment d’essayer de comprendre et de se traduire intérieurement les propos de la perle au teint de lait.

Revenant vers Dequerne, elle pose un doigt sur ses lèvres, pour raser la moustache, tendant un peu la peau pour ne pas le couper, puis contournant sa bouche, lui effleure le menton de la lame tranchante.

Regardant les blessures, elle les contourne de la lame, rasant au plus près, sans érafler les plaies, elle fait montre de son habileté, et ses doigts agiles papillonnent autour de son visage, prenant appui sur son petit doigt, ratiboisant cette barbe naissante avec dextérité

Lorsque le bas du visage est enfin vierge de tout poil, elle repose le rasoir.
Attendez, ne vous levez pas tout de suite lui dit-elle d’une voix douce mais ferme, partant chercher un flacon très rapidement dans sa chambre. Elle revient tout aussi vite, dévalant les escaliers vivement, attrapant une serviette propre au passage, sa djellaba flottant presque derrière elle, et épousant ses formes dans ces mouvement si vifs qui contrastent avec la patience dont elle a fait preuve lors du rasage.

Elle lui retire seulement alors la serviette pour essuyer le reste de savon. Dépliant la serviette propre, Anuata y déverse un peu du précieux liquide violet, l’avertissant avant de lui tamponner le visage.

Cela risque de piquer un peu, mais vous verrez, vous vous sentirez plus frais après cela.

Puis, elle rebouche son flacon, puis verse le reste d’eau propre sur la lame du rasoir et sur le blaireau au-dessus de la vasque et essuie avec la nouvelle serviette tout le matériel utilisé.

Ayant terminé le rasage délicat d’un visage aussi tuméfié que le sien, l’ayant soigné préventivement, connaissant les médecins françoys qui font plus de mal que de bien souvent, elle attend son salaire, reculant de quelques pas, lui laissant de la place pour ranger ses affaires.

Elle prête enfin attention à ce qui se passe autour d’elle, maintenant qu’elle a terminé son travail, et doit faire des efforts pour ne pas regarder Joe, qui reste assis dans son coin, observant, et détaillant la scène. Elle espère qu’il ne lui fera pas subir quelque châtiment pour avoir osé frôler de ses doigts la peau d’un autre homme, et de lui avoir prodigué des soins qu’il estime être le seul à mériter.
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MessageSujet: Re: 7 - Retour à l'auberge des Promeneurs   7 - Retour à l'auberge des Promeneurs Icon_minitimeJeu 14 Aoû - 2:56

7 - Retour à l'auberge des Promeneurs 080823063536300482408585Dequerne

Je vais préparer votre chambre, ce sera la seconde sur la droite une fois sur le palier.
Je vous y attendrais pour soigner votre "plaie".

La phrase lancée fut suivie d'un hochement de tête pour saluer les personnes dans la taverne. Zelia prit le nécessaires pour effectuer quelques soins, et chose étonnante, elle passa de biais dans son dos la lame, attachant le lanière sur le devant. Antoine se dit en lui tout en constatant que le tavernière faisait en sorte préventivement de faire face à toutes les situations:

* P'tain que c'est cruelle la vie... une femme... une chambre... et moi.... pour rien y faire... *



Relachant un long soupir presque inaudible, Antoine enfouissait ses dernières velléités de "bonheur partagé" et s'appretait à recevoir quelques petites blessures supplémentaires par ce rasage à prix d'or...
Anuata coinçant la serviette autour du cou puis se saisit de la lanière de cuir et aiguise le rasoir. Tout en tenant le savon d’une main elle applique le blaireau humide de l’autre et le frictionne dur la surface, générant la mousse nécéssaire. Elle se penche vers lui, et doucement lui savonne le visage précautionneusement, sachant visiblement bien s'y prendre au grand étonnement d'Antoine. Elle jette son regard dans le sien un bref instant puis se lance dans le rasage minutieux par des gestes emprunt d'habitudes, posant un doigt sous son menton, elle l’invite à lever la tête, poursuit alors, pose un doigt sur ses lèvres pour raser la moustache, tendant un peu la peau pour ne pas le couper, contournant sa bouche, et chacun de ces gestes révélait une pratique experte de ce soin, et là Antoine compris son ardeur à vouloir une juste rétribution. A aucun moment la lame ne "dérape malencontreusement"
Elle dit d’un timbre de voix tout à la fois doux et ferme:

Attendez, ne vous levez pas tout de suite
Puis partant très rapidement quelques instant elle revint avec un flacon en dévalant les escaliers rapidement, attrapant une serviette propre au passage. Parfaisant les derniers soin elle lui enlève la serviette pour essuyer le reste de savon. Dépliant l'autre serviette la jeune Maure y fait couler un peu d'un liquide violacé et odorant, tout en rajoutant:

Cela risque de piquer un peu, mais vous verrez, vous vous sentirez plus frais après cela.



Ouvrant de grand yeux tout en réprimant tout action trop visible Dequerne se dit en lui:

* Rhaaa 'tain ça pique pas ça arrache !! *



Antoine laisse la Maure ranger les ustensiles lui ayant servit et la remercia d'un ton chaleureux mais pas autant que l'incendie lui dévorant la peau suite à cette étrange liqueur violette déversée dessus.
Il se leva et saluant de la tête le client nouvellement arrivé et Anuata il leur dit alors:

"Veuillez m'excuser mais je vous laisse, j'ai d'autres "soins" qui m'attendent"



Il se dirigea alors d'un pas lent et légèrement anxieux, un peu comme la fois où adolescent il dû aller voir le forgeron pour se faire arracher une dent salement cariée et que celui-ci lui dit "N'ai crainte fiston, ça fera pas mal...."

...tiens mon oeil !

En gravissant les escaliers il se dit en lui que là... il allait vraiment morfler...
Arrivant sur le palier il se dirigea vers la seconde porte à droite et l'ouvrit...
_________________
7 - Retour à l'auberge des Promeneurs 080824101129300482412945Joe Carri

Alors qu’Anuata déposait sa boisson lactée, accompagné d’un petit pot de miel, il l’en remercia aimablement d’un hochement de tête silencieux. Elle saisit les pièces qui roulaient entre ses doits puis les déposa sur le comptoir. Suivant attentivement le geste de la jeune femme, il remarqua qu’elle ne prit pas la peine de les ranger en lieux sûr. Il observa l’homme, retourné face à lui, une belle prestance, brut de décoffrage mais sans aucune hostilité particulière en apparence ne se dégageait de lui.
Joe versa une partie du contenu de la cruche posé devant lui dans le petit bol de grès, avant d’y déposer une cuillerée de miel afin d’en parfumé le jus. Il fit tourner lentement le liquide pour que le miel se mélange au mieux puis y trempa ses lèvres en faisant attention de ne pas souiller celle supérieur. Le liquide légèrement sucré trancha parfaitement avec le petit arrière goût de pomme que ses papilles finissait de consumée et dans une levée direct, il englouti le précieux nectar, qui a ses yeux valait milles et un alcool. A température ambiante, ni trop chaud, ni trop froid, quelques résidus de traite trahissait le mauvais travail du paysan, sans doute sa tache trop hâtive pour le travail effectué l’obligeait a prendre moins de soin et sans doute oublia t-il d’écumer le produit fini. Analysant sa boisson, il trouva dommage que le nectar ne fut pas aussi pur que le teint de l’autre femme car il aurait été des plus agréable a consommé et pendant qu’il en comparait la pureté, elle lança a son voisin d’en face.

Je vais préparer votre chambre, ce sera la seconde sur la droite une fois sur le palier!

Un moment d’inattention peut-être, la phrase prononcée par la pâlotte résonna bizarrement dans son esprit. Si ce n’était pas sa compagne a lui, qui était-ce ? Elle faisait parti de la maison elle aussi ? Il n’eu pas suffisamment de temps pour profiter d’une quelconque réponse, qu’elle disparaissait déjà a l’étage dans un dandinement nonchalant, épaulée d’une boule de poil.

Messire ? Voudriez vous vous asseoir par ici que je coupe votre barbe, ou avez-vous changé d’avis ?

Pendant qu’il se délectait patiemment, Anuata se préparait à un rasage en bon uniforme en saisissant les différents ustensiles posés sur le coin de table vers lequel elle se rapprochât. Apres rombière, voila qu’elle s’improvisait barbier. Cette jeune femme regorgeait de nombreux talents pour le plus grand plaisir de Joe, sans doute que dans son ancienne vie d’esclave, elle avait dû effectuer toutes sortes de taches pour satisfaire les moindres exigences de son geôlier.
Elle s’occupa précautionneusement du visage de son client afin de le mettre a nu et dans de long passage de lame, par un crépitement acerbe, le poil crépu mélangé a la mousse, laissait place a une peau lisse et brillante, par l’eau ruisselante dans la serviette qui lui couvrait le cou. Ses yeux se plissèrent en observant la scène avec une certaine animosité. Pendant que la belle papillonnait le visage du crépu avec une grande délicatesse, ce dernier semblait en ressentir un plaisir non dissimulé. Dans d’autres circonstances, une certaine jalousie lui aurait tourné le sang, mais, les formes féminines de la jeune femme dansaient agréablement sous le léger tissu rouge, comme pour le distraire et lui ôter toute pensées assassine et le regard de Joe sur la croupe de la jeune femme en disait long sur sa pensée du moment.
Apres une monté et une descente aussi rapide, elle revint près de son client avec une petite fiole a la main au contenu très particulier.

Cela risque de piquer un peu, mais vous verrez, vous vous sentirez plus frais après cela.

Dans de petits tapotements Anuata appliqua la lotion que contenait la fiole, dont un agréable parfum envahi la pièce.
Quelques questions se bousculèrent dans son esprit, mais disparaissant, quand l’homme, une fois rasé, se leva afin de regagner sa chambrée après l’invitation de la pâlotte à regagner ses quartiers.

Veuillez m’excuser mais je vous laisse, j’ai d’autres soins qui m’attendent!

L’homme se frotta les joues pour apprécier l’efficacité de la berbère mais gardait le point fermé face a la douleur qu’il semblait ressentir au vu de la grimace qu’il tentait en vain de dissimuler.
Joe n’attacha aucune importance a la disparition momentanée du couple, ce concentrant a nouveau sur sa belle qui du même coup, se retrouvait seule en sa compagnie. Il y avait là une bonne occasion de fuir avec elle et de reprendre les choses, là ou elles s’étaient arrêtées. Une opportunité en or de pouvoir se faire une santé financière, même si pour la circonstance, il était vraiment trop facile de se servir dans ce petit fond de commerce. Un vicieux sourire se dessina sur son visage, partageant son idée par un regard explicite échangé avec sa belle qui se tortillait d’impatience de le serrer dans ses bras. Il lui fit un signe du regard pour lui faire comprendre qu’il était temps de prendre le large et sans la toucher la laissant encore trépigner, Joe se leva tranquillement de sa chaise en s’étirant de tout son long. Il tapota sa culotte afin qu’elle retombe le plus précisément sur ses bottes encore humide de la traversée de la rivière, puis se dirigeât vers Anuata échangeant un petit signe compris d’eux seul et lui chuchota a l’oreille.

Rassembles tes affaires et rejoint moi a la sortie de la ville prestement et ne traîne pas !

Il lança un dernier regard vers l’étage pour s’assurer que personne ne descendait a leur rencontre et dans un geste calculé empoigna les quelques pièces lui appartenant quelques instant auparavant.

Ca, c’est a moi!

Il était temps, pour eux, de retourner à leur tanière et de profiter pleinement de leurs retrouvailles. D’une main assurée, il saisir la poignée de la petite porte menant dans la cour puis tira d’un coup sec le ventaille de bois et lorsqu’il s’ouvrit, le soleil vint lui frapper le visage, l’éblouissant par la même occasion. La pénombre de la petite salle l’avait quelques peu endormi et le peu d’énergie qui s’en était dégagé pendant sa présence n’avait rien arrangé mais maintenant une petite marche l’obligerait a se dégourdir les jambes.
Passé le seuil, il jeta un dernier regard complice vers sa belle et dans un petit sourire narquois, il fit claquer la porte. Il plissa les sourcils et se frotta les yeux un court instant avant de ne se lancer dans les entrailles de cette ville colorée. Au sortir de cette enceinte, un regard observateur vers les hauteurs de la grande rue pour s'assurer de son orientation puis il se dirigeât sereinement vers la sortie de la ville en prenant soin de réajuster la dague qui l’avait oppresser pendant cette longue assise.
_________________
7 - Retour à l'auberge des Promeneurs 080823063536300482408581Zélia

A l'étage, seconde chambre à droite


Ouvrant la porte de la chambre qu'elle avait indiqué au Don Juan, "l'aubergiste" s'attela à aérer un peu l'endroit, elle n'avait pas encore eu l'occasion de visiter cette pièce, heureux pour elle, tout y était plutôt propre et en bon état.
Décidément, elle avait fait une affaire en achetant ce batiment à la sauvette...
S'approchant de la fenetre, Zel fit sauter le loquet pour ouvrir les vantaux avant de pousser les volets pour faire entrer la luminosité, une fois fait, la perle observa d'un peu plus près l'état général de la chambrine.

Bah c'est plutôt propre, aérer le lit, et ce sera bon !

S'aprochant du lit, elle attrapa les couvertures, et autres draps bien bordés, tirant d'un coup sec dessus, laissant apparaitre le matelas.
D'un mouvement gracil, Zélia déposa les linges de lit sur le rebord de la fenêtre les laissant pendre à l'extérieur, le hasard faisait qu'il ne tombait pas d'eau, ce qui l'arrangeait bien au demeurant.
Occupée à ranger de droite et de gauche, histoire de remettre la chambre bien en place, Zel déposa la bassine et ce qu'elle avait monté du rez sur une petite table qui siégeait non loin du pied de lit.
Rapidement, elle passa dans sa chambre, qui se trouvait quasi en face, pour récupérer le broc d'eau qu'elle savait plein et revint dans celle qu'elle avait désigné pour Dequerne.

Pourrais bien s'avérer utile pour soigner Casanova...

Déjà quelques minutes, qu'elle s'activait dans la chambrée, reprenant les draps, Zélia était occupée à remonter le lit quand la porte s'ouvrit, laissant apparaître un homme rasé de près, tout frais et.... immobile.
Laissant en plan l'installation des draps, la perle se redresse et se tourne vers lui, plaçant une de ses mains sur sa hanche en le regardant de sa place.

Vous entrez ou je dois venir vous cherchez ?
Allez hop ramenez vous donc ici, et passez de l'autre coté du lit, il est grand, on le fera deux fois plus vite à deux.

Lui faisant un signe de tête pour qu'il entre plus rapidement, elle esquissa un léger sourire à son attention.

Je vous fais peur ou quoi ? Venez m'aider, ensuite je vous soigne et je vous laisse tranquille....ou pas...

Sans attendre de voir si il se décidait, Zélia se courba de nouveau au-dessus de la couche, les colifichets laissés libre par sa queue de cheval venant pendre sur le coté de son visage, se saisissant d'un bord de drap qu'elle commença à remonter vers la tête de lit, en jetant de temps à autre un regard vers la porte.
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MessageSujet: Re: 7 - Retour à l'auberge des Promeneurs   7 - Retour à l'auberge des Promeneurs Icon_minitimeJeu 14 Aoû - 2:59

7 - Retour à l'auberge des Promeneurs 080823063536300482408585Dequerne

[ A l'étage, seconde chambre à droite ]


Ouvrant la porte sur la chambrée, Dequerne fut frappé un instant du contraste lumineux de la pénombre à la clarté de la fenêtre lui faisant face. L'éblouissement passa rapidement, dévoilant une tavernière qui semblait aigri sur l'instant, main sur la hanche, et dans la même foulée lui intima l'avis d'un ton étonnement gentil:

Vous entrez ou je dois venir vous cherchez ?
Allez hop ramenez vous donc ici, et passez de l'autre coté du lit, il est grand, on le fera deux fois plus vite à deux.



Lui indiquant dans un signe de tête invitant là où il devrait se rendre, Zélia lui adressa un sourire, ce qui étonna Dequerne. Déjà rien qu'un sourire venant de sa part, elle qui semblait des plus froides lorsqu'il était en "compagnie" des deux nordiques, ou qui fut plutôt taquine en présence de Anuata, mais là par contre...
c'était un mystère...

En plus de ça Antoine était plus habile à deux pour défaire les lits que les faire, mais bon...
Après tavernier improvisé il allait pouvoir s'essayer en valet de chambre...
Et en bon bougre il s'éxécuterait...
Il fut tiré de ses pensées par une phrase piquant quelque peu son égo et non sans le faire sourire par ailleurs:

Je vous fais peur ou quoi ? Venez m'aider, ensuite je vous soigne et je vous laisse tranquille....ou pas...



Il ne répondit même pas cette phrase, mais n'en pensa pas moins surtout vis à vis des deux mots prononcés moins forts...

* Peur d'une femme? Naméhooo... et puis c'est quoi se "ou pas"... *



Tout en refermant la porte derrière lui, Antoine jeta un regard sur le corps de la tavernière penchée de nouveau sur le matelas l'épée toujours passée en son dos comme-ci Zélia était parée à la bataille. Elle commençait à couvrir partiellement la couche d'un drap, jetant des regards vers lui et devait déjà potentiellement avoir remarqué que Dequerne ne la regardait pas d'une manière neutre lors de son approche.
A ses yeux ce fut une situation cruellement inédite, avec une femme aux formes avantagées par la nature, au caractère fort et équilibré, du moins, un peu plus que les deux folles scandinaves, et se retrouver à deux dans une chambre, vers un lit et ne faire que le draper, bien sur... c'est ce qu'on appel cruel pour Antoine...

Lâchant un long soupir silencieux il contourna la couche et se mit en face pour l'aider mais la torture fut encore pire !!
Ces colifichets, ces maudits colifichets qui pendaient dans le vide et attiraient le regard...
Pas qu'ils soient laids, bien au contraire, mais vu l'angle de vue de Dequerne devant quoi pendaient-ils? le décolleté...

Tout en aidant Zeila, il jeta de subreptices regards, délices pour les yeux et Antoine s'imprégna de ses fragrances, pas que la tavernière soit parfumée mais l'olfaction était son sens le plus développé et il profita de ces derniers instant de plaisir des sens avant de vraiment morfler, car si il s'avérait que la morsure de Bellinda se soit réellement infectée, il allait le sentir passer mais n'étant pas penché au médecines, il allait laisser les soins à la tavernière...
Tout en aidant à terminer la pose des draps il se laissa se détendre, faire le vide dans son esprit et envoyer épicure au diable, arrêter de penser comme un chien et se montrer un peu plus chaton... enfin dans la mesure du raisonnable... et surtout remonter la pente des lendemains de la prise d'absinthe qui le fragilisait et le rendait grognon et un tantinet défaitiste généralement.

Une fois le lit fini, Antoine revint vers Zelia, et tout en plongeant son regard dans le sien il déboutonna lentement sa chemise et lui dit d'un ton calme mais qui se voulait gentiment préventif:

"Alors une chose, je vous prend une chambre et vous me soignez, certes, mais si il y a besoin d'ouvrir la trace de morsure sur mon trapèze on va p'têtre éviter la boucherie, j'ai absolument tout mon temps, ce n'est pas que je sois douillet, des blessures j'en ai eût, mais évitons autant que peut se faire les douleurs inutiles... enfin surtout les miennes en l'occurrence..."




Il termina sa phrase dans un large sourire et déposa sa chemise sur le lit. Il fit un demi-tour sur lui-même dévoilant sur sa musculature de fines griffures dans son dos partant en diagonales des homoplates aux flancs et qui bien que superficielles semblaient très légèrement boursouflées. Une morsure au trapèze gauche commençait par contre à s'inflammer, suffisament pour craindre une éventuelle fièvre et bien que propre du matin même il s'était plutôt négligé ces temps-ci, Antoine se devait de faire nettoyer ça en priorité. Les quatre griffures d'ongles sur sa joues gauche semblaient normales d'aspect mais elles feraient aussi parties des soins pensait-il.
Ces deux folles scandinaves ne l'avait pas raté et secrètement Dequerne espérait que le grisonnant les avait trahi et laissées mourantes dans un fossé...

Il prit place en s'asseyant sur le rebord du lit et dit a Zélia d'un ton espiègle:

"Que le spectacle commence..."



Il songea alors au fameux "ou pas..." en espérant qu'il ne soit pas a son détriment...

__________________

7 - Retour à l'auberge des Promeneurs 080823063536300482408584Anuata

Voyant Joe sortir, Anuata se posait mille et une questions. Comment se faisait-il qu'elle le suive toujours sans discuter, elle se révoltait intérieurement. Elle prit l'argent qui était sur la table, laissé par son client qui semblait satisfait du rasage, même si son regard en avait dit long sur la lotion qu'elle lui avait appliqué sur le visage. Elle souriait, se disant qu'il en apprécierait les bienfaits plus tard.

La jeune maure monte dans sa chambre prendre le peu d'affaires qu'elle a avec elle, son petit balluchon, et range son argent dans la petite bourse. Enfin un peu d'argent, pour pouvoir faire quelques emplettes, si Joe ne les lui réclame pas. Elle redescend silencieusement, essayant de ne pas trop faire tinter ses sequins à sa chaînette de pied, et se dirige vers la cuisine, pour y chaparder quelques vivres.

Elle prend tout ce qu'elle peut porter et file dehors retrouver le cheval avec lequel elle était arrivée, et contournant la bâtisse, elle récupère sa djellaba bleue.

Arrivé au moment de partir, elle hésite. Elle doit rejoindre Joe, que pourrait-elle faire, seule, étrangère, perdue dans une contrée qu'elle ne connait pas ? Et pourtant, il la soumet toujours à sa volonté, et elle ne veut plus être soumise, mais n'arrive pas à se détacher, un tel magnétisme émane de lui.

Elle se sent inexorablement attirée, alors qu'il la traite comme un objet, et même si elle en a eu l'habitude dans son passé, le fait de vivre dans ce pays l'a tranformée. Elle a constaté qu'ici, les femmes ne se laissent pas faire.

Elle talonne son cheval, et part au pas, ne se retournant pas vers ce refuge, sans même dire au revoir, elle déteste les "au revoir". Elle a eu une journée de répit grâce à cette tavernière au teint de lait, elle, l'étrangère au teint foncé.

_________________________

7 - Retour à l'auberge des Promeneurs 080823063536300482408581Zélia

A l'étage, seconde chambre à droite

Enfin le casanova se décidait à entrer et à venir lui filer un coup de main, vu le côté séducteur du gaillard, ça devait lui faire tout drôle qu'une femme lui demande de faire un lit et non de l'y inviter pour le défaire.
Intérieurement la perle souriait à s'en décrocher la machoire tant la situation était risible, elle se mit alors à secouer la tête pour reprendre son sérieux, sentant un sourire poindre sur son visage.
Relevant la tête, Zel tomba sur le regard du Dequerne, qui ne laissait pas de doute sur l'objet de son attention, secouant un peu le drap pour lui faire détourner les yeux, elle acheva de finir border le lit de son côté.

Le don juan acheva lui aussi rapidement de monter le lit de son côté, contournant celui-ci pour se rapprocher d'elle, la fixant en commençant à oter sa chemise, la perle observant le torse de celui qu'elle allait devoir soigner, se trouvant étonnée de découvrir telle carrure.
Un léger sourire, quasi imperceptible, se dessinait sur le visage de Zel en l'entendant dire qu'il n'y avait pas besoin de boucherie, qu'il avait tout son temps, qu'il n'était pas douillet et tout un tas d'autres choses.
Son discours ne laissait pas franchement deviner qu'il n'avait aucune peur de souffrir des soins, que du contraire.
Le sourire qu'il envoyait se voulait aimable, à croire qu'il essayait de l'amadouer pour qu'elle ne le martyrise pas, ce qui était compréhensible au vu des "traces" qu'il avait sur le corps.

Ce sont les siamoises qui vous ont fait ça ?

Parcourant du bout des doigts les différentes blessures à soigner et panser, "l'aubergiste" pu constater l'étendue des dégâts, de vraies tigresses ces deux là.

Elles y ont pas été de mains mortes dis donc.

La perle ne cherchait nullement à savoir ce qui c'était passé entre ces trois là, elle s'en foutait royalement, bien que les stygmates visibles aiguisaient sa curiosité.
Les griffures ne semblaient pas bien méchantes juste un nettoyage serait suffisant par contre pour ce qui était de la morsure, il était tout autre.

Bon !!! Pas que je sois sadique, mais faut être réaliste suis pas ni infirmière, ni médecin, mais je me débrouilles, pis dans l'ensemble ça a pas l'air bien méchant.
Par contre...

Le voyant se poser au bord du lit, elle se mit devant lui et passa le bras par dessus l'épaule posant sa main sur la morsure au niveau du trapèze et le fixa franchement de son regard clair-obscur.

Ici ça va être une autre paire de manches, c'est salement infecté quand même.

Esquissant un léger sourire, comme pour le rassurer, elle ajouta sur un ton à la fois doux et moqueur.

Vais tacher de soigner ça en étant moins barbare que la furie qui a laissé cette trace.

Se détournant de lui, la perle, devenue soigneuse de fortune, alla chercher ce qu'elle avait ramené le posant vers le chevet à proximité du lit.
Le voyant l'observer faire, Zélia s'approcha de lui, otant son épée, la posant sur le lit, avant de retirer sa capeline, laissant son furet aller se ballader dans la chambrine.

Alors que le spectacle commence, messire Dequerne !!!
Demi-tour, à plat ventre, ce sera plus pratique.

Attendant qu'il s'execute, elle versa de l'eau dans le récipient ovale, y mettant tremper quelques morceaux de linge avant de déposer le tout sur le lit.

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7 - Retour à l'auberge des Promeneurs 080823063536300482408585Dequerne

Ce sont les siamoises qui vous ont fait ça ?

Sourire esquissé en coin de lèvres et Antoine sans honte approuva dans un hochement de tête, Zélia devait bien se douter de la nature "ambigüe" de ces griffures d'ongles qui du fait de leur placement ne révélait que leur vraie signifiance...
Pas que Dequerne soit un étalon aux prouesses horizontales avérées mais par contre les deux nordiques étaient déjà rudes à jeûn mais sous l'emprise de l'alcool et du plaisir charnel mêlés elles se montraient aussi sauvage que deux harpies...
Il la laissa étudier l'état des petites lacérations, sentant non sans un infime frémissement son doigt parcourir les infimes boursouflures et il sourit quand la tavernière qui constata en lançant la phrase qu' "Elles y ont pas été de mains mortes dis donc." car Antoine en avait eût bel et bien conscience une fois en dehors du "feu de l'action"...

Tout en s'asseyant sur le lit Zélia rajouta en le regardant de se regard captivant de par sa couleur clair-obscur...
Bon !!! Pas que je sois sadique, mais faut être réaliste suis pas ni infirmière, ni médecin, mais je me débrouilles, pis dans l'ensemble ça a pas l'air bien méchant.
Par contre... Ici ça va être une autre paire de manches, c'est salement infecté quand même.

Esquissa sourire se rassurant probablement rassurant mais Antoine n'avait que des craintes confirmées. Finalement il avait passé 5 jours de voyages en se satisfaisant d'un broc et d'un jatte, donc une "toilette du montagnard", courant pour des itinérants mais favorisant son infection. Vint en lui des souvenirs de maux que d'autres marins connurent avec lui à bord du baleinier, rages de dents, kyste purulents, gangrènes, infections en tous genres, partis d'un rien et qui dégénéraient assez facilement surtout au vu de l'hygiène sur un navire...
De ce temps Antoine appris à ne pas négliger le moindre mal, aussi bénin paraisse-t-il et Bellinda pouvait bien être porteuse de la rage... elle qui était déjà bien chienne au vu de son tempérament exécrable...

Vais tacher de soigner ça en étant moins barbare que la furie qui a laissé cette trace.

Tout en la regardant prendre ce qu'elle avait ramenée pour les soin, il redessina ses courbes du regard mais plus par habitude que par des velléité grivoises pensées. Puis se mettant face à lui elle se "désolidarisa" de son épée, retira sa capeline puis d'un oeil suspicieux Dequerne regarda le "croque-doigts" s'aventurant de-ci delà dans la chambrée... quelle horrible bestiole...

Alors que le spectacle commence, messire Dequerne !!!
Demi-tour, à plat ventre, ce sera plus pratique.

...lança-t-elle tel un ordre "maternel" à en enfant, de toute façon il fallait y passer, autant que cela se fasse dans le confort. Il obtempéra et s'allongea de tout son long tout au bord du lit, à raz la couche pour lui permettre de plus facilement "opérer à la manoeuvre". Tournant la tête et la regardant remplir le récipient il lui adressant une parole sciemment provocante, espiègle mais non moqueuse:

"Humm... rude ou câline dans vos mouvements en générale?..."

Antoine esquissa un dernier sourire malicieux qu'il allait peut-être avoir à regretter... ou pas.....
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MessageSujet: Re: 7 - Retour à l'auberge des Promeneurs   7 - Retour à l'auberge des Promeneurs Icon_minitimeJeu 14 Aoû - 3:01

7 - Retour à l'auberge des Promeneurs 080823063536300482408581Zélia

A l'étage, seconde chambre à droite


Sans rechigner, le cassanova se mit à plat ventre sur la couche, s'étalant de tout son buste, corps, enfin de tout son être en soi, cela s'avèrerait plus commode pour pouvoir soigner, à tout le moins nettoyer, les marques qui sillonaient son corps.
Concentrée, tête baissée à humidifier des linges dans la bassine, la perle releva les yeux en direction de Dequerne, sans pour autant bouger la tête, lorsqu'elle entendit sa question, un rictus étrange et mystérieux aux lèvres.
Secouant la tête, elle décala la cuvette avant de grimper sur le lit et d'enfourcher le bellâtre pour s'asseoir sur les fesses musclées sans en avoir avertir leur propriétaire.

Commençant à faire courrir l'étoffe mouillée sur les griffures, Zel finit par atteindre la plaie infectée, commençant à doucement la nettoyer.
Apercevant le supur en sortir avec rapidité et pression à peine touchait-elle, la perle grimaça, imaginant la douleur que "lui" devait ressentir.
Elle allait presser davantage pour vider l'abscès qui avait pris place sous la peau, sans réellement oser, faire souffrir quelqu'un ne la dérangeait nullement quand cela s'avérait nécessaire mais gratuitement, elle n'y voyait aucun intérêt.
Se penchant davantage sur lui, Zélia s'approcha de son oreille, murmurant dans un souffle.

Ni rude, ni caline, juste "moi"...

Ne lui laissant pas temps de rien, elle se mit à lui mordiller le lobe, ayant attirer son attention, elle appuya franchement sur la plaie pour drainer l'infection qui s'y était installée, au moins en partie.
Peut-être volerait-elle ou se prendrait-elle un coup de poing en réaction réflexe, mais au moins c'était fait, en partie...
___________________
7 - Retour à l'auberge des Promeneurs 080823063536300482408585Dequerne

[ A l'étage, seconde chambre à droite, avec sa soigneuse de fortune ]





A plat ventre, visage tourné vers l'extérieur du lit, Antoine apercevait Zélia du coin de l'oeil humidifier son linge. Il avait toujours son sourire plein de malice aux lèvres mais il ne perçut pas l'énigmatique expression ce dessinant sur les traits de la tavernière, il n'entraperçu qu'un mouvement de tête qui lui parut une négation telle celui d'une mère au propos insolite de son enfant, mais ce fut suivi d'un enchainement qui surpris Dequerne, sans pour autant trop le déranger....

Zélia l'ayant pris d'assaut d'un emport autoritaire sans pour autant être sauvage se retrouvait à califourchon sur lui, sa main tenant l'étoffe humide glissait le long de son dos, lentement, remontant vers la plaie la plus sérieuse en laissant une trainé humidement fraiche induisant un léger frémissement supplémentaire sur la peau d'Antoine, le geste était délicat, attentive, ni trop doux ni trop ferme, et remontait inéxorablement vers le haut. Elle s'attaqua alors très lentement à la partie la plus douloureuse qui déjà faisait plissé les yeux d'Antoine maudissant intérieurement Bellinda...
Il se laissa faire tout en ayant perdu son sourire pour le moment...
Etre "prisonnier" de cette femme, sous elle, n'était pas pour lui déplaire mais d'autant plus agréable lorsque qu'il la sentit se pencher en avant, sa délicate poitrine tout contre son dos nu, à peine séparée de sa peau par une fine étoffe, tout juste de quoi pouvoir deviner ses formes, la tavernière lui glissa une phrase claire de sens:

Ni rude, ni caline, juste "moi"...



Ce qui mit un terme à l'extrapolation manichéenne d'Antoine mais non content d'entendre ce suave murmure il sentit ses dents lui mordiller l'oreille, la pulpe raffinée de ses lèvres se refermant sublimement, en faisant se fermer les yeux de Dequerne qui se dit alors:

* Et bien si... caline... *



Il se vit en une fraction de seconde de nouveau habité par cette foule de sensations toutes exquises...

L'odorat... l'odeur de la peau de la belle, à proximité immédiate...
La vue... l'image de ces courbes galbée s'invitant en son imaginaire...
L'ouïe... cet infime son produit par les mordillements...
Le goût.... celui-là même qu'il désirait connaitre de ces lèvres et qu'il imaginait...
Le touché... net frémissements.... lèvres... souffle de Zelia glissant sur sa peau...
Puis cette horrible douleur subit telle une trahison par effet de contraste...

* Et bien non... rude... *



Tout en pensant cela il se crispa si vivement que le sang lui monta aux tempes, pulsant fermement à les lui faire éclater.
Et cette douleur irradiant son épaule dans la ferme poigne de la tavernière.
Zelia voulu sans aucuns doutes pour lui, montrer ce qu'il en coute de lui manquer de respect.
Antoine trouva des plus cruels ce traitement certainement infligé pour son outrecuidance, pour une simple phrase se voulant uniquement joueuse...
Le sang lui monta à la tête au point où il en perdit le contrôle et se retournant vivement du coté intérieur du lit, il l'envoya valdinguer sur le coté et jouant sur l'effet de rotation il se retrouva de dessous à dessus...

Ne prenant même pas la peine de lui entraver les bras il plaça ses poings sur le matelas de chaque cotés du buste de la belle entre les cuisses de laquelle il était couché à présent, son torse nettement décollé de sa poitrine, son regard, emplit de rancune sans équivoque de ce geste mesquin, plongé dans celui claire-obscure de cette amazone. De la douleur gratuite il en avait eût finalement, et pour rien en plus, pour toute vengeance paliative à un nez brisé fut de s'emparer de cette dernière sensation lui étant interdite... le gout.....
Il lia alors ses lèvres aux siennes, sa la langue dans un accord unilatéral qu'il ne fit pas sans un malin plaisir...

...mais Antoine le savait bien, il n'était pas naïf, la belle diaphane au regard clair-obscure allait se reveler vipère à présent, et contre toute attente il se redresca rapidement en la laissant bien maugréer si elle le voulait il n'en avait cure, étonnament il reprit rapidement controle sur lui et ne se laissa pas libre court à ses instincts...

...et en s'éloignant d'elle il expira un long souffle, le détendant au plus profond de lui-même, il reprit ses esprits ainsi que sa chemise. Il sortit prestement de cette chambrée où seul le pire pourrait s'y passer... du moins certainement pas le meilleur qu'il pouvait escompter et il dévala les escaliers d'un pas rapide et assuré tout en revêtissant sa chemise d'un geste empreint d'habitude.
Ses affaires l'attendaient toujours dans le coin mais l'homme aux cheveux grisatre et Anuata s'étaient visiblement éclipsés. Dequerne s'attabla à la même place à laquelle il se trouvait avant d'aller se faire "soigner" et tout en se recoiffant de ses doigts, les yeux clos, il tenta de faire le vide dans son esprit, oubliant tout, le pourquoi et le comment de sa venue, tout ce qui commençait à lui taper sur le systeme et il y parvint... lentement mais surement et les yeux toujours clos il pencha la tête en arriere, se laissant glisser sur sa chaise tout en s'étirant négligeament...
_____________________________

7 - Retour à l'auberge des Promeneurs 080824095759300482412927Ivy

Deux sentiers menant en ville s'offraient à elle, celui en terre battu, couramment utilisé ou un autre plus ardu, coupant à travers les bois. Ivy évalua les avantages des deux. La perte de temps serait moins grande si elle prenait la deuxième option. Elle devait aller à Carcassonne faire quelques réserves pour la route. L'auberge des Promeneurs sur son chemin, elle y arrêterait voir si la propriétaire n'avait pas des renseignements à lui donner sur Lazard. C'était la première étape. Ensuite Narbonne, le dernier endroit où elle l'avait vu.... Il y avait déjà si longtemps....La quête des réponses et de la libération commençait. Une page avait été tournée, elle finirait d'écrire le chapitre maintenant.

Elle éperonna son étalon qui prit le bois dense un peu à reculons mais, le Poison gardait en main très fermement les rênes. Il n'avait pas le choix. Le vent qui était absent se leva dû à la course déchainée de la cavalière. Les cheveux flottant aux vents, les branches basses ,évitant de justesses son visage tandis qu'elle arque la tête d'un côté ou de l'autre, le soleil qui baissait doucement à l'horizon. Les animaux de la nuit commençaient à se réveiller doucement également. Un hibou pris son envol à côté d'elle, dérangé par le vacarme d'un cheval au galop à cette profondeur des bois. Le hurlement d'une meute de loup à proximité. Elle n'avait pas envisagé de tomber sur ses canidés cependant. Plus elle avançait dans les profondeurs de la forêt, plus la luminosité se faisait rarissime. Un grognement dans les bosquets pas loin d'elle. Un loup d'une magnifique blancheur s'en extirpa. Le regard du Poison se prit soudainement d'inquiétude. Elle donna tout ce qu'elle pouvait contre le pauvre cheval, près à le pousser au bout de ses forces s'il le fallait. Elle n'aurait pas dû prendre ce chemin finalement....Elle commençait à le regretter amèrement, tout ça pour sauver quelques minutes....

Un large soupir d'aise lorsqu'elle vit qu'elle n'était pas suivi. Le loup avait été rejoins par d'autre mais, la proie, elle d'évidence, était déjà trop loin. Il trouverait surement un autre gibier pour s'alimenter. Les arbres devenir rapidement plus éclaircis, plus dispersés. L'orée de la forêt enfin, de la clarté bien que peu proéminente maintenant. Essoufflée elle arrêta sa monture quelques instants et bu une gorgée d'eau de sa gourde dans son sac, laissant son cheval quelques minutes de repos.

Elle reparti ensuite, plus au trop vers la maison qu'elle reconnaissait à l'horizon. Quelques changements ou dégâts y avait été apportés. Kyt avait dû faire des changements depuis le temps de sa première visite ici. Un sourcil s'éleva lorsqu'elle découvrit l'écurie qui avait brulé. Ça sentait drôlement le règlement de compte. Pourtant, la tavernière n'avait habituellement que des amis et était protégé par le clan, la pluspart du temps du moins. Que des gens ignorants pour s'en prendre à ce lieu. Cela lui rappela quelque chose cependant. Lazard.... Il avait mis à sang et à feu une taverne rien que pour elle à Narbonne. Ce genre de méfait était bien son style. Bonne piste pour commencer.La journée lui serait peut-être florissante... Elle dépassa deux personnes, une d'entre elle qu'elle reconnu qui arrivaient eux également devant l'auberge des Promeneurs, Samael. Sans un mot ou une salutation pour eux, les laissant yeux dans les yeux, elle continua.

Elle s'arrêta devant la bâtisse principale intacte elle, heureusement. Elle descendit et attacha son étalon, les abreuvoirs à chevaux non loin de son emplacement, cela lui permettrait de reprendre des forces, avant de repartir dans quelques heures maximum. Elle s'avança vers la porte. C'est à ce moment qu'elle vit une jeune femme qui la dévisageait, un peu trop même. C'est tout ce dont elle pouvait voir vu l'accoutrement bizarre qu'elle portait. Le poison l'enligna durement, ses yeux zébrant presque d'intensité. Les habitants avaient l'habitude dans cette ville de courir après les ennuis, pas possible....

T’as un problème ?

La jeune femme lui fit simplement un signe de tête négativement, sans rien n’ajouter de plus. Le poison sourit et continua son avancement, portant la main sur la poignée de la porte.

C’est bien ce que je me disais aussi….

Elle entra dans l'auberge, sans un autre regard moqueur pour la femme et fit un regard circulaire de l'endroit. Le comptoir était vide. Pas de tavernière en vue, pas de soûlard, rien... Ha si, un homme attablé, probablement endormi vu son calme et sa position.

Elle s'avança vers lui, ses pas comme flottant au sol, sans pas trop faire de bruits pour éviter de le réveiller. Ce genre d'ivrogne n'était bon que pour les renseignements et rien d'autre. S'il le fallait, elle userait de la force sur lui. Il avait plutôt l'air musclé et propre pour un clochard ivre mais bon... Elle donna un coup-de-pied sec sur sa chaise quitte à la faire renverser s'il le fallait.

La dame de la maison, elle est où ?

Ivy se tenait devant lui, jupe courte, corsage fin et provocateur, ses longues bottes affinant ses jambes, les mains sur les hanches. Les yeux de bleu cristallins de la belle s'écarquillèrent lorsqu'elle vit enfin véritablement le visage de celui qu'elle avait devant lui. Dequerne..... Elle ne l'avait pas reconnu tout de suite en entrant. Il avait tout de même changé un peu d'apparence depuis le temps, les cheveux un peu plus longs. Et fallait dire que la dernière fois qu'elle l'avait vu, elle était assez bourrée. Elle n'avait pas prit le temps de le détailler... enfin si mais, autrement....

Qu’est ce que tu fais là toi ?

Un somptueux sourire s’évada sur les lèvres de l’empoisonneuse suite à l’intensité des souvenirs qui viennent lécher son esprit pendant qu’elle l’observe un peu surpris à son tour.
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MessageSujet: Re: 7 - Retour à l'auberge des Promeneurs   7 - Retour à l'auberge des Promeneurs Icon_minitimeJeu 14 Aoû - 3:05

7 - Retour à l'auberge des Promeneurs 080823063536300482408581Zélia

A l'étage, seconde chambre à droite


La réaction du Casanova ne se fit pas attendre, il avait pris son action pour une agression cet idiot, décidément, détourner l'attention pour atténuer la douleur, elle pensait que c'était une technique connue de tous, apparement non, peut-être valable que dans sa région de naissance qui sait.
Toujours est-il qu'elle se retrouvait valdinguée sur le bord du lit, avec ce mâle en rut entre les cuisses, qui se permettait de lui fourrer sa langue dans la bouche.

Et puis quoi encore !!!

De bien désagréables souvenirs lui remontèrent en mémoire, Zel avait suffisament été le jouet d'hommes que pour se laisser prendre sans rien dire, la perle avait perdu la nacre de sa fragilité depuis.
Alors qu'elle s'apprétait à le lui faire comprendre, son regard clair-obscur le vit se redresser et sortir de la chambre dans un soupir.
Sans comprendre le revirement de situation, elle poussa de ses coudes sur le lit pour se redresser, replaçant au passage ses colifichets derrière son oreille, tandis qu'il dévalait déjà les escaliers.

Toi... perd rien pour attendre...

Chopant au vol son épée, la lanière fut rapidement glissée autour du cou et de son bras, emboitant le pas de messire connetable jusqu'au rez.
Encore dans les marches, la perle entendit une voix de femme dans la salle commune qui demandait après la tavernière.
Accélérant le pas dans les escaliers, elle déboula dans la taverne, découvrant une belle femme s'adressant à ce pécore, lui demandant ce qu'il faisait là lui.


Dans la salle commune


Le Don Juan était plus ou moins endormi, la chaise en balancement, comme quoi même sans avoir fait quoique ce soit il s'endormait rapidement le bougre.
Sourire discret mais mesquin sur les lèvres, flammes colériques au fond de ses prunelles, la perle s'approcha de la tablée, collant un grand coup de bottes dans un des pieds de la table, histoire d'achever de se défouler.
Se tournant vers la femme aux cheveux d'Ebène, elle réalisa qu'il lui semblait l'avoir déjà croisé au Manoir, et lui répondit.

Lui il fait rien ici, il allait partir justement.
Je peux quoi pour vous ?
_________________
7 - Retour à l'auberge des Promeneurs 080823063536300482408585Dequerne

Fermement calé dans sa chaise, les doigts enlacés derrière la nuque dans un geste de détente, Antoine repensait à tout son périple, de Nimes jusqu'ici, des deux infernales Nordiques lui ayant pourrit la vie, de chacune des étapes le menant inéluctablement dans cette auberge comme si elle ne pouvait être que le centre de Carcassone. Dans tous les cas il était certain que d'après les propres mots du poison elle fusse le point de ralliement de la Main Noire et que c'était le lieu de plus probable pour prendre contact avec un membre...

Il entendit la porte s'ouvrir et de ses yeux toujours clos il pu percevoir un afflux de lumière plus important dans la pièce principale, des pas légers, des talons de cuir ponctuant sur les dalles du sol l'avancé presque silencieuse d'une personne ne devant peser très lourd qui semblait passer non loin de Dequerne qui n'en faisait aucun cas. Il conserva sa pose négligée, fessard au bord de sa chaise, omoplate sur la tranche du dossier et les jambes tendues en avant. Il fut rapidement ramené à la réalité par une botte heurtant volontairement le pied de sa chaise ce qui le fit se lever tout à coups sous le coups de la méfiance, puis un timbre de voix, il aurait pu reconnaitre entre mille autres, lui demandant où était la maitresse des lieux.

Les paupières d'Antoine s'ouvrirent sur la silhouette de la femme mains sur les hanches, ses yeux habitué à l'obscurité furent quelques peu saturés par la lumière filtrant de biais par le fenêtre en contrejour, donnant la fugace illusion de nimber celle dont il ne pouvait croire la présence en ce lieu. Puis ce voila blanchâtre se dissipa rapidement, ses iris se contractant en réaction, et apparut à Dequerne celle dont il avait le souvenir ému gravé dans son âme...

Il l'avait rencontrée au moment où tout optimisme l'avait quitté... ce doux poison...
Ivy... qui comme lui avait perdue tout espoir...
Celle avec qui, pour une nuit il lia sa peine...
Et Dequerne le savait bien...
Il n'avait été qu'un homme sur qui elle ne s'était éprise que jusqu'au matin...
Mais depuis subsiste le souvenir des instants exquis...
Et quel doux souvenir... ce regard d'azur perçant...
Et ce secret dévoilé... ce manoir à trouver...
Qui pourrait être un nouveau sens à sa vie...


Alors qu'il entendait la perle descendre les escaliers, Antoine ne pouvait détacher son regard d'Ivy emplissant totalement les lieux de sa présence quasi inquisitrice, là, devant lui, chemisier délicieusement aguichant, ses longues bottes parfaisant le galbe de ses jambes, la jupe laissant visible une bonne partie de ces cuisses sauvagement attirantes et entre lesquelles il connu une indicible volupté, partagée lui avait-il semblé, dont les raffinements subtils furent savourés longuement jusqu'à apporter l'épanouissement total d'un plaisir déchainé...

La tavernière échoua sa frustration d'un coup de pied rageur dans la chaise d'Antoine qui vint trouver un brutal arrêt non loin de là dans un bruyant heurt. Le poison lui demanda sans détour ce qu'il faisait là, ce même ton toujours aussi "doux" qu'elle avait employé pour lui parlé dans cette auberge lors de leur première rencontre... pendant que Zelia fut ignorée dans sa vaine tentative d'avortement de ce contact... Dequerne ne pouvait dès lors n'avoir plus qu'Ivy en tête...


Ivy... je pourrais te retourner la même question...
Mais à la tienne je répondrais que j'ai pisté les fragrances de ta peau...
Et me voila visiblement récompensé de tant d'efforts...



Pour rentrer dans son Clan il ne pouvait y avoir qu'un de ses membres comme allié. Les traits du poison s'illumèrent d'un sourire radieux, Antoine lui en adressa un en réponse sans même le vouloir et se surprenait à rêver mentalement de partir en quête de ses lêvres afin de l'effacer si agréablement... tout comptes fait il avait eût de bonnes idées, s'obstiner à venir dans cette auberge, délaisser à l'étage la tavernière à la peau de lait et de ne pas prendre de force avec elle ce qu'il aurait eût de gré avec Ivy... et de façon bien plus agréable en plus....
_________________
7 - Retour à l'auberge des Promeneurs 080823063536300482408587Laurine

Inéluctablement et à son grand regret, l'auberge se dressait devant eux. Elle avait tout fait pour retarder leur progression mais il fallait se rendre à l'évidence, ce genre de moments d'exception étaient tristement bien nommés : exceptionnels et donc comportaient une fin. D'ici quelques trop courts moments chacun reprendrait sa route, vers le destin qu'il croyait probablement pouvoir maitriser.

Telle une furie une élégante cavalière les dépassa sans trop leur prêter attention et s'engouffra dans l'auberge. Elle ne l'avait jamais vue mais ayant eu à plusieurs reprise l'occasion de frayer avec la clientèle de l'endroit, la Garçonne se dit que la femme aux cheveux de jais n'entrait pas juste pour prendre un rafraichissement.

Dans l'encoignure d'un mur se trouvait également une ombre féminine que Laurine eut peine à identifier. La première idée qu'il lui vint c'est qu'il s'agissait de la fille de salle mais elle n'avait nulle envie d'aller vérifier.

Avec au moins dix tonnes de plomb à chaque pied elle descendit de sa carriole et attacha négligemment sa mule à un moellon noirci de feu l'écurie. La brave bête chargée comme elle l'était et qui plus est à proximité de sacs d'orge éventrés n'aurait sans doute pas trop l'intention de jouer les filles de l'air. Elle attendit que le Bellâtre descende de sa monture pour pousser la porte de l'auberge, après une courte hésitation durant laquelle elle lui laissa le temps d'approcher, de profiter encore une fois de cette redoutable proximité.

En entrant elle se ressaisit : pourquoi gâcher ces derniers moments par une nostalgie anticipée, carpe diem...
L'auberge était toujours aussi lugubre même si bien mieux rangée que précédemment. La jeune fille avait su y faire.

La femme élancée qui les avait croisés était là planté devant un homme que Laurine avait déjà croisé là et pour cause : Dequerne était assis, désinvolte, sur une chaise non loin du comptoir. A ses côtés, Zélia semblait fulminer prête à arracher la tête au premier qui ferait un pas de travers. La Garçonne décida qu'elle ne serait pas ce premier et désigna d'un petit hochement de tête à Samaël une table un peu à l'écart, près de l'âtre éteint où ils seraient un peu à distance de la tension environnante.

Elle s'y installa sans quitter des yeux la scène qui se déroulait au bar. Elle ne voulait pas une fois de plus, comme avec ses tarés d'incendiaires, faire les frais des labilités des clients de cet endroit décidément pas très bien famé. Toutefois un sourire un peu niais illumina son visage lorsqu'elle reporta enfin son attention sur Sam.


Installe toi bonhomme et comme la tavernière semble quelque peu occupée, dis moi ce que tu veux et j'irai nous servir.
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MessageSujet: Re: 7 - Retour à l'auberge des Promeneurs   7 - Retour à l'auberge des Promeneurs Icon_minitimeJeu 14 Aoû - 3:09

7 - Retour à l'auberge des Promeneurs 080823063536300482408584Anuata

Lorsque la femme vêtue de façon si provocante lui parla, Anuata resta sur sa réserve habituelle sans ouvrir la bouche, se contentant de le répondre négativement de la tête, ne voulant surtout pas provoquer ouvertement.

La regardant entrer dans la taverne, suivie de peu par les deux autres personnes aperçues la veille, elle resta dans l'ombre suivant des yeux le va-et-vient des clients si étranges de ce bouge...

Avisant le cheval de la furie, qui s'abreuvait, elle mis son talent, appris de Joe pour "emprunt" l'équidé. Ils pourraient chevaucher à deux, ce serait tout de même plus agréable que de partir seule et de devoir l'attendre à chaque fois.

Elle s'approche donc du bel animal, et lui flatte l'encolure doucement, lui murmurant des paroles apaisantes, voyant ses oreilles se dresser, elle s'amuse de le voir l'écouter. Elle le détache prestement, et le mène près de son propre cheval pour partir. Soudain il hennit. Zut, pense-t-elle, faut pas rester ici maintenant...

Grimpant sur sa monture qui l'avait menée jusqu'ici, elle attache les rennes de l'autre cheval à sa selle et les met en route, partant au petit trot pour ne pas tout de même faire irruption dans les rues au galop.

Elle sort rapidement de la cité et longe la rivière, les menant cette fois au galop, heureuse de sentir le vent, l'odeur de la nature qui s'éveille dans cette matinée lumineuse. Heureuse d'être sortie de cet endroit si étrange.

Plus que quelques instants, et elle pourra arrêter les chevaux et les laisser s'abreuver.
_________________
7 - Retour à l'auberge des Promeneurs 080824095759300482412927Ivy*

Les souvenirs sont souvent ancrés dans les tréfonds de notre mémoire, oubliés parfois volontairement parce qu'ils sont trop vifs dans les douleurs, d'autres fois tout simplement parce qu'ils sont si voluptés qu'on les prend pour des rêves. Dans le cas de Dequerne, c'était bien ce qui était arrivé à Ivy. Cette nuit passée par les tourments l'avait amené dans les bras exquis de cet inconnu. La douce irréalité avait flotté, agrémenté par l'effet de l'alcool engourdissant tous ses sens. Portée dans un monde d'oubliette partagée, elle avait lié sa peine et sa solitude à la sienne pour en faire un moment avec une intensité si explosive qu'elle en avait presque prit peur au petit matin, les lueurs de l'aurore venant jouer sur ce corps alanguit contre le sien. Elle était parti sans même lui dire au revoir, disparue aussi vite qu'une brise en pleine canicule.

A en voir Dequerne, qui battait des cils pour s'assurer qu'il ne rêvait pas, se levant, elle n'avait pu que sourire. Elle n'était pourtant pas la chimère de la poussière dans ses yeux, qui s'installe au réveille et nous embrouille la vue mais belle et bien le divin poison qui avait mélangé sa sève l'espace d'une nuit avec lui. Le détaillement qu'il lui octroya, épousant chacune de ses formes de déesse avec une lueur qui vacillait dans ses iris la fit sourire davantage. A quoi pouvait-il bien penser ? Au passé ou à l'avenir ? A cette fabuleuse nuit de détresse jadis ou à celle qui pourrait bien obtenir ce soir ? C'est alors qu'elle lui avait demandé ce qu'il faisait la dans une voix si douce qu'elle-même se rendît compte que de le voir venait de raviver un certain trouble en elle.

Avant qu'il n'ait eu le temps de répondre, comme cherchant ses mots, une femme avait descendu les étages et donné un ravageur coup-de-pied dans la chaise du Mystique. Le poison leva un sourcil. Une insatisfaite ? Ou, il lui avait fait quelque chose qu'elle n'appréciait pas du tout. Selon les dires qui ne tardèrent pas du tout à venir de la petite vipère cela aurait pu ressembler à ça.

Lui il fait rien ici, il allait partir justement.
Je peux quoi pour vous ?

Bien avant qu’elle n’est le temps de lui demander qu’elle mouche l’avait piqué ou bien même des informations sur qui elle était ou encore même sur Lazard que Dequerne lui coupa la parole

Ivy... je pourrais te retourner la même question...
Mais à la tienne je répondrais que j'ai pisté les fragrances de ta peau...
Et me voila visiblement récompensé de tant d'efforts...

Elle offrit à Dequerne un regard enjôleur et un sourire délicieux. Fallait reconnaitre qu'il savait de ses phrases la faire chavirer par les compliments. C'est bien comme cela qu'il l'avait mise dans son lit. Une chose à la fois cependant.

Rien ne change dans cette taverne, les coups volent ensuite les paroles qui fusent dans tous les sens !

Deux autres personnes entrèrent, la porte se refermant lourdement. Elle sourit malicieusement en revoyant l'argenté et cette même femme, enfin si c'était bien le cas, elle ressemblait étrangement à un garçon. A croire que le gout du bel albâtre se détériorait avec le temps. Pauvre de lui.... Ivy retourna son attention sur la femme des étages. Elle la dévisagea sans dureté, le regard toujours aussi doux pour le moment. Au diable les hostilités si elle voulait savoir quelque chose, elle devait se montrer plus sociable.

Et bien je cherche une certaine personne mais j'avais pensé que la propriétaire des lieux m'aurait donné ce renseignement. Visiblement elle ne semble pas être dans le coin. J'aurais voulu savoir qui avait saccagé l'écurie entre autre. Tant pis....

Cela répondait à la question autant de la femme que de Dequerne. Elle observa la réaction de la tavernière qui, elle ne savait pas avait remplacée la précédant. Un hennissement retenti, le silence qui s'était installé maintenant rompu. Le poison se pencha vers la fenêtre, le seul cheval aussi près pour hennir ainsi étant le sien. Quelque chose avait dû le troubler.

Le soleil qui miroitait exactement dans ses yeux pris quelques instants à se subtiliser. Elle pu voir ensuite la femme de son arrivée monter sur un cheval et en tenir un autre par la bride prenant la poudre d'escampette.

La garce !!!!

Sans attendre de réponse ou autre, elle laissa tout le monde en plan et sortie en trombe de la taverne. Dans sa course effrénée, elle accrocha une des tables au niveau de sa hanche mais, la colère l'aveuglant elle n'arrêta pas pour autant. Elle venait de lui piquer son cheval cette petite catin. Un nuage de poussière s'élevait déjà derrière la cavalière qui s'enfuyait. Ivy rageait donnant un coup-de-pied dans le sable. Courir après elle à pied ne servirait à rien....

Dequerne !!!!!!!!!!

Ce dernier avait suivi la précipitation de l'ébène et arriva à ses côtés rapidement. Pas de sympathie dans le regard pourtant bien qu'elle a besoin de lui en ce moment. Elle aurait pu demander à Sam mais, pas en très bon terme ces deux-là, valait mieux éviter.

T'as un cheval ? La garce voilée vient de piquer le mien et j'en ai besoin....Faut que je le récupère....

Elle aurait bien pu en acheter un autre mais nul n'égalait le sien. Y'avait des années qu'ils faisaient presque vie commune d'une certaine façon. Son regard se fit plus tendre, tenant une main contre son aine douloureuse. Elle avait vraiment besoin de son aide .....
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7 - Retour à l'auberge des Promeneurs 080823063536300482408581Zélia

La femme au regard bleuté n'eut pas l'air de saisir que l'auberge avait changé de propriétaire et la regarda un instant d'un regard interrogatif avant de reporter son attention sur le Don Juan, à priori ces deux là se connaissaient, surement un ancienne conquête...
Une pic acerbe sortit de la bouche de la femme au teint pale qui fit doucement sourire la perle, elle avait vu juste, cette femme venait bien du manoir pour avoir telle répartie sur la taverne.
L'attention des deux femmes fut détournée par la porte de l'auberge qui s'ouvrait sur les rayons du soleil qui commençaient à décliner franchement avec la journée avançant, le bellâtre et la garçonne le retour, à croire qu'ils ne se quittaient plus ces deux là.

La femme ébène reprit la parole comme pour expliquer sa présence ici, que ce soit à Zélia ou au casanova, d'une pierre deux coups, efficace et rapide.
Zel s'apprétait à lui répondre lorsqu'un hénissement fit sortir de sa "réserve" le corps scuptural devant ses yeux, courant telle une furie jusqu'à l'extérieur, pour revenir essouflée après avoir hurler le nom de Dequerne depuis l'extérieur.
Restée figée par la surprise de cette course effrénée et soudaine, la tavernière compris rapidement de quoi il retournait, un cheval volé, si la belle avait le même attachement à sa monture qu'elle a Topaze, elle ne pouvait que la comprendre.
Attrapant le bras replié de la femme, elle s'adressa sereinement à elle.

J'en ai un dans ce qui me reste d'écurie, prenez-le je m'arrangerais avec qui vous savez pour en récupérer un autre.
Je ne sais pas pourquoi vous voulez le savoir mais c'est une bande de furieux mené par un lascard odieux qui les a brulé, ce n'est nullement accidentel.
Le cheval c'est celui à la robe baie, servez-vous.

Pour qui pourquoi, elle sentait que cette femme était différente, peut-être se trompait-elle, elle se méprenait pourtant rarement sur les gens, et ne pensait pas faire erreur cette fois là.
Le cheval était au box sur ordre du clan, elle en venait manifestement vu les regards lancés au bellâtre, il n'y avait donc aucune raison qu'elle n'en profites pas, pour rattraper celle qui avait volé sa monture.
Jetant rapidement un regard aux deux attablés, elle revint à la femme aux cheveux noirs, ne prononçant qu'un mot, qu'un nom plutôt, comme une intuition, comme si ce détail avait une importance pour elle.

Lazard...

Sans plus rien dire d'autre, elle observa la réaction à ce nom.
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MessageSujet: Re: 7 - Retour à l'auberge des Promeneurs   7 - Retour à l'auberge des Promeneurs Icon_minitimeJeu 14 Aoû - 3:09

7 - Retour à l'auberge des Promeneurs 080823063536300482408585Dequerne

Jamais il n'aurait cru revoir Ivy en chair et en os, ici, à Carcassone. Ce n'est pas que cela soit anormal mais aussi vite... le destin était avec lui semble-t-il et il n'allait certainement pas s'en plaindre.Lui revint alors le souvenir de cette nuit où il la vit pour la première fois, une foule de sensations se libérèrent en lui et répendirent leur douce chimie, sublimes réminiscences de cette nuit exquise, deux corps s'adonnant à se repaitre de ces intenses délices dans un tumulte extatique, se comblant mutuellement... il en aurait presque soupiré de nostalgie à cette seule remémoration s'il n'avait pas cette somptueuse déesse en face de lui pour le consoler de cette simple vision...

Deux personnes entrèrent sans qu'il n'y prête attention sur l'instant, car obnubilé par la belle il ne pu départir de cette charmante vision, le poison lui adressa un regard sans équivoque, un sublime sourire, et déjà Antoine se surprenait à un secret espoir...

En apercevant les deux personnes qui venaient de faire leur entrée Ivy laissa se dessiner un sourire connoté de malice. En tourant son visage vers les nouveau arrivant, dépité Dequerne ne pu que lever un sourcil rien qu'à l'idée que le venin se propage à nouveau comme la veille. Le poison porta son attention sur Zelia, et étrangement elle radoucie son ton, lui demandant entre autre qui avait incendié l'écurie. Un court instant de silence avant que la tavernière ne veuille répondre mais tout s'emballa sans que celle-ci n'en eût le temps. Un hennissement, Ivy se penchant à la fenêtre, un court instant où elle plissa les yeux pour discerner dehors puis tout bascula en même temps qu'Antoine le réalisait...

La garce !!!!



...et le poison se précipita, ne laissant aucun doute à Dequerne quand à la cause, le hennissement provenant de son propre cheval et il se dit tout en emboitant son pas un court laps de temps plus tard que celui qui avait pris l'initiative du vol de sa monture allait vraiment le sentir passer... il ne pouvait qu'entrevoir cette hypothèse ne la connaissant pas très bien mais au vu de son caractère cela ne resterait pas impuni...
Elle était tellement hors d'elle qu'elle percuta une des tables qui en recula lourdement, sans pousser la moindre protestation de douleur comme en transe elle accourut et tous deux sortir. Il la vit assèmer un coup-de-pied rageur au sol et l'interpeler mais il arrivait déjà sur place et il constata qu'elle n'était pas franchement de bonne humeur au vu de ce regard qu'elle lui adressa.

T'as un cheval ? La garce voilée vient de piquer le mien et j'en ai besoin....Faut que je le récupère....



Elle adoucie ses traits, masquant leur crispation, son regard se fit moins aiguisé dans son expression, une certaine forme de considération non dénuée d'intérêt fit son apparition et Antoine le savait bien: elle avait besoin de lui présentement. Cette femme lui avait attiré le respect et cela serait aussi à son avantage que de l'aider, il ne lui fit alors qu'un bref mais déterminé hochement de tête et repartit en courant dans la taverne pour récupérer son bardas de voyage ainsi que sa guisarme. Laissant Ivy de son coté dans la taverne, il sortit vers sa jument et jeta rapidement les sacoches de voyage à l'arrière de la selle qu'il arnacha dans la précipitation. Juste le temps de passer en son dos la hampe de guisarme, de l'attache de sa lanière de cuir sur le devant de son torse, et Dequerne sauta sur sa monture aussi vite qu'il le devait.

Se reculant un peu en selle pour laisser de la place au poison et enlevant son pied de l'étrier, il lui tendit les brides pour qu'elle mène la monture et lui dit...

Honneur aux dames...



Il ne savait pas comment tout cela terminerait mais il semble qu'il y aurait enfin un peu d'action...
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7 - Retour à l'auberge des Promeneurs 080824095759300482412927Ivy*

Les yeux presque implorant du Poison pour quérir l'aide de Dequerne semblait fonctionner. Pas besoin de parole supplémentaire, de récompense ou autre en contre-partie. Il accepte de lui filer un coup de main sans trop de mal pour ensuite retourner à l'intérieur avec empressement. Elle le suit, sa main toujours contre son aine qui semble avoir pris un coup plus durement qu'elle le pensait, surement dû à sa colère qui continue de régner bien que moins intensivement.

De retour à l'intérieur, la femme qui avait sensiblement mauvais caractère avait apparemment tout entendu. Ivy se dit qu'elle avait probablement exprimé un peu fortement sa '' déception '' de la perte de son cheval même hors de la bâtisse.

J'en ai un dans ce qui me reste d'écurie, prenez-le je m'arrangerais avec qui vous savez pour en récupérer un autre.
Je ne sais pas pourquoi vous voulez le savoir mais c'est une bande de furieux mené par un lascard odieux qui les a brulé, ce n'est nullement accidentel.
Le cheval c'est celui à la robe baie, servez-vous.

Elle fut surprise de l'offre bien qu'aimable de la dame sans pour autant l'accepter. Ce qu'elle lui dit ensuite l'intéressait beaucoup plus cependant mais, elle ne voulait pas trop éveiller le soupçon de ce qui l'amenait réellement ici. Elle n'en rajouta donc pas, se contentant de sa réponse bien que trop brève à son goût. Aussi bien ainsi peut-être au bout du compte....

Je vous remercie mais, Dequerne va gentiment m'aider. Vous serez ainsi rassurée, il va ne pas rester. Je crois que vous souhaitiez son départ si je ne m'abuse. Donc comme cela, moi j'ai ce que je veux et vous également....

Elle devait être une des employés de la tavernière pour connaitre aussi bien le '' vous savez qui ''. Elle regardait Dequerne qui justement s'affairait à reprendre ses affaires et revenait vers eux tranquillement, près à partir. Un dernier regard à la table des '' amoureux'', un autre pour la femme. Elle se retourna pour partir et suivre son nouveau guide qui déjà, lui, sortait lorsqu'un dernier mot fut prononcé.

Lazard...

Ivy se retourna, le regard venant troubler celui de la dame, il était dur et froid par inadvertance, involontaire mais, entendre ce prénom qui signifiait beaucoup donné ainsi à la légère, tel un murmure dans le vent, l'agaça au plus au point. Elle venait de confirmer ses doutes cependant. Comment elle avait su que c'était ce renseignement précisément qu'elle cherchait, elle ne saurait jamais. Elle aurait voulu demander, exiger même plus d'information mais, sans éveiller les interrogations c'était impossible. Samael était dans le coin, à l'afflux de leur discussion qui plus est, elle ne voulait pas lui donner la chance de savoir ce qui en était. Moins de gens sachant où la trouver ou savoir par où commencer pour ce faire, était mieux.

Le poison reprit donc ses esprits, mine de rien et lui sourit finalement. Probalement que la femme ne serait pas dupe mais, elle en avait rien à cirer de ce qu'elle pensait ou pensait savoir surtout.

Je n'ai pas la chance de connaitre cette personne, c'est bien malheureux pour l'écurie. Merci tout de même d'avoir répondu à ma question cependant pour satisfaire ma curiosité.

Dequerne était déjà dehors, l'attendant finalement tout en finissant les préparatifs pour partir à la solde de la voleuse. Ivy pris la direction de la porte et lança à la volée un rapidement '' Au revoir '' en signe de salutation et de remerciement pour les trois résidants.

Arrivée à l'extérieur, elle put constater que le soleil se couchait. Retrouver cette petite garce ne serait pas si évident bien que des traces de sabots jonchaient le sol. Ils la traqueraient à la piste. Elle se dirigea vers Dequerne, un large sourire sur les lèvres lorsqu'elle le vît reculer sur la monture pour lui faire une place de choix.

Honneur aux dames...

Elle prit les brides, plaça son pied dans l'étier et monta en selle. Elle blottit son dos bien droit contre le corps de Dequerne qui, ce dernier passa ses bras autour de sa taille.

Hum... Honneur aux Dames ? T'es sûr que c'est pour cela que tu me laisses prendre les devant ?

La sensation d'étreinte contre son corps, le souffle du Don Juan qui se perdait dans sa nuque. Tout pour lui rendre cette balade insatiable mais, elle devait se ressaisir, ce genre de choses n'était pas au programme pour le moment. Retrouver son cheval avant tout. Elle éperonna sa monture de fortune, pas trop durement, ne la connaissant pas, ne sachant pas comment elle réagirait et ils partirent suivant le chemin dessiné par la précédente fugueuse.
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