L'Antre aux secrets
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 3 - Camp de Bézier

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MessageSujet: 3 - Camp de Bézier   3 - Camp de Bézier Icon_minitimeMer 13 Aoû - 11:42

3 - Camp de Bézier 080823063536300482408585Dequerne

A la tête du groupe, Dequerne était toujours pensif, à plus forte raison depuis qu'il voyait poindre le soir et les fraicheurs lui étant liées, l'engourdissant peu à peu.

Son ouï était attirée par un léger bruit, ténu au début, puis s'amplifiant au file de leur progression, et jetant un bref regard par dessus le talus que la hauteur conférée par le fait de chevaucher lui permis de voir un rapide cours d'eau gonflé par les giboulées récentes. Mais ce fut au bout d'un certain temps qu'il constata que le chemin devenait de plus en plus boueux. La rivière à l'origine ruisseau, courait le long de berge mais il vit que l'herbe y était toujours présente et l'eau avait donc rapidement montée.

Plus tard il vit se dessiner au moins une immense étendue d'eau, la crue avait percée le talus à un endroit et le groupe devrait le contourner pour arriver à Béziers. Mais le temps leur manquerai alors il prit la désagréable initiative d'annoncer aux inséparables qu'il n'aurai pas le loisir d'atteindre la ville ce soir.

Après une longue chevauchée qu'ils entreprirent au galop, dans la nuit naissante, il finir le contournement au bout d'une longue heure.

Dequerne prit une décision et en informa les filles:

"Bon, il nous faudra camper... et aussi retourner en bord de rivière à l'orée du bois. Les arbres nous protègeront du vent et j'ai une seule et unique toile pour monter une tente. Ce soir, pas de repas je n'ai aucune provisions, et demain matin je devrai pêcher si la faim vous tenaille...

Vous devrez vous partager la tente..."

Après un long moment ils arrivèrent au bois et dans l'obscurité Dequerne entendait la rivière très proche. Descendant de sa monture, il guida le groupe vers un endroit propice pour monter le campement de fortune.

Arrivé vers une zone dégagée proche de la rivière, il attacha sa jument à un bouleau et, sortant une torche et son nécessaire de d'allumage de ses sacoches de selle, il entreprit l'allumage dans une obscurité quasi totale que seul de faible rayons de lunes venait dissiper. Patiemment il se munit de sa mêche d'amadou, le pot de pois, ainsi que la lime à silex et cette précieuse roche. Il opéra à l'allumage de celle-ci puis partit dans les bois en quête de branchages nécéssaire au feu de camp.

Il revint avec une brassée de branches et alluma le feu, constatant que les deux soeurs s'étaient installée toutes deux sur une couverture et avait prit soin d'allumer une lampe à huile.

Il leurs dit d'un ton agacé....

"Ca va ?
Je ne vous dérange pas trop?
Non parce qu'il y a une tente à monter encore...."

Puis résigné, il commença à monter celle-ci...
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3 - Camp de Bézier 080823063535300482408579*Hyldra*

Plusieurs heures qu’ils avaient passées à chevaucher les plaines et à traverser les bois afin d’atteindre la ville de Béziers. Pas un seul mot Hyldra n’avait échangé avec sa sœur durant tout le trajet, feintant une ignorance totale. Simplement quelques discrètes œillades en coin lui étaient adressées, mais totalement imperceptibles pour Bellinda. La tension manifeste qui ne les avait pas lâchés depuis le départ de Montpellier devenait de plus en plus pesante, rendant l’atmosphère plutôt électrique et oppressante.

C’était donc sur cette note, que le petit groupe arriva aux abords de cette bourgade languedocienne. Seulement un obstacle semblait se dresser devant eux, les empêchant de rejoindre les remparts de Béziers. Une vaste étendue d’eau leur barrait la route les obligeant à la contourner si ils voulaient atteindre la ville. Mais la tombée de la nuit les prit de court, les forçant à dresser un campement sur les lieux, à la lisière du bois. Cet endroit isolé leur permettrait d’être au moins à l’abri des regards, à défaut de bénéficier du confort d’une auberge. Ils devraient pour ce soir se contenter de la nature, et de l’air hivernal.

Encore une fois, Dequerne semblait vouloir mener la barque et diriger le groupe avec ses consignes. Ce qui bien entendu, eut pour effet d’agacer Hyldra. Voilà qu’il recommençait à jouer son arrogant… comme si le fait d’être le seul mâle lui conférait une forme de pouvoir ! Et puis quoi encore ?!

« Pas la peine de prendre ce ton pédant !
Et puis un conseil… évitez de nous donner des ordres. On sait ce qu’on a à faire. »

Toujours ce ton sec et froid qui la caractérisait, avec un froncement de sourcils révélant son irritation.

Alors que la belle de glace attachait tranquillement sa monture autour du tronc de l’arbre, l’insolent était déjà parti crapahuter dans les bois à la recherche de brindilles afin de pouvoir allumer un feu. Aucune attention de la part d’Hyldra ne fut portée à sa frangine continuant à occulter sa présence.
Sans donc se soucier de ce que faisait Bellinda, la cadette s’affaira à installer une peau à même le sol, autour de l’emplacement qu’avait choisi Dequerne, pour y accueillir le feu de camp.
Interpellée par son estomac qui lui criait famine, elle se rappela qu’il lui restait une miche de pain dans sa besace. Elle entreprit donc de la sortir, et alla s’allonger sur la peau qu’elle venait d’étendre.
Alors que Hyldra s’apprêtait à croquer à pleines dents dans cette victuaille, la mâle fit évidemment son apparition, en les invectivant de surcroît ! Elle le toisa de bas en haut, avec dédain, en réponse à ses paroles, puis, sous son nez, entama le morceau de pain…

« Huuummmm »

Tout en basculant sa tête en arrière, un long soupir de satisfaction et de contentement sortit de sa bouche, cherchant ainsi à le narguer en dégustant cet aliment consistant, juste sous ses yeux. Elle se retourna ensuite vers lui, regard vers le haut, puisqu’il se tenait au dessus d’elle, et ajouta sur un air sarcastique :

« Oh… mais grand homme viril et puissant que vous êtes… voyons… je suis certaine que notre aide vous sera bien inutile pour monter cette tente, nous ,pauvres femmes frêles que nous sommes …»

Le laissant se débrouiller, Hyldra retourna à sa dégustation, admirant la rivière se déverser sous leurs yeux un peu plus loin.
_________________

3 - Camp de Bézier 080823063536300482408586Bellinda La Démone

Sa soeur arriva enfin ! hé bien pas trop tôt... se dit elle. Elle la vit, fièrement passer. Intérieurement elle souriait. Elle était très belle sa cadette. Une onde d'amour, d'une douceur et d'une chaleur traversa le corps fiévreux de la belle de feu parlant directement à son coeur, à son âme, à son être tout entier.. Lorsqu' Hyldra arriva sur son cheval aussi belle qu'une indomptable amazone, non loin d'elle. D'un coup en l'observant, ses yeux étincelèrent mais vint s'éteindre rapidement à l'arrivée de dequerne, celui-ci commenta:

"Y a pas l'feu.... et ma jument va pas se seller toute seule...."

Son sang ne fît qu'un tour. Son visage se durcit, une expression stupéfaite passa sur son visage, puis une lueur de colère étincela dans ses yeux et sa voix se durcit.

Ca c'est clair il y a pas le feu ! avec un boulet comme vous dans nos pattes. Magnez vous le train arrière! on va pas passer notre vie ici.

Une fois prêt, les cavaliers reprirent la route. Les chevaux ne suivaient aucun chemin tracé, ils passèrent à travers champs, à la tombé de la nuit, ils entrèrent dans un de ces bois, pour se retrouver sur un terrain plat, et les cavaliers reprirent leur allure ordinaire. Le voyage se déroula sans anicroche, démontrant simplement, que ces deux là pouvaient s'ignorer mutuellement. Une fois sur les lieux, Dequerne brisa le silence en annonçant:

"Bon, il nous faudra camper... et aussi retourner en bord de rivière à l'orée du bois. Les arbres nous protègeront du vent et j'ai une seule et unique toile pour monter une tente. Ce soir, pas de repas je n'ai aucune provisions, et demain matin je devrai pêcher si la faim vous tenaille...Vous devrez vous partager la tente..."

Entendant cela, Bellinda ne put s'empêcher d'hausser aussi bien les yeux que les épaules sans répliquer quoi que ce soit. Il était évident qu'elles prendraient la tente. Manquerait plus que cela que lui soit à l'abri et elles dehors. Ils reprirent la route, contournant l'obstacle et arrivèrent dans un endroit semblant propice pour une halte. Fallait monter leur campement. Bellinda descendit de cheval et l'emmena au ruisseau se désaltérer, avant de l'attacher à un arbre. Le Brun préparait le feu, les soeurs le regardaient. Celui ci répliqua encore une fois:

"Ca va ?
Je ne vous dérange pas trop?
Non parce qu'il y a une tente à monter encore...."

La haine montait. Une envie de se ruer sur lui la prit. Fallait qu'elle se contrôle. Elle se dirigea vers sa soeur, une fois devant elle, elle tourna légèrement son visage et s'adressa à lui.

Oui tu nous déranges ne vois tu pas !

Dit elle en empoignant de sa main, la chevelure d'Hyldra, attira ses lèvres aux siennes, l'embrassant fougueusement et sauvagement. Elle passa alors le bout de sa langue sur sa lèvre supérieure, en suivant le contour, puis la fit lentement descendre vers le milieu de sa lèvre inférieure, avec toute la sensualité dont elle était capable.

Le voyant commencer à monter la tente, elle lâcha sa soeur et alla vers lui, chopa de ses doigts crispés sa tignasse, attira son visage vers elle, se plaqua à lui et l'embrassa lovant sa langue à la sienne, puis d'un coup sec, lui mordit le bout, sentant le sang se propager dans sa bouche, elle se retira et cracha à terre, avant de rejoindre sa soeur et à nouveau l'étreindre, pour avoir son gout dans son palais, elle le regarda avec dédain et lui rétorqua !

Miséreux ! à trop nous chercher! hors que ma soeur ne t'attaque pas, te voilà invalide un moment . tu réfléchiras à deux fois avant de parler. Alors comme le disait si bien ma soeur toi grand" Homme viril et puissant" monte donc la tente.

Puis termina son baiser.
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MessageSujet: Re: 3 - Camp de Bézier   3 - Camp de Bézier Icon_minitimeMer 13 Aoû - 11:43

3 - Camp de Bézier 080823063536300482408585Dequerne

Levant un regard désintéressé de prime abords il eu une vision troublante qui s'offrit à lui....
Bellinda, dans la pénombre, les fines courbes de son corps sur lequel dansant les lueurs des flammes, léchant les galbes de leurs teintes orangés et renforçant cette impression que Bellinda dégageai au naturel, cette belle de feu s'adonnant à un baiser des plus lascif aux lèvres de la belle de glace s'abandonnant à elle...
Le feu se mêlant à la glace...
Dans un balai langoureux de langues se liant en un jeu de tendresses interdites...
L'aînée légèrement au dessus de la cadette, la câlinant d'une main délicate aux mouvement lents et ambigus, corps à corps voluptueux, la plus jeune pour la première fois face à Dequerne baissait ses défenses et se laissant aller, la plus âgée déchainant le feu qui couvait en elle mais non par violence mais au contraire en une infinie douceur... deux succubes incestueuses d'une beauté fatale livrée l'une à l'autre...

Dequerne interloqué par cette soudaine réalité ainsi offerte à lui n'eût d'autre choix que de chasser les pensées s'invitant de force en son esprit... il ne devait pour l'heure se montrer faible et ne rentrer dans aucun jeu compromettant sa mission première...

Se reconcentrant subitement sur la toile épaisse qu'il tenait toujours en main il alla chercher une cordelette pour achever l'installation de la tente, ne pouvant rien faire d'autre de toutes façon, mais surtout n'entendant la succube de feu s'approchant...

Il fut soudainement ramené à la réalité par une main ferme lui saisissant la chevelure, l'étreignant avec force et le temps de pivoté la tête il fut lèvres à lèvres avec Bellinda.... Liant ce coups-ci sa langue à la sienne, se cherchant, s'évitant, se mêlant... découvrant la saveur de la belle collée à lui en un baiser tant forcé que partagé...
Dequerne ayant à peine le temps de déposer une main au creux des reins de la succube de feu, qu'il vit des phosphènes tant la douleur fut subite et cuisante... sentant le gout métallique de son sang se répendant dans sa bouche à la même vitesse que la haine se propageait dans son esprit...

Et c'est là... à ce moment précis que tout bascula... lorsque Bellinda prononça la phrase de trop...

Miséreux ! à trop nous chercher! hors que ma soeur ne t'attaque pas, te voilà invalide un moment . tu réfléchiras à deux fois avant de parler. Alors comme le disait si bien ma soeur toi grand" Homme viril et puissant" monte donc la tente.

Retournant vers sa cadette afin de poursuivre son baiser interdit...

Une multitudes de pensées mêlés de haine fusèrent au tresfond de son être:

Son respect face à leurs mépris
Sa retenue face à leurs emportements
Sa bienveillance face à leurs dédains
Sa neutralité face à leurs haines...

La haine... qui l'étreint à présent... puissante... grandissante... comme une vague gigantesque le submergeant d'un manière indicible, emportant toutes formes de raisons sur son passage...

Dequerne, ancien baleinier, habituer à la rigueur de la vie sur un navire, et à mater des mastodontes dépassant allégrement les 50 000 livres de viandes dont la puissance était capable d'incliner et de tracter un trois mats ayant une capacité de cale de plusieurs centaines de tonneaux... se faire traiter ainsi, sans raisons concrètes, par deux dindes pesant 90 livres chacunes....

D'un pas atténué pas l'herbe ployant sous ses talons, il s'approcha du feu de camp et y jeta en vrac la toile et le rouleau de cordelette qui prirent rapidement feu, léché par les flammes de plus en plus intenses... mais infiniment moins que celle en son esprit....

Sur les traits crispés de Dequerne dansant à son tour les lueur l'éclairant d'une plus vive clarté... il se dirigea vers les deux succubes et d'un geste ferme de sa main droite il saisit la belle de feu par les cheveux et d'un puissant de la gauche souffla sur place le visage angélique de la belle de glace qui fut suffisament étourdie par l'impact pour lui laisser le temps de s'adonner à sa vengeance... Il plaqua rapidement Bellinda au sol, veillant en se servant de son poids à non seulement la bloquer à terre mais en lui joignant les deux main au dessus de la tête et en les maintenant d'une puissante poigne, il lui maintaind le visage de l'autre main... et à son tour il reprit son baiser mais cette fois si en veillant à "garder sa langue au chaud".... lui arrachant uniquement de ses lèvres et bien mal grés elle, cette saveur, cette langueur, seule à pouvoir l'apaiser.... car c'était ça ou les morceaux de la belle discéminés aux grés des flots de la rivière à porté de jet...
Il profita longuement, même, de ce viol buccal, la belle de feu, gémissante de rage mêlé d'étonnement, il dispensa avec fermeté mais sans violence une certaine forme de tendresse inédite pour lui, s'enivrant de son arôme, et percevant l'intensité de ses fragrances, s'abreuvant à même la source de sa délicate sensualité, finissant son baiser en se saisissant délicatement de ses dents la lèvre inférieur de la belle, puis la relâchant lentement... mais ce baiser finalement était un bien doux châtiment par rapport à ce que le belle aurait pu s'attendre.... Il délivra Bellinda de son emprise et se relevant vivement...

En reculant, faisant toujours face à la belle de feu comme-ci elle allai lui bondir au visage, Dequerne se dirigea vers ses sacoches de voyage et se saisi d'un pot de fer et de sa gourde, puis, sans la lâcher du regard il prit aussi un pochon de racines de chicorée forte et sa goyarde.
Il se prépara une tisane salutaire car la nuit serai interminable à ses yeux car il ne dormirai point....

Il lui lança un regard sans équivoque et pensa en lui:

* Tu veux jouer ma belle ? Il va te falloir une certaine dose de malice car j'ai l'esprit espiègle...*

Face au feu de camp il s'assit en tailleur, toujours le regard rivé vers la belle indécente, et plantant dans le sol la lame de sa goyarde à ses cotés, il défit l'entrave de son stylet sous son gilet, puis entama la préparation de son infusion...
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3 - Camp de Bézier 080823063536300482408586Bellinda La Démone

Bellinda revint vers sa cadette. Elle était si belle, doucement elle effleura son visage du bout de ses ongles, puis glissa ses mains dans la somptueuse chevelure dorée d'Hyldra, se plaqua contre elle et l’embrassa doucement, caressant ses formes envoutantes. Ici, rien ne viendrait les troubler et elle pouvait enfin s’abandonner totalement au plaisir. Elle était infiniment désirable. Elles s'embrassaient fougueusement, quand d’un mouvement brusque, elle fut tirée en arrière par les cheveux, la séparant ainsi de sa frangine qu'elle vit s’effondrer au sol, suite au coup de poing qu'il venait de lui administrer. Voyant cela, elle aurait aimé se jeter sur lui et lui asséner de nombreux coups de poings. Mais ce ne fut pas le cas.

Plaquée au sol avec violence par Dequerne, Sa tête heurta une pierre, elle serra les dents. Essayant de se relever, il l' immobilisa de sa masse à lui en couper le souffle. Il se redressa un peu et Bellinda inspira profondément, soulevant sa poitrine. Enfermant ses deux poignets dans une seule de ses mains, qu'il plaqua au dessus de sa tête. Le voyant approcher son visage du sien elle agita sa tête, mais celui ci de son autre main, l'empêcha de bouger davantage
et couvrit ses lèvres de baisers brûlants et violents. Elle se sentit pleine de colère, s'apercevant qu'elle n'avait pas le dessus. Dequerne avait le contrôle sur elle. Cela avait pour effet de l'exciter à l'idée d'être à sa merci et fut troublée par ce baiser, oubliant de mordre à sang ses lèvres.

Il se releva, laissant au sol Bellinda qui se leva furieuse d'avoir été sous son emprise. Rencontrant son regard, elle cracha au sol, essuya sa bouche et fila voir sa soeur assise qui se remettait du coup de poing. Elle déchira un morceau de son jupon, alla à la rivière, trempa le linge et revint vers Hyldra. Elle s'installa à côté d'elle, puis délicatement, lui passa le linge frais et mouillé sur son visage. La nuit serait longue pour chacun d'entres eux. Elle fixait le brun et pensa:

Sale chien ! tu me le paieras...

Elle n'acceptait pas de s'être fait berner comme ça ...
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3 - Camp de Bézier 080823063535300482408579*Hyldra*

Revirement total de situation. Sans même qu’elle puisse s’y attendre, Hyldra se sentit attirée soudainement vers sa soeur, qui venait de s’approcher d’elle, entamant ainsi un baiser fiévreux et ardent, sous les yeux de Dequerne. Alors que les frangines avaient passé tout le trajet à s’ignorer, envahies par leurs colères, voilà que Bellinda venait de briser la glace en offrant à la cadette la meilleure des réconciliations, qu’elle pouvait espérer. Seul moment où cette dernière baissait la garde, et s’autorisait à se laisser aller à un moment d’infinie tendresse. La saveur exquise et envoûtante des lèvres pulpeuses et brûlantes de son aînée réussissait étrangement, mais d’une façon experte, à faire fondre l’iceberg, que représentait Hyldra. Mais à peine avait elle eu le temps d’apprécier la spontanéité de ce baiser sauvage que déjà Bellinda la quittait, laissant sur les lèvres le goût encore trop peu exhalé de celles sa sœur, qui partirent aussitôt à l’assaut de la seule bouche masculine du campement.

Laissée sur sa faim, et légèrement frustrée par la trop brève mise en bouche que venait de lui proposer son aînée, la belle de glace observa avec intérêt et satisfaction le spectacle qu’offrait Bellinda, mais ce fut le coup de théâtre final qu’elle apprécia plus particulièrement lorsque quelques gouttes de sang vinrent perler au niveau des commissures de la bouche de Dequerne. Devant cette vision délectable et vengeresse, Hyldra ne put réprimer un large sourire narquois qui se dessina sur son visage. Les choses devenaient de plus en plus intéressantes, et l’intensité du jeu dangereux et risqué, auquel s’adonnaient depuis le début ces trois compagnons de route d’infortune, venait de s’élever d’un cran.

Après son coup d’éclat, Bellinda rejoignit à nouveau sa frangine, afin de poursuivre le baiser enflammé qu’elle avait entamé un peu plus tôt avec Hyldra, au grand plaisir de cette dernière qui n’attendait que ça. Enfin leurs deux langues purent s’unir dans une danse endiablée, comme si elles se redécouvraient l’une à l’autre, se laissant emporter par une déferlante de désirs incontrôlables. Dans un appétit débordant pour sa sœur, la cadette se livra entièrement à cette valse effrénée menée savamment par Bellinda. Entraînés par cette étreinte à la fois passionnelle et fraternelle, leurs deux corps voluptueux s’épousaient mutuellement, en même temps que leurs bouches s’unissaient.

Mais moment encore trop vite écourté par l’intervention brutale et soudaine, cette fois, de Dequerne, qui, sans qu’elle puisse avoir le temps de réaliser et de réagir, fit projeter sauvagement Hyldra sur le sol, d’un coup violent du gauche frappant sans retenue le visage dur et glacial de la belle. Elle sombra quelques instants inévitablement dans un état semi léthargique, sonnée par la force démesurée qu’il avait mis dans son geste. Pendant que ce sauvage se déchaînait sur les lèvres de Bellinda, qui semblait incapable de résister, la cadette, prenant appui sur ses mains, tenta de reprendre ses esprits, et de faire fuir les tourbillonnements et vertiges dont était assaillie sa tête, qu’elle secoua doucement. Impossible pour elle de venir en aide à sa sœur, malgré sa forte volonté. Lorsqu’elle tenta de se lever pour venir à son secours, Hyldra retomba irrémédiablement au sol, encore en proie à ce coup porté au visage.
Puis finalement, après s’est suffisamment rassasié, le téméraire lâcha Bellinda pour aller tranquillement s’installer de l’autre côté du feu, avec provocation.

A l’aide d’un morceau d’étoffe humide, l’aînée se hâta ensuite de venir soigner sa sœur, qui doucement reprenait ses forces et ses sensations. Une fois son équilibre retrouvé, un déchaînement mêlant rage, fureur et colère noire traversa tout l’être d’Hyldra, faisant raidir son échine à son summum, et lui faire resserrer les poings jusqu’à ce que ses ongles lui rentrent dans la chaire de ses paumes. Tout en essuyant de sa langue le sang qui avait jailli au coin de sa bouche, elle lança un regard des plus sombres et hargneux à ce gros soudard de Dequerne, lui transmettant par ce simple échange visuel toute la haine et la frénésie qui l’animait.


« JAMAIS. JAMAIS tu n’aurais dû oser lever la main sur moi, sale raclure. »

Des flots de bribes de son passé vinrent accaparer l’esprit de la belle de glace de plein fouet, se remémorant les atroces sévices et tortures dont sa sœur et elle avaient fait l’objet durant leur adolescence, opérées par ces chiens en rut. Hyldra se l’était promis… plus jamais aucun autre de ces infâmes et haïssables pouilleux ne lèverait la main sur elle. Jamais plus elle ne serait leur victime, mais au contraire elle deviendrait leur bourreau…

Contrairement à sa sœur qui semblait garder son sang froid, malgré ce qu’il venait de leur imposer, la belle de glace, guidée par sa fureur noire et incontrôlable, s’élança sur Dequerne, et vint lui asséner une féroce et violente mornifle enfonçant au passage ses ongles dans la chaire de sa joue, et la marquant ainsi de profondes griffures sanguinolentes. Passant ensuite rapidement, dans son dos, en s’accroupissant derrière lui, afin de se mettre à son niveau, dans un geste vif et assuré, sortit sans plus attendre sa dague, de sous ses jupons, accrochée autour de sa cuisse et posa la tranche de lame en acier - forgée dans les grands fourneaux de leur pays d’origine - juste à la pliure de sa gorge, en y exerçant une certaine pression. Son autre main, libre, attrapa la tignasse du brun imprudent, afin de lui faire basculer la tête en arrière, puis doucement elle approcha sa bouche de son oreille, et dans un murmure :


« La prochaine fois, je te saigne…
Estime toi heureux que je ne te laisse cette fois qu'une empreinte sur ton visage...»

Puis, avec assurance, elle se leva, lâchant sèchement et brusquement l'épaisse chevelure brune de Dequerne, et rangea promptement la dague dans son étui, laissant entendre un léger grincement.
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MessageSujet: Re: 3 - Camp de Bézier   3 - Camp de Bézier Icon_minitimeMer 13 Aoû - 11:45

3 - Camp de Bézier 080823063536300482408585Dequerne

Fureur...
Férocité...
Violence...
Vivacité ...
Assurance...
Mais surtout incontrôle...

Violent Maelstrom d'un courant tumultueux et indomptable...
La belle de glace fondant sur lui tel un terrible blizzard que rien n'arrêterait, se mouvant rapidement par des gestes légers et véloces qui ne s'exprimaient que par le bruissement de l'étoffe...
Dissimulant le bruit plus ténue de la sienne...
Puis le gratifiant d'une gifle magistrale accompagné de griffures délicieusement mordantes elle le contourna en un éclair, s'accroupissant et se plaquant à lui, ou bien était-ce lui qui s'adossa à elle, leurs deux corps blottit l'un à l'autre mais non point par amour mais par haine, bien plus fusionnelle.... et expressive...

La furie telle une chatte en colère, montrant crocs et griffes, en l'occurrence matérialisés par la dague vivement extraite de son fourreau suite à une remonté subite du jupon qu'il aurait souhaité dans d'autres circonstances mais qui ne lui déplut pas plus que ça à vrai dire... la belle l'enserrant fermement de sa personne, une main lui agrippant vivement la chevelure et lui inclinant la tête en arrière, Dequerne songea alors:

*Que de chaleur humaine ce soir....*

Puis il esquissa un demi sourire invisible à la belle car sa fureur l'aveuglant elle n'avait point veillée à ses subreptifs mouvements, le bruissement de son gilet, l'acier précédemment délesté de son entrave et qui glisse hors de son enveloppe de cuir...

Il termina son sourire qu'il arbora au complet dans une satisfaction totale, la belle se voulant violente n'arrivait au bout du compte qu'a attirer encore plus l'intérêt sur elle, car il appréciait pleinement cette étreinte mais gardant conscience de ce que LUI tenait dans sa main...

Depuis un certain temps déjà Dequerne vivait des inssipides journées ponctuées de beuveries et d'instant d'intense lassitude et avait par bien des fois songé à se soulager de cette langueur par un splendide final, mettant un terme à ses jours et ainsi donc à ses vicissitudes, et c'est aussi pour cela que depuis que son ancien clan fut décimé, il était en quête de deux choses: soit en trouver un nouveau lui redonnant gout en la vie, soit trouver une mort rapide mais spectaculaire....

Et depuis qu'il avait rencontré ces deux petites, il sentait parcourir dans sa fibre intérieur ce gout du risque et de l'inconnu qui lui manquait tant...

Et en cet instant où cette incertitude était flagrante, il se sentait vivre bien que menacé, il se sentait libre bien qu'entravé, il se sentait "homme" dans les bras de cette femme fougueuse collé à lui qui inconsciemment lui donnait une certaine forme d'importance, et Dequerne quoi qu'insensible ou impassible généralement sentit secrètement en lui se répandre une douce chaleur, l'envahissant peu à peu... que peut-être une lueur différente trahissait dans son regard, que la belle tant emportée par sa haine ne pouvait voir...
Hyldra, trop emportée n'avait pas perçue que Dequerne pointait sous son bras gauche son stylet, fermement tenu par sa main droite, et dirigé vers le coeur de la belle...

Mais...
Il ne put s'y résoudre et...
Lentement...
Il rangaina sa lame acérée et courut l'ultime risque...
Gardant son regard plein d'une certaine tendresse, plongé dans les yeux de sa belle meurtrière, qui pourrait enfin peut-être promptement le soulager, et qui n'était plus apte à discerner quoi que ce soit...

Un mouvement délicat, une fine bouche s'approchant de son lobe, quelques mots lancés dans un murmure qui tombèrent en son oreille dans un voluptueux timbre langoureusement sonore...

« La prochaine fois, je te saigne…
Estime toi heureux que je ne te laisse cette fois qu'une empreinte sur ton visage...»

Puis, vivement, elle se redressa, pleine de morgue et repartit. Mais Dequerne ne comprenait pas ce trouble nouveau en lui...

L'eau de l'infusion elle aussi bouillait dans le pot métallique....
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3 - Camp de Bézier 080823063535300482408579*Hyldra*

Hyldra n’en revenait pas. Aucun mot, aucune réaction, aucune représaille de la part de Dequerne. Il n’avait même pas essayé de se défendre, de se rebiffer alors que la belle de glace venait de le menacer avec une lame sous la gorge. Pas un mouvement, pas une parole, pas une opposition… Elle s’y attendait pourtant, s’apprêtant à devoir faire face à un violent retour de situation. C’est pourquoi la cadette n’avait pas lâché le regard du brun téméraire lorsqu’elle regagna sa place, se préparant au moindre de ses assauts. Mais rien… il était toujours là, assis auprès du feu, presque impassible. Cette situation la troubla presque. Une lueur étrange et inhabituelle, qui ne reflétait pas ce sentiment de colère et de fureur à laquelle Hyldra s’attendait voir, demeurait dans les yeux du scélérat. Un frisson désagréable parcourut l’échine de la belle de glace, qui bizarrement se sentit mal à l’aise, en proie à une certaine gêne que par ce regard Dequerne venait d’imposer.
Pourquoi n’avait il pas réagi ? Pourquoi n’avait il pas essayé de riposter ? Cela aurait pourtant été le déroulement logique, que Hyldra avait d’ailleurs escompté. Et c’est ce qu’elle aurait du reste préféré.
La haine, la rage… voilà quel était le seul mode de vie de la scandinave depuis des années. C’est tout ce qu’elle connaissait, et c’est tout ce qui la guidait, depuis son adolescence. Ce visage dur et fermé, qui la représentait tant, ne la quittait plus. Les autres émotions, les autres sentiments, tels que la tendresse, l’amusement, la compassion, la sympathie, la sérénité, le plaisir, étaient maintenant bannis de son existence depuis bien longtemps. Elle ne savait même plus quelles sensations ils pouvaient même bien apporter. Seules la haine, la rancœur et la férocité l’animaient. Voilà à quoi se résumait sa vie désormais, et ce qui représentait ses repères. Et lorsqu’on la faisait sortir de ses marques, qu’elle se retrouvait confrontée à d’autres situations auxquelles elle était habituée, Hyldra perdait assurance, se sentait perdue. Bien entendu, elle ne le montrait pas… Par tous les moyens, elle cherchait à dissimuler ses troubles quand cela lui arrivait.

Et cette situation avec Dequerne n’échapperait pas à la règle. Les expressions sur son visage restèrent inchangées, dévoilant toujours sa froideur et sa sévérité, bien qu’à l’intérieur, un certain désarroi l’avait envahie.
Déconcertée et désarçonnée par ce comportement non attendu de Dequerne, la cadette rejoignit prestement sa sœur, afin de reprendre contenance, ignorant littéralement l’impudent. Bellinda se trouvait toujours avec le morceau d’étoffe humide à la main. En s’approchant d’elle, Hyldra lui caressa lentement la joue, de son pouce, posant sa paume de main sous le menton de sa frangine, cherchant par ce geste à la remercier. Elle passa ensuite ses doigts dans la longue chevelure platine et soyeuse de sa complice, avant de s’installer à ses côtés.
Seule son aînée parvenait à extirper la belle de glace, en de rares moments, de la haine continuelle et immuable dans laquelle elle était plongée. C’est grâce à cette relation fusionnelle entre elles, que Hyldra avait pu survivre et traverser les pires épreuves que la vie leur avait réservées…
Liées à jamais par les abominables sévices et tortures dont elles avaient fait toutes deux l’objet, et qu’elles avaient donc partagées, ces poupées scandinaves étaient devenues bien plus que des sœurs… C’était la seule chose sur laquelle se reposait Hyldra, et qui parvenait parfois à la libérer de cette rage destructrice, lors de leurs instants d’affection.

Il était temps pour ce groupe de se coucher, bien que la nuit ne promettait certainement pas d’être reposante et réparatrice.

Bien évidemment, d’un ton toujours aussi sec et autoritaire :

« Faut dormir maintenant.
Pour pouvoir reprendre la route demain matin aux aurores. »

La belle de glace se glissa à l’intérieur des peaux, qu’elle avait un peu plus tôt installées, invitant ensuite sa sœur à l’y rejoindre.
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3 - Camp de Bézier 080823063536300482408586Bellinda La Démone

A genoux à côté d’elle, rafraichissant le visage de sa cadette, Bellinda sentit sa belle se raidir contre elle. Chargée de haine, d'avoir été prise au dépourvu, ses cheveux tombant sur ses yeux, lui ôtant la vue, elle rejeta ses cheveux derrière ses épaules, fermant les yeux, essayant de se calmer. Ses yeux se réouvrirent lentement, lorsqu'elle sentit sa soeur bouger. Elle plaqua sa main dans l’herbe et l'observa. Les yeux des deux femmes se croisèrent. Bellinda pouvait lire et percevoir les sentiments dans ceux d'Hyldra. elle les ressentait en elle, comme s'ils étaient les siens.

Celle-ci se releva. La rancune et la rage brillaient dans ses yeux, elle fit un grand bond et s’élança sur Dequerne. La vengeance sonnait. Une boule d'animosité lui remontait dans la gorge. C’est alors qu’elle le griffa au visage, du plus fort qu’elle le put, le laissant suinter. A présent derrière lui, les yeux pleins d'amertumes et de folies, semblaient fulminer d'envie meurtrière envers le brun. La lame effilée aurait du plonger dans la chair de sa gorge et le corps lourd retomber sans vie sur le sol. Mais la lame rejoignit son fourreau. Bellinda, souffla de soulagement, croyant la dernière heure venue, pour cet homme cupide. Quelle peur elle avait eu pour lui, mais ne compris pas à la compassion de sa soeur. Pourquoi lui laissait elle la vie? Pourquoi n'avait il pas réagi? Tant de questions se posait elle dans sa tête.

S’appuyant contre le tronc d’un gros arbre ou était attaché son étalon, tenant toujours le linge humide, elle regarda sa soeur revenir vers elle et se détacha lentement de l’arbre, pour la rejoindre sous les peaux. S’appuyant dans l’herbe humidifiée, par la tombée de la nuit, elle se glissa contre le corps d'hyldra. Elle souffla sur une des mèches qui lui chatouillait la joue, dut à une petite brise qui agitait les herbes de la plaine. Le jour déclinait faisant place à La nuit, en même temps que la vivacité des deux soeurs, qui commençaient à se fatiguer. Le silence nocturne berçait doucement la nature. La lumière de la lune et lueur des flammes, lui permettait de distinguer la silhouette de Dequerne. Les heures passèrent, le silence régnait sur le camp. Bellinda fût emportée malgré elle, par le sommeil.

Des oiseaux se mirent à chanter vers le matin, leur doux chant lui fit ouvrir un œil . Dans un bâillement bruyant, elle se leva. l’aube était rougeoyante. Elle secoua doucement sa soeur, se leva, vit le brun toujours prés du feu, n'en faisant pas cas, elle partit au bord de la rivière, se faire un brin de toilette. Elle revint, vit sa soeur debout, l'aida à ranger les peaux et sans attendre, détacha son cheval, grimpa sur son dos, voulant partir assez vite, de façon à retrouver une autre ville, qui les approcherait de leur but et surtout trouver une nouvelle auberge, pour dormir à poing fermé.

Allez on se bouge ! Plus vite on sera rendu, plus vite on se séparera.

Dit elle, en fixant Dequerne.
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MessageSujet: Re: 3 - Camp de Bézier   3 - Camp de Bézier Icon_minitimeMer 13 Aoû - 11:46

3 - Camp de Bézier 080823063536300482408585Dequerne

Allonger dans l'obscurité de cette nuit, sur l'étoffe capitonnée de sa couche de voyage, un bras derrière la nuque, Dequerne avait les yeux perdus dans l'obscurité de ce ciel étoilé. Comme toujours il était pensif, mais son esprit pour la première fois depuis longtemps se perdait en d'interminables intérrogations qui le faisait se remettre en question. Sa vie passée, son destin, son futur, tout se mélangeait mais plus il songeait et plus des certitude se tendant à lui...

Dequerne, tout à coté de cette chaleur crépitante que le feu de camp diffusait, fit rouler sa tête sur le coté et regarda les deux soeurs, les frangines... qui à cet instant semblaient paisibles et illuminées par cette lueur hypnotique et en perpétuel mouvement. Il voyait ces deux visages angélique sous leurs plus simple expressions, et Dequerne les trouva simplement belles, il n'était pas motivé par un désir masculin, légitime face à ces deux beautés nordiques, mais par cet instant de quasi silence où trois êtres, en quête conjointe, venaient de trouver un instant de paix absolue, malgrés certaines tensions sous-jacentes.

Depuis la rencontre des deux inséparables, il ne fut jamais aussi vivant mais désormais il le réalisait consciemment car à un moment il s'était dit qu'au finale il n'allait pas avoir besoin d'elles, qu'elles lui étaient inutiles, et que grand bien lui prendrait de les laisser à l'auberge de Montpellier et de continuer seul, mais une indicible sensation le poussait à ne point le faire, lui, l'ancien marin, l'ancien pillard d'épaves, habitué à certaines extrémités qui requiéraient ni pitié ni compassion, et qui dès lors qu'il croisa les deux belles n'a cessé d'être la cibles des pires insultes, reproches, brimades et humiliations qu'un homme puisse descament endurer et il ne disait rien, ou presque, il continuait à endurer, mais pourquoi? .....

Et Dequerne compris d'où venait cette douce chaleur, ambiguë, qu'il avait ressentit lors du "baiser mordant" de Bellinda ou au contact d'Hyldra lors de son assaut, car bien que ce ne fut uniquement que la plus pure des haines, aucune femmes ne lui avaient autant accordée autant d'importance par le passé... Mais les deux soeurs avaient semble-t-il bien plus de profondeur que les filles du port dont il avait l'habitude, et qui étaient toutes promptes à soulager ses bourses, tant de leurs Ecus que du reste. Et au finale, la vie de Duquerne, mouvementée et peu propice à la sédentarité ne lui avait pas laissé le loisir de pouvoir s'attacher, ni d'ailleurs de connaitre cette sensation étrange. Mais ces deux femmes avaient réussis à acquérir son respect, quoi qu'encore fragile... Mais Dequerne sentait bien qu'il se devait d'éclaircir en lui ses sensations ambiguës, car il le savait bien, il n'aurait jamais ni l'une, ni l'autre, et il ressentait encore plus en lui ce qu'il adviendrait s'il osait s'y abandonner et il ne savait pas ce que les hommes leurs avaient fait mais c'était à ses risques et périls qui le découvrirait...

Puis, ses pensées le menèrent à l'instant où tout ceci à commencé... un souvenir... Ivy... ceux qu'il partagea avec cette femme, qui mêla sa peine à la sienne, mais il savait qu'Ivy n'était capable d'aucune histoire d'amour, personne n'en vaut la peine.

Les pensées s'apaisent, telle les vagues d'un océan après la tempête, et la langueur se mit peu à peu à l'étreindre... ses paupières se fermèrent malgrés lui et la fatigue du voyage aidant, Dequerne sombra au pays des songes...

Le lendemain, aux aurores, il fut éveiller par le timbre sec de Bellinda lui intimant l'ordre de "se bouger"...
Et dans la fraicheur du matin, il émergea, non sans mal, mais il put constater que bien qu'il avait succombé au sommeil, cette faiblesse ne lui avait pas coutée la vie...

Bien plus tard, après avoir plié le camps, ils reprirent la route en direction de Narbonne..
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