L'Antre aux secrets
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 10 - Une mission à Troyes

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MessageSujet: 10 - Une mission à Troyes   10 - Une mission à Troyes Icon_minitimeMer 21 Jan - 1:35

Un cavalier arrivait, enmitoufflé dans sa cape et courbé en avant sur sa monture dans cette nuit d'hiver, cheminant en secret vers Troyes. Autours de lui, une neige battante dispensait ses ardeurs et lui fouettait les joues, presque à l'égale d'une petite tempête tellement on ne distinguait presque rien dans cette obscurité glaciale, où aucune lumière ne perçait, sauf ceux des braséros des remparts Troyen que Dequerne arrivait vaguement à discerner au loin. Il n'avait qu'une hâte, celle d'arriver et d'enfin boire un hypocras chaud dans la première taverne qu'il trouverait.

Antoine Dequerne...

Un nom peu connu par ici, sauf de certains cercles biens particuliers, le sachant plus qu'actif pour certaines "activités". Depuis son départ de la Rochelle où il s'était immergé au sein de la faune criminelle et où il avait "prospéré", peut-on dire, et ce depuis l'assassinat de sa femme, qu'il retrouva mystérieusement pendue sous la remise de leur demeure. C'est en enquêtant lui-même afin de retrouver son meurtrier qu'il sombra du coté obscur de la vie, évoluant de fait vers ce qu'il avait toujours méprisé, le devenant par désespoir, ou gout de l'extreme... qui le sait à part lui...

Toujours est-il qu'un long périple se déroula, le menant de la Rochelle jusqu'à Nimes dans une quête très particulière, celle de la "Main noire", organisation criminelle secrête et crainte, mais qu'il ne rejoint finalement pas à causes des deux soeurs Scandinaves qui l'avaient accompagnées durant cette aventure. Deux belles salopes celles-ci, soeurs, lesbiennes et incestueuses... Mêlant sexualité et mort de très près, au point où Antoine se vit décourager d'intégrer cette organisation en les sachant aspirer à en devenir membre et le haïr au point d'avoir attenté à ses jours...

Mais Dequerne a de la ressource, il a toujours sût oeuvrer seul, de gros coups en opportunités, de bassesse en vilénie, tout ce qui pouvait rapporter, lui le faisait, sans gênes ni remords. C'était devenu sa nature, et ne plus se soucier que du plaisir immédiat sans voir les conséquences était à présent son plaisir.
Il y a peu encore, il avait "travaillé" avec Ivy, ce doux poison, ancienne éxécutrice de la Main noire, et avec qui il avait entretenu une liaison tant professionnelle qu'ambigüe, elle aussi étant partisane du plaisir sans "contraintes"...

Sexe, violence et écus dérobés, furent leur quotidien à tous deux durant un temps, ce couple diabolique écumant la Bretagne à la recherche d'or facile. Puis Ivy se lassa, et ne suivit pas Antoine sur cette nouvelle opportunité criminelle, qui le menait en ce jour au sein de la cité fortifié de Troyes...

C'est donc seul qu'il arrivait, presque inconnu de tous...
Car en réalité il était attendu par un contact, détenteur d'information, et qui serait lui indiquer ce que ce "contrat" comportait comme tache spécifique et ce qu'ils allaient attendre d'Antoine.
Lui s'en moquait bien, si ecus il y a, aucun compromis ne le ferait reculer.

Franchissant les herses de la porte Ouest, il se dirigea au nord de la ville sur les indication d'un milicien-rondier passant par là et lui ayant indiqué la direction des écuries communales.
Il ne lui fallut que bien peu de temps, sous ces flocons déchainés, pour arriver aux écuries et s'engouffrer à l'intérieur et confier sa jument au petit pallefrenier en charge des gardes de nuit.
Une poignée de denier tendu dans un geste négligé au p'tit gars, et Antoine se dirigea vers la première taverne où il voyait les lumières scintiller aux fenêtres, à travers ce rideau épais de flocons.

Marchant d'un pas assurés mais pourtant non-chalant il ne savait pas si il allait rapidement croiser ce contact ou pas, ne sachant même pas à quoi il ressemblait. Cependant Antoine avait pour consigne de porter autours du cou une écharpe de soie rouge-bordeaux qui lui avait été confiée expressément pour se faire reconnaitre, spécialement brodée d'un étrange idéogramme que seul son contact saurait interpréter comme le signe d'appartenance à la participation de ce contrat...


Il poussa d'un large geste la lourde porte de la taverne et laissa pour un temps la tempête de neige derrière lui disparaitre dans la fermeture subite du panneau de bois claquant sur le chambranle...
Ses pas résonnèrent du talon de ses bottes sur le plancher de bois, son regard glissa de gauche a droite sur la clientele n'ayant que bien peu pretée attention a son entrée... parfait tout ça... pas de regard de travers, pas de pochtron beuglant des insanités, la soirée serait calme, du moins l'espérait-il...

S'instalant au comptoir sur un haut tabouret, il s'accouda sur cette surface de chène massif et tout en reportant son attention sur le tavernier, il allait l'interpeler pour prendre une consommation quand tout à coup....
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MessageSujet: Re: 10 - Une mission à Troyes   10 - Une mission à Troyes Icon_minitimeMer 21 Jan - 1:37

10 - Une mission à Troyes Avatarlizeabe0Lizéa

Voilà plusieurs jours que conduisant la chariotte qui lui servait de logis précaire durant ses voyages, Lizea cheminait sur les chemins froids et neigeux de Champagne.

La fermeture des frontières ne faisait pas les affaires de la fille de joie, les clients se faisaient rare. Seuls quelques paysans mal dégrossis étaient venus jusqu'à elle,dans les villages où elle avait fait halte. Et faute de pouvoir manger à sa faim si elle ne se pliait pas, elle n'avait pu faire la fine gueule.

Il lui tardait à présent de s'arrêter dans une vraie ville, pouvoir prendre un bain chaud, changer ses hardes, et allait racoler le client dans des tavernes bien chaude, aussi chaude que la Belle devant un bel homme.

D'ailleurs ses clients n'avaient pas à se plaindre des services rendus, Lizea avait reçu une bonne éducation du fait de sa bâtardise. Et oui sa mère avant elle, ouvrait un peu trop facilement ses cuisses. Par chance elle avait choisit un bon client avant que Lizea ne soit conçut. Bien que n'ayant jamais vu son géniteur, la bâtarde n'avait jamais manquait de rien, jusqu'à ce que ce sot eut la malencontreuse 'idée de casser sa pipe.
Il lui avait alors bien fallut à 15 ans subvenir à ses besoins, la mère l'ayant rejoint peu après dans la tombe.

Après s'être essayer comme chambrière, et s'être fait trousser chaque jour par son maître sans rien recevoir en contre partie que ces assauts de porc repoussant, la gamine jugea au regard soutenu des hommes qu'elle rencontrait qu'un joli petit lot comme elle pourrait tirer partie de ce que dame nature lui avait si gentillement accordé.

Ces premiers clients ne furent autres que les amis du porc, elle leur soutira suffisement d'écus pour s'offrir sa roulotte et partir ainsi faire la tournée des villes, cherchant toujours des clients à la hauteur de ses atouts et d'un savoir faire chèrement acquis.

Un sourire naquit sur ses lèvres en évoquant les derniers clients à s'être offert ses services...
Un brigand qui pensait plus à venir brouter son gazon qu'à détrousser les voyageurs... Il lui avait d'ailleurs permis de passer tranquillement quelques frontières celui là... et lui avait évité de servir de chair fraiche à ses hommes qui la dévorait du regard... elle avait d'ailleurs préféré le quittait avant qu'il n'en perde le contrôle...
Un curé... et oui comme quoi le sans nom se cache aussi sous certaine robe, et qui préférait d'ailleurs venir sous les siennes s'abreuvait à sa source plutôt qu'au vin de messe de sa paroisse... L'argent des quêtes dominicales finissant en fait dans sa propre bourse jusqu'à ce qu'une grenouille de bénitier ne se rende compte du manège et mette fin à cette fructueuse collaboration....
Sans compter nombre de nobliaux de province qui avait vider leurs bourses, au propre comme au figuré dans le giron de la Belle, espérant s'attacher ses faveurs...

Mais toujours la même quête la poussait en avant, le désir de trouver celui qui saurait mater sa nature impérieuse, la faisant plonger jusqu'au tréfonds de son âme... Elle allait donc ainsi de ville en ville et voilà que Troyes se dressait devant elle... Lizea poussa la bestiole qui lui servait d'attelage songeant qu'il lui faudrait bientôt couper quelques bourses si les clients ne se pressaient pas ici afin d'en changer...

Quoique pour être honnête c'est à tout autre monture qu'elle songeait en l'instant... La gueuse aimait à allier plaisir et travail... aussi avant de songer à l'un et à l'autre, elle alla remiser sa carriole, se chargea de ses affaires et gagna la première auberge où avec ses derniers écus elle s'offrit le gite et le couvert pour la semaine.

Si l'aubergiste l'accueillit avec force sourire et amabilité, il n'en fut pas de même pour sa marâtre de femme qui ne vit pas arriver la catin le coeur léger, elle se hâta aussi de remplacer son époux aux côtés de la nouvelle cliente pour la conduire à sa chambre et monta elle même l'eau chaude de son bain.

Après s'être longuement détendue sous les bienfait de l'eau dans laquelle elle barbotait, Lizea abandonna son baquet pour se sécher et revêtir sa tenue de travail. Une jupe noire qui venait couvrir le belle rondeur de ses fesses et une chemise de même teinte suffisement ouverte sur ses seins pour combler le regard mais en cachant autant pour que l'on ai envie d'en découvrir plus. Elle noua ensuite un fin bandeau de satin rouge à sa gorge appelant ainsi le regard... Comme toujours par sécurité, elle noua à sa cuisse les liens de cuirs du fourreau de son couteau.... Cadeau d'un de ses clients, forgeron réputé pour la qualité de ses lames et qui lui avait quelque fois sauvé la mise... Elle attacha négligemment sa lourde chevelure d'ébène sur le sommet de sa tête, des mèches volages venant encadrer son minois.

Après avoir avalé en vitesse le repas que son hôtesse lui avait laisser et la belle ferma sa porte et gagna la première taverne qu'elle croisa sur sa route.
Lizea poussa la porte et se retrouva immédiatement entouré par la chaleur qui régnait ici. Après le froid de la route, voilà qui lui était bien agréable, elle ôta sa cape laissant les rares clients lorgnait ses courbes et se dirigea roulant légèrement des hanches vers une table d'où elle pourrait aisément étudier la salle et ses occupants.

Attendant que le tavernier lui apporte une chope de bière, son oeil exerçait ne repéra que quelques paysans qui trainait là, un homme mieux vêtu, un artisan peut être à qui se vendre.... mais son attention fut surtout attiré par l'homme appuyé au comptoir, l'écharpe qui ornait son cou lui rappelant sa propre gorge et l'aura sombre qu'il dégageait l'attirant et la repoussant à la fois.... voilà une sensation qu'elle n'avait pas éprouvé depuis fort longtemps.

Un frisson parcouru l'échine de la catin... Crainte et désir s'y retrouvaient mêlé...



10 - Une mission à Troyes Banirelizearc1
[EDIT ajout avatar et bannière][/quote]


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MessageSujet: Re: 10 - Une mission à Troyes   10 - Une mission à Troyes Icon_minitimeMer 21 Jan - 1:38

10 - Une mission à Troyes Monicams4Della


Le froid de l'hiver fige le temps et l'espace autour de Troyes qui est envahit de silence.

La solitude donne à une jeune femme qui se trouvait là dans une ruelle à faire la manche, la sérénité nécessaire à la création d'une œuvre enneigée.

La femme est assise devant un tas de neige, qui était tombé du toit.
Enfin une sculpture qu'elle rêvait de faire depuis plusieurs années.
Cette sculpture, elle est là, dans sa tête, dans ses mains impatientes, dans son vouloir.

Elle avait eu les longues années d'apprentissage artistiques, la reconnaissance d'un public avisé, La critique avait vu en elle l'une des meilleurs sculptrices de sa génération.
Plusieurs distinctions et prix lui avaient été décernés, confirmant les qualités de son travail et la valeur de son inspiration.
Ceci provoquait bien évidemment quelques jalousies parmi ses collègues, et au plus profond d'elle-même une certaine fierté, voir un peu de vanité.
Reconnaissons que la vie d'artiste n'est pas toujours des plus facile et qu'il faut beaucoup de courage et de volonté pour faire ce métier et en vivre.
Finalement, elle avait pu s'installer dans un atelier, mais ne puis faire fasse à la popularité des ses collègues en fasse.

C'est donc ainsi, qu'elle se retrouva seule, sens sous, sens maison, et sens amour, à faire la manche dans les rues de cette grande ville.

Elle regarda le tas de neige et entreprit la grande sculpture, qu'elle voulait réaliser, un peu comme preuve de son savoir-faire et pour laisser une trace tangible, importante, de son passage se jour sur cette terre.
Elle monta le tas, le sculpta et réalisa la sculpture d'un bel et immense ange.

La sculptrice était donc là, devant son ange enfin terminé, quelques passants appréciant son art lui versèrent quelques écus.

La jeune femme satisfaite, sourit au ciel, comme pour dédier son œuvre à quelqu'un.

Elle ramassa les quelques écus, et, le corps achevé par le froid et sa peau pale.

Elle s'approcha d'un pas félin près de la fenêtre de la première taverne, regarda sa main pleine d'écus et se décida enfin à entrer pour boire et se réchauffer.

Elle poussa la large porte et la referma, elle avança et observa une homme prés du comptoir sur un haut tabouret.

De sa main, elle jeta le capuchon de sa cape rouge vin, elle balaya ses cheveux sur son visage angélique.

Elle le contemplais, pendant qu'il était plongé dans ses pensées, fascinée par la finesse de ses traits sereins.

Elle pris place près de lui, et fit appel a ses talents pour s'introduire dans ses songes; là, rien de ce qu'elle avait put imaginer auparavant n'égalait l'éden qui s'offrait a ses yeux.

Mais elle fut bien plus saisie par le regard de cet homme ; fixe, profond.
Elle qui n'était qu'une artiste ratée, qui goûtait aux songes d'un ange parmi les mortel.

Elle se sentait si bien qu'elle en oubliait de le tourmenter.
L'ange assit a ses côtés, était figé, et ne déniait lui apporter la moindre attention.

Elle fuyais son regard quand enfin il se tourna vers elle, mais effrayée elle s'échappa rapidement par la porte, avant de s'évanouir dans la nuit noire.
Se fondant dans la nuit comme une ombre, elle retrouva vite le chemin de sa demeure, une cabane de bois prés de la foret et rejoignît, les ténèbres auxquelles elle appartenait.

Tout se bousculait dans sa tête, cet ange était si particulier, ses songes si doux : Il représentais tout ce qu'elle avais toujours voulut, et l'espace d'un instant il avais rompu sa solitude.

Elle se sentit soudain rongée par un mal qu'elle ne connaissait pas.
Elle voulait crier mais malgré sa bouche béante, aucun son ne sortais ; et la douleur qui était née dans sa poitrine atteignit sa gorge.
Elle sentis alors des larmes couler sur ses joues, la mendiante fus surprise, elle n'avait jamais pleuré, et elle découvrait la voix de sa peine. Des larmes de sang parcouraient son corps pâle, Jusqu'à le recouvrir.

Cette nuit-là, elle n'avait pas le cœur a parcourir les songes des hommes.

Elle alla se promener seule, a la lueur de la lune, dans la forêt. En chemin elle surpris le chant d'une fée noire, elle vit la petite créature, assise sur une branche d'un saule pleureur. Elle resta un moment a écouter sa complainte. Elle parlais de l'amour, qui fait naître des larmes aux coins des yeux, et déchire les cœurs d'une atroce douleur...

Alors elle compris le mal qui l'avait envahie.

Elle remit son capuchon sur sa tête, et repartie vers Troyes.
La tête tournée vers le sol, longeant les mures en espérant recroiser l'ange, et de l'épier sens être remarquée.
Elle regarda à travers la fenêtre de la taverne, il était encore là.
Elle le regardait, l'admirait, collée là derrière la vitre...

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MessageSujet: Re: 10 - Une mission à Troyes   10 - Une mission à Troyes Icon_minitimeMer 21 Jan - 1:40

Dequerne


Dequerne allait interpeler le tenancier pour prendre une consommation quand tout à coup s'ouvrit la porte d'entrée de la taverne, laissant le vent hivernale s'engouffrer et chargé de quelques flocons empressés de venir mourir dans la chaleur de l'intérieur. Antoine pivota lentement, plus par instinct que par volonté, afin que de sa vue scrutatrice il s'enquière de la nouvelle entrée.

Une femme gracieuse de taille moyenne aux cheveux mi long couleur de ténèbres lui léchant subtilement l'entre-omoplate, et de sublimes yeux noirs, des grands cils dont elle savait visiblement abuser par des regards sans équivoques. Son teint assez claire sans être trop pale donnait ce semblant soyeux d'une femme sachant prendre soin d'elle, sans user d'artifices vulgaires. Ses lèvres quand à elles, assez fines et rosées, se muait infimemment d'une attitude conquérante. Puis Dequerne, en quelques dizièmes de secondes, déporta son regard impudiquement sur ces seins, juste assez pulpeux pour remplir la main d'un homme... dans une démarche chaloupée, s'accordant à merveille d'un fessier tout en courbes douces, un port altier de hanches rondes à souhait se déroulait en une allure féline, et un ventre plat sur lequel Antoine se voyait bien glisser le sien en un langoureux va et vient interminablement exquis. Elle s'était appretée d'une robe noire, un ruban de satin rouge passé au cou parfaisant le ciselage de cette apparence appelant à la gourmandise lors de cette chasse, du moins c'est ce dont Antoine était persuadé, cette femme n'était point là par hasard...


Cette vision ne le laissa pas de glace, de plus, il percevait nettement que ce type si particulier de femme ne devait être que peu encline à la romance autre que celle qui permet l'obtention sonnante et trébuchante d'une bonne poignée d'écus par une forme sans équivoque de "favoritisme" des plus singulier. Dans un regard insistant, Dequerne redessina à nouveau les courbes de la belle qui alla s'installer dans un coin bien en vu. Antoine désireux d'un peu de distraction, s'imaginait bien se glisser au sein du satin de ces cuisses diaphane dans un tumultueux corps à corps...
Il détourna son regard en direction du tenancier, bien qu'en son esprit persistait cette divine vision. Déjà un certain moment qu'il n'avait eu femme blottit à lui, et cela n'allait pas sans commencer à tenailler son imaginaire en cet instant. Il est un homme, de chair et non pas de marbre, et son âme aventureuse semblait s'enflammer lentement dans le déchainement irrépréssible de ses pulsions, paradoxe de douceur et de fougue, de sympathie clairement affichée et de noirceur plus qu'obscure à l'intérieur....

Il demanda dans un timbre de voix monocorde un calva au tenancier, et ce spiritueux lui fut servit sur l'instant. Il s'empara de son verre puis en regarda le contenu d'un air détaché. Dequerne semblant impassiblement attendre, telle une statue, immuable, seul les mouvements de son verre de spiritueux trahissant son aspect de parfaite immobilité, il fit rouler le liquide orangé sur ses parois cristallines laissant s'exhaler les subtils arômes de tanin. Les flammes dansantes au sein de l'âtre projetant les lueurs en de perpétuels mouvements sur les murs blanchit à la chaux de cette taverne, il tourna son visage vers la cheminée, laissant son attention s'y perdre, mais son esprit, lui, est bien au delà de ce lieu, en proie à ses rêverie quand aux voluptés qui débuteront dès qu'il aura terminé son verre et s'enquérira de la disponibilité de la "professionnelle"...

Il ne sait pas ce qui l'attend, mais pourtant se doute de ce qu'il va trouver... Et ses désirs seront au mieux exaucer...
Tout ce qu'il demandera lui sera accordé, c'est ce que prévoit ce genre de "contrat"...
Il se laisse juste secrètement le temps de laisser le désir prendre de l'envergure, à tel point qu'il ne prit pas garde à la présence d'une femme qui s'était assise tout à coté et qui sans qu'il s'en doute aurait très bien pu se montrer tout aussi caline...
Dequerne ne se rendit pas compte qu'une empathie aiguisée employée par cette mystérieuse femme le sonda au plus profond de son âme torturée, et il ignora alors que sa dualité, parfaite opposition de sa bienveillance et de ses plus viles vices, fut à son avantage, la belle n'en tirant finalement que le meilleur sans ce douter des extrémités dont Antoine pouvait éventuellement se résoudre à l'option...
Par automatisme, il dévia l'angle de son visage pour venir cueillir de ces prunelles inattentives le visage de celle qui discretement l'épiait, puis sans crier guard, elle s'eclipsa, ne laissa en souvenir qu'une infime fragrance derrière elle en sortant de cette taverne, son pas comme éffleurant les planches du sol sans un bruit, félinement...
Antoine fit rouler sur sa langue une bonne lampée de calva qui disparut dans l'instant au sein de sa gorge déssechées par les ardeurs neigeuses de ce temps de chien.

Quelques minutes s'égrainèrent doucement, et bien plus tard il ne se douta pas que la mystérieuse femme était revenue l'épier à travers les vitres. Un deuxième calva fut alors commandé et but dans la foulée, la détente enfin se profila dans les muscles meurtrie de ce baroudeur de chaque instant. Ce signe avant coureur de récupération lui indiqua qu'enfin il pouvait s'aventurer plus en avant vers la pulpeuse femme attablée non-loin de là dans la probable attente d'une audace soumise au désir d'un des clients de cette taverne.
Antoine glissa sa main dans sa poche, et en sortie quelques deniers qu'il vint plaquer bruyamment du plat de sa main sur la surface de bois tanné de ce comptoir ne compant plus les traces de chopine sur son vernis.
Presque comme s'il allait sortir d'un pas non-chaland, Dequerne se leva doucement puis en suite dévia l'air de rien en direction de la belle ténébreuse. A proximité d'elle, sans la perdre du regard, il prit une chaise qu'il tira à lui et s'y assieds à revers, ses avant bras se croisant sur le dossier face à son torse:

Bien l' bonsoir gente Damoiselle, pourriez-vous me gratifier de votre présence pour les quelques instants, voir heures, qui vont s'ensuivre?

Dequerne sourit d'un air confiant mais ambigüe quand à la nature de ses velléités, et dans un geste dénué d'attention il se passa un pouce à la commissure de sa lèvre, une sorte de tique en quelque sorte, puis il rajouta avant qu'elle ne puisse répondre:

Désirez-vous boire quelque chose?


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MessageSujet: Re: 10 - Une mission à Troyes   10 - Une mission à Troyes Icon_minitimeMer 21 Jan - 1:41

Colvert


[à la sortie du conseil municipal]

Colvert rentrait lasse ce soir là après un journée bien remplie.
"Bien remplie" voilà une expression qu'il prenait l'habitude d'utiliser car sa vie il la remplissait surement pour combler un grand vide. Il était là depuis peu dans cette bonne ville de Troyes et avait déjà apprécié un bon nombre de villageois. Des marques de confiance lui avaient été faites et il avait très vite accepté la fonction de sergent maréchal et ensuite celle d'adjoint...
Son voisin était décédé il y a très peu de temps et sa veuve avait quitté la ville asséchée par trop de larmes.
Colvert n'était pas un garçon au visage attirant, c'est l'humour et la dérision qui lui tenait compagnie le plus souvent auprès des femmes pour faire illusion.

[sur le chemin, à l'approche des tavernes]

Alors ce soir, il se sentait fatigué. La neige et le froid battaient son visage. Ne regardant que ses bottes marquer son emprunte dans le neige , il avançait d'un pas lent, de plus en plus lent, s'approchant de son logis la froideur extérieure gagnait son coeur. Il allait rentrer et ne trouver personne, personne à qui parler, personne à serrer dans ses bras...

Les fenêtres blanchies des tavernes laissaient percer une lumière dansante . Des murmures s'échappaient et une douce chaleur invitait à ralentir le pas. Colvert entra.

Bonsoir! Ca caille encore sévère ce soir...
Une ambiance feutrée règnait, Colvert salua les quelques amis habitués et connus de ce lieu. Il remarqua assez vite un homme qui salua d'un mouvement de tête. Sa présence était discrète mais on ne pouvait l'ignorer. Il était assez typé, son visage et son allure montrait un certain pouvoir attractif. Il ne savait dire si il était beau mais il devait surement être apprécié des dames. Il se dégageait une grande aisance apparente.
Deux inconnues attirèrent également son regard. La première remarque qu'il se fit , fut de remarquer combien ces deux femmes s'opposaient multuellement. Aisance , audace , introversion, calme...
Il vit son noeud rouge autour de son cou comme une invitation... Elle le remarqua. n 'en prit aucun ombrage. Idiot qu'il était c'est lui qui en était troublé. Il se refusa longtemps de poursuivre ses investigations comme voulant montrer que son caractère lui permettrait de résister. Furtivement d'abord puis plus goulument ses yeux plongèrent dans l'abîme sans fond d'un décolleté provocant. La poitrine ainsi suggérée n'en n'était que plus tentatrice...

L'homme lui parla et l'aborda. Colvert détourna son regard. L'autre femme plus chétive s'en était allée, telle un moineau appeuré. De quoi avait -elle eu si peur...

Les sons s'assourdissaient, la bière réchauffait son âme autant que son corps... La fatigue le gagnait, bonne et appaisante. Demain
, il sera sergent avant tout et tentera d'en savoir plus sur ces visiteurs d'un soir. Il sortit, une rue le séparait de son logis...
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MessageSujet: Re: 10 - Une mission à Troyes   10 - Une mission à Troyes Icon_minitimeMer 21 Jan - 1:43

10 - Une mission à Troyes Monicams4
[rp] [ Au même instant, à l'extérieure de la taverne]

Elle regarda par la fenêtre, capuchon bien remonté sur les oreilles, masquant à moitié ses grands yeux bleu;
elle épiait l'homme qui l'avait troublé.

Telle une petite fille regardant avec une douceur attentive,
l'homme qui s'abreuvait, et absorbait d'une traite son breuvage.

A l’intérieur, l'homme se leva et se dirigea près d'une dame assai belle,
vêtue de belle toilette, et d'un déshabillé affriolant.

La mendiante, le vu s'avancer vers l'aguicheuse, avec l'impression d'une grande décontraction,
il s'installa tel un cavalier qui monte sur sa monture.

La jeune artiste le contempla, entamer la conversation avec la belle.

elle ressenti alors un embrasement inqualifiable en elle,
une colossal excitation s'empara d'elle,
à l'instant où elle le vit s'essuyer le bord des lèvres,
elle se mit à effleurer les siennes de sa douce et chaude langue,
rêvassant de peindre une étreinte entre l'ange et la diablesse.

Elle fut subitement arracher de ses songes,
lorsqu'un homme passa un peut trop prêt de la fenêtre.

L'angoisse l'emporta, d'un mouvement agile, elle s'accroupit pour ne pas être vu.

Elle se redressa lentement, déposa son regard à l'intérieur de la taverne,
essaya de repérer où était passé celui, qui aurait put la découvrir.

Elle discerna un homme fatigué, marqué, qui laissait paraitre être abattu.

Se visage et se corps, caractérisé, inspirait lui aussi la jeune artiste.

Celui çi discuta un long moment, et avait l'air à l'aise avec les chalands,
sens doute était il une personnalité de Troyes,
où simplement était il à l'aise en publique.

Il fini par partir, la jeune femme le regarda s'éloigner dans l'obscurité des ruelles.

Tel un chat, elle longea le mur de la taverne, se pencha à l'arête, afin de voir où il rentrait.

Il ouvrit une porte, mais la gorge de la jeune fille se mie à la chatouiller se qui la fit toussoter.

Par peur d'être repérée, elle se plaqua dos contre mur...[/rp]

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MessageSujet: Re: 10 - Une mission à Troyes   10 - Une mission à Troyes Icon_minitimeMer 21 Jan - 1:44

10 - Une mission à Troyes Avatarlizeabe0

Attablé dans la douce chaleur de la taverne, Lizea n’entendait qu’à peine le léger vombrissement des discussions environnantes, toute son attention était tendu vers l’étranger qui accoudé au comptoir dégustait avec un plaisir évident le verre qui venait de lui être amené.

Tout dans son attitude trahissait une nonchalance étudiée, travaillée pour donner le change, qui au final devenait comme une seconde nature. La catin reconnaissait parfaitement ses signes pour en jouer elle-même avec un art toutefois moins bien consommé que le beau ténébreux.

Balayant de son regard de jais le corps qui ainsi appuyait s’offrait à sa vue, elle détailla tout d’abord ses jambes grandes et nerveuses, rapide aussi sûrement dans l’action, remontant un peu plus haut son regard resta un instant posé sur ses cuisses, elle les imaginait serrant vigoureusement les flancs d’un cheval fougueux, ses yeux restèrent attachés à ce fessier qu’elle devinait ferme sous les vêtements qui en accentuait la rondeur, chose plutôt rare chez un homme et il faut avouer que celui-ci commençait fortement à aiguiser son appétit .. Il émanait de lui la force tranquille de ceux habitués à vivre sans entrave, sa haute taille, son corps idéalement musclé sur lequel ses yeux se promenaient lui laissait supposer bien des délices… rien que la façon qu’il avait de tenir son verre et d’en regarder le contenu avant de le porter à ses lèvres, rien que cela indiqué fort bien à la catin la façon qu’il devait avoir de tenir une femme entre ses mains et toutes les sublimes ardeurs qu’il saurait en tirer… La belle ne voyait que le profil de ce visage qui sans être d’une beauté caractéristique offrait une aura charismatique et vous attirait tel un puissant aimant. Elle frotta inconsciemment son pouce contre ses doigts imaginant sans peine, la texture de ses cheveux brun sous la paume de sa main.
Tel un chat gourmand la petite pointe d’une langue rose vint lentement caresser ses lèvres, voilà un client à qui elle offrirait volontiers ses faveurs…

L’ouverture de la porte détourna son attention de l’inconnu, pour se portait sur la jeune femme toute pale qui venait d’entrer, emmenant avec elle un tourbillon de neige qui rester collait à ses pieds. D’un œil aguerrit elle observa celle-ci rejeter son capuchon d’un rouge sombre, se faisant la réflexion que la couleur favorite des gourgandines de son espèce faisait décidément grande mode cette année, il était évident pourtant que celle qui s’installait près de l’homme au comptoir n’entrait pas dans cette catégorie. Elle était aussi chétive qu’un moineau, et posait déjà sur le ténébreux inconnu un regard de jouvencelle en mal d’amour.
Lizéa soupira et détourna les yeux, cela faisait longtemps qu’elle n’avait plus aucune considération pour ces femmes qui tentaient de cacher les appels de leur chair sous l’artifice des sentiments. Les hommes qui avaient eu le bonheur de connaître sa couche avait quasiment tous pendu à leurs basques une mégère qui avait réussit à les enchaîner sous leurs grands sentiments… L’innocence émotionnelle de certain la laissait toujours pantoise, et ces hommes là ne savourait jamais longtemps les faveurs de la gueuse qui s’en détournait aussitôt ses écus empochés.

La chaleur d’un regard posé sur elle, tira Lizea de ses sombres réflexions et fouillant la salle de ses yeux noirs elle remonta jusqu’à celui qui dévorait d’un œil goulu la douce rondeur de ses seins que sa chemise entre ouverte laissait apercevoir, la professionnelle reprit le dessus . Sur un sourire aguicheur elle dégagea ses épaules lui donnant plus à admirer et levant gracieusement les bras ôta les quelques épingles qui retenait sa chevelure. Une mousseuse cascade d’ébène vers couvrir le haut de son dos. En femme sûre de ses charmes, elle glissa ses doigts dans ses cheveux afin de les secouer doucement.
Sachant qu’elle devait avant tout gagner sa vie, la jeune femme appâtait le chaland, car faute de s’offrir le luxe d’allier plaisir et travail, elle ne pouvait se permettre de laisser filer un client.

Le bruit mat de pièces que l’on claquent sur un comptoir ramena l’attention de la gourgandine vers le beau brun.
Elle n’avait pas suivit l’échange, si échange il y avait eu, entre le moineau et l’épervier, mais une chose était certaine, le premier s’était furtivement envolé et l’homme au regard de chasseur se détournant de sa course initiale, fondait lentement mais surement vers elle, comme un l’oiseau sur sa proie.
Consciente que la soirée prendrait finalement la tournure espérée initialement, Lizea le regarda s’approcher ombrant de ses long cils,son regard de jais …

Quand tirant à lui une chaise et l’enfourchant en lui faisant face, elle savait déjà à la chaleur naissante dans son bas ventre que sous peu, c’est une toute autre monture qu’il chevaucherai… La
phrase qui s’en suivit fini de lui ôter le moindre doute.


Bien l’bonsoir gente Damoiselle, pourriez vous me gratifier de votre présence, pour les quelques instants, voir quelques heures, qui vont s’ensuivre ?

Malgré son air détaché, le ton légèrement ironique de sa voix et son regard ne laisser aucune ambiguïté quand à la qualité de ses intentions, la chaleur de son ventre passa soudainement dans ses reins, quand dans un geste inconscient il vint passer son pouce sur le coin de ses lèvres. La fière brune aurait volontiers en cet instant remplacer ce doigt par la pointe insolente de sa propre langue…
Sa seconde question vint la tirer de l’image qui venait de naître dans son esprit


Désirez vous boire quelque chose ?


La Belle lui offrir son plus charmant sourire avant de lui répondre effrontément.


Messire, je vous gratifierai avec un plaisir non feint de mes faveurs et ce pour le temps qui vous conviendras, tant que vous aurez les bourses assez pleine pour satisfaire à mes désirs…


Elle laissa traîner un instant l’ambiguité de sa réponse sur laquelle, un homme tel que lui, qui attirai les femmes comme la lumière attirait les papillons, et qui semblait en plus en tirer grand plaisir, ne pouvait se tromper. La professionnelle remarqua en cet instant que le voyeur de tout à l’heure , quoique fortement tenté par ses appâts comme l’avait indiqué la rougeur soudaine de ses pommettes, avait finit par se détourner et gagner la sortie d‘un pas las, la tête basse.
Lizea reposa son dos sur le dossier de la chaise et reporta son attention sur celui à qui elle se promettait d’arracher des gémissements de plaisir, faisant tomber son masque de nonchalance.


Je vous remercie, je gouterais volontiers à cet alcool qui semblait vous donner tant de plaisir tantôt…


Tandis qu’elle lui répondait d’une voix dont le velouté vous faisait frissonner, elle décroisa et recroisa ses jambes, sa jupe noire s’entrouvrant sur la peau luminescente de sa cuisse, laissant deviner le poignard qui l’ornait.

Un raffiné et puissant jeu de séduction venait de commencer entre l’homme et la femme, dont chacun connaissait cependant l’issu, et en devinait à l’avance les délices que chacun tirerait de ces instants de plaisirs qu’ils allaient s’offrir mutuellement. Cet homme aimait les femmes, autant qu’elle-même pouvait aimer les hommes en retour, cela transpirait par chacun des pores de sa peau, il dégageait une sensualité brute, presque animale, à laquelle, la volupté de Lizea répondait en écho.

L’éffrontée passa le bout de ses doigts sur la rondeur apparente de ses seins, pendant que celui qui venait de se déclarer son client passait commande au tenancier. Derrière la vitre de la taverne la fille de joie devina quelques mouvements furtifs qui disparurent très vite de son champs de vision quand elle s’adressa à nouveau à celui qui posait sur elle un regard chaud comme la braise.


Abandonnez donc le Damoiselle, Messire, ce titre ne me sied guère, appelez moi donc simplement Lizea….


Elle inclina légèrement sa tête sur le côté en guise de salut et ajouta dans une murmure ….
Pour vous servir….

Puis accrochant son regard aux yeux couleurs d’automne de l’étranger elle ajouta:


Aurais je l’honneur de connaître le nom de celui avec qui je vais partager les moments à venir ?
[/rp]


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[EDIT ajout avatar et bannière]
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MessageSujet: Re: 10 - Une mission à Troyes   10 - Une mission à Troyes Icon_minitimeMer 21 Jan - 1:45

[ Au même instant, dans une ruelle sombre ]

A l'approche de son domicile Colvert repensait à la scène à laquelle il venait d'assister.
Cette femme ne semblait guère farouche et son attitude trahissait une certaine aptitude à capter l'attention des hommes. Elle devait avoir fait de ces charmes une profession fort lucrative.
Oui une catin , une de ces femmes qui vendent leurs corps et leurs âmes.
Elle était belle et sensuelle. Son image le hantait.
Ces formes se redessinaient devant ses yeux, à nouveau il reparcourait cette gorge lentement , doucement, recommençant sans cesse, jusqu'à l'ivresse... Une ivresse nouvelle pour lui, l'ivresse du cœur , l'ivresse des sentiments confus et nauséeux, le désir....
Colvert se raisonnait, se saisissait, se relâchait comme envouté , comme transpercé de sentiments contradictoires et opposés...
Et cet homme mystérieux, lui, l'avait abordé, lui , avait osé. Colvert ne pouvait se laisser aller à de tels égarements. Sa fonction, ses responsabilités ... il l'enviait. Il aurait aimé avoir cette aisance , cette nonchalance, ce détachement, ce culot...
L'envie lui venait de faire demi tour , de l'arracher, de la prendre, de la contraindre...
Il s'étourdissait, se troublait, se crispait, sa mâchoire se serrait, ses muscles se tendaient...

Ah ce moment, il se confortait à l'idée d'être seul dans cette rue , s'imaginant parfois être visible. Il se rendait compte que pris dans ses pensées , son visage le trahissait surement, son corps s'était mis à parler.

Sa porte se dessinait dans la brume hivernale, le froid tombait en un brouillard épais qui refroidissait l'échine. La nuit était noire , les bruits feutrés, les crissements de ses pas rythmaient sa respiration. Son souffle sortait dans un épais nuage volatil et éphémère.

Un bruit soudain... il stoppa net. Un éternuement, un son, proche , loin ...
Il se retourna, scrutait les ombres, les murs , les angles, les recoins. Les gargouilles aux croisements des rues le regardaient menaçantes et énigmatiques.

Un long silence... L'oreille tendue il guettait, interrogeait.
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MessageSujet: Re: 10 - Une mission à Troyes   10 - Une mission à Troyes Icon_minitimeMer 21 Jan - 1:45

10 - Une mission à Troyes Monicams4
[rp]
[ Au même instant, dans la ruelle, contre les murs de la taverne ]

Della était là, dos collé au mur froid extérieure de la taverne.
Perturbée par le fait d'avoir put être entendue, par l'homme qu'elle suivait,
elle tenta de se détendre et posa sa tête sur la pierre,
ferma les yeux et se laissa enivrer d'étranges sensations,
elle se mit à repenser à la belle jeune femme et au bel homme,
qui entamaient la conversation à l'intérieur.

Elle ressentie tout d'abord une part de jalousie envers la jeune femme,
qui avait l'air très à l'aise face aux hommes,
une femme sûre de ses charmes,
tout le contraire d'elle, qui est si réserver et cache le secret de ses propres charmes à la fleur de sa peau.

Elle se mie à imaginer quelle serrait l'issue de leur conversation,
des images d'esquisses, d'éventuelles caresses, entre les deux corps lui défila dans la tête, son cœur se serrait par l'excitation de ces hallucinations, une sorte de neufs dans le bas ventre la serra, une chaleur lui traversa le corps, son souffle se fit plus pressant, un vertige l'amena à se plaquer d'avantage contre les pierres.

Della dessinait dans son esprit les gestes d'une étreinte, comme si elle était possédée par les pulsions des deux amants.

La lumière douce de l'astre baignait la ruelle et éclairait la peau de son cou et de son visage à moitié masqué par le capuchon de sa cape,
on pouvait apercevoir dans la fente de la capuche, ses lèvres entrouvertes et désireuses de plaisir, son envi se fit apprécier par un subtil et sensuelle contact du bout de sa langue sur sa lèvre supérieure, une émotion semblait l'envahir.

Elle sentie en effet monter en elle un désir, plus encore une pulsion, un besoin irréfléchi de baiser des lèvres imaginaires, un baiser, fougueux, passionné.
Un baiser comme celui que les amants se donnent alors même qu’ils pourraient se quitter dès la première nuit passé ensemble.

Ses yeux clos, on ne peux y voir son reflet mais simplement se perdre sur ses lèvres, un puits sans fin où dans lequel un homme pourrais s'y perdre.

Un frisson se glissa sous son accoutrement, se qui la fit rejoindre un monde concret.

Elle chassa d'un mouvement abrupt son capuchon, dans le but de prendre un peut la brise hivernale sur son visage et reprendre par conséquent ses esprits.

Elle se rappela soudain se pourquoi, elle était caché là.

Elle se pencha lentement dans l'angle du mur, voir si l'homme dans la ruelle qui l'intriguait et l'inspirait, était encore là.

Elle l'aperçu, parcourant du regard la ruelle à la recherche de quelque chose.
il ne l'a distingua pas dans l'épais brouillard, elle se plaqua hâtivement contre le mur.

Une envie tenace de voir son visage de plus près l'a pénétra.

Elle songea à l'audacieuse courtisane, se dit que l'espace d'une nuit, elle aimerait avoir le courage d'affronter le regard des hommes, à l'exemple de celle-ci.

Son appétit se fit plus grand, pouvoir le dévorer de plus prêt afin de retenir chaqu'une de ces cicatrises, le caresser dans le but de retenir chaque courbes de son corps, en vue de réaliser une toile dans les plus abondants détails.

Elle se senti l'âme courageuse, et d'un geste sec replaça son capuchon sur la tête, couvrant bien ses oreilles.

Elle s'engagea dans l'épaisse brume qui animait la ruelle, et approcha d'un pas félin dans la nuit hivernal vers l'homme au visage caractérisé.

Elle regardait le sol.
A cinq pas de l'homme, elle perdue tout son courage, et continua lentement à avancer tout en se rendant compte que ses pommettes s'animaient d'ardeur.

Elle se rapprocha à sa hauteur...
[/rp]

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MessageSujet: Re: 10 - Une mission à Troyes   10 - Une mission à Troyes Icon_minitimeMer 21 Jan - 1:46

[près de son logis dans la rue de la Soule]

Le souffle du vent... le silence. La noirceur de la nuit assombrit son âme. Aucune lumière ne lui permet de scruter l'horizon.
Il sait... quelqu'un est là tapi dans les dédales des rues de Troyes. Il n'ose bouger, appeler, risquant de troubler la nuit apaisante et réparatrice des villageois.
La nuit est devenue sa compagne. Il connait les rues pour les arpenter lors de ses gardes. Le jour lumineux de l'hiver , la neige multipliant la clarté contraste fortement avec l'empourprement de l'horizon accompagné par la sonorité du coq... Alors commence une autre vie, celle qu'il a choisit en s'enrôlant dans la maréchaussée.
La nuit
Elle est devenue son fond de commerce. Là débute l'ouvrage, la quête, son "autre vie" comme il a pris l'habitude de le dire.
Le jour est salut, agitation, commerce, labeur, sourire et tranquillité.
Le démon a pris l'habitude d'enflammer l'horizon avant de prendre pouvoir sur la cité... Tard, le voilà qui se révèle... Colvert le connait, lui qui a maintenant charge de le traquer. Cette ville connait la torpeur, silencieuse et anonyme qui agite ses ombres au crépuscule venu. Malfrats, vauriens, gueux enivrés, catins, égorgeurs tous habités par le diable hantent les BAS FONDS DE TROYES.

Une ombre, là devant lui. Son cœur s'accélère, la main vient saisir son bâton. Silence, il sait ce qu'il a à faire. La forme se rapproche calme et tranquille, hésitante. La silhouette se rapproche. Une capuche, peut être le diable lui même...
Ses veines se gonflent, son pouls fait battre son cou et ses tempes...

Un rayon de lune perce les nuages éclairant furtivement une bouche charnue , rouge et humide. Une femme...

Il l'a reconnait maintenant, ses muscles se relâchent. Elle est là sans mots dire devant lui, ne sachant le pourquoi de sa présence. Il prend son temps avant de lui parler. Il n'a pas suffisamment regardé cette femme dans la taverne , elle lui est inconnue. Trop absorbé à profiter du spectacle offert au tout venant par la catin, il en avait négligé cette femme.
Maintenant il voit ses yeux bleus étincelants.
Oui son regard. Il est inquisiteur et perçant. Cette femme ne regarde pas, elle observe. Ces traits sont dures mais sa féminité bien présente. Elle est enrubannée dans une cape et sa capuche ne permet pas de montrer sa chevelure.
Il devine des haillons, cette femme est de pauvre condition, intrigante et mystérieuse, bouleversante lorsque ses yeux viennent à croiser les vôtres.
Calmement , sans heurt, la voix tranquille et posée, comme s'il était normal de lui parler, Colvert l'interrogea.

"Vous êtes la femme de la taverne, me semble -t-il? Je vous ai observée que peu de temps tout à l'heure mais je vous remets. Vous me suiviez, n'est ce pas? Vous me paraissez troublée... Je peux quelque chose pour vous?
Mais pardon je manque à tous mes devoirs... Colvert, sergent de la maréchaussée..."
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MessageSujet: Re: 10 - Une mission à Troyes   10 - Une mission à Troyes Icon_minitimeMer 21 Jan - 1:46

[ Bien au chaud à l'intérieur de la taverne, en charmante compagnie de surcroit... ]


Dans la foulé de sa proposition, la belle à la chevelure de jais laissa sur ses joues ses lèvres prendre de l'ampleur en un sourire enjôleur. Visiblement, au delà de l'hypothese de boire un verre en la compagnie d'Antoine, elle devait déja probablement anticiper l'attrait de la suite semblant tout à fait lui convenir.

Messire, je vous gratifierai avec un plaisir non feint de mes faveurs et ce pour le temps qui vous conviendras, tant que vous aurez les bourses assez pleine pour satisfaire à mes désirs…
Je vous remercie, je gouterais volontiers à cet alcool qui semblait vous donner tant de plaisir tantôt…



D'accords.... là il venait d'en avoir nette confirmation avec cette allégorie "boursière" qui ne devait pas uniquement parler d'écus ou aussi d'un mot presque de la même phonétique. Il rajouta d'un ton grave, pesé, calme et confiant tout en ne perdant rien du croisement de jambe de la belle:

Et bien vous avez bien des soifs pour une Dame, car autant ma présence que ce que je buvais, sont fort en caractères... c'était du bon vieux Calva vieillit en fut de chêne...



Un dialogue allait pouvoir s'instaurer et Dequerne avait ce besoin primordiale de s'immerger au sein d'une faune toute particulière pour rechercher son contact, repensant à la prime raison de se venue en cette ville. Il regarda le tour de cou bordeaux de la femme qui l'intrigua et lui rappela la similitude de couleur à son propre foulard, signe d'appartenance à sa mission future, mais un peu de plaisir en attendant ne lui ferait pas de mal au passage, de surcroit aussi élégamment vêtue. Cela lui changerait des ribaudes des bas quartiers dont il eût, fut un temps, trop pris l'habitude, bien que la ténébreuse ne serait possiblement pas aussi "goutue" qu'Ivy, elle qui avait su tirer le meilleur parti de la masculinité d'Antoine, de bien des manières...
Toujours accoudé sur le dossier de sa chaise, il fit glisser son regard lent circulairement en étudiant toutes les personnes aux alentours, leur style, leur possible appartenance sociale, l'ambiance globale et il lui parut que cette taverne n'était pas au réel sein des bas-fonds mais dans sa périphérie, il s'enquérirait plus tard d'où se diriger. Le belle professionnelle rajouta assez rapidement :


Abandonnez donc le Damoiselle, Messire, ce titre ne me sied guère, appelez moi donc simplement Lizea…. Pour vous servir….



Puis liant le faisceau de son regard à celui d'Antoine elle rajouta d'emblée:

Aurais je l’honneur de connaître le nom de celui avec qui je vais partager les moments à venir ?



Une sourire en coin de Dequerne, un regard sans équivoque de malice se fixant à celui de velours de Lizea, ses lèvres s'espaçant lentement pour qu'un seul mot n'en sorte de prime abords:

...Antoine...


Et un silence, seul ses iris parlant pour lui, ses sens s'aiguisant au fil de ce que son imaginaire lui dictait...
S'en suivit un signe invitant de la main, le bras levé, son visage faisant face rapidement au tavernier et trois mots tranchant fusèrent:

Deux Calva tavernier !


...et son visage se retournant vers elle, son attitude tentant de la capter, sa main s'avançant vers elle, se portant très lentement à son cou, de son index et de son pouce il saisit doucement le fin ruban de couleur rouge qui roula sous ses doigts, Dequerne s'ouvrit alors à elle telle une boite de Pandore démoniaque, ses paroles se voulant furtive dans ses intentions mais étaient prononcées comme emtreinte d'une force tranquille, comme si les réponses qu'il attendait allait de soi, son immersion débutait dès a présent en quête de cette faune criminelle recherchée:

Très joli ce ruban, j'aime beaucoup. C'est un signe d'appartenance à une "sororité" de Catin Troyennes ou bien un simple artifice vestimentaire?....
En tous cas, je suis preneur quand aux éventuels délices dont vous saurez me gratifier... humm.... quoi que je vous laisserais aborder la questions du prix...



Son regard s'emplit alors d'espièglerie se déporta du ruban, qu'il lacha de sa main, et se riva aux prunelles habitées d'intérêt de la ténébreuse catin...
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MessageSujet: Re: 10 - Une mission à Troyes   10 - Une mission à Troyes Icon_minitimeMer 21 Jan - 1:47

10 - Une mission à Troyes Monicams4

[rp][près du Logis de Colvert dans la rue de la Soule]

Della avança vers l'homme, tête baissée dans sa capuche, faisant style d'être là par hasard. elle entendit la voie de l'homme s'adresser à elle

Vous êtes la femme de la taverne, me semble -t-il? Je vous ai observée que peu de temps tout à l'heure mais je vous remets.

Bien spécial cet homme là, il arrivait à la toucher rien que par sa voix qui n'était pourtant pas une très grosse voix; mais ce qui dansait devant les yeux de Della à se moment là, était une palette de couleur particulière venant du son de ses mots, en s'adressant à elle.

Vous me suiviez, n'est ce pas?

Della ne put cacher sa gêne, et regarda vers le sol, elle jouait à balayer la neige, lentement de la pointe de sa bottine.
Troubler par le timbre de voix de l'homme, elle fut saisie par un certain embarra à lui répondre.

Vous me paraissez troublée... Je peux quelque chose pour vous?
Mais pardon je manque à tous mes devoirs... Colvert, sergent de la maréchaussée...


L'homme en question venait de se présenter à elle, d'une voie pleine de générosité.
Elle vue en lui ce cœur dont elle avait folle envie de toucher, de décortiquer, de disséquer, pouvoir saisir l’âme humaine de cette homme, « ce noyau qui palpite dans le provisoire de la vie », de percer le secret de son âme.
Elle vu en lui un modèle, son modèle.
Étaler sur la toile, se corps, se visage, qu’elle plaçait en flache dans son esprit, tantôt entre des coups d'épées, tantôt portrait de son corps nu lacérés par un combat, tableaux où la toile se ferrait exutoire.
Elle se senti par se fait, envahie de nouveau, d'une âme artistique, comme à l'époque où elle menait une vie de débauche, une vie d’artiste, entre désillusion, doute, frénésie et gloire.
Où elle se foutait des conventions et vivait des amours impossibles, consumés par l'argent, les beuveries et la folie créatrice.
Un besoin de le convoiter, afin d'assouvir sa soif de le peindre sous tous les angles, se fit mûrir en elle.
Elle ne ressentait pas l'envi de le reproduire telle qu'elle le voyait, mais telles qu'elles le ressentait.
Sa passion, fascination, pour lui tournait à l’obsession dans sa tête, il agissait sur elle comme un aimant.
Elle saurait bien s’approcher doucement de lui, comme d’une vieille amie. Le prendre par la douceur… Câliner son âme avec suffisamment de conviction pour qu’il se livre, enfin, à elle.

Elle releva la tête, et chassa de sa fine main sa capuche dans son dos, élançant sa tête de droite à gauche, laissant sa belle et longue chevelure brune flotter dans l'action.

Elle se rapprocha un peut plus prés de Colvert et le regarda avec précaution.
Et d'une petite et douce voie, elle lui répondit

Bonsoir sergent, je me nomme Della !
Je suis une simple artiste, mendiante, curieuse de la vie.
Se soir, en parti grâce à vous j'ai retrouver l'âme qui m'habitait jadis.
L'inspiration de votre visage messire, si particulier, m'a séduit.


Elle cessa soudain de parler, ne sachant pas comment demander à un homme de loi de bien vouloir poser pour elle.
Elle passa le bout de ses doigts sur ses lèvres cherchant les mots appropriés pour un être aussi distingué.

Ainsi, se que je veux de vous messire, c'est simplement vous tirer le portrait.

Cet aveu qui lui échappa, était la clefs de la fascination qui liait l'artiste à l'homme.
Elle ajouta, avant qu'il n'eut pût répondre.

Mon désir n'est pas de vous peindre ou de vous sculpter tel que l'on vous vois, mais de comprendre, de ressentir, de décomposer se qui fait de vous se que vous êtes.
Voilà se que je cherche à dessiner, à peindre, en voyant un homme tel que vous.


Elle se doute il faudrait du temps pour l’apprivoiser.
L’amadouer d’abord, comme on fait d’un animal sauvage qu’on désire apprivoiser.
Lentement, en prenant son temps, sans l’effaroucher.
N’entrer dans sa vie, que en lui demandant l’autorisation, pour ne pas déranger.
Elle annonça alors:

M'accorderiez vous, mon bon messire, d'obtenir de vous, l'autorisation de vous camper sur la toile?

Della espérait de tout son cœur, presque avec ferveur, qu'il accepte...[/rp]

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MessageSujet: Re: 10 - Une mission à Troyes   10 - Une mission à Troyes Icon_minitimeMer 21 Jan - 1:48

Le peu de temps qu'avait duré l'approche de la femme, Colvert s'était interrogé sur ses intentions. Tout cela c'était propagé en lui à une vitesse vertigineuse, en un souffle il avait imaginer un ensemble d'hypothèses sur les raisons qui avaient amenées cette pauvrette à le suivre.
Il ne portait pas d'insigne distinctif qui l'eut fait immédiatement identifier comme membre de la maréchaussée.

Elle ne vient pas à moi pour me parler méfaits ou autres espiègleries. Que me veut elle?


Peut être voulait -elle lui quémander quelques écus en prétextant une couche douloureuse ou un bâtard à nourrir...
Oui, certainement s'agissait-il de cela dans l'esprit de Colvert. Il s'imaginait contre bonnes aventures et autres allégations sur son futur avoir à débourser son maigre salaire de sergent.

Oui je sais je connaitrais l'amour et la fortune, ma carrière me mènera loin... Toutes sornettes à la portée du crédule que l'espoir entretient et qui ne peut que survivre en l'espoir de vivre enfin un jour...

Sa capuche se renversa dans un geste naturelle et rapide, laissant des cheveux d'ébène apparaitre. La lune y posait ses reflets d'argent et les proportions du visage en était toute transformée.
La surprise le submergeait. Il n'en était qu'à ses premiers étonnements...

Bonsoir sergent, je me nomme Della !
Je suis une simple artiste, mendiante, curieuse de la vie.
Ce soir, en partie grâce à vous j'ai retrouvé l'âme qui m'habitait jadis.
L'inspiration de votre visage messire, si particulier, m'a séduit.



Colvert en était resté là planter, inerte, presque k.o… Il n’y comprenait rien. Jamais aussi saugrenue idée ne lui avait été soumise. Il feint de ne point être étonné.

Bien … Oui je vois, enfin non je ne vois pas bien… vous voulez me peindre ?

Il avait entendu déjà telle prétendue approche artistique, ou les traits pouvait en dire beaucoup de l’âme humaine et que ces artistes avaient cette sensibilité et les facilités à les percevoir. Mais pourquoi lui, maintenant …
Il n’y songeait plus. Il regarda la femme et lut dans son regard la sincérité du passionné. Peu importe le pourquoi, le comment, elle l’avait choisi et il en était finalement flatté.
Lui restait à franchir le pas. Tâtonnant, balbutiant, ses mots ne venaient pas, ne sachant quoi dire, il amorça une réponse équivoque…

Eh bien, je suis touché, très touché de tout cela, mais je ne sais pas prendre la pause et puis je ne vous connais pas. Vous … Ecoutez on peut en parler, je suis à mon domicile et je peux vous proposer d’entrer ce n’est pas un logis très mis en valeur, la maréchaussée, mon champ et l’absence d’une femme y contribuent…
Bon je ne vous… vous êtes sur que je suis l’homme qui convient à votre…
J’avoue ne pas tout comprendre, Della, Della c’est bien cela ?

Il ouvrit la porte, l’invita à rentrer, dans un réflexe il jeta un coup d’œil aux alentours. Il ne serait pas bon que l’on vît une femme pénétrer dans le domicile du sergent… Les villages sont des réservoirs de vipères, vénéneuses à souhaits…
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MessageSujet: Re: 10 - Une mission à Troyes   10 - Une mission à Troyes Icon_minitimeMer 21 Jan - 1:48

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[Un tête à tête en taverne…]


Le regard de Lizea quitta un instant les yeux sombres de l’homme quand elle le vit esquisser un petit rictus, sorte de charmant sourire en coin et que ses lèvres finement ourlées prononcèrent ces quelques syllabes…

Antoine…

Remontant à son regard, la Belle y vit briller l’espace d’un instant une si brûlante lueur qu’elle ne put douter une seule seconde des images qui devaient défiler devant ses prunelles… Toutefois même son geste et son appel au tavernier ne purent lui ôter une sensation étrange.

Il lui avait semblait revoir dans ses iris, ceux du sulfureux gentilhomme qui l’avait initier à tant de choses de la chair. Après les assauts du vieux porc et de ses congénères, le charme de cet homme, ces belles paroles, son savoir faire et sa délicatesse l’avait laisser épanouie et consentante, il l’avait pliée avec un art consommé au moindre de ses plaisirs, lui faisant découvrir un monde et une faune qu’il avait pour habitude de pratiquer.

Tout était gravé en elle, leurs étreinte emplies d’une fougue qui faisait chavirer leurs sens, la pulpe de ses doigts qui garder encore en mémoire la douceur de sa peau, ses seins… la chaude courbe de la paume de ses mains, ses fesses… leur emprise puissante et la crispation de ses doigts au sommet de la jouissance, sa bouche… leurs souffles mêlaient de désir, ses lèvres… les divines caresses qu’elle avait appris à lui offrir, aujourd’hui encore en repensant à ces folles chevauchées, ses cuisses se resserraient comme pour retenir encore une fois sa monture.
Quand au calice dans lequel il venait faire offrande, il gardait encore le souvenir de cette sensation d’intense ravissement dont cet abandon receler.

Sans compter les milles et un autres petits plaisirs qu’il avait su lui faire, les charmantes combinaisons qui s’étaient harmonisé au cours des soirées galantes que son statut lui permettait d‘offrir…
Quand hommes et femmes sans distinction, n’avaient plus que pour seule préoccupation, que la satisfaction de leur plaisir mutuel. Occupation dans laquelle tout un chacun de plonger avec délectation.
Seul alors ne raisonnait dans chaque salon de la demeure, que gémissements, froissements des étoffes, soupirs, frottements des corps et cris d’extase.

Lizea avait jouit de chacun des moments qu’ils avaient partager. Mais à trop se fondre dans l’univers de ce libertin, la jeune femme avait bien faillit y perdre son âme. Lorsque un voile se déchira aux yeux de la Belle et qu’elle réalisa toute l’ambiguïté de cette situation, ce fut simplement porteuse des biens qu’elle avait à son arrivée qu’elle quitta son domaine, lui laissant en souvenir tout les présents qu’il lui avait offert, n’emportant que son empreinte sur sa peau et sa marque dans son esprit… La capiteuse jeune femme savait que cette initiation ne lui avait point était donné en vain et qu’elle saurait la mettre à profit.

Malgré ce semblant d’attachement qui les avait unis quelques temps , elle s’était éloigné sans trop de regret ayant appris par quelque connaissance commune qu’une autre créature pendrai sous peu sa place et qu’à son tour il la comblerait de ses bienfaits… Elle découvrirait bien plus tard qu’il s’agissait d’une habitude chez lui.

Oui… l’espace d’un très court instant, il avait semblait à Lizea retrouver dans les prunelles d’Antoine, la lueur incendiaire de celle de son Marquis…

Toutefois toute à sa rêverie nostalgiquement érotique, lorsque la main de celui qui n’était plus tout à fait un inconnu se porta tranquillement vers sa gorge, sa propre main alla négligemment se poser sur sa cuisse au froid contact de la lame de son poignard. Quand on exerce sa profession , on apprend très vite à être prudente malgré tout… La catin se décontracta quand il caressa sensuellement le ruban de satin quelle portait au cou…


Très joli ce ruban, j’aime beaucoup. C’est un signe d’appartenance à une « sonorité » de Catin Troyennes, ou bien un simple artifice vestimentaire ?….
En tout cas , je suis prenneur quand aux éventuels délices dont vous saurez me gratifier… humm… quoique je vous laisserais aborder la question du prix…


La phrase avait été énoncé d’une voix qui semblait empreinte de tranquillité, tranquillité que la fille de joie était bien décidé à troubler…

C’est d’une voix doucereuse qu’elle lui répondit tout d’abord


Ravit que ce petit morceau de satin vous plaise Antoine, il semblerait que ce tissu soit fort rare d’après le marchand qui me l’a vendu à la foire voisine… Et non je n’appartiens à aucune sororité, je ne fréquente guère mes consoeurs, je mène ma vie comme je l’entends et ne me plie qu’à une seule règle… la mienne… Mais vous avez raison cette couleur bien que très en vogue apparement ces derniers temps, à une signification précise malgré tout… Mais peut être la connaissez vous puisque vous la portez aussi …


Tendant un bras gracile vers lui, elle saisit entre deux doigts l’écharpe d’un rouge sombre, la faisant glisser le long du cou nerveux de l’homme qui posait sur elle un regard emplit d’espièglerie. Lorsque la soie s’écrasa en une tache de sang sur la cuisse masculine, elle l’attira à elle, comme elle aurait pu attirer un homme et la porta à ses narines qui frémirent délicatement à cette odeur de musc qu’il dégageait.

La taverne s’étant lentement vider de ses hôtes au fil de leur conversation, Lizea déchaussa le pied de sa jambe déjà à demi nue et alla le coller contre la botte de l’homme ambigu qu’elle commençait à entre percevoir.. Lui souriant coquinement, elle remonta sa fine cheville lentement de long de son mollet, avant de continuer sa sensuelle progression sur l’intérieur de sa cuisse … tout aussi lentement elle glissait la soie de l’écharpe sur celle de sa peau passant de ses joues à son decolté, comme aurait le fait la main de l'homme qui l'observait…

Leurs sièges étant légèrement en décalés, le dossier de celle d’Antoine, sur lequel il était appuyer de ses coudes, ne lui posa aucun obstacle, et c’est ainsi que ses orteils vinrent tout naturellement taquiner son entrejambe… Ne quittant pas le beau ténébreux de ses yeux noirs, la catin suivait le chemin de son pieds sur les expressions de son visage… Petit jeu bien innocent en somme, mais qui l’absorba au point qu’elle ne vit pas un jeune page franchir le seuil de la taverne.

Un jeune jouvenceau portant tenue et armoiries, s’approcha du tavernier lui chuchotant quelques mots tout bas, celui-ci, d’un signe de la tête lui indiqua de le suivre. Le page le suivit sans mot dire.

Les verres de Calva furent posaient sur la table, accompagnaient d’un regard mi réprobateur mi envieux pour le pied qu’il découvrit bien loin de sa chausse, il se racla bruyamment la gorge et céda sa place au gringalet qui le suivait comme une ombre.

Le garçon, sans aucun doute encore puceau, rougit violemment en découvrant la tournure de la jeune femme et détourna son regard de ce pied insolent qui contre toutes bonnes manières continuait sa caresse sur cette bien sensible région.

C’est d’une voix chevrotante que le jouvenceau pris la parole


Z’etes bien la Dame Lizea ?


La catin partit d’un rire léger qui déclencha une seconde salve de rougissement sur les joues imberbes de son interlocuteur.


Dame je ne suis pas sûre… Mais si tu cherche après Lizea, oui c’est bien moi !


L’éducation reçue finissant par passer outre la profession exercée, la Belle lui adressa un sourire plus doux, ses yeux n’ôtant au passage cette livrée qui faisait remonter des souvenirs et s’élargir son sourire… Serait il possible que…

Après avoir glissé le rectangle rouge au creux de son decolté noir, Lizea saisit machinalement le pli qui lui était tendu

Mon maître m’a demander de vous chercher dans chaque auberge, dans chaque taverne et de vous donner ceci en main propre…. Voilà qui est fait…

Lizea le remercia d’un petit signe de la tête alors qu’il tournait déjà les talons, sans doute pressé de quitter l’atmosphère sulfureuse qui se dégageait de ce couple.

Accentuant légèrement le mouvement de son pied, la Catin balança lentement le pli scellé entre son pouce et son index… Ses yeux rieurs plongeant dans le regard assombrit de son compagnon…
Ses prix venaient probablement d’être revus à la hausse de façon soudaine…


[rp]

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MessageSujet: Re: 10 - Une mission à Troyes   10 - Une mission à Troyes Icon_minitimeMer 21 Jan - 1:49

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[rp][près du Logis de Colvert dans la rue de la Soule]

Della, était là attentif à celui qui deviendrait peut être son modèle,

Bien … Oui je vois, enfin non je ne vois pas bien… vous voulez me peindre ?

Elle sentait bien que sa demande le surprenait,
Della se rappela alors dans le passé, à ses heure de portraitiste renommée,
il était bien moins difficile pour elle d'interpeller un modèle, puisqu'ils venaient directement à elle.

Se qui parfois l'altérait, puisque rapidement elle n'eut plus le choix de ses modèles, tous les nobles s'arrachaient ses services, pour faire les portrait de leur complète famille.

Et de bouche à oreille, sa clientèle se fit plus abondante, mais surtout plus exigeante et généreuse pécuniairement.

Elle n'eut bientôt plus le choix des couleurs et des postures de ses modèles,
elle advint l'outil capable d'immortaliser son sujet sur la toile, elle était ainsi devenue l'esclave
de sa clientèle aisée et distinguée.

Au bout de quelques années, l'enrichissement de Della lui fit perdre la tête,
dépensant à tout va en beuveries, arnaques et décoctions...
Ne s'entourant que de riche intoxiqués et libertins, elle perdit vite le sens de ses compétences et se laissa embarquer dans les abîmes, jusqu'à tout perdre.

A l'époque, de jeunes artistes étaient installés dans un autre atelier non loin du siens, et étaient bien plus clair d'esprit.
Della faisaient dès lors peur à sa clientèle, avec ses peintures de corps décharnés et désarticulés, et perdit petit à petite toute sa fiabilité auprès de sa clientèle, qui l'abandonna pour l'autre atelier.
Se qui lui occasionna la fermeture définitive de son affaire, la plongeant petit à petit dans l'anonymat et la pauvreté.

Après quelques années d'hérences physiques et spirituels, dans les ruelles de Troyes;
Della avait enfin reprit ses capacité psychologique.
Elle retrouvait l'inspiration dans tout se qui l'entourait et réappréciait ses visions:
Les oiseaux qui chantaient, redevenaient des fées délivrant un message d'espoir, les sons redessinaient des artifices de couleurs, et les visages et corps des passants très particuliers lui apportait de nouveau un grand enthousiasme artistique.

Jusqu'à lors elle n'avait pas eu le courage d'aborder qui que se soit, mais quand elle eu croiser celui qui se trouvait là désormais planté devant elle, Della sentie une émotion et un besoin inconsidéré de l'approcher pour le conter sur sa toile.

Oui je souhaiterais vous peindre, car votre visage est si particulier, qu'il doit caché plein d'autres secrets inhérents que j'aimerais explorer et exprimer sur la toile.


Elle ne pouvait détacher son regard de se visage, celui-ci se fit plus tendre, quand elle aperçue la peau de son interlocuteur se teinter d'un beau et doux rouge vermille, sur les pommettes.

Eh bien, je suis touché, très touché de tout cela, mais je ne sais pas prendre la pause et puis je ne vous connais pas.


Della sourit à Colvert, qui avait l'air flatté de son intérêt pour lui, mais aussi inquiet de ces capacités à être il bon modèle, ainsi elle l'apaisa immédiatement.

Non, vous vous méprenez, je ne veux pas que vous preniez la pause,
je veux simplement passer un peut de temps avec vous afin d'explorer votre univers, tenté de vous représenter in petto sur ma toile.


Sur ses mots, il répondit d'une voie bafouilleuse

Vous … Écoutez on peut en parler, je suis à mon domicile et je peux vous proposer d’entrer ce n’est pas un logis très mis en valeur, la maréchaussée, mon champ et l’absence d’une femme y contribuent…


Elle sourit très largement, à ces mots elle rétorqua plus a laisse désormais,
puisque semblait il que désormais le plus gêné des deux, était son interlocuteur.

N'ayez crainte, je vis dans une cabane non loin du bois, je crois que vous êtes bien mieux établi que moi.

L'homme ouvrit la porte de sa dite modeste demeure.
Colvert invita Della qui se laissa guider, il lui plaça délicatement une main dans son dos, l'accompagnant de se geste à entrer.
Tout en entrant la jeune femme énonça

Je comprend très bien que l'absence d'une dame, enfin de compagnie, soit éprouvant.
Je peux que bien vous comprendre pour avoir à le vivre moi même.


Della pénétra et se retrouva à l'intérieur, un long couloir se présentait à elle, laissant présager une belle visite des lieux...[/rp]

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MessageSujet: Re: 10 - Une mission à Troyes   10 - Une mission à Troyes Icon_minitimeMer 21 Jan - 1:50

[ Toujours dans la taverne, peu avant que les corps s'étreignent... ]

D'un ton moelleux la femme lui répondit franchement a son questionnement, révélant qu'elle n'appartenait pas à un groupement de catin, libre de toute contrainte. A son compte en somme...
Ce devait etre que pur hasard qu'elle ai ce ruban à son cou. Elle fit de même avec son écharpe qui tomba sur ses genoux et elle s'en empara pour la sentir.

La situation pris un autre éssort, la belle se faisant audacieuse, son pied partant en une câline attention sur l'entre-jambe d'Antoine qui le laissait faire bien volontier, Jeu de ce pieds, en parallèle a celui des regards, des sourires, des envies naissantes se dispersant en eux. Il se dit que la soirée serait plutot agréable, et il se laisserait porté de ses envies, sans retenus, jusqu'au matin...
Long instant des plus excitants, malheureusement perturbé par l'entrée inopinée d'un page accoutré aux couleurs du blason local, s’approchant du tenancier et lui glissant quelques mots en secret, celui-ci, d’un signe de la tête lui indiqua de le suivre.
Le jeune page sembla ne pas etre déplut de voir le pied de la belle ainsi placé, ce qui du lui faire provoquer un émoi amplifié par la jeunesse... rougissant comme une pivoine...
Il s'adressa à la femme en la nommant, puis suite à son acquièssement elle prit un pli lui étant destiné après avoir placé le foulard dans son entre-sein, Dequerne se ferait un honneur dans la chambrée d'aller le chercher avec les dents...
Lizea le remercia d'un hochement de tête puis reprit sa caresse, s'appliquant au mieux sur ce renflement qui roulait sous la plante de son pied...

Cette tension, particulière a ce genre de sensation érogène, laissa place à un profond désir, ardent, ses yeux se croisant à ceux de Lizea en un mélanges d'envie qu'elle même devait ressentir...
En silence, Antoine tourna son regard vers la salle se vidant quelque peu avec la nuit qui avançait plus en avant, et ensuite d'un geste de tête invitant, un sourire pleins de sous-entendus aux lèvres, il indiqua à la belle qu'il était temps de passer à bien plus sérieuse chose...
Tout deux se levèrent et au passage Antoine paya d'avance sa chambrée, une nuit prévisible de délice, qui jusqu'au matin allait se dérouler.

[ Dans la chambre, parfait refuge de tous les délices... ]

Entré dans la chambre, les deux amants d'une nuit, rémunérée mais dont les plaisirs seraient partagés, se délestèrent de leurs habits presque fougueusement...
La nudité, pure, de deux êtres se blottissant l'un a l'autre, voulant s'oublier et s'égarer dans le regard emplit de désir de l'autre...
Draps qui se froissent sous la contrainte des deux corps s'alitant, langue le liant en un balet exquis, se cherchant et s'évitant, se taquinant et se suivant...
Main se faisant caresse, plaisir a même la peau, corps s'échauffant et souffle se raccourcissant au gré de l'envie...
Ivresse d'une nuit, l'un contre l'autre, l'un a l'autre ou seulement l'un pour l'autre...
Cuisses diaphanes, accueillantes, et dont l'écart n'étant que la proportion de l'envie, entre elles se jouant de la moiteur chaleureuse une main attentive tirant un gémissement spontané...
Longs instants de frémissements, le torse de l'un ressentant la dureté des aréoles de ce buste, ce souffle perdu a l'oreille d'Antoine lui enjoignant une supplication de réitération plus ferme...
Masculinité se glissant tel un radeau sur le ruissellement d'une antre surchauffée, les ventres glissant l'un sur l'autre, les bras de la belle empoignant les épaules de ce mâle d'une nuit en le serrant tout contre elle...
Bataille en de fougueux assaut d'un bassin malmenant des hanches dans un son émit par intermitence, fougue sauvage pouvant faire dire que mauvais traitement se perpétrait, et paradoxalement les lèvres de la belles ne faisant qu'en redemander encore...
Antoine ne se soulageant pas en elle, en épicurien il offrait autant qu'il recevait, car bien que rémunéré cet instant serait un souvenir le hantant pour un temps, et bien qu'arrogant de parole il ne se voulait pas méprisant par l'acte...

...surtout pas de ce genre

Toutes ses attentions rivées a elle, chaque sensation, chaque intention, était destinée à la belle, qui de son coté se crispant de façon si exquise, son corps épousant au mieux celui de l'homme pour mieux le recevoir a chacun de ses assauts, de ses cuisses relevées elle l'enserra pas la taille et ses tibias vinrent se croiser à l'arrière du dos d'Antoine et verrouiller son emprise sur ce bassin impérieux ne décroissant pas ses assauts.
Les souffles se muèrent en gémissements, ténus au début, ils se prononcèrent au fil du temps, les positions s'enchainèrent dans un cumul de délectation, qui se termina dans une extase partagée et sonore, de clameurs se répandant dans la pièce sans que les amants ne veuillent les retenir...

La nuit fut longue, très très longue, mais jamais assez quand c'est pour le plaisir...
Demain matin, Dequerne irait en ville chercher son contact, mais il n'y songeait pas lorsqu'il s'endormit dans les bras de Lizea...
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MessageSujet: Re: 10 - Une mission à Troyes   10 - Une mission à Troyes Icon_minitimeJeu 22 Jan - 22:19

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[Prélude à la nuit….]

Le doux renflement qui avait pris naissance sou la plante du pied de Lizea, lui avait transmis des frissons de plaisir anticipés… Les regards échangeaient se faisait plus lourds tous chargés due un désir qui se dévoilait à chaque instant un peu plus.
Même si la nuit à venir serait rémunérée Lizea savait déjà qu’elle n’en serait pas moins chargé d’érotisme et de plaisir pour autant. Le beau brun avait sut déclenché chez la catin, un feu qui n’avait pas brûlait depuis un moment, et c’est les reins irradiaient de désir qu’elle croisa le regard ardent de celui qui allait devenir son amant d‘une nuit.

Les lèvres de ce dernier esquissèrent à cet instant un sourire emplit de sous entendu quand à la suite de la soirée, son regard explicite sur la salle qui s’était vidée de ses habitués et le léger mouvement de sa tête l’invitèrent à la suivre plus avant. Lizea retira sa jambe et remis discrètement sa chausse. Elle se leva, les verres auxquels ils n'avaient même pas touché restant sur la table, un autre feu les animant. La fille de joie glissa la missive rapidement oubliée dans la poche de sa jupe, sachant qu’elle saurait bien se faire pardonner plus tard ce retard.. Plus tard.. Oui, bien plus tard… Quand le coq aurait chanter et que les corps seraient apaisés…

La belle suivit Antoine alors qu’il réglai la nuitée et ne pu retenir un sourire quand une main ferme et possessive vint se poser sur la rondeur de sa hanche pour la conduire jusqu’à la chambre qui accueillerait leur ébat jusqu’au matin…



[Dans le secret d’une alcôve..]

A peine le porte fut elle close, que le besoin de contact se fit sentir encore plus violemment devant l’intimité du lieu, il ne fallut qu’une seconde pour que leurs corps de rapprochent et s’étreignent, que leurs lèvres se joignent enfin dans un langoureux baiser où leur souffles mêlaient accompagné la danse sensuelle de leurs langues caressantes.

Leurs mains libéraient de tout protocoles allaient et venaient parcourant , découvrant les formes et les subtilités du corps de l’autre, faisant monter encore cette fièvre qui ne les quittait plus. De ses doigts agiles, Antoine défit le ruban de satin qui ceignait le cou de la Belle et le laissa tomber, traînée rouge sur le sol.

Ses lèvres quittèrent la bouche de la gueuse pour se perdre dans ce cou qu’il goûta, aspirant sa tendre peau entre ses lèvres, la suçotant délicatement… Puis la délaissant sur un soupir, il écarta de ses mains l’échancrure de la chemise et plongea sur un regard narquois son visage entre ses seins. La chaleur de sa respiration fit frissonner la jeune femme, Antoine saisit l’écharpe qu’elle avait glisser en cet endroit entre ses dents et la tira lentement, ce frôlement de la soie dans cette douce vallée fit naître un désir encore plus puissant chez Lizea. L’instant suivant , l’écharpe rejoignait le ruban, soie et satin emmêlaient, sillon rouge sur le parquet…

Les baisers s’enchaînaient, leurs lèvres se cherchant, s’affolant, se trouvant pour mieux se perdre et encore se retrouver… Ils ôtèrent mutuellement les dernière barrières qui empêchaient leur peau de se frôler enfin, fragile obstacle de tissu dont leurs mains vinrent rapidement à bouts, les vêtements volèrent dans la pièce , les peaux enfin se rejoignaient glissant l’une contre l’autre, les corps s’embrasaient sous cette fièvre grandissante.

Lizea se retrouva nue entre les bras d’Antoine, seul le couteau qui armé sa cuisse venait orner sa peau luminescente L’homme le caressa de la pulpe des doigts comme il caressait cette peau soyeuse que la Belle lui révélait, sur un regard plein de défit il se baissa... Lentement ses lèvres venant effleurer ses cuisses, ses dents saisirent les liens de cuirs qu’il défit ainsi, dans un bruit sourd le poignard tomba au sol, enlevant à la catin son dernier rempart, désormais pour cette nuit elle était sienne….

Il se releva son regard la caressant tout autant que ses mains qui ne cessaient de la couvrir des plus tendres et intimes attentions.
Désir, plaisir, ivresse, les amants perdaient conscience et se laisser emporter, guider par leur sens, seul compter l’autre le plaisir qu’on lui offrait, celui qu’ils partageaient généreusement.
La couche accueillit l’étreinte de leurs corps, et l’union qui s’en suivit, soudait l’un à l’autre, accordant chacun de leurs mouvements dans un ballet des plus délicieux les gémissements remplacèrent bien vite les soupirs, quand le rythme de cette fabuleuse chevauchée s’accéléra, hanches et bassins ne se séparant que pour se retrouvaient plus vivement.
Offerte aux libations de son amant, la respiration haletante, Lizea s’offrait, ses mains attiraient Antoine vers elle, le torse viril venant écraser ses courbes féminines aux extrémités tendus de désir
L’enserrant de ses jambes qu’elle alla nouer sur ses reins, elle l’invita par ce geste sans équivoque à venir s’unir à elle plus vivement plus intiment encore…

La fougue et l’ardeur qui se dégager de ce spectacle ne lui enlever rien de la grâce subtile de deux corps qui se livraient à l'art consommé de se conduire l’un l’autre vers les plus hauts sommets du plaisir, vers des délices connus d’eux seuls…

Les gémissements laissèrent place à des cris rauques que les amants ne cherchaient nullement à retenir, chaque nouvelle expérience amenant avec elle son lot de sensations plus délicieuses encore que la précédente. Tout n’était que don et partage, offrande et abandon, si devant l’air arrogant de prime abord d’Antoine, Lizea avait ressentit une vague inquiétude sa façon de l’emmener avec lui dans cette quête de plaisir lui faisait oublier jusqu’à sa première crainte.

L’homme se relever en fait un amant attentif au plaisir de sa compagne, jouissant lui-même du plaisir intense qu’il lui procurait, ne faisant qu’inviter celle-ci à lui en offrir encore plus en retour…
La nuit fut longue et se révéla riche en délices, Lizea savait qu’elle resterai gravé en elle, un souvenir qui l’habiterai encore quelques temps après leur séparation.
Ce n’était pas tout les jours que la professionnelle recevait autant que ce qu’elle donnait.

Les corps des amants se couvrirent d’une fine pellicule de sueur, que la lueur des bougies transcendaient en minuscules éclats de brillance, les cheveux collaient aux fronts, les gorges se libérèrent de cri d’extase quand les corps enfin rencontrèrent leur point de non retour.

Ils étaient comme transcendés, illuminés par le plaisir qu’ils venaient de s’offrir mutuellement. Les étreintes se desserrèrent et le corps d’Antoine vint s’abattre doucement tout contre de celui de son amante de la nuit.

La tête vide de toute pensée, le corps comblé jusqu’à l’extrême, l’homme et la femme rompus de plaisir et de fatigue laissèrent encore une fois leurs peaux s’épouser pour trouver dans la chaleur des bras de l’autre un repos bien mérité dans le sommeil qui les envahissait.

Aucun mot n’avait été échangé… Des regards, des gestes et des caresses à profusions avaient suffit à réunir ces deux êtres le temps d’une nuit sans limite que celle du jour qui commençait à poindre.



[Au matin…]

Le premier chant du coq résonnait à peine quand Antoine l’esprit encore brumeux ouvrit un œil sur ce nouveau matin. Les cheveux noirs de la Belle endormit formait sur son épaule un épais tapis de jais au milieu duquel son visage reposait, un sourire tendre, chose étonnante chez cet homme blasé, vint éclairer son visage au souvenir de la nuit qu’il venait de partager. Il laissa glissa un doigt sur la joue de la catin, non décidément il ne regrettait pas cette nuit de délice…

Lentement, il repoussa Lizea dégageant son épaule et se leva. Après de rapides ablutions, il récupéra ses vêtements aux quatre coins de la chambre, se vêtit et sur un dernier regard à la dormeuse déposa sur la table bien en évidence une bourse bien garnie et un petit plus, comme un souvenir qu‘il voulait laisser à la Belle de cette rencontre que le destin avait provoqué.

Il allait quitter cette chambre où il ne reviendrait pas quand la tache rouge au sol attira son regard…. Son écharpe, il ne devait pas l’oublier, sans elle, plus de signe de reconnaissance. Il la ramassa prestement et découvrit en dessous le ruban de satin rouge qui avait dès le premier instant attirait son regard…. Un nouveau sourire vint poindre sur ces lèvres, sans trop savoir pourquoi il le ramassa, le caressa entre son pouce et son index et finit par le glisser dans sa poche avant de sortir discrètement et de disparaître dans le petit matin.

Deux bonnes heures s’écoulèrent avant que l’endormie ne quitte à son tour le doux cocon du sommeil réparateur, son bras chercha une présence masculine mais ne rencontra que le vide à ses côtés, ouvrant brusquement les yeux et s’asseyant vivement , son regard fit rapidement le tour de la pièce où toute présence autre que le sienne avait disparut….

Divers sentiments se mêler en Lizea, déception de ne point le trouver … Elle se serait fait un plaisir de l’éveiller à sa façon , ravissement à la vue de la bourse qui l’attendait…. Au moins n’était il pas partir sans la rétribuer …., soulagement de ne pas avoir à se dire adieu… des nuits comme celle-ci ne supportant pas se genre d’effusion exempte de sentiments… Finalement l’étranger avait pris une bien sage décision.

La jeune femme ce matin là d’humeur charmante, se leva à son tour, étirant tel un chat son corps comblait de plaisir. Elle se servit de l’eau qu’il restait pour faire un brin de toilette, se promettant un long bain à son retour dans sa propre chambre, avant de se préparer à son tour.

Elle rattacha son poignard à sa cuisse un sourire se dessinant sur son visage au passage, couvrit sa poitrine de sa chemise, ses jambes de sa jupe, mais elle eu beau chercher elle ne trouve nulle trace de son ruban… elle s’interrogeait, perplexe quand allant récupérer la bourse elle remarqua le fin stylet d’argent qui l’accompagner.

Elle avait vu Antoine le sortir la veille de sa veste… Le stylet, le ruban, la lumière se fit dans son esprit… S’il avait marqué sa nuit, elle avait du en retour marquer la sienne puisqu’il avait la délicate attention de lui laisser ce présent en souvenir. Elle pris l’objet en argent en main, d’une bonne quinzaine de centimètres, un fin fourreau caché une lame pénétrante dont le manche de nacre venait joliment former la poignée… Une arme discrète et efficace, exactement ce qu’il fallait à une femme comme elle, une fois encore elle remercia par la pensée son amant pour cette attention puis ramassant sur cheveux, elle les entortilla en chignon dans lequel elle planta le stylet pour le maintenir… L’arme étant ainsi discrètement à porter de sa main.

Un œil au miroir lui permis de vérifier que l’objet se prêtait fort bien à cette utilisation quand elle remarqua la légère trace mauve qui ornait son cou, elle la caressa délicatement de la pointe de son index en souriant…

Ne voulant pas s’attarder davantage sur un chapitre délicieux qui venait de se clore avec une grande délicatesse Lizea glissa la bourse largement garnie dans sa poche, où ses doigts rencontrèrent le velin de la missive… du travail en perspective….

Posant sa cape sur ses épaules, releva haut son capuchon, la gueuse, sortit sans un regard en arrière.




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